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Chapitre 10
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT


EN AVICULTURE FAMILIALE

Un éventail assez large d'approches aptes à améliorer la productivité de l'aviculture familiale a été expérimenté. En mars 1987, une Consultation FAO d'Experts sur le développement de la volaille villageoise, tenue à Dhaka, Bangladesh, a examiné ces approches afin d'identifier les raisons de leurs succès ou de leurs échecs. Un problème majeur a résidé dans la définition ou la compréhension des différents systèmes de production avicole villageoise. Une certaine confusion existait entre les systèmes divagants à faible technologie rencontrés au Bangladesh, Myanmar et Bhutan et les petits systèmes de production semi-intensifs ou intensifs (quelques centaines d'oiseaux) pratiqués en Inde, Malaisie et Indonésie. Ces différences amenèrent le facilitateur de la Consultation (W. Bessei, 1987) à proposer une classification des différents systèmes asiatiques de production avicole (tableau 10.1.). Le tableau décrit l'évolution logique entre les niveaux 0 ò 3 et il fut reconnu par la consultation que la raison de l'échec de nombreux projets de développement provenait du manque de perception des contraintes imposées à chaque niveau. Les contraintes elles-mêmes (énoncées au tableau 10.2), démontrent le besoin d'une prise de conscience progressive des fermiers sur la nécessité d'alimenter et d'abreuver régulièrement leurs volailles, de nettoyer les logements, et de prendre soin des jeunes poussins. Comme première démarche critique, la Consultation à recommandé que soient encouragés et assistés les fermiers à changer leurs systèmes traditionnels. Prenant en compte la pénurie chronique de personnel et de moyens de transport au sein des services de vulgarisation des pays en développement, la Consultation a souligné l'importance de sélectionner des fermes pilotes pouvant servir de modèle et d'effet multiplicateur auprès des exploitations voisines et des villages. A cause probablement de la compréhension très hétérogène du développement de la volaille rurale, il apparaît que plusieurs des méthodes proposées soient mieux adaptées à de petites unités d'aviculture intensive.

Tableau 10.1 Effets de l'amélioration de l'aviculture rurale sur la production, la reproduction et le prélèvement par poule et par an

Systèmes de production

Nombre Œufs/poule/an

Nombre de poulets d'un an

Nombre d'oeufs pour vente et consommation

Traditionnel

20 - 30

2 - 3

0

Niveau 0: picorage pas de distribution régulière d'aliment et d'eau logement de nuit médiocre




Traditionnel amélioré

40 - 60

4 - 8

10 - 20

Niveau 1: eau et aliment de complément, logement correct, soins pendant les premières semaines, vaccination MNc.




Niveau 2: comme niveau 1 avec aliment, abreuvement, et logement améliorés, déparasitage, vaccinations multiples.

100

10 - 12

30 - 50

Niveau 3: (semi-intensif) comme niveau 2 avec races améliorées et aliments complets

160 - 180

25 - 30

50 - 60

Source: W. Bessei, 1987.

Les méthodes préconisées reflètent les processus nécessaires au transfert de nouvelles technologies existantes. A titre d'exemple, des primes furent jugées essentielles pour encourager les fermiers à participer aux programmes, ce qui laisse présumer que ces programmes ne répondaient pas aux priorités des exploitants. Le choix des fermiers fut identifié comme un facteur majeur dans le succès ou l'échec d'un programme. De telles compensations peuvent souvent conduire à la sélection d'individus qui ne sont pas véritablement intéressés par l'aviculture. Pour assurer la sélection de candidats sincères, la procédure suivante fut recommandée:

L'approche «ferme pilote » risque l'échec si son installation requiert une quantité importante d'apports étrangers, tels que matériaux de construction et équipement. Dans ce cas, les fermes voisines se découragent facilement car elles n'ont pas accès à de tels intrants.

Tableau 10.2 Contraintes techniques et besoins de formation en aviculture familiale

Contrainte

Mesures pédagogiques requises

Risque de maladie

Conseil en hygiène et santé, formation de vaccinateurs.

Prédateurs

Conseil sur le contrôle des prédateurs.

Logement

Conseil sur l'amélioration du logement des volailles.

Abreuvement et alimentation.

Conseil sur la disponibilité des ressources alimentaires locales et sur leurs combinaisons; sur la fabrication d'abreuvoirs et de mangeoires; sur l'approvisionnement régulier en aliment et en eau.

Potentiel génétique

Introduction de races améliorées indigènes (et si nécessaire, exotiques) et conseil sur les particularités de leur conduite.

Commercialisation.

Conseil sur la manutention et la conservation des œufs, et formation des fermiers à la gestion et à la commercialisation collective.

Source: W. Bessei, 1987.

Afin d'être efficaces dans le transfert de l'information, les fermes pilotes devraient être responsables de fonctions particulières ce qui les maintiendrait obligatoirement en contact avec d'autres possesseurs de volailles. Des aviculteurs pilotes ont été formés avec succès au Bangladesh et au Burkina-Faso afin d'y vacciner respectivement poulets et pintades. Les fermiers pilotes pourraient également être utilisés pour procurer des lignées améliorées ou pour élever des poulettes destinées à la distribution, de telle sorte que plusieurs fermes du voisinage soient régulièrement approvisionnées en intrants et en information.

CONTRAINTES AU DÉVELOPPEMENT

Contraintes socioculturelles

Une évaluation sociologique se révèle également essentielle dans la détermination des stratégies pour le développement. Une évaluation économique est nécessaire mais reste insufisante à elle seule. Ceci est illustré par les réactions divergentes de propriétaires de bétail vivant dans le même environnement économique.De nombreux facteurs socio-culturels affectent la production animale. Par exemple, certaines communautés rejettent le canard, présumé sale et pollueur des ressources en eau. D'autres considèrent le pigeon comme un symbole de paix et de concorde. Chez de telles communautés, la présence de pigeons est considérée de bon augure, et leur départ peut présager une catastrophe. Par contre, chez d'autres populations, les pigeons sont considérés d'augure funeste car ils sont utilisés par les sorciers dans des rituels sinistres.

Une autre contrainte au développement de l'aviculture consiste dans leur valeur pour les cérémonies ou festivités; comme source de revenu en temps de disette, mais non comme source de nourriture quotidienne ni de revenu régulier. Certains considèrent la volaille comme animal de compagnie ou partie intégrante de la famille. Ce n'est donc que lors de l'arrivée impromptue d'un visiteur important qu'il est permis de l'utiliser comme aliment alors qu'elle peut être vendue sans regret tout comme peut être dépensé l'argent de la transaction.

La préférence accordée à la production céréalière, plutôt qu'à l'élevage, représente une autre contrainte majeure pour le développement de l'aviculture. Ceci influe sur la volonté d'accorder beaucoup de temps, d'argent et d'efforts au bétail. Le vol représente une autre entrave importante. Les villageois qui se sont fait voler toutes leurs volailles peuvent être fortement découragés à redémarrer leur élevage. Un autre obstacle est la règle sociale qui détermine la propriété du bétail. Typiquement, lorsque la culture céréalière représente l'activité masculine principale, l'élevage est considéré comme une activité secondaire réservée aux femmes et enfants. Cependant, lorsque les effectifs de bétail s'accroissent, l'homme reprend ses droits et la propriété des animaux. Il ne saurait être présumé que les facteurs socio-culturels peuvent être changés. Toutefois, en les incorporant dans de telles stratégies de développement, l'adoption des programmes et des technologies peut se révéler plus aisée. Les programmes de développement, qui combinent le savoir local et la science occidentale, engendrent des stratégies plus acceptables sur le plan culturel. Les facteurs socio-culturels ne sont donc pas perçus comme un problème, mais plutôt comme une composante à considérer dans la recherche d'une solution (Olawoye et di Domenico, 1990).

Contraintes techniques

Le troupeau familial le plus commun, comprenant 5 à 20 oiseaux, semble représenter la limite de ce qui peut être élevé à cette échelle sans apports particuliers en termes d'alimentation, logement et travail. Les petits effectifs trouvent suffisamment à picorer dans les alentours immédiats pour survivre et se reproduire. Tout accroissement significatif conduit souvent à la sous-alimentation si un complément alimentaire n'est pas apporté. De plus, des troupeaux plus importants doivent se déplacer sur de plus grandes distances et, ainsi, endommager les potagers avoisinants, Toute modification tendant à clôturer ou à enfermer la volaille induit alors le besoin de fournir une ration équilibrée. Cette situation peut aisément survenir lorsque la mortalité se réduit après vaccination ou amélioration des conditions hygiéniques. La taille du troupeau peut alors rapidement augmenter au point que les besoins alimentaires excédent la Base d'Aliments Résiduels Picorables (BARP) au sein de l'exploitation (pour plus de détails sur le concept de BARP, se référer au Chapitre 3 «Ressources Alimentaires »). A ce stade, s'impose la mise en place soit d'une alimentation complémentaire, soit d'un système de conduite semi-intensif. Si sont disponibles un aliment équilibré, des souches hybrides de poussins, ainsi que des vaccins, au sein d'un marché bien organisé, alors les systèmes semi-intensifs représentent une option viable. A vrai dire, de nombreux essais ont tenté de passer immédiatement au système semi-intensif, sans passer par les étapes intermédiaires (niveau 1 et 2, tels que décrits dans le tableau 10.1) et ont généralement échoué. Il a été noté que, même dans les programmes de développement de l'aviculture couronnés de succès, la fourniture d'aliment et de produits vétérinaires prend souvent du retard par rapport à l'accroissement des effectifs, particulièrement lorsqu'elle est organisée par les services gouvernementaux de vulgarisation. Le recours aux organisations non gouvernementales (ONG) ou à des entrepreneurs privés semble une alternative préférable.

En décembre 1998, la FAO a organisé la première conférence électronique RIDAF/FAO sur l'aviculture familiale, qui a suscité un tel engouement qu'elle fut prolongée jusqu'à juillet 1999. La communication introductive portait sur les options de recherche et de développement (Sonaiya et al, 1998). Le canevas de cet important papier comportait:

Maladie

La Maladie de Newcastle (MNc) représente la maladie épizootique la plus sérieuse à travers le monde, particulièrement dans les pays en développement. Aucun progrès n'a été enregistré dans le contrôle de cette maladie dans les troupeaux villageois en liberté, qui représentent plus de 80 pour cent de la population totale de volailles. A titre d'exemple, de nombreuses enquêtes effectuées en Afrique ont révélé des taux élevés de seropositivité, en l'absence de vaccination. Dans les pays en développement, la MNc réapparaît chaque année et tue en moyenne 70-80 pour cent des poules villageoises non vaccinées (Branckaert et al, 2000). Il s'avère très difficile d'organiser des campagnes de vaccination pour la volaille vivant en liberté pour les raisons suivantes:

Les maladies rendent ainsi très risquée une entreprise avicole. Les aviculteurs familiaux élevant leurs volailles en liberté connaissent bien ce risque et essayent de minimiser son impact sur l'économie du ménage en ne gardant que des troupeaux de taille réduite. La MNc est un problème pathologique majeur pour tous les aviculteurs familiaux partout où cette maladie existe. La vaccination est très importante et installe les bases propices à un développement ultérieur.

Il convient de répéter que la répugnance des fermiers à investir dans le secteur avicole réside dans le risque d'éruption de maladie et de mortalité,et non dans le manque de ressources. Des maladies mortelles, telles la MNc déciment régulièrement les troupeaux villageois. En systèmes traditionnels, les fermiers se maintiennent à la limite de la survie ce qui les encourage à éviter les risques. Minimiser ces derniers est plus important qu'augmenter la production. Le problème fondamental du développement de l'aviculture familiale est le contrôle des maladies les plus importantes. La vaccination régulière est un préalable à toute amélioration du sous-secteur.

Prédateurs

Les prédateurs, tels serpents, rats, chiens, chats, renards, ratons laveurs, oiseaux de proie sont responsables de la majorité des pertes, particulièrement chez les jeunes oiseaux. L'homme représente un autre ravageur important pour les oiseaux adultes. Un logement adéquat sera construit à base de matériaux locaux disponibles et les prédateurs seront piégés, chassés ou repoussés au moyen de plantes spécifiques (Branckaert et al. 2000). Par exemple, au Nigéria, des gousses d'ail (Allium sativum) sont placées autour des poulaillers pour éloigner les serpents.

L'analyse de la mortalité des poulaillers familiaux en Thaïlande a démontré que les quatre premiers mois sont cruciaux pour la survivance des poussins (Thitisak, 1992).Pendant cette période, la mortalité peut s'élever jusqu'à 60 pour cent (Matthewman, 1977) même au sein des troupeaux vaccinés contre la MNc. Alors que diverses maladies, telles que Salmonellose ou Coccidiose affectent les poussins pendant les deux premiers mois (Chabeuf, 1990), la prédation est la cause de mortalité prédominante entre deux et quatre mois, pouvant causer jusqu'à 70 pour cent de pertes (*Bourzat et Saunders, 1987). Un logement de nuit peut réduire considérablement ce dommage; il sera construit à base de matériaux locaux bon marché.

Alimentation

La nourriture représente également un apport d'importance primordiale, car la fourniture d'un complément nutritif approprié est critique. La consommation alimentaire des oiseaux en liberté varie de place en place en fonction des saisons, de la croissance des céréales et de la végétation naturelle disponible. Dans les essais de terrain, tout complément tel que résidus ménagers (patates cuites, ignames ou tubercules de manioc) ainsi que les tourteaux de graines oléagineuses, entraînent un effet positif sur la production d'œufs et le poids corporel des oiseaux.

Une attention soigneuse sera accordée à la fourniture de ressources alimentaires appropriées qui représentent 60 à 80 pour cent des intrants économiques en aviculture commerciale. Dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier, les surplus en céréales sont inexistants. Il n'est donc pas recommandable de développer des systèmes alimentaires basés sur l'utilisation de grains. La stratégie préconisée est d'identifier et d'utiliser les ressources alimentaires localement disponibles pour formuler des rations aussi équilibrées que possible (Branckaert et al. 2000).

Une ration équilibrée doit être distribuée ad libitun à la volaille conduite en claustration même à petite échelle. En ce cas, on recommande un aliment commercial mais beaucoup de fermiers considèrent celui-ci trop coûteux et livré trop irrégulièrement. Les sous- produits des cultures locales (sons, huiles et tourteaux) peuvent être utilisés à la fois comme source d'énergie et de protéines (voir Chapitre 3 «Ressources alimentaires ») mais, par elles-mêmes, elles ne peuvent procurer une ration complètement équilibrée. Une recherche additionnelle est nécessaire sur l'apport d'oligo-éléments et de vitamines à travers les ingrédients locaux, spécialement les feuilles, fruits, algues, champignons et autres matériaux présents. Toutefois, même en possession de ces connaissances, les services d'un nutritionniste bien équipé et expérimenté sont nécessaires pour formuler des rations à moindre coût.

Reproduction (potentiel génétique)

Les races indigènes ou locales sont généralement élevées en systèmes de production familiaux. Les oiseaux sont habituellement sélectionnés pour leur robustesse, quelquefois pour la production de viande, mais non pour la production d'œufs. Les poules sont donc des pondeuses médiocres, mais de bonnes couveuses, au contraire des pintades. Lorsque les fermiers envisagent de passer à un mode d'aviculture plus intensif, ils sont impatients d'acquérir des oiseaux plus performants. Il est nécessaire de trouver le meilleur moyen pour leur procurer de tels animaux et les options sont:

Commercialisation

Les produits avicoles continuent à être onéreux dans la plupart des pays en développement, spécialement en Afrique. Le système de commercialisation est habituellement informel et pauvrement organisé. Les consommateurs préfèrent généralement œufs et viandes de volaille provenant de troupeaux indigènes, plutôt que les produits des animaux issus des fermes commerciales. L'existence d'un marché local pouvant offrir de bonnes opportunités de vente et des facilités de transport appropriées sont des préalables essentiels au développement de l'aviculture familiale. Comme la plupart des consommateurs possèdant un pouvoir d'achat suffisant habitent en ville, l'intensification de l'aviculture sera d'abord initiée en régions peri-urbaines ou, du moins, dans des zones possédant une bonne infrastructure routière (Branckaert et al. 2000).

Les vendeurs et colporteurs traditionnels qui acheminent œufs et volailles dans les villages, facilitent la commercialisation des produits avicoles familiaux dans la majorité des pays en développement. De telles structures traditionnelles sont bien souvent négligées, court-circuitées ou critiquées. Il existe, dans certains pays, une tendance regrettable à utiliser les services de vulgarisation gouvernementaux ou des organismes parastataux pour la commercialisation des produits de l'aviculture familiale. Ceci devrait être découragé car cette option n'est pas durable.

Organisations fermières

Organiser les producteurs avicoles familiaux n'est pas une tâche aisée pour différentes raisons. Les effectifs de volailles sont réduits et les oiseaux sont conduits avec un minimum de terrain, de travail et de capital. Cela signifie que les fermiers considèrent généralement l'aviculture familiale comme une activité secondaire, par comparaison à d'autres activités agricoles et commerciales. Néanmoins, il est essentiel de développer des groupements de producteurs afin de permettre à leurs membres d'avoir un accès facilité aux intrants, tels qu'aliments complémentaires, oiseaux améliorés, médicaments et vaccins, ainsi qu'au crédit, à la formation, au transport et à la commercialisation des produits avicoles. De tels groupes pourront également encourager les populations instruites à initier l'aviculture comme occupation secondaire, conduite au niveau familial sur des effectifs de taille moyenne, ainsi que de développer des activités associées, comme le jardinage, apte à utiliser le fumier de volaille et réduire ou déplacer les résidus et nuisances ménagères (Branckaert et al. 2000).

Les fermiers seront autorisés à développer les structures de commercialisation les mieux adaptées à leur niveau. Souvent, les groupements de femmes se révèlent très efficaces dans la vente des œufs jointe à celle d'autres produits sur les marchés locaux. De tels groupes seront encouragés et aidés, s'ils existent déjà. Toutefois, les installer uniquement pour l'aviculture familiale n'est ni nécessaire ni viable.

Dans une étude menée dans la région de Niamey, Niger (Kobling, 1989) il a été démontré que de petits effectifs (inférieurs à 20) de pondeuses, situés à moins de 2,5 km d'une route goudronnée principale, peuvent fournir et vendre œufs et viandes de volaille sur le marché urbain à des prix compétitifs. Des villages beaucoup plus éloignés des routes principales peuvent livrer des volailles vivantes mais non des œufs. Les œufs ne représentent pas une denrée importante au niveau du village, car il s'agit d'un aliment protéique relativement coûteux et, de ce fait, des efforts de coopération doivent être consentis par les producteurs pour transporter les œufs en milieu urbain. Les moyens à cet effet incluent l'utilisation de canaux de commercialisation traditionnels ou l'ouverture de nouvelles filières comme les associations de producteurs, les coopératives, les groupements de femmes ou les associations de jeunes fermiers. L'installation de coopératives spécialisées en aviculture s'est révélée difficile en beaucoup d'endroits, surtout à cause de facteurs socioéconomiques.

Formation et gestion

Ainsi que souligné par Bessei (1987) au début de ce chapitre, les compétences techniques doivent être prises en compte tant au niveau du fermier qu'à celui du vulgarisateur. Pour chacun d'entre eux, une formation est essentielle dans les domaines suivants: contrôle des maladies, logement et équipement, alimentation, amélioration génétique et commercialisation. Des connaissances de base sur les caractéristiques anatomiques et physiologiques de la volaille sont également nécessaires pour comprendre les thèmes ci-dessus. Logement et gestion peuvent être améliorés par une formation appropriée, dispensée préférentiellement sur la ferme. Les artisans locaux peuvent être formés à la fabrication de petits équipements, tels qu'abreuvoirs et mangeoires (Branckaert et al. 2000).

LEÇONS TIRÉES D'AUTRES PROJETS

Amélioration génétique

Celle-ci a représenté la stratégie de développement la plus anciennement et communément adoptée et supportée par de nombreux donateurs à partir des années 60. Elle a généralement nécessité d'importants investissements au niveau des infrastructures gouvernementales, en termes de fermes et de bâtiments servant à multiplier les effectifs, et très peu d'implication dans la formation des fermiers villageois ou l'organisation de réseaux de distribution de vaccins et de médicaments. L'approche traditionnelle était le Programme d'Echange de Coquelets (PEC), dans lequel des coquelets de souches exotiques étaient élevés jusqu'à 15-20 semaines, généralement dans des stations gouvernementales, et ensuite échangés contre des coquelets locaux appartenant à des fermiers, propriétaires de petits effectifs et qui étaient requis de déplacer ou d'échanger tous les coquelets locaux. Quelquefois les troupeaux fermiers ou villageois étaient vaccinés contre la MNc et des conseils étaient dispensés sur l'alimentation et le logement.

Dans le district de Machakos au Kenya, une évaluation effectuée par Ballard (1985), cité par Mbuga, (1990), sur l'impact d'un PEC mené en 1977, a démontré une augmentation d'environ 30 œufs par poule dans un troupeau de neuf poules et un coq.

Tableau 10.3 Augmentation de la production par poule dans un troupeau de neuf sujets


Poule locale (avant)

Poule améliorée (après)

Œufs / poule

57.2

87

Œufs pour consommation et vente

41

63

Œufs pour incubation

16

24

Poussins éclos

11

17

Oiseaux pour consommation et Vente

3.2

4.9

Source: Ballard, 1985 cité par Mbuga, 1990

La méthode PEC a principalement été critiquée du fait que l'élevage de coquelets en fermes gouvernementales est coûteux et que l'exposition aux conditions villageoise de coquelets élevés en mode intensif, requiert des problèmes d'adaptation considérables avec des taux de mortalité supérieurs à 50 pour cent. De plus, les coquelets locaux ne sont pas toujours retirés car le fermier (avec raison dans bien des cas) est sceptique sur la capacité à survivre et/ou se reproduire de la race exotique. La présence des coqs locaux réduit ainsi l'efficience de cet essai d'amélioration génétique, car ils sont mieux armés pour obtenir les faveurs des poules locales que les coqs de races exotiques.

Du fait des problèmes rencontrés dans le PEC, d'autres méthodes ont été développées, comprenant distribution de poussins, de poulettes ou d'œufs fertiles de races améliorées. Une comparaison de l'efficacité relative de ces différentes méthodes d'amélioration (*ter Horst, 1987 [Ed.1986 dans la Bibliographie]), basée sur le critère de "production de poussins d'un jour améliorés au niveau villageois dans les trois ans » a démontré que la distribution d'œufs fertiles se révélait la meilleure méthode.

Tableau 10.4 Efficacité relative de diverses stratégies pour améliorer la production avicole.


Augmentation en %

Distribution de poulettes

15

Echange coquelets

17

Distribution poussins d'un jour

67

Distribution œufs fertiles

100

Source: Horst, 1987 (Ed. Dans la Bibliographie).

Dans cette opération, des œufs fertiles de lignées sélectionnées sont vendus à des familles éleveuses de volailles. Des poules locales couvent les œufs et élèvent les poussins qui s'adaptent ainsi aisément à l'environnement. La distribution d'œufs fertiles représente ainsi la méthode la moins coûteuse et la plus efficace d'amélioration génétique. Elle présente les avantages et inconvénients suivants:

Avantages:

Inconvénients:

Vaccination

Trois vaccinations pendant la phase de six mois de croissance des poulettes/coquelets sont considérées nécessaires pour les protéger contre la Maladie de Newcastle. En fonction des conditions locales, deux à trois vaccinations annuelles sont nécessaires pour les oiseaux adultes. Compte tenu des ressources limitées des services vétérinaires gouvernementaux, il s'avère nécessaire de mettre en place un réseau privé de vétérinaires, d'assistants vétérinaires et de vaccinateurs aptes à fournir les soins préventifs en régions rurales isolées, ainsi que d'assurer une fourniture fiable de vaccins, (avec chaîne de froid pour stockage et distribution de vaccins conventionnels). Le Département des Services de l'Elevage du Bangladesh a mis en place une telle chaîne de froid depuis le laboratoire de production jusqu'au niveau du village. En trois ans, 4500 fermiers (spécialement des femmes) ont été formés comme vaccinateurs villageois. Le coût intégral de la vaccination a été supporté par les aviculteurs afin de soutenir le paiement total de la production et de la distribution de vaccin. Avec cet argent, il aurait également été possible de financer un service de vulgarisation partiellement privé. Un tel système, financé par les frais de vaccination et la vente d'oiseaux exotiques aux fermiers, a été mis en place à Sao Tome et Principe.

Combinaisons de stratégies

Une approche combinant vaccination contre la MNc, la distribution régulière d'eau, une complémentation alimentaire (résidus ménagers), et une protection particulière des poussins pendant les premières semaines de la vie (logement amélioré pendant la nuit par exemple) augmente le nombre d'œufs pondus d'environ 100 pour cent et le nombre de poulets élevés par poule /an de 10 à 12.

L'introduction d'une amélioration génétique combinée avec une amélioration de l'alimentation (aliment composé), du logement (semi-claustration), et de la santé (vaccination complète et déparasitage) va à son tour augmenter la production d'œufs de 50 pour cent et le poids de l'œuf de 60 pour cent.

Autres études de cas

Plusieurs pays ont rencontré un certain succès en développant l'aviculture familiale. En Egypte, la Coopérative Fayoumi a accru la productivité et le revenu de producteurs de volaille villageoise. Elle distribue des sujets Fayoumi améliorés et produit un aliment complémentaire dans sa propre provenderie à partir principalement d'ingrédients locaux. Elle assiste également les fermiers dans la commercialisation des œufs et des oiseaux.

En Malaisie, les effectifs de volaille sont nourris à partir d'un «Aliment domestique » commercialisé à prix réduit par les fabricants d'aliments, d'une densité nutritionnelle moindre que les aliments commerciaux. En 1986, la production villageoise d'œufs et de viande de volaille était estimée en Malaisie à 150 millions et 17.000 tonnes. Elle représentait cinq pour cent de la production totale d'œufs et sept pour cent de la production de viande. Compte tenu de la forte demande pour la viande de poulet villageois, certains troupeaux ont évolué en unités relativement grandes de poulets commerciaux villageois. Certaines de ces fermes élèvent entre 2000 et 15000 jeunes sujets qui sont ensuite vendus pour achever leur croissance en système traditionnel extensif.

En Ouganda, la production de viande de canard a progressé de 600 tonnes en 1980 à 3500 tonnes en 1992. Ceci a été réalisé en améliorant les soins de santé dans les petites unités traditionnelles, avec pour résultat que le taux de mortalité moyen de plus de 40 pour cent en 1980 a chuté à moins de 8 pour cent en 1992.

Le modèle du Bangladesh

Au Bangladesh, un effort considérable a été poursuivi au cours des dernières années afin de développer l'aviculture familiale. Ceci a été le sujet de la 2ème Conférence Electronique FAO/RIDAF qui s'est tenue de mai à juillet 2002. toutes les communications ont été rendues disponibles sur le site Web de la FAO dans les deux mois de la conclusion:

http://www.fao.org/ag/aga/AGAP/LPA/fampo1/fam.htm

Ce qui n'a pas été couvert sur la situation du Bangladesh au cours de cette conférence électronique était l'importance aux yeux de ce pays de la recherche et du progrès accompli en ce domaine. Cinq thèmes de recherche potentielle ont été clairement définis en aviculture familiale: reproduction, maladies, alimentation, gestion et production, commercialisation et socio-économie. Ils sont proches des sept catégories définies dans la section consacrée ci-dessus aux Contraintes Techniques.

Ci-après sont repris les protocoles esquissés pour des propositions de recherche, sous l'égide du Programme gouvernemental du Bangladesh pour l'amélioration du Modèle d'Aviculture familiale, assisté par la Banque Asiatique de Développement et Danida au sein de deux projets en cours. Les propositions marquées d'un astérisque étaient considérées de première priorité en octobre 2000.

Maladies

Alimentation

Reproduction

Commercialisation et socioéconomie

Gestion et production

CONSIDÉRATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT

Plusieurs responsables des politiques agricoles (y compris des spécialistes en élevage) pensent que le système de petite exploitation doit être considéré comme un simple moyen de subsistance et n'a donc nul besoin de coordination, analyse, intervention ou développement. De telles conceptions doivent être revisées et modifiées.

Education et formation

Dans de nombreux pays en développement, seule l'aviculture commerciale à petite échelle (ponte et chair) fait partie du programme d'études dans les écoles d'agriculture. L'aviculture familiale et la production d'autres espèces de volailles n'est envisagée à aucun niveau. Pour le développement de l'aviculture familiale, il est important que ce sujet soit inclus dans le programme régulier d'enseignement et les plans de formation des agronomes généralistes, comme chez les zootechniciens et les aviculteurs. Il est également important que plus de recherche soit dévolue aux problèmes des producteurs familiaux, car elle préconditionne un développement réussi de ce type d'aviculture.

Une étude menée sur la formation agricole et les institutions pédagogiques en Afrique (FAO, 1984) a révélé que les institutions pour la formation en élevage étaient principalement concentrées en Afrique du Nord et dans quelques pays d 'Afrique Occidentale. Ce qui signifie que certains pays africains ne possèdent pas la capacité institutionnelle à satisfaire leurs besoins en main d'œuvre pour la recherche, la vulgarisation et le développement en élevage. Il est important que les institutions nationales de formation soient renforcées par l'utilisation de personnel et d'équipements pour la formation disponibles dans d'autres pays. Le lancement d'un Programme Régional de Formation en Aviculture est un exemple d'une telle coopération.

Objectifs socioéconomiques

Pour développer des stratégies efficaces d'aviculture familiale, certains aspects peu performants de la production traditionnelle doivent être remplacés par des méthodes mieux adaptées. Les objectifs socio-économiques du développement de l'aviculture familiale seront:

Objectifs de productivité

Qu'est-il requis pour maximiser la productivité du système d'aviculture familiale ? Tout d'abord, doit être correctement comprise la complexité des facteurs interactifs affectant les systèmes fermiers familiaux, avec leurs avantages et leurs contraintes. Il est certain que la production villageoise persistera aussi longtemps qu'existeront les villages, mais certains aspects de cette production peuvent être modifiés avec prudence. A titre d'exemple, il n'est pas assez connu que la vaccination contre la Maladie de Newcastle améliore le taux de survie des poussins de 30 à 70 pour cent; que pour les poussins et jeunes sujets en croissance, soient nécessaires un logement et une protection contre les prédateurs; qu'un aliment complémentaire soit important; que les autres espèces de volaille, telles canards pintades, pigeons et cailles soient également dignes d'intérêt.

L'aviculture familiale est porteuse de développement rural, de génération de revenu et d'amélioration de la nutrition. Il est évident que la présence de fermes avicoles florissantes de type industriel en milieu péri-urbain ne doit pas dénier le besoin d'un système parallèle de production familiale en régions rurales. Priorité doit être accordée au développement de technologies appropriées, à la mise en place de services de vulgarisation, à la formation de fermiers, au transport des intrants et des produits, à la commercialisation et à la facilitation du crédit.

Il n'est pas pertinent de vouloir stimuler à tout prix la production alimentaire sans s'inquiéter de l'identité des producteurs ni du système de production. L'aviculture familiale reflète le besoin de multiplier les postes de travail, de stimuler le développement d'activités rurales en dehors de la ferme, et de générer des bénéfices qui retournent dans tous les secteurs sociaux qu'ils soient urbains ou ruraux.

Recherche et formation

La réalisation des objectifs de l'aviculture familiale nécessite un effort concerté, incorporant recherche, développement et formation. Une stratégie cohérente devra insister sur, mais non se limiter à:

Quoique le contrôle de la maladie de Newcastle représente la contrainte clé, il existe d'autres blocages, dont l'importance s'accroît au fur et à mesure que sont éliminés les obstacles jugés les plus cruciaux. Beaucoup de projets d'aviculture échouent car un seul problème a été pris en compte et, si plusieurs d'entre eux ont été appréhendés, ils ont été mal saisis. Plusieurs projets se concentrent soit sur le contrôle des maladies, soit sur l'amélioration génétique. Il est indubitable que la vaccination réduit la mortalité mais, à certaines périodes dans un projet particulier, la mortalité par prédation peut s' élever à 70 pour cent car l'effet de la vaccination est contrecarré par un obstacle jugé secondaire qui se révèle être un logement inadéquat. (Bourzat et Saunders, 1987).

Les coûts d'une campagne isolée de vaccination ne peuvent généralement être justifiés si alimentation et logement ne sont pas également envisagés. L'amélioration génétique a été considérée comme une très grande priorité dans beaucoup de projets avicoles. Durant les programmes de sélection, des vaccinations ont habituellement été prévues, mais la distribution d'aliment n' a pas reçu d'attention suffisante, ce qui a rendu aléatoire l'exploitation du génotype supérieur de ces oiseaux.

Par le passé, trop d'attention a été accordée à l'installation d'un système autonome de vulgarisation avicole alors qu'étaient négligées les relations entre l'aviculture et les autres services agricoles. Même si un tel système de vulgarisation est bien organisé et travaille efficacement, son impact restera très faible sur le grand nombre de petits propriétaires de volailles (particulièrement en zone rurale). Ceci parce que les budgets gouvernementaux ne peuvent prendre en charge qu'un nombre limité de vulgarisateurs avicoles. Il est, dès lors, nécessaire que des liens soient établis entre les spécialistes en volaille et autres institutions en place, tels les services généraux de vulgarisation agricole, les services vétérinaires, les collèges d'agriculture et les services des ONG. Il est important de revoir les stratégies et activités des stations avicoles existantes et des spécialistes de telle sorte qu'une part considérable de leurs capacités soit dévolue à une vulgarisation indirecte par le biais des services généraux.

Bourses et Réseaux

Le développement est un processus continu qui requiert réaction et constante interaction entre les opérateurs et le réseau dispenseur de savoir, soit local soit international. La restructuration des systèmes de vulgarisation de l'agriculture et de l'élevage en fonction de cette approche est aussi importante pour le développement de l'aviculture que pour toute autre stratégie.

L'attribution de bourses de voyage ou l'organisation de visites et de consultations régulières en aviculture représentent d'autres exemples. Le Réseau international pour le développement de l'aviculture familiale (RIDAF) supporté par la FAO, peut ainsi jouer un rôle à cet effet, en encourageant:

Le «Réseau danois pour la production et la santé avicoles dans les pays en développement» soutenu par DANIDA, dont l'installation au Danemark a été annoncée antérieurement (Bulletin RIDAF 8 (2) 1998) a été rebaptisé: «Réseau pour le développement de la petite aviculture» (RPA) et a entamé ses activités en août 1999. Son objectif général est de soulager la pauvreté et d'améliorer le bien-être du petit exploitant dans les régions rurales.

Les trois activités principales du réseau demeurent essentiellement:

Pour plus d'information, prière contacter le directeur du réseau, ou visiter le site Web sur:

http://www.poultry.kvl.dk

Dans beaucoup de pays, le système extensif d'aviculture ou la production de volailles différentes de la poule pondeuse ou de poulet de chair ne fait partie du programme d'enseignement agricole à aucun niveau. Pour le développement de l'aviculture familiale, il est important que:

Les spécialistes en élevage et aviculture des Pays à faible revenu et à déficit vivrier doivent arriver à admettre que le système d'aviculture familiale possède une importance significative sur les plans économique et social pour leurs nations et mérite considération, investigation, intervention et développement.

Les mots qui suivent proviennent d'un éminent spécialiste nigérian en élevage (Suleiman, 1990), et ils reflètent l'appréciation grandissante des ressources génétiques et environnementales confiées aux soins des populations de tous les pays:

«Pour nous, le temps est peut-être venu de redéfinir l'Idéologie à la base de l'agriculture (africaine) et, en fait, de l'économie tout entière. L'idéologie agricole (africaine) semble basée sur le concept que les ressources génétiques indigènes de notre continent soient inférieures à celles trouvées ailleurs et doivent par conséquent, être remplacées ou largement diluées par du matériel génétique étranger. De même, nous avions considéré notre environnement comme hostile et, de ce fait, comme une menace directe pour notre existence. Ces prises de position nous ont empêchés de capitaliser à partir de nos fonds génétiques et environnementaux. Nous devons évoluer d'une situation où nous insistons sur l'insuffisance de nos ressources à une position où nous soulignons leurs aspects positifs, tout en recherchant à surmonter leurs faiblesses inhérentes».

Elaboration de stratégies

Pour formuler des stratégies opérantes pour le développement de l'aviculture familiale, les méthodes traditionnelles mais peu efficaces de production doivent être remplacées par des mesures plus adaptées. Les objectifs principaux de telles stratégies seront:

Abréviations

PFRDPV: Pays à faible revenu et déficitaires en produits vivriers
EM: Energie Métabolisable
BARP Base des Aliments Résiduels Picorables
NSP: Réseau pour le développement de l'aviculture familiale (Danida).
AsDB: Banque asiatique de développement
AfDB: Banque africaine de développement
PSSA: Programme Spécial pour la Sécurité Alimentaire (FAO)
PCT: Programme de Co-operation Technique (FAO)

En relation avec le Bangladesh:
BLRI, Institut de Recherche de l'Elevage, Savar
DE: Direction de l'Elevage
FAO: Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture
Fayoumi: Race Egyptienne
GoB: Gouvernement du Bangladesh
GVC: Gouvernement Collège Vétérinaire
IBD: Maladie de Gumboro (maladie de la bursite infectieuse)
IBDV: Vaccin contre la Maladie de Gumboro (maladie de la bursite infectieuse)
KVL: L'Université Royale Vétérinaire et Agricole (Den Kongelige Veterinære Landbohøjskole)
Lentogenic ND: Souche peu virulente lente MN
MN: Maladie de Newcastle
NDV: Vaccin contre la Maladie de Newcastle
ONG: Organisation Non-Gouvernementale
NN: Naked Neck, race local à cou nu
PLDP: Participatory Livestock Development Project
RIR: Rhode Island Red
Sonali: Race de poulet du Bangladesh ("The Golden bird")
Velogenic: Souche très virulente MN
Uppazila: sous-district


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