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ORGANISATION DE LA FILIERE DU MANIOC AU BENIN

2ème PARTIE
Projet de promotion de la filière du manioc au Bénin,
Phase intermédiaire (1999–2000)

1 INTRODUCTION

Pour P. Gulick et al., 1983, la plus grande partie de la production mondiale du manioc est destinée à la consommation humaine. La valeur énergétique des racines de manioc mesurée sur la base de la matière sèche est similaire à celle du riz, du mai's et de la patate douce, mais son rendement en kilocalories par hectare est significativement supérieur a celui de ces cultures.

Dans notre pays, le manioc est essentiellement destine a l'alimentation des populations. Selon les estimations de l'Office National d'Appui à la Sécurité Alimentaire (ONASA) en 1990 et les Statistiques de la Direction de l'Analyse, de la Prévision et de la Synthèse du Ministère du Développement Rural (DAPS/MDR), sa consommation annuelle par habitant est de 104 kg pour les départements du Sud; 94 kg pour le Zou, 42 kg pour le Borgou et 17 kg pour l'Atacora.

La filière n'étant pas organisée, seuls les surplus de consommation sont exportes. Or au Bénin, les cossettes sont de bonne qualité et près de 85 pour cent de la production nationale provient du Sud et du Centre où les besoins en consommation sont très élevés. Et dans cette partie du pays, on note avec acuité des problèmes de baisse de fertilité des sols couples avec la non maîtrise des techniques culturales améliorées et la faible utilisation des clones améliorés.

C'est pour apporter des solutions efficaces et durables a toutes ces difficultés de la production du manioc que le Gouvernement du Bénin, qui a opte pour la diversification agricole veut se lancer dans la promotion du manioc qui constitue l'une des principales filières porteuses.

2 JUSTIFICATION

Le Bénin, bien que globalement autosuffisant sur le plan alimentaire continue d'importer des produits agricoles alimentaires (notamment le riz), dont la valeur est estimée à environ 75 milliards de francs CFA par an. Ce qui semble anormal au vu des conditions agro-climatiques favorables à la diversification agricole.

Le taux de croissance moyen de la production du manioc est de 6,5 pour cent contre 4,5 pour cent pour le maïss. Malgré une croissance régulière et continue de la production de cette spéculation, la demande globale demeure non satisfaite du fait d'une population galopante (3,2 pour cent de taux de croissance), d'une industrialisation naissante et surtout des exportations en direction des pays de la sous région. Par ailleurs, l'importation de produits alimentaires occasionne à l'Etat une importante sortie de devises financées sur les recettes issues du seul produit d'exportation qu'est le coton. Face à cette situation, le gouvernement a opté pour une politique de diversification agricole basée sur la promotion d'un certain nombre de cultures susceptibles de contribuer à la fois à satisfaire les besoins intérieurs et à conquérir le marché extérieur.

Les études faites sur la filière manioc après la dévaluation du franc CFA intervenue en 1994 (G. Biaou et al., 1997), ont montrés une nette évolution des superficies et productions, une meilleure valorisation de la journée de travail et une évolution sensible des prix des produits dérivés du manioc sur nos marchés. Ces constats qui encouragent les producteurs à la culture du manioc, a rendu non seulement nécessaire une telle politique de diversification mais indispensable et ce, à cause de 1'apparition de nouveaux marchés à conquérir.

Le choix porté sur le manioc s'inscrit dans ce cadre car il s'agit d'une spéculation qui, à la fois, rentre dans l'alimentation des populations et fait l'objet d'exportation à l'etat frais ou transforme.

II convient de créer les conditions objectives de promotion de cette culture en se fixant des objectifs qualitatifs et quantitatifs.

3 OBJECTIFS DU PROJET

Le projet de promotion de la filière manioc à pour objectif principal d'accroître la production du manioc en vue de satisfaire les besoins alimentaires des populations, améliorér les niveaux de revenus des producteurs et de l'Etat par 1'exportation du surplus. Pour ce faire, il faudra:

Ces objectifs pourront être réalisés à travers les composantes suivantes:

4 COMPOSANTS DU PROJET

4.1 RELANCE DE LA PRODUCTION

4.1.1 Activités a réaliser

Cette action prendra en compte plusieurs volets à savoir:

4.1.2 Appui à la recherche agricole

•   Maintien et évaluation de la collection de manioc

Cette action sera localisée dans les centrès de recherche de Niaouli et d'Ina et concernera surtout l'entretien de la collection existante sur chacun des sites.

•   Mise en place des essais variétaux multilocaux

Elle se fera en tenant compte des zones agroécologiques. II sera installe quatre (4) essais au nord sous la supervision du centre d'lna et huit (8) essais au sud sous le contrôle du centre de Niaouli. Chaque essai devra couvrir une superficie de 0,5 hectare. Elle permettra d'apprécier les comportements des différents clones en compétition et en choisir les meilleurs par zones agroécologiques.

•   Amelioration des pratiques culturales et régénération des sols

Des essais multilocaux seront également installés pour proposer à la vulgarisation les types d'association favourables à la culture en minimisant l'impact sur l'environnement. II est prévu à cet effet quatre (4) essais au sud et deux (2) essais au nord à raison d'un hectare par essai.

•   Production de boutures de prébase

Dans le souci de fournir du matériel homogène dans la zone du projet, il est envisagé dès cette campagne (1999 – 2000) la mise en place de dix (10) hectares de production de boutures de prébase.

4.1.3 Appui à la vulgarisation

Plusieurs actions sont prévues et concernent les jeunes sans emploi et le paysans traditionnels.

•   Expoitants de type nouveau

Dans cette phase intérimaire, il est prévu de faire emblaver par cette couche sociale cinq cents (500) hectares de manioc. II s'agira de mettre à la disposition de chaque volontaire un crédit pouvant couvrir une superficie de deux hectares. Ainsi deux cent cinquante (250) Exploitants de type nouveau seront occupés pendant douze (12) mois par cette activité (Tableau 4).

Tableau 4. Répartition des superficies a emblaver en manioc et par type de producteurs

DépartementSuperficies a emblaver par les paysans (ha)Superficies a emblaver par les jeunes sans emploi (ha)Nombre de jeunes sans emploi a installer
Atacora708040
Atlantique5406030
Borgou10010050
Mono3406030
Oueme1.13012060
Zou8208040
TOTAL3.000500250

•   Niveau CARDER

Dans cette première phase, il est envisagé la mise en place de pares à bois au niveau des départements pour répondre aux besoins en tiges sans cesse croissants.

La répartition de pares à bois à produire par CARDER pour cette phase intérimaire se présente comme suit (Tableau 5):

Tableau 5. Répartition des superficies de pare a bois par département

DépartementsSuperficies a emblaver (ha)
Atacora10
Atlantique25
Borgou20
Mono30
Oueme50
Zou40
TOTAL175

Ainsi cent soixante quinze (175) hectares de pares à bois seront installés dans le pays. Les superficies proposées sont fonction des actions menées sur le manioc au niveau de chaque départements ces dix (10) dernières années.

•   Niveau de la Direction de l'Agriculture

Les actions de la Direction de l'Agriculture peuvent s'inscrire dans le cadre du projet d'accroissement de la production du manioc au Bénin, en cours d'exécution actuellement sur financement des dons japonais KR2. Ainsi il a été identifié pour cette campagne intérimaire les emblavures ci-après:

• Ferme de Kétou30 hectares
• Ferme d'Agbotagon20 hectares
• Ferme d'Alafiarou10 hectares

4.1.4 Appui aux producteurs

Cet appui sous forme de crédit sera réalisé au niveau des jeunes exploitants et des petits producteurs traditionnels.

Pour les jeunes exploitants le crédit sera a moyen terme et couvrira le coût de production des deux hectares par exploitant. Cette somme sera majorée de 25 pour cent pour permettre à chaque exploitant de survivre en attendant la récolte du manioc. Ce crédit qui sera accordé à 250 jeunes exploitants s'élève à la somme de sept cent quatre vingt dix mille (790.000) francs CFA par personne et se déscompose comme suit:

Au niveau des petits producteurs 1'appui sera envisagé sous forme de crédit intrants remboursables à court terme. Ce crédit couvrira les engrais, les boutures améliorées et les insecticides. II concernera pour cette phase trois mille (3000) producteurs qui pourront recevoir chacun cent vingt mille (120.000) francs CFA à raison de:

•   Mesure d'accompagnement

Par rapport a la cherté des intrants et dans la perspective de les rendre plus accessibles aux producteurs de vivriers, il serait souhaitable de prendre le décret portant exonération de tous droits et taxes à l'importation des intrants agricoles, vétérinaires et halieutiques.

4.1.5 Moyens humains

•   Au niveau de l'INRAB

Le programme devra s'appuyer sur:

Au niveau de la Direction de l'Agriculture

•   Au niveau de la DIFOV

Trois (3) cadres seront chargés de l'élaboration, de l'exécution et de l'évaluation des actions de formation des différents acteurs concernés par ce phase intérimaire.

•   Au niveau des CARDER

Dix huit (18) cadres à raison de trois (3) par CARDER (SVRD, ASRD, et AS vulgarisation). Soixante (60) techniciens spécialisés se décomposant comme suit:

• Atacora05
• Atlantique10
• Borgou5**
• Mono10
• Ouémé20
• Zou10**

4.1.6 Moyens matériels (Centre de matériels motorisés)

•   Création d'un centre de matériels agricoles

Il s'agira de mettre en place au niveau de chaque département un centre departemental de matériels agricoles (CEDMA) composé d'équipements motorisés complet pour le travail de sol (Tableau 6). La liste des équipements de travail de sol par centre départemental de matériels agricoles se présente comme suit:

• tracteur 50 à 65 cv15.000.000 FCFA
• charrue à 3 socs ou 3 disques5.000.000 FCFA
• déchaumeuse à 4 ou 5 disques4.000.000 F CFA
• gyrobroyeur ou rotobroyeur5.000.000 F CFA
• remorque6.000.000 F CFA
• épandeur d'engrais3.000.000 F CFA
• pulvériseur5.000.000 F CFA 
• souleuveuse manuelle50.000 F CFA

Sources: Bénin, Equipement, CEMACA et CAMIN

Tableau 6. Le nombre d'équipements de travail de sol par département

 AtacoraAtlantiqueBorgouMonoOuéméZouTOTAL
Tracteur23234418
Charrue a soc46468836
Déchaumeuse46468836
Gyrobroyeur23234418
Remorque23234418
Epandeur23234418
Pulvériseur23234418

** Bénésficient de l'appui du PADSE qui prendra en compte 10 techniciens supplémentaires par département

4.2 TRANSFORMATION

4.2.1 Activités a réaliser

•   Au niveau de la recherche agricole

•   Au niveau des autrès institutions(CARDER, ONG, OP)

4.2.2 Moyens humains

•   Besoin de la recherche

Pour la recherche, il faut un personnel complémentaire pour mieux exécuter les actions prévues. Pour ce faire, il est nécessaire d'avoir le personnel contractuel ci-après:

•   Besoin des autrès composantes

Il faut une unité de transformation par département. Pour toutes les unités (6) de transformation à mettre en place, il faut un technicien compétent pour assurer leur suivi. II est donc nécessaire d'avoir un Ingénieur avec option technologie alimentaire.

4.2.3 Moyens matériels

•   Equipements pour la recherche

Equipements pour chaque unité de transformation

•   Construction d'abri pour les equipements

Chaque unité de transformation aura une construction pour abriter les équipements et autres matériels detransformation (Tableaux 7 et 8).

Tableau 7. Liste des équipements par unité de transformation

DésignationAtaco.Atlan.Borg.MonoOuém.ZouTotal
Râpeuse avec moteur diesel (7cv)1111116
Presse à vis simple robuste1111116
Presse à vis double1111116
Tamis44444424
Poêle pour cuisson ou cuiseur66666648
Moulin à maïs1111116
Claie de séchage66666648
Toile cirée noire (10 m par claie)606060606060180
Construction d'abri pour les équipements1111116

Tableau 8. Coût des équipements de transformation

DésignationQuantitéPrix unitaireMontant
Découpeuses racine manioc (type à taille fixe) **2125.000250.000
Découpeuses racine manioc (type à taille variable)**2125.000250.000
Râpeuse avec moteur diesel (7cv)6610.0003.660.000
Presse à vis simple robuste6200.0001.200.000
Presse à vis double6380.0002.280.000
Tamis2460.0001.440.000
Poêle pour cuisson ou cuiseur4840.0001.920.000
Moulin à maïs21.500.0003.000.000
Claie de séchage3620.000720.000
Toile cirée noire (10 m par claie)3601000360.000
Construction d'abri pour les équipements61.500.0009.000000
TOTAL  24.080.000

** Equipements en cours de test

4.3 COMMERCIALISATION

Actions à mener (Tableau 9)

4.3.1 Moyens humains

Les moyens humains seront issus des structures ou organismes ayant à charge chaque action a résaliser (confère tableau ci-dessous).

Les critères de sélection des commerçants pour la formation sont les suivantes:

4.3.2 Moyens matériels

Equipements complémentaires de labo pour DANA et DPQC

Tableau 9. Actions à engager dans le domaine de la commercialisation

N°d'ordreActions à encouragerStructures/ organismes
1.Prendre un décret pour abroger le contingentement relatif a 1'exportation des produits vivriers dérivés du maniocMF/MDR/MCAT
2Instruire les représentations diplomatiques au niveau de la sous-région pour la prospection des marchés potentiels en vue de la signature des accords bilatéraux garantissant des prix rémunérateurs aux producteursMDR/MCAT/MAEC
3.Elaborer et diffuser les normes relatives a la qualitéDPQC-DANA
4.Former les commerçants sur les techniques de conservation et de stockageDAGRI-INRAB
5.Former les commerçants sur les diverses normes de qualitéDPQC-DANA
6.Former les commerçants sur la gestion des créditsDPLR-ONG
7.Mener des actions de MarketingONG-Cabinets prives
8.Mettre en place une fiscalité stimulanteMDR-MF
9.Encourager la création d'un terminal de vracMDR-MCAT-MTPT
10.Mettre en place un systéme de créditMDR-MPREPE

4.4 FINANCEMENT DE CRÉEDITS

4.4.1 Sources de financement

4.4.2 Procédure de mise en place

Il s'agit essentiellement des crédits de campagne dont la mise en place variera en fonction de la procédure propre à chacune des sources de financement citées ci-dessus.

4.4.3 Mécanisme de récupération

La récupération des créances se fera en espèce a la commercialisation; cependant elle pourrait se faire en nature selon la source de financement (financements mis en place par opérateurs économiques privés).

4.5 COÛT DU PROJET

4.5.1 Bases de calcul (Tableau 10)

4.5.2 Relance de la production

Le coût de maintien de la collection, des essais variétaux et d'amélioration des pratiques culturales a été déterminé sur la base de 542.650 F CFA par hectare (confère tableau des coûts en annexe) Le coût de production des boutures de pré-base, base et certifiées a été déterminé sur la base de 537.750 F CFA par hectare.

Le fonctionnement pour l'appui à la recherche agricole a été estimé à un 1.700.000 F CFA par chercheur et par an et couvre les divers frais de fonctionnement de son équipe (eau, électricité, fourniture de bureau, consommables, déplacement, fonctionnement et entretien de véhicule)

Le fonctionnement des agents de vulgarisation est estimé à 720.000 F CFA par agent et par an (45.000 F pour entretien de motos et 15.000F par mois pour les indemnités éventuelles).

Le fonctionnement des CARDER est estimé à 4.880.000 F CFA couvrant le fonctionnement et l'entretien des véhicules pour les toumées (1.500.000 F), les fournitures de bureaux et consommables (500.000 F), les frais d'entretien pour trois cadres (10.000F/jour et 8 jours par mois).

Le fonctionnement des directions techniques nationales est estimé à 6.870.000 F CFA par direction et par an et comporte les frais de fonctionnement et d'entretien des véhicules pour les tournées (1.800.000) les fournitures de bureau et consommables (750.000 F CFA) et les frais d'entretien pour trois cadres (15000 F par personne et par mois).

Les frais de formation des producteurs traditionnels sont déterminés sur la base de 14. 000 F CFA par personne et par jour et couvrent les frais d'hébergement, d'entretien, de transport et de formation.

Quant aux exploitants de type nouveau, les frais sont estimés à 21.000 F CFA par personne et par jour et couvre les mêmes rubriques citées plus haut.

Le crésdit aux producteurs traditionnels est estimé à 120.000 F par hectare et couvre les frais de boutures, d'engrais et d'insecticides; alors qu'au niveau des exploitants de type nouveau le montant de crédit est estimé à 632.000 F par exploitant et couvre toutes les charges liées à la production de deux hectares.

Le crédit pour l'implantation des CEDMA s'élève à 52.millions par unité comprenant un tracteur, une remorque, pulvériseur, un gyrobroyeur, un épandeur d'engrais, deux charrues à trois socs, deux déchaumeuses, une souleuveuse.

4.5.3 Transformation

Le coût d'appui à la recherche agricole a été déterminé sur la base de 250.000 F CFA par matériel pour test (découpeuse) et de 4.220.000 F CFA par an par chercheur pour le fonctionnement couvrant le salaire du personnel à recruter et les divers frais de fonctionnement (eau, électricité, fournitures de bureau, consommables etc.).

Le coût de la formation est estimé à 100.000 F par personne et couvre les frais de transport, d'hébergement et d'entretien, dans le cadre de 1'amélioration de la qualité des produits.

260.000 F CFA par groupement couvrant les frais de transport, d'héebergement et d'entretien. Le crédit pour l'installation des centres de transformation est estimé à 5.250.000 F CFA par unité comprenant une râpeuse à moteur diesel, une prese à vis simple, une presse à vis double, quatre tamis, six cuiseurs, un moulin à maïs, six claies de séchage, 60 metrès de toile cirée, un abri pour les équipements et trois mois de fonctionnement.

4.5.4 Appui à la commercialisation

Les frais de formation sont estimés à 21.000 F CFA par personne et par jour et couvre l'hébergement, l'entretien et le transport aussi bien pour la formation aux techniques de conservation des produits qui'aux techniques de gestion des crédits.

Le coût du matériel de laboratoire pour analyses destiné à la DANA et à la DPQC est 52.000.000 F CFA par unité.

Le coût du voyage d'etude est estimé à 550.000 F CFA par personne couvrant les frais de voyage, d'hébergement et d'entretien pendant 7 jours.

Tableau 10. Coûts du projet intérimaire

ACTIONSUNITÉCOÛT UNITAIREQUANTITÉTOTAL
RELANCE PRODUCTION    
Appui à la recherche agricole    
* Maintien collectionha542,6501542,650
* Essais variétauxha542,65063,255,900
* Production boutures prébaseha537,750105,377,500
* Amélioration pratiques culturalesha542,65063,255,900
* Fonctionnement 1,700,000610,200,000
Total Appui à la Recherche Agricole   22,631,950
     
Appui à la Vulgarisation Agricole    
* Production boutures de base 537,7506032,265,000
* Production boutures certifiées 537,75017594,106,250
* Fonctionnement Agents de vulgarisation 720,0006043,200,000
* Fonctionnement CARDER 4,880,000629,280,000
* Fonctionnement Directions Techniques 6,870,000213,740,000
Total Appui à la Vulgarisation Agricole   212,591,250
Appui aux producteurs    
* Formation producteurs traditionnelsh/j14,00024,000336,000,000
* Formation Exploitants nouveauxh/j21,0002,00042,000,000
* Crédits aux producteurs traditionnels/Prod.120,0003,000360,000,000
* Crédits aux Exploitants nouveaux/Expl.790,000250197,500,000
* Crédits pour implantation des CEDMAUnité52,000,00018936,000,000
Total Appui aux producteurs   1,871,500,000
     
TOTAL RELANCE PRODUCTION   2,106,723,200
     
TRANSFORMATION    
Appui à la Recherche Agricole    
* Matériel pour test 250,00041,000,000
* Fonctionnement 4,220,00028,440,000
Total Appui à la Recherche Agricole   9,440,000
     
Appui aux Transformateurs    
* Formation à 1'amélioration de la qualitépersonne100,00012012,000,000
*Formation à la construction des foyers amél.groupe260,000123,120,000
* Crédits pour implantation des Centrès de transformationunité5,250,000631,500,000
Total Appui aux Transformateurs   46,620,000
     
TOTAL TRANSFORMATION   56,060,000
     
APPUI A LA COMMERCIALISATION    
* Formation aux techniques de conservationh/j21,0001,60033,600,000
* Formation aux techniques de gestion du crédith/j21,0001,60033,600,000
* Matériel de laboratoire pour analyseunité52,000,0002104,000,000
* Voyage d'étudespersonne550,00042,200,000
     
Total appui à la commercialisation   173,400,000
     
     
TOTAL GENERAL   2,336,183,200i

5 CONCLUSIONS ET RECOMMENDATIONS

La mise en oeuvre effective des actions préconisées permettra l'organisation de la filière manioc au Bénin,.

A cet effet, le problème essentiel à résoudre à l'étape actuelle demeure la recherche de débouchés sûrs pour la cession des produits dérivés de manioc dans la sous-région en Afrique et au plan international. II s'agira de mettre à contribution les postes diplomatiques à l'extérieur du Bénin, pour la mise en oeuvre d'une politique de marketing agressive par rapport aux placements des produits dérivés du manioc sur les divers marchés.

Enfin la volonté politique réelle des gouvernants permettra d'une part, l'abrogation du Décret portant interdiction de l'exportation des produits vivriers et d'autre part la prise du Décret portant exonération de tout droit et taxes à l'importation des intrants agricoles, vétérinaires et halieutiques.

Les actions ainsi initiées au cours de cette phase intermédiate permettront de démarrer avec beaucoup plus d'assurance la vésritable phase d'envergure de la promotion du manioc.


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