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EXPOSÉ D'UNE ORGANISATION AYANT LE STATUT D'OBSERVATEUR

14. Le Secrétaire permanent de l'Organisation pour la conservation de la faune sauvage africaine a informé le Groupe de travail du déplacement de l'Organisation de Khartoum à Yaoundé et il a expliqué le rôle qu'elle joue en matière de facilitation de la coopération entre pays pour les questions de faune sauvage. L'Organisation a récemment participé à une réunion sur les négociations en cours en Afrique centrale devant mener à la signature d'un Protocole d'accord sur la viande de brousse.

ACTIVITÉS DE LA FAO RELATIVES À LA FAUNE SAUVAGE ET AUX AIRES PROTÉGÉES DANS LA RÉGION ET SUITE DONNÉE À LA QUATORZIÈME SESSION DU GROUPE DE TRAVAIL (Point 4)

15. Les activités de la FAO ont été mises en oeuvre dans le cadre du Programme ordinaire, de projets et du Programme de partenariat FAO/Pays-Bas. Les activités du Programme ordinaire portent notamment sur la recherche et la collecte d'informations, ainsi que sur des publications et des réunions. Les activités de projet comprenaient notamment l'Initiative relative aux forêts d'Afrique centrale faisant partie du patrimoine mondial, d'une valeur de 6,5 millions de dollars EU, qui est financée par la Fondation pour les Nations Unies ; un projet de coopération technique au Ghana visant à améliorer la sécurité alimentaire en réglant les conflits entre les populations humaines et la faune sauvage ; la participation à la sixième Équipe spéciale du projet du Millénaire, qui est en train d'élaborer un programme de travail pour atteindre l'Objectif du Millénaire pour le développement no 7, relatif à un environnement durable. Les activités bénéficiant de l'appui du Programme de partenariat FAO/Pays-Bas ont abouti à des plans d'action relatifs à la viande de brousse au Cameroun, en République du Congo et au Gabon, et ont permis de décrire les services fournis par l'écosystème forestier du mont Kenya aux exploitations environnantes. Au Maroc, la FAO est en train de mettre en oeuvre un projet sur l'élevage en capitivté d'ovins de montagne ayant pour but final de générer des revenus provenant des trophées de chasse, fondé par la République tchèque, ainsi qu'un projet financé par l'Italie sur la gestion des prairies et l'utilisation durable de la biodiversité.

16. Dans le cadre de la suite donnée à la quatorzième session du Groupe de travail, on a examiné la faisabilité d'un réseau africain des aires protégées et on est parvenu à la conclusion que cette option n'est pas viable pour le moment. On a également fait rapport sur une décision de ne pas mettre en place de comité de suivi des activités intersessions, le niveau d'activité étant trop faible pour cela, et sur la préparation et la diffusion du rapport sur le séminaire réuni à l'occasion de la quatorzième session du Groupe de travail.

RAPPORT SUR LA CRISE DE LA VIANDE DE BROUSSE EN AFRIQUE DE L'OUEST (Point 5)

17. Le Directeur national de Conservation International Ghana a fait le point sur la question de la viande de brousse en Afrique de l'Ouest. L'urgence du problème a été mise en évidence et un certain nombre de réponses concrètes ont été proposées pour y remédier. Il s'agissait notamment de produire des statistiques améliorées sur le commerce de la viande de brousse et de décrire de façon détaillée la filière d'approvisionnement. Le Groupe de travail a été informé que le Fonds mondial pour la nature préparait un atelier régional sur la viande de brousse et il a estimé que cette initiative devait retenir l'attention et méritait la participation de ses membres.

RAPPORT DU CINQUIÈME CONGRÈS MONDIAL de l'UICN SUR LES PARCS, TENU À DURBAN (AFRIQUE DU SUD) EN SEPTEMBRE 2003 (Point 6)

18. A la demande de la FAO, Mme Yaa Ntiamoa-Baidu, Directrice du Fonds mondial pour la nature pour l'Afrique et Madagascar, a présenté un rapport sur le cinquième Congrès mondial sur les parcs de l'UICN, qui s'est tenu à Durban du 8 au 17 septembre 2003. Le rapport décrivait les buts de la réunion, les activités de celle-ci et les résultats obtenus, ainsi que leurs incidences sur les aires protégées africaines. Les recommandations du Congrès ont été jugées tout à fait appropriées pour les activités du Groupe de travail et les délégués ont recommandé que leur suivi soit incorporé dans ses travaux.

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