Aucune information n'a été trouvée sur les champignons sauvages comestibles et autres espèces utiles pour les pays ou les régions suivants:
Azerbaïdjan; Bahreïn; Brunei; Cambodge; Chypre; Bande de Gaza; Géorgie; Kazakhstan; Maldives; Oman; Qatar; République arabe syrienne; Tadjikistan;
Timor-Leste; Emirats arabes unis; Ouzbékistan; Cisjordanie; Yémen
La proximité de l'Azerbaïdjan et de la Géorgie à des pays avec une tradition connue de champignons sauvages comestibles (par exemple, l'Arménie et la Turquie) suggèrent un usage plus large des champignons sauvages comestibles que celui qui a été annoncé. L'information anecdotique indique que le Kazakhstan a «peu ou aucune» tradition envers les champignons sauvages comestibles. On attend des informations sur des champignons sauvages comestibles au Tadjikistan et Ouzbékistan, qui n'a pas encore été confirmé. Ce qui est le cas aussi pour le Cambodge: il y a une tradition parmi les populations tribales dans cette région envers les champignons sauvages comestibles (Hosaka, 2002, communication personnelle: Laos edible fungi). Voir les Photos 8 et 9.
Pays |
Usage de champignons sauvages comestibles |
Afghanistan |
Quelques espèces sauvages comestibles sont décrites (Batra, 1983). Les morilles sont exportées (Sabra et Walter, 2001). |
Arabie saoudite |
De l'information limitée sur les truffes du désert (Tirmania) seulement a été trouvée (Bokhary et Parvez, 1993). |
Arménie |
L'éventail d'espèces comestibles disponibles est rassemblé, consommé et commercialisé localement. Les exportations n'ont pas été rapportées (Nanaguylan, 2002, communication personnelle: Edible fungi in Armenia). |
Bangladesh |
L'usage à petite échelle par les populations Chakma dans les Hill Tracts a été rapporté (Siddiqi, 1998). |
Bhoutan |
Un exportateur à petite échelle de matsutake vers le Japon, ce qui est important pour l'économie locale. Les espèces sauvages comestibles sont régulièrement vendues sur les marchés quoique les espèces et les quantités demeurent inconnues (Namgyel, 2000). |
Chine |
Le principal producteur, usager et exportateur de champignons sauvages comestibles dans le monde avec une longue et remarquable tradition d'usage d'espèces aux propriétés médicinales. Il y a des exportations significatives de matsutake vers le Japon à travers des pratiques de récolte causant des préoccupations pour la production durable dans quelques secteurs (Winkler, 2000). Les truffes et Boletus edulis exportés plus récemment en quantités significatives vers l'Europe (Borghi, 2002, communication personnelle: Porcini and other commercial wild edible fungi in Italy). Des listes générales des espèces en usage régulier ont été publiées à l'extérieur de la Chine (par exemple : Hall et al., 1998A) mais devraient être consultées avec la littérature chinoise croissante. Voir Mao et Jiang, 1992 pour la région autonome du Tibet; Ying et al., 1987; Ying et al., 1988. Zhongguo Shiyongjun [Champignons comestibles de la Chine] publient régulièrement de l'information, mais en chinois. Peu de rapports sur les champignons vendus dans les marchés ont été publiés (Chamberlain, 1996) quoique ce soit une activité répandue et importante. Pour les espèces médicinales voir Hobbs (1995). Le meilleur guide et source d'information sur la mycologie de terrain et les espèces de CSC est Mao, 2000). |
Inde |
Les listes sur les espèces comestibles contenues dans de vastes rapports mycologiques sont difficiles à interpréter et les aspects sociaux et économiques sont peu étudiés. Pour de l'information générale voir Purkayastha et Chandra, 1985. Des études sur l'usage local incluent: Harsh, Rai et Ayachi, 1993; Harsh, Rai et Soni, 1999; Adhikary et al., 1999. Les morilles sont cueillies pour l'exportation dans les régions Himalayennes (FAO, 1993b) et ont une certaine importance économique. Des études supplémentaires sont nécessaires, en particulier dans les régions de colline où habitent les populations tribales, par exemple: Tripura et Mizoram. |
Indonésie |
Très peu d'informations ont été publiées quoiqu'il y ait des preuves évidentes de l'usage répandu et de vente sur le marché (Burkhill, 1935; Heyne, 1927; Rifai, 1989). Il y a beaucoup d'intérêt pour la culture des champignons (par exemple. Gunawan, 2000) et ceux-ci sont largement disponibles. La vaste littérature sur les PFNL contient peu de détails sur les champignons sauvages comestibles quoique des sources locales dans le Kalimantan (Leluyani, 2002, communication personnelle: Edible fungi of Kalimantan) ont répertorié plus de dix types différents qui sont régulièrement cueillis et consommés dans des secteurs forestiers, surtout des espèces saprophytes. Scleroderma spp en conserve est vendu (Ducousso, Ba et Thoen, 2002). Les rapports publiés des agarics et des bolets sont disponibles à www.mycena.sfsu.eduet incluent plusieurs espèces communes comestibles. |
Iran |
Les truffes sont produites mais on ne connaît pas leurs importances pour les populations locales (Saremi, Ammarellou et Mohammadi, 2002). D'autres espèces comestibles et aux propriétés médicinales ont été enregistrées (voir Niemelä et Uotila, 1977; Isiloglu et Watling, 1992) dans la littérature mycologique. |
Irak |
On connaît seulement une référence mentionnée [pour les truffes du désert] (Al-Naama, Ewaze et Nema, 1988). |
Israël |
L'arrivée récente de beaucoup de Russes a introduit une forte influence mycophilique (Wasser, 1995), quoiqu'il y ait toujours peu d'informations disponibles sur comment la cueillette et la consommation de champignons sauvages comestibles a changé. Précédemment, il n'y avait seulement qu'un intérêt limité envers quelques espèces majeures. |
Japon |
Il y a une tradition notable et significative de cueillette, de consommation et de vente des champignons sauvages utiles (par exemple. Kawagoe, 1924; Stamets, 2000). Il y a une vaste littérature sur les macrochampignons (par exemple, Imazeki et al., 1988) et sur la recherche des espèces sauvages comestibles, en particulier les matsutakes. Le Japon est un des principaux importateurs de matsutake et des espèces apparentées dans le monde entier. |
Jordanie |
Plusieurs espèces sont consommées localement (Cavalcaselle, 1997; Sabra et Walter, 2001). |
Koweït |
Seulement un rapport avec une brève référence sur les truffes du désert (Alsheikh et Trappe, 1983). |
Kirghizistan |
Une liste complète des espèces comestibles a été publiée (El'chibaev, 1964) qui suggère un usage répandu mais pas nécessairement significatif des espèces sauvages. |
Liban |
Plusieurs espèces sont localement cueillies mais apparemment l'usage se fait à petite échelle et ne doit pas être très répandu (Sabra et Walter, 2001). |
Malaisie |
Les termites champignonnistes sont régulièrement cueillis et vendus (Pegler et Vanhaecke, 1994). Rapports mycologiques de Sarawak (Chin, 1988; Chin, 1998) fait allusion à l'usage régulier des espèces sauvages comestibles, confirmé par des rapports anecdotiques (Jones, 2002, communication personnelle: Wild edible fungi use in Sarawak). |
Mongolie |
Aucune information n'a été trouvée, mais des traditions semblables aux pays voisins (par exemple: la Chine) sont prévues. |
Myanmar |
Les termites champignonnnistes sont enregistrés dans la littérature mycologique (Pegler et Vanhaecke, 1994) et sont sans aucun doute consommés, mais aucun autre détail n'a été trouvé. Cependant, des modèles semblables d'usage sont connus dans les régions de colline basées dans des pays voisins. |
Népal |
La cueillette est répandue, la vente et la consommation ont lieu (par exemple. Adhikari et Adhikari, 1996), avec la plus grande part d'activités dans les régions de colline. |
Pakistan |
Une information limitée a été trouvée. Les morilles sont cueillies et exportées (FAO, 1993b). Des rapports mycologiques ne décrivent pas les pratiques locales ou les préférences pour les espèces (Batra, 1983; Syed-Riaz et Mahmood-Khan, 1999). |
Philippines |
Un rapport mycologique complet (Mendoza, 1938) répertorie plus de 50 espèces, plusieurs avec des noms locaux suggérant un usage répandu. Cette information n'est pas incluse dans les annexes. Les habitants des forêts de Palawan consomment aussi des champignons sauvages comestibles (Novellino, 1999). |
Région administrative spéciale de hong-kong, chine |
Chang et Mao (1995) font un rapport complet des macrochampignons et leurs caractéristiques utiles (en chinois). Cela a une pertinence plus large pour la Chine. |
République de corée |
Il y a une forte tradition locale d'usage des champignons sauvages comestibles et est un exportateur principal de matsutake au Japon. Pour des informations supplémentaires, voir Kim et Kim (1990). |
République démocratique populaire de corée |
Il y a sans aucun doute une forte tradition locale de cueillette et de consommation des champignons sauvages comestibles mais l'information est rare. Il y a des exportations significatives de matsutake au Japon (www.fintrac.com). |
République démocratique populaire lao |
La liste des espèces comestibles avec des photos est disponible à http://giechgroup.hp.infoseek.co.jp/kinoko/eng.html. Des études sur le PFNL incluent des références aux champignons sauvages comestibles (Rijsoort et Pikun, 2000). L'usage local est répandu (Hosaka, 2002, communication personnelle: Laos edible fungi) mais peu décrit. Des études supplémentaires sont nécessaires pour révéler plus de détails de l'usage général des champignons sauvages comestibles par les populations des collines dans la région. |
Singapour |
Un importateur et consommateur significatif de champignons comestibles mais surtout, on pense, d'espèces cultivées (Jones et Lim, 1990). Une influence culturelle forte de la tradition chinoise est connue. |
Sri lanka |
Des cueillettes locales ont lieu mais peu d'information a été trouvée (Gunatilleke, Gunatilleke et Abeygunawardena, 1993). Les termites champignonnistes sont présents et sont vraisemblablement consommés (Pegler et Vanhaecke, 1994). |
Taiwan province de la chine |
Des traditions semblables à la Chine continentale sont rencontrées bien que l'information ne soit pas activement recueillie. Une longue tradition de recherche mycologique sur les champignons est connue (voir Chen, 1987). |
Thaïlande |
Il y a une tradition notable de cueillette, de vente et de consommation, mais seulement un rapport détaillé a été trouvé (Jones, Whalley et Hywel-Jones, 1994). |
Turquie |
Il y a une forte exportation, mais peut-être encore relative petite industrie, vers l'Europe, basée principalement sur la cueillette de champignons sauvages comestibles (Gurer, 2002, communication personnelle: Unpublished trade data on wild edible fungi in Turkey). Des rapports mycologiques suggèrent un usage et une importance répandus (par exemple. Afyon, 1997; Kasik et Ozturk, 1995). Voir aussi www.ogm.gov.tr/et Sabra et Walter (2001). |
Turkménistan |
Exporte des «champignons» vers l'Allemagne, probablement des espèces sauvages comestibles (www.fintrac.com) |
Viet nam |
Il y a des indications évidentes d'usage local répandu et de cueillette dans les secteurs de hautes terres (Chamberlain, 2002, communication personnelle: Wild edible fungi in Viet Nam) mais elles sont mal documentées. Les enquêtes sur les PFNL mentionnent fréquemment des champignons sauvages comestibles (par exemple. Rijsoort et Pikun, 2000). Champignons de paille ou de rizières (Volvariella spp.) poussent naturellement dans des secteurs de plaine et sont aussi cultivés. D'autres espèces cultivées comme shiitake et champignons-oreille (Auricularia spp.) sont vendus fraiches et séchées dans les marchés de Ho Chi Minh Ville. |