Tableau 7: Reconstitution des sources et des utilisations des fonds pour le projet à ce jour

2000

1er trimestre 2001

2ème trimestre 2001

3ème trimestre 2001

4ème trimestre 2001

SOURCE DES FONDS

       

Subvention IDA TF23907

2 400 000

611 610

2 742 518

1 024 697

1 838 692

Subvention des Pays-Bas TF 23822

400 000

400 000

57 482

57 482

57 482

Subvention de la Suède TF 24902

0

0

0

0

863 690

Intérêts

0

28 338

28 338

41 198

41 198

Solde d’ouverture total

2 800 000

1 039 948

2 828 338

1 123 377

2 801 062

Subvention IDA TF23907

4 313 100

1 788 390

0

1 116 119

1 481 571

Subvention des Pays-Bas TF 23822

0

0

0

0

0

Subvention de la Suède TF 24902

0

0

0

863 690

0

Intérêts

28.338

12 860

0

0

Fonds additionnels totaux

4 341 438

1 788 390

12 860

1 979 809

1 481 571

Subvention IDA TF23907

6 713 100

2 400 000

2 742 518

2 140 816

3 320 263

Subvention des Pays-Bas TF 23822

400 000

400 000

57 482

57 482

57 482

Subvention de la Suède TF 24902

0

0

0

863 690

863 690

Intérêts

28 338

28 338

41 198

41 198

41 198

Fonds totaux disponibles

7 141 438

2 828 338

2 841 198

3 103 186

4 282 633

UTILISATION DES FONDS

Subvention IDA TF23907

6 101 490

-342 518

1 717 821

302 124

3 111 865

Subvention des Pays-Bas TF 23822

0

342 518

0

0

516 368

Subvention de la Suède TF 24902

0

0

0

0

880 129

Intérêts

0

0

0

0

0

Dépenses totales

6 101 490

0

1 717 821

302 124

4 508 362

SOLDES DE CLOTURE

Subvention IDA TF23907

611 610

2 742 518

1 024 697

1 838 692

208 398

Subvention des Pays-Bas TF 23822

400 000

57 482

57 482

57 482

-458 886

Subvention de la Suède TF 24902

0

0

0

863 690

-16 439

Intérêts

28 338

28 338

41 198

41 198

41 198

Solde de clôture total

1 039 948

2 828 338

1 123 377

2 801 062

-225 729

EXAMENS SPÉCIFIQUES

Organisation en place pour l’exécution du projet

Organisation pour l’exécution du projet au siège

36. Conformément à l’appendice I de l’accord conclu entre la MINUK et la FAO, cette dernière devait exécuter le projet de relèvement d’urgence des exploitations agricoles au Kosovo par l’intermédiaire de son Unité de la coordination des secours d’urgence de la FAO (FAO/ECU) à Pristina et des services compétents du siège, en particulier le service des opérations spéciales de secours (TCOR) du Département de la coopération technique . En 2001, afin de renforcer les activités de la FAO en réponse aux situations d’urgence, il a été proposé de convertir le TCOR en une nouvelle Division pour les opérations d’urgence et de relèvement. A la suite de son approbation par le Conseil à sa cent vingt et unième session en octobre/novembre 2001, la nouvelle Division a été instituée entre fin 2001 et début 2002. Elle se compose de trois différents services : l’unité TCER chargée des politiques humanitaires, le service TCES qui s’occupe aussi du Programme irakien «vivres contre pétrole» et le service TCEO pour d’autres programmes spéciaux d’urgence, y compris l’EFRP au Kosovo.

37. Le nouveau chef du service TCEO a été désigné comme responsable du budget pour l’EFRP, et un chargé des opérations (P-4) a assumé la responsabilité directe de la gestion du projet. Ces fonctionnaires ont été assistés par des consultants pour le suivi quotidien des opérations du projet et par un ancien vérificateur interne (P-4) (détaché jusqu’en mars 2001, puis transféré au service TCOR), qui avait repris en juillet 2000 les fonctions de spécialiste de la gestion financière du consultant international recruté initialement.

38. A part le TCEO, les autres divisions et services du siège qui participent davantage au projet étaient le Service des contrats et des achats (AFSP), chargé de l’acquisition des biens et services conformément aux règles et règlements de la Banque mondiale, et la Division des finances (AFF), qui avait les responsabilités suivantes :

Organisation de l’équipe de gestion du projet au Kosovo

39. Sous la responsabilité de la FAO/ECU à Pristina, une équipe de gestion du projet a été constituée et chargée de mener à bien les activités prévues en collaboration avec les organisations non gouvernementales (ONG). Conformément à l’appendice III de l’accord conclu entre la MINUK et la FAO, un consultant international a été recruté comme chef d’équipe du projet et coordinateur d’urgence adjoint sous la responsabilité générale du chef des services TCOR/TCEO. Le chef d’équipe était chargé de la gestion du projet : recrutement du personnel local, coordination des activités des consultants nationaux et internationaux et contact avec les autorités nationales, les autres organisations de l’ONU, les ONG et les donateurs.

40. Dans ma lettre sur la gestion précédente (voir le paragraphe 42), j’avais noté qu’en l’absence d’un chef d’équipe national adjoint, comme prévu initialement dans le plan d’exécution du projet du 5 mai 2000, le chef d’équipe a dû consacrer beaucoup trop de temps aux personnels locaux. En outre, en l’absence d’un spécialiste international de la logistique joint au projet, j’ai recommandé (voir les paragraphes 44 et 45) que la composante logistique soit renforcée puisqu’elle représentait une composante maîtresse pour le bon déroulement du projet. Je suis heureux de constater que le recrutement d’un chef d’équipe national adjoint en avril 2001 a contribué à résoudre les deux problèmes, car ses responsabilités concernaient toutes les activités, y compris la logistique. En outre, avec l’approbation de la Banque mondiale, le projet a continué à participer aux coûts d’un consultant international spécialiste de la logistique recruté par la FAO/ECU pour traiter les questions de logistique dans le cadre d’autres projets en cours mis en œuvre par le service TCOR/TCEO au Kosovo. Le suivi des zones minoritaires a également été renforcé par le recrutement à cette fin de deux consultants nationaux à temps partiel spécialisés aussi en insémination artificielle.

41. A la fin de 2001, les membres du personnel local (22 personnes au total) étaient employés en vertu de trois différents types de contrats : comme personnel de terrain faisant partie des services généraux (sept d’entre eux), comme consultants nationaux (six d’entre eux) et comme travailleurs saisonniers (les neuf restants), à savoir :

42. A l’époque de ma visite au personnel au Kosovo (avril 2002), le contrat provisoire du chef d’équipe adjoint avait été transformé en contrat de consultant national. Cependant, les quatre techniciens et les quatre chauffeurs susmentionnés étaient encore recrutés comme travailleurs saisonniers. Cette situation allait à l’encontre des dispositions de la section 374.71 du manuel de la FAO qui, “sous des conditions spécifiques”, autorise “le recrutement de personnel en l’absence de postes établis pour des activités ou projets particuliers”. Cependant, conformément aux conditions de recrutement énoncées à l’appendice D, un tel contrat ne peut être stipulé que pour “des périodes ne dépassant pas trois mois (et) offerts régulièrement à la même personne sous réserve d’une interruption raisonnable entre les périodes ; en outre, la période totale d’emploi ne doit pas dépasser six mois au cours d’une période de 12 mois”. Compte tenu de tout ce qui précède, je recommande que les quatre techniciens et les quatre chauffeurs ne soient plus recrutés comme travailleurs saisonniers mais sur la base d’un contrat plus compatible avec le caractère continu des services qu’ils fournissent. Au moment de rédiger cette lettre sur la gestion, mes collaborateurs ont été informés que cette recommandation était sous examen.

Gestion financière du projet

Systèmes utilisés pour les paiements

43. Comme précisé dans ma lettre de gestion précédente (voir les paragraphes 59 à 62), les dépenses acquittées au siège ont été traitées conformément aux procédures habituelles de la FAO. Cependant, les décaissements concernant l’achat de biens dépassant un million de dollars E.-U. par contrat/bon de commande ont été réalisés par le biais de lettres de crédit de la Banque mondiale, mais seulement pour 80% du contrat/bon de commande relatif aux achats, comme mentionné plus haut. Dans ma lettre de gestion précédente, j’avais observé que le système Oracle de la FAO n’avait pas la configuration nécessaire pour inclure les paiements effectués par la Banque mondiale par le biais d’une lettre de crédit, et j’avais recommandé qu’ils soient traités suivant les systèmes habituels, puisque mon personnel avait été informé que cette procédure était applicable. Pour les deux lettres de crédit émises en 2001, des ajustements manuels ont, de fait, été apportés au système Oracle et le paiement de la Banque a été inscrit comme contribution au projet

44. Au niveau du terrain, les paiements ont été traités par l’intermédiaire du compte d’avance fixe de la FAO/ECU et versés soit par chèques sur le compte bancaire ouvert localement par la FAO/ECU soit par l’entremise de la petite caisse pour les montants limités. Cependant, du moment que le système de comptabilité de terrain n’a pas été utilisé, toutes les opérations ont été enregistrées dans les livres comptables de la FAO au siège. Dans ma lettre de gestion précédente (voir le paragraphe 64), j’avais souligné que la règle selon laquelle le compte bancaire devait être géré par des signataires conjoints, l’un appartenant au groupe A des signataires et l’autre au groupe B, n’a pas toujours été observée. Des améliorations ont été constatées dans ce domaine. Toutefois, l’examen du groupe des signataires a révélé que l’ancien coordinateur FAO/ECU était encore sur la liste actuellement au siège alors qu’il avait quitté son poste en décembre 2001. Compte tenu de ce qui précède, je recommande que le groupe des signataires soit modifié et que soit envisagée l’éventualité de mettre en place un système de comptabilité de terrain à Kosovo.

45. En ce qui concerne la répartition des tâches entre responsables de l’approbation, de la certification et de l’autorisation, la situation en 2001, dans le cas du projet EFPR, a été la suivante :

46. La petite caisse a été avancée et reconstituée par la suite à partir du compte d’avance fixe FAO/ECU à concurrence de 3 000 marks allemands. Le chef d’équipe en était responsable et le nouvel administratif adjoint avait été désigné comme caissier de la petite caisse conformément aux instructions écrites du chef d’équipe datées du 22 octobre 2001. A partir du 24 janvier 2002, la petite caisse a été convertie en euros. Mes collaborateurs ont examiné le journal de caisse et effectué des contrôles ponctuels des avoirs en caisse. Aucune différence n’a été notée. Dans ma lettre de gestion précédente (voir le paragraphe 72) j’avais recommandé l’achat d’un détecteur de billets de banque (pour le mark allemand et ensuite l’euro) puisque la falsification des billets de banque était commune. Ma recommandation n’a pas été exécutée. Le faible montant des paiements en espèces et l’absence de problèmes graves dans ce domaine étaient les raisons invoquées.

Responsabilité financière et établissement de rapports

47. Conformément au plan d’exécution du projet du 5 mai 2000, «la responsabilité globale de la gestion financière du projet incomberait à la FAO, la responsabilité principale allant au siège à Rome et la responsabilité secondaire à la FAO/ECU à Pristina.” Comme mentionné précédemment, le chef du service TCOR/TCEO était le responsable du budget du projet, alors que le chef d’équipe était autorisé à encourir des dépenses localement moyennant la délivrance d’autorisations budgétaires de terrain. Dans ma lettre sur la gestion précédente (voir le paragraphe 50) j’avais observé le manque de manuel de procédures financières et opérationnelles spécifiques du projet, qui s’est avéré d’autant plus indispensable que le projet était géré conformément à un mélange de réglementation financières de la FAO et de la Banque mondiale. D’après le plan d’exécution, un manuel devait être finalisé le 30 juin 2000 au plus tard. De fait, une ébauche n’avait été préparée qu’en février 2001. Toutefois, elle ne pouvait être jugée satisfaisante étant donné que sa portée opérationnelle n’était pas assez étendue pour fournir des orientations précises aux personnes chargées du rapprochement des comptes et de l’établissement des rapports destinés à la Banque mondiale. J’avais donc recommandé que le manuel soit finalisé et publié dès que possible, et en tous les cas avant le versement de toute nouvelle contribution de la Banque mondiale.

48. La visite de terrain effectuée par mes collaborateurs a révélé que peu de progrès avaient été accomplis dans ce domaine. Le chef d’équipe détenait une copie du manuel financier mais son existence aurait apparemment été ignorée par l’administrateur financier adjoint du projet aussi bien que par l’administrateur de la FAO. En outre, mes collaborateurs ont observé que le manuel en question, qui n’était pas daté, ne concernait que les subventions initiales de l’IDA et des Pays-Bas. Il fallait, dès lors, le mettre à jour pour y inclure les budgets correspondants de la Suède et de l’Italie et la nouvelle subvention de l’IDA. Enfin, le manuel ne prévoyait pas certaines procédures relatives à la comptabilisation des intérêts créditeurs obtenus sur le terrain, à la production des états des dépenses pour les dépenses payés localement et au rapprochement entre les rapports de la FAO et de la Banque mondiale. Au moment de rédiger cette lettre sur la gestion, mes collaborateurs ont été informés que l’exigence d’une couverture plus complète des procédures financières avait été reconnue. Cependant, l’Organisation estimait qu’un manuel financier spécialisé et indépendant n’était pas le meilleur moyen d’assurer cette couverture et a annoncé qu’un nouveau manuel était en préparation. Quelle qu’en soit la forme, je recommande que les nouvelles procédures financières soient définies rapidement et que le manuel actuel soit au moins mis à jour pour tenir compte du nouveau financement obtenu.

49. Dans ma lettre sur la gestion précédente (voir le paragraphe 51), j’avais aussi mis en évidence les lacunes suivantes observées dans la gestion financière du projet.

50. J’estime que la qualité des rapports destinés à la Banque mondiale ne peut s’améliorer que par des procédures d’établissement des états des dépenses et des rapports de gestion du projet clairement définies et des contrôles réels à tous les niveaux concernés. Je recommande, dès lors, que des procédures précises soient définies pour la préparation des états des dépenses et des rapports de gestion du projet, et que la responsabilité de les établir incombe à la Division des finances qui s’occupe normalement des rapports destinés aux donateurs. Enfin, je recommande que le Bureau de l’inspecteur général (AUD) entreprenne un examen régulier des rapports destinés à la Banque.

Inventaire des actifs du projet efrp au Kosovo

51. Dans ma lettre sur la gestion précédente (voir les paragraphes 57 et 58), j’avais commenté les carences observées en matière de gestion et de contrôle d’inventaire de l’équipement durable, des fournitures et du matériel fongible. J’avais recommandé spécifiquement d’élaborer une procédure d’inventaire permanent de l’entrepôt qui permettrait en particulier de contrôler de façon précise les médicaments et les instruments vétérinaires qui y sont livrés et ceux qui sont distribués aux vétérinaires. L’examen de suivi réalisé par mes collaborateurs au cours de leur visite au Kosovo montre qu’une procédure avait en effet été mise au point. Cependant, comme il est expliqué dans les paragraphes qui suivent, des améliorations s’imposent dans d’autres domaines aussi.

52. Mes collaborateurs ont effectué des vérifications ponctuelles sur la base des fiches d’inventaire établies localement. Cependant, deux fiches différentes leur ont été présentées:

53. Les vérifications ponctuelles ont montré qu’aucune de ces deux fiches d’inventaire n’était exhaustive. En outre, elles ne concordaient pas entre elles comme le montre le tableau 8 qui suit. Je recommande donc qu’une seule fiche d’inventaire exhaustive soit établie, où soit clairement indiquée la propriété des éléments énumérés (FAO, EFRP ou autres projets) et leur emplacement.

Tableau 8: Résultats des vérifications ponctuelles effectuées par mes collaborateurs

Éléments

Entrepôts

Sous-sol

Total

Inventaire EFRP

Inventaire FAO

Frigidaire

2

-

2

-

2

AI bidons de 8L

25

6

31

31

25

AI bidons de 20L

-

4

4

4

-

AI bidons de 35L

-

5

5

-

-

Cisailles à sabots

53

-

53

-

53

Pinces pour castration non sanglante

9

2

11

-

11

Achat de biens et de services

54. En 2001, les achats de biens et services se sont élevés au total à 4 303 277,24 dollars E.-U. pour lesquels 28 bons de commande (PO) ont été établis. La ventilation entre biens et services et par type de procédure appliquée est récapitulée dans le tableau 9 qui suit :

Tableau 9: Opérations d’achat entreprises entre 2001 (en dollars E.-U.)

Procédures

Biens ou services

Nbre de bons de commande

Montant en dollars E.-U.

Procédure LIB (Appel d’offres international restreint)

Animaux
Machines agricoles
Matériel de laboratoire

1
1
1

1 852 370
1 004 400
322 957

Procédure NS (Consultation de fournisseurs nationaux)

Aliments pour animaux

1

125 677,33

Sous-total pour les biens

4 POs

3 305 404,03

Sélection par qualité et coûts (QCBS)

Consultants pour la composante renforcement des capacités

1

890 000

Contrats directs

Autres consultants
Autres dépenses

19
4

83 667,03
24 205,88

Sous-total pour les services

24 POs

997 872,91

Total pour les biens et services

28 POs

4 303 277,24

Appels d’offres traités en vertu de la procédure LIB

55. Mes collaborateurs ont examiné trois opérations d’achat (animaux, machines agricoles et matériel de laboratoire) effectuées dans le cadre de la procédure LIB, comme récapitulé au tableau 10 qui suit, et les ont trouvées conformes aux règles et règlements applicables.

Tableau 10: Opérations d’achat réalisées en vertu de la procédure LIB

Code de l’offre

Offres valables

Montant en dollars E.-U.

Nº et date du bon de commande

Livraison prévue

Livraison effective

Paiement

LVSTK 002
Bétail et semence bovine

7

1 852 370 (pour 1 930 têtes)

PO 103774
du 24 septembre 2001

À compléter avant le 30 nov. 2001

Du 15 oct. au 4 nov. 2001

Paiement initial de 10% de la FAO en oct. 2001
Lettre de crédit de la Banque pour 80% en oct. 2001
Paiement final de la FAO en févr. 2002

MECH 002
Tracteurs et équipement

2

1 004 400
(pour 62 jeux de tracteurs et équipement)

PO 104584
du 24 septembre 2001

À compléter avant le 7 déc. 2001

Complétée le 4 déc. 2001

Paiement initial de 10% de la FAO en oct. 2001
Lettre de crédit de la Banque pour 80% en oct. 2001
Paiement final de la FAO en juin 2002

CVDL/001

1

322 957

PO 96856
du 24 avril
2001

À compléter avant le 8 oct. 2001

Du 15 août 16 nov. 2001

Tous paiements par l’intermédiaire de la FAO

56. Comme je l’ai déjà souligné dans ma lettre sur la gestion précédente (voir le paragraphe 84) le plan d’achat figurant à l’appendice XII de l’accord conclu entre la MINUK et la FAO stipulait que le contrat pour le matériel de laboratoire serait signé avant fin novembre 2000. En fait, le bon de commande n’a été signé qu’en avril 2001. Les deux premières livraisons avaient apparemment eu lieu en août et septembre 2001, dates antérieures à la date d’échéance prévue par le bon de commande. Cependant, une livraison par fret aérien n’est arrivée que le 7 novembre 2001. Il a été expliqué à mes collaborateurs que la livraison avait été bloquée par les événements du 11 septembre 2001, à la suite desquels certains biens dangereux ont été soumis à des règlements plus stricts et les permis d’exportation/importation suspendus. En outre, à la suite d’un différend avec le fournisseur d’un élément particulier (incinérateur), la FAO a décidé de retenir un bon de garantie de bonne exécution d’un montant de 32 296 dollars E.-U. valable jusqu’au 30 juillet 2002.

Offre traitée en vertu de la procédure de consultation de fournisseurs nationaux (NS)

57. Mes collaborateurs ont passé en revue la seule offre traitée en vertu de cette procédure, qui a concerné les aliments concentrés pour animaux (voir le tableau 11 qui suit). Comme en 2000, le contrat pour les aliments concentrés a été accordé à une compagnie d’exportation/importation siégeant au Kosovo, alors que les concentrés eux-mêmes provenaient d’un autre pays.

Tableau 11: Opérations d’achat effectuées en vertu de la procédure de consultation
de fournisseurs nationaux

Code de l’appel d’offres

Offres valables

Montant en dollars
E.-U.

N º et date du bon de commande

Livraison prévue

Livraison effective

Paiement

NS/FEED/002
(560 t d’aliments concentrés pour animaux)

15

125 677,33

PO 104698
du 9 oct. 2001

8 nov. 2001

8 nov. 2001

Paiement de la FAO en déc. 2001

Quelques commentaires communs concernant les achats de biens en vertu des procédures LIB et NS

58. Pour les quatre achats effectués en vertu des procédures LIB et NS, il a été observé que :

Appels d’offres traités en vertu de la procédure de la sélection fondée sur la qualité et les coûts (QCBS)

59. Comme signalé dans les paragraphes 92 et 93 de ma lettre sur la gestion précédente, l’examen du seul appel d’offre traité en vertu de la procédure QCBS avait commencé au début de l’an dernier. Toutefois, comme l’indique le tableau 12 qui suit, le bon de commande n’a été signé que le 10 mai 2001 pour un montant de 890 000 dollars E.-U. En outre, un amendement au contrat a été signé par le fournisseur et la FAO le 7 février et le 4 mars 2002, respectivement, afin de grouper les fonds par catégorie de dépenses, sans accroître la somme convenue dans le bon de commande initial.

Tableau 12: Opérations d’achat traitées en vertu de la procédure QCBS

Code de l’appel d’offre

Offres valables

Montant en dollars E.-U.

Nª et date du bon de commande

Paiement

QCBS/RFP/001
Provision pour services de consultants en matière de renforcement des capacités

2

890 000

PO 97581
du 11 mai 2001

Paiement de la FAO de 157 155 dollars E.-U. en janv. 2002

Lettres d’entente

60. En 2001, quatre ONG, à savoir World Vision (WV) Canada, Goal Ireland Mercy Corps International (MCI) et Agence d’aide à la coopération technique et au développement (ACTED) ont été sous-traitées comme agences d’exécution et chargées de choisir des bénéficiaires et de participer aux activités de distribution et suivi. Comme récapitulé au tableau 13 qui suit, chacune d’elles était responsable d’une composante et d’un secteur géographique spécifiques. Comme mentionné dans ma lettre sur la gestion précédente (voir paragraphes 52 et 53), l’équipe de gestion du projet avait repris les activités de suivi sous-traitées auparavant à «Action Against Hunger» (AAH) après que l’ONG s’est retirée du Kosovo en mars 2001, et recruté les quatre techniciens et les quatre chauffeurs mentionnés aux paragraphes 40 à 42.

Tableau 13: Responsabilités des ONG en 2001

Secteur géographique

Composante

Équipe de gestion du projet

MCI

ACTED

WV Canada

Goal Ireland

Cheptel bovin et nouveaux tracteurs - Phase 1

Skenderaj
Gllogovc

Decan

Cheptel bovin et nouveaux tracteurs - Phase 2

Vushtri
Klina

Répartitions de machines - Phase 1

Pristina
Podujevo
Fushe Kosovo
Novoberde
Kamenica
Gjilane

Prizren
Gjakove
Rahovec

Réparation de machines - Phase 2

Gllococ
Istog
Skenderaj

61. Pour les activités de surveillance directe dans les municipalités de Skenderaj et Gllogovc, l’équipe de gestion du projet a dû louer quatre voitures d’un coût total de 175 454 DM pour 2001, ou la somme équivalente de 80 000 dollars E.-U. environ. Vu rétrospectivement, il aurait été sans doute plus rentable d’acheter les voitures. Néanmoins, on ne pouvait prévoir au début la durée des activités de surveillance directe. Si l’on ajoute les salaires versés aux techniciens et aux chauffeurs, le coût total de la surveillance s’est élevé à 302 094 marks allemands, soit environ 140 000 dollars E.-U. Ce coût peut paraître excessif comparé au montant payé aux ONG, comme le montre le tableau 14 qui suit. Cependant, aucune ONG n’était disponible pour prendre la relève de l’AAH à l’époque. En outre, le recrutement des techniciens a conféré de la souplesse au projet.

Tableau 14: Lettres d’entente conclues avec les ONG

ONG

Date de signature des lettres d’entente

Montant
en $ E.-U.

Période concernée

Secteur géographique

WV Canada

Déc. 2000/2 janv. 2001

400 000

1er déc. 2000/30 avril 2001

Pristina
Podujevo
Fushe Kovoso Novoberde
Kamenica
Gjilan

GOAL Ireland

25 april/20 juin 2001

920 000

Le programme devait être achevé avant le 29 sept. 2001

Gllogovac
Istog,
Skenderaj

MCI

20 août/9 sept. 2001
28 janv. 2002

53 700
41 750

1er juil./31 déc. 2001
1er janv./31 mai 2002

Decan

ACTED

31 août./11 sept. 2001

31 oct./8 nov. 2001

78 430

135 608

La liste des bénéficiaires devait être préparée avant le 1er oct. 2001
1er oct./30 juin 2002

Klina
Vushtri

62. En ce qui concerne la lettre d’entente conclue avec Goal Ireland, qui devait être financée grâce à la subvention suédoise, mes collaborateurs ont noté que, en raison des pertes dues au taux de change quand on convertissait la somme octroyée par le donateur en dollars E.-U., les deux parties sont convenues de réduire le montant à 878 000 dollars E.-U. D’après l’état final des dépenses envoyé par l’ONG, le montant définitif était de 899 371 dollars E.-U. Cependant, conformément à l’accord initial, les 21 371 dollars E.-U. en excès dépensés par l’ONG n’ont pas été remboursés par la FAO, qui a traité le paiement final en janvier 2002.

Mise en oeuvre des quatre composantes du projet

63. Mes collaborateurs ont passé en revue la mise en œuvre des quatre composantes suivantes du projet :

Mes collaborateurs ont effectué leurs inspections aussi bien aux bureaux de la FAO/ECU à Pristina que sur le terrain. Pour la composante 1, ils ont passé en revue les dossiers relatifs à la reprise de possession des génisses, à l’abattage des bovins et à l’achat local de taureaux. En ce qui concerne la composante 2, ils se sont rendus au Laboratoire central de diagnostics vétérinaires. Pour ce qui est de la composante 3, ils ont passé en revue l’exécution du programme de réparation des vieux tracteurs par une ONG. Pour ce qui a trait à la composante 4, ils se sont rendus au Ministère de l’agriculture et se sont entretenus avec le conseiller agricole principal chargé de l’appui au renforcement des capacités.

Composante 1 : Appui à la reconstitution du cheptel bovin

Mauvaise identification du cheptel

64. Dans ma lettre sur la gestion précédente (voir paragraphe 97), j’avais souligné les carences dans l’identification du cheptel et l’impossibilité de garantir que le cheptel livré était effectivement celui sélectionné, du fait qu’on n’a pu faire pour les étiquettes d’oreille le rapprochement entre les numéros d’identification de l’Union Européenne et de la Banque mondiale. L’examen de suivi effectué par mes collaborateurs a mis en évidence des améliorations. La liste d’animaux importés établie avant chaque vol était complétée par les informations permettant l’identification de chaque animal (numéros inscrits sur les étiquettes d’oreille). Cette liste a ensuite été envoyée à l’équipe de gestion du projet après la sélection et utilisée pour contrôler chaque animal à la sortie de l’avion.

Carences du système de surveillance

65. Dans ma lettre sur la gestion précédente (voir paragraphe 98), j’avais souligné les carences notées dans le système de surveillance, les exploitants n’ayant pas tenu les registres agricoles comme il fallait, et la surveillance effectuée par les agences d’exécution se limitant à un suivi administratif. Mes collaborateurs ont constaté que des progrès avaient été réalisés en 2002, notamment en matière de suivi de la production de lait. Le 20 avril 2001, le chef d’équipe avait demandé aux experts concernés (techniciens chargés du suivi du cheptel, vétérinaire national et spécialiste de l’élevage) de distribuer des seaux gradués pour la collecte des données sur la production de lait et recommandé d’améliorer celle des données sur la production de lait dans les municipalités de Skenderaj et de Gllogovc.

Reprise de possession des génisses

66. Comme indiqué dans le rapport de fin de mission du spécialiste international de suivi et évaluation du projet (du 4 au 22 juin 2001), quelque 15 à 20 génisses avaient des fœtus momifiés et des utérus infectés. C’est pourquoi, le projet a mis en place un système permettant de reprendre possession de ces vaches, de les vendre à l’abattoir et d’acheter sur le marché local une vache de plus petite taille à remettre aux exploitants». Mes collaborateurs étaient de l’avis que la surveillance de la reprise de possession des génisses par l’équipe de gestion du projet était une décision rationnelle. Cependant, ils n’ont pu obtenir de détails ni sur les modalités de mise en place du système, ni sur le degré de participation de l’équipe de gestion du projet, ni sur les procédures d’enregistrement des opérations. De fait, aucune d’entre elles n’a été enregistrée et les différences éventuelles entre le prix de vente et le prix d’achat allaient à la charge de l’exploitant. Je recommande donc qu’une procédure précise soit établie. En outre, si l’équipe de gestion du projet participe directement à la vente et à l’achat des génisses, je recommande que les opérations connexes soient enregistrées officiellement et correctement documentées. Enfin, pour éviter tout risque de fraude, je recommande que les étiquettes d’oreille des génisses vendues soient dûment recueillies par l’équipe de gestion du projet.

Vente d’animaux destinés à l’abattage

67. Conformément à la base de données sur la surveillance de l’EFRP, 13 génisses ont été vendues à l’abattoir. Le rapprochement effectué par mes collaborateurs sur la base des justificatifs disponibles a mis en évidence ce qui suit :

Compte tenu de ce qui précède, je recommande que les certificats relatifs à l’abattage soient dûment établis en un format type, et qu’ils soient archivés et servent à confirmer l’information contenue dans la base de données sur la surveillance de l’EFRP.

Achat local de taureaux

68. Il a été décidé d’acheter, auprès des principaux bénéficiaires, 25 taureaux nés des génisses importées de la première phase d’exécution (municipalités de Gllogvc et de Skenderaj). Ces taureaux ont été distribués par la suite aux exploitants vivant dans des zones reculées des municipalités faisant l’objet de la deuxième phase d’exécution (Klina et Vushtrri) où il était difficile de pratiquer l’insémination artificielle. Mes collaborateurs ont estimé que cet achat local d’un montant total de 18 366,20 dollars E.-U. était une décision sage puisque les taureaux avaient l’avantage d’être d’un bon niveau génétique tout en étant déjà adaptés aux conditions régnant dans le Kosovo.

Composante 2 : Relèvement des services vétérinaires

69. Au moment où mes collaborateurs se sont rendus au Laboratoire central de diagnostics vétérinaires, la remise en état du bâtiment avait été achevée. En outre, le matériel procuré par la FAO (voir le paragraphe 56) avait été transféré au Département de l’agriculture (MUNIK) et emmagasiné dans le bâtiment mais non encore entièrement installé. Mes collaborateurs ayant remarqué que certains médicaments pourraient ne pas être utilisés avant leur date d’échéance, une inspection a été effectuée à leur demande mais aucune date échue n’a été découverte. De fait, près de 80 pour cent des médicaments en question avaient une durée de vie utile de trois à cinq ans à partir de la date d’ouverture, et les autres de deux ans après l’ouverture.

70. Mes collaborateurs ont été informés que le retards rencontrés dans la remise en fonctionnement du laboratoire étaient dus à un différend concernant sa propriété et sa gestion. Le mandat provisoire du consultant de laboratoire international avait été envoyé à la MINUK en novembre 2001 mais n’est revenu qu’en février 2002. Dans ma lettre sur la gestion précédente (voir les paragraphes 84 et 99), j’avais déjà souligné les risques potentiels car le laboratoire était réellement un élément clé dans le dépistage d’épizooties pouvant frapper les animaux livrés. Les taureaux distribués, par exemple, auraient dû être soumis à un examen tous les trois mois. De même, le fait que les vétérinaires et les autres chirurgiens vétérinaires ne pouvaient compter sur un laboratoire centrale de diagnostics vétérinaires pour leurs diagnostics soulevait des problèmes.

Composante 3 : Réparation et remplacement des machines agricoles

71. Mes collaborateurs ont passé en revue la mise en œuvre du programme de réparation des vieux tracteurs par une ONG sous-traitée par la FAO. Après avoir évalué les dommages causés aux tracteurs, un budget a été affecté à chaque village, et des listes d’exploitants sélectionnés et de pièces détachées à livrer ont été établies de concert avec les chefs de village. Trois fournisseurs ont été sous-traités par l’ONG pour livrer les pièces détachées aux exploitants. Le premier test effectué par mes collaborateurs a consisté à vérifier, sur la base d’un échantillon aléatoire, que la livraison des pièces détachées aux exploitants et les paiements aux fournisseurs étaient conformes aux dispositions de la lettre d’entente signée avec la FAO. Il s’est avéré que tel était le cas.

72. Le deuxième test a consisté à vérifier que les tracteurs réparés fonctionnaient et pouvaient être utilisés pour labourer. Le test a été mené dans deux villages, qui n’avaient pas été contrôlés auparavant par l’expert national de mécanisation. Six tracteurs étaient concernés par le programme dans le village de Terdevci et 13 dans le village de Krajkove. Toutefois, au moment de la visite de mes collaborateurs, seuls 16 tracteurs ont pu être localisés (deux ne se trouvaient pas sur l’exploitation et un avait été vendu). Comme le récapitule le tableau 15 qui suit, neuf tracteurs seulement sur les 16 contrôlés (ou 56,25 pour cent) étaient opérationnels mais seuls huit (50%) étaient en mesure de labourer au moment de la visite de mon personnel.

Tableau 15: Résultats des tests sur les tracteurs

Bénéficiaire

Type de tracteur

Date de l’achat

Coût des réparations en DM

Situation au moment de la visite de mes collaborateurs

1

Univerzal

1987 d’occasion

2 600

Non opérationnel

2

1 438

Opérationnel

3

IMT 540

Avant 1982

1 263

Opérationnel (utilisé pour la famille)

4

1 995

Opérationnel (utilisé pour l’exploitant seulement)

5

Ursus

1,073

Non opérationnel au moment de la visite mais apparemment utilisé pendant le printemps 2002

6

Ursus

1 080

Opérationnel (utilisé pour la famille)

Sous-total pour le village de Trdevci: quatre tracteurs opérationnels sur six vérifiés.

Bénéficiaire

Type de tracteur

Date de l’achat

Coût des réparations en DM

Situation au moment de la visite de mes collaborateurs

1

1994

1 155

Opérationnel

2

1988

1 462

Opérationnel

3

1972 environ, d’occasion

1 677

Non opérationnel au moment de la visite (absence d’eau dans le radiateur en raison du froid)

4

Ursus

1993 d’occasion

1 777

Ne démarrait pas au moment de la visite (manquait de démarreur, devrait être poussé, mais était utilisé pour labourer les champs familiaux pendant l’automne 2001 et le printemps 2002)

5

1 879

Le tracteur n’était pas sur l’exploitation au moment de la visite. Il travaillait apparemment dans un champ

6

1 294

Le tracteur n’était pas sur l’exploitation au moment de la visite. Il avait apparemment été prêté à un voisin pour labourer

7

ITM 533

1980 environ

1 742

Non opérationnel. Les pièces détachées auraient été inadaptées au tracteur

8

2 592

Le tracteur réparé avait été vendu et remplacé par un autre

9

ITM 533

993

Non opérationnel. Les pièces détachées livrées n’avaient pas été montées sur le tracteur car l’exploitant ne pouvait se permettre les frais de main-d’œuvre

10

ITM 539

1 096

Opérationnel

11

ITM 533

1 325

N’a pas démarré au moment de la visite, il a fallu le pousser

12

IMT 558

1981

1 927

Opérationnel (utilisé pour la famille)

13

IMT 533

1 603

Opérationnel, mais utilisé seulement pour le transport, n’étant pas assez puissant pour labourer

Sous-total pour le village de Drajkove: cinq tracteurs opérationnels sur 13 vérifiés, mais quatre seulement pouvaient labourer.

73. Cependant, mes collaborateurs ont fait appel à la prudence dans leur interprétation de ces résultats, qui étaient inférieurs à ceux communiqués par le spécialiste international en mécanisation de l’EFRP et les ONG (85 pour cent des tracteurs étaient opérationnels). Selon eux, il fallait tenir compte de ce qui suit.

Composante 4 : Renforcement des capacités

74. La composante renforcement des capacités était différente des trois autres composantes du projet, se concentrant sur le renforcement des institutions et non sur la distribution des actifs. Cependant, elle a constitué un élément clé du projet car elle visait à faciliter la transition de l’urgence au développement. Comme mentionné au paragraphe 59, une société de consultants avait été sous-traitée et un contrat d’une valeur de 890 000 dollars E.-U. avait été conclu avec elle pour la fourniture des services suivants :

75. Cependant, le mandat de la société de consultants ne prévoyait pas la fourniture de services consultatifs, en particulier pour la mise en place d’associations de producteurs et le développement du secteur agricole. Mes collaborateurs ont aussi constaté que le ministère avait des difficultés à remplir certains des postes prévus par l’organigramme car ils étaient jugés mal payés par rapport aux salaires des consultants locaux. Un élargissement de cette composante était prévu jusqu’en septembre 2002, date à laquelle elle devait être prise en charge et financée par l’Agence européenne de reconstruction.

Évaluation générale

76. Au moment de la visite de mes collaborateurs, le projet avait réalisé ses objectifs malgré les retards dans la remise en état du laboratoire central de diagnostics vétérinaires et la composante renforcement des capacités. La distribution des animaux importés était en cours et la surveillance de la distribution aux zones minoritaires s’était améliorée. Dans ce sens, l’exécution du projet était réussie. Cependant, comme mentionné dans ma lettre sur la gestion précédente, l’absence d’un laboratoire de diagnostics vétérinaires performant à la fin de 2001 a empêché d’assurer au cheptel une protection intégrale contre les risques d’une épizootie. J’avais aussi noté que la plupart de mes recommandations précédentes, qui concernaient directement le projet, avaient été observées. Pour celles s’appliquant aux futurs accords de projet (inclusion de dispositions concernant les intérêts créditeurs et les coûts de soutien et évaluation approfondie des exigences spécifiques avant la conclusion de l’accord), je ne peux que noter, à ce stade, la volonté de l’Organisation d’en tenir compte à l’avenir.

Remerciements

77. Je souhaite remercier le Directeur général et son personnel de la coopération et de l’aide qu’ils ont apportées pendant la vérification.

 

François LOGEROT
Premier Président de la Cour des Comptes
de la République française
Vérificateur externe

5 juillet 2002

 

ANNEXE I : INFORMATIONS GENERALES SUR LE PROJET DE RELEVEMENT D’URGENCE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES (EFRP) AU KOSOVO

Objectifs et composantes du projet

Le projet de relèvement d’urgence des exploitations agricoles au Kosovo, qui vise à encourager la reprise de la production agricole et à relancer l’économie rurale par l’investissement dans des facteurs de production essentiels, comporte les cinq composantes suivantes :

Coûts et financement du projet

Le projet, dont le coût total est de 25 millions de dollars E.-U., devait être exécuté dans huit des municipalités les plus touchées par les récents conflits, en deux phases distinctes :

____________________________

10 Subvention de l’IDA, accord de fonds fiduciaires (TF) 023448 du 16 avril 2000

11 Subvention de l’IDA, accord de fonds fiduciaires TF 023907 du 25 juillet 2000

12 Subvention des Pays-Bas, accord de fonds fiduciaires TF 023822 du 23 juin 2000

13 Subvention de la Suède, accord de fonds fiduciaires TF 024902 du 22 décembre 2000

14 Subvention de l’IDA, accord de fonds fiduciaires TF 23907-1 du 29 août 2001

 

 


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