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Chapitre 1 - La stratégie d'approche

UN ENSEMBLE D'INTERVENTIONS COMPLEMENTAIRES

La malnutrition demeure aujourd'hui un problème majeur dans la plupart des pays en voie de développement. Elle relève presque toujours de causes multiples, liées à l'insuffisance de la disponibilité alimentaire, à la mauvaise répartition de celle-ci, à la non utilisation de techniques appropriées de conservation, au manque de revenu, aux problèmes de santé et d'éducation. La prévention et/ou la solution des problèmes nutritionnels ne peut/peuvent être confiée(s) à une seule intervention, aussi résolue soit-elle, faisant appel à un seul des facteurs en cause.

A quoi sert-il, par exemple, d'inciter les familles à consommer une alimentation mieux équilibrée, si les aliments recommandés ne sont pas disponibles? Mais, est-il suffisant de mettre plus de denrées sur le marché, si les consommateurs sont trop pauvres pour les. acquérir, s'ils méconnaissent la valeur nutritive des aliments et restent bloqués par des interdits culturels? Par ailleurs, ne sait-on pas que certaines maladies augmentent les besoins nutritionnels de l'organisme et provoquent des pertes en nutriments?

Pour améliorer vraiment la nutrition des membres des communautés, il faut donc à la fois rendre plus d'aliments disponibles en agissant sur la production, la distribution et la transformation des denrées, augmenter l'aptitude des consommateurs à acquérir les aliments dont ils ont besoin par des actions économiques et sociales, promouvoir leur capacité de faire les bons choix par l'éducation et l'information et relever leur niveau de santé de sorte que leur organisme utilise mieux les aliments consommés.

Comme on l'a déjà signalé dans l'Introduction, nous allons analyser ici quelques projets de lutte contre la malnutrition et de prévention de la carence en vitamine A mis en oeuvre au Sahel par la FAO au cours des années 1985-1995. Décrits en détail sous forme de fiches synoptiques à l'annexe 1, ces projets associaient étroitement la culture des légumes et des fruits riches en pro vitamine A et l'incitation éducative à consommer ces aliments nutritifs. Ce 'binôme horticulture-nutrition' réalisait la mise en pratique d'une stratégie nutritionnelle basée sur l'alimentation, dont les avantages sont synthétisés dans l'aide-mémoire No 1.1.

C'était aussi la mise en pratique du principe de l'intégration des interventions dans la lutte contre la malnutrition, dans la mesure où des actions du secteur agro-alimentaire et du secteur de l'éducation prolongeaient l'effet des distributions de vitamines et autres actions sanitaires menées par le secteur de la santé publique (Aide-mémoire No 1.2).

La prévention et/ou la solution à long terme des problèmes nutritionnels reposent sur l'intégration d'interventions relevant de plusieurs secteurs qui touchent à la fois tous les aspects du complexe système alimentaire.

DES INSTITUTIONS QUI COLLABORENT ENTRE ELLES

Parce que la malnutrition relève de causes diverses, la prévention et/ou la solution des problèmes nutritionnels nécessite(nt) la concertation continue et la collaboration sur le terrain des diverses institutions gouvernementales et non gouvernementales, susceptibles de répondre aux besoins spécifiques de la population.

Placés sous l'égide des ministères de l'agriculture des pays respectifs, les six projets nationaux ont tous reconnu le caractère pluridisciplinaire des problèmes nutritionnels et la nécessité d'une approche intersectorielle pour les résoudre. Ces projets ont fait appel à la collaboration des institutions publiques relevant de la santé, des affaires sociales et de l'enseignement. Ils ont parfois sollicité la collaboration de l'UNICEF ou d'autres agences telles que l'Academy for Educational Development/Helen Keller International (AED/HKI); International Science and Technology Institute/Vitamin A Field Support Project (ISTI/VITAL).

Il convient cependant d'observer que l'interaction des institutions publiques ne fut en général que superficielle ou épisodique et que la collaboration avec les Organisations non gouvernementales (ONG) internationales ou locales est restée marginale. En effet, dans la plupart des cas, la collaboration intersectorielle/interagences s'est limitée à l'implication du personnel d'autres structures/agences dans les ateliers d'information et de formation organisés par les projets, et dans la mise en oeuvre d'activités ponctuelles spécialisées (enquêtes nutritionnelles; élaboration de supports pédagogiques).

Toutefois, l'essai d'approche intersectorielle opéré par le projet du Niger mérite d'être analysé séparément, car il est mieux structuré que les autres.

En début de projet, un premier séminaire a regroupé les représentants de toutes les structures intervenant dans la zone pour leur faire connaître le projet, recueillir les avis des uns et des autres et instaurer une collaboration concrète. Deux comités pluridisciplinaires ont alors été créés: l'un de pilotage au niveau départemental, l'autre de coordination technique au niveau de l'arrondissement. Dans un deuxième temps, un autre séminaire a servi à finaliser les stratégies et les plans d'action relatifs aux composantes du projet, à partir des résultats des enquêtes réalisées dans l'intervalle.

Au niveau des villages, des équipes pluridisciplinaires ont été créées, formées d'agents de l'agriculture, de la santé et de l'enseignement et chargées de l'encadrement de structures villageoises d'animation: les Comités villageois de communication (CVC).

En outre, une concertation a été entamée entre les principaux protagonistes des projets vitamine A dans le pays (AED/HKI) afin d'harmoniser et de coordonner les approches en matière d'éducation/communication.

Où réside l'intérêt de l'approche du Niger? Une volonté s'est clairement affirmée d'impliquer les différentes structures à tous les niveaux de mise en oeuvre: au niveau central, responsable des choix stratégiques; au niveau local, chargé de la programmation et du suivi technique; au niveau villageois, où les agents de terrain sont chargés de l'exécution de concert avec la population.

Et puis, cette volonté s'est traduite dans la réalité par la mise en place de mécanismes efficaces de concertation, de programmation, d'exécution et de suivi des activités.

La collaboration intersectorielle est une méthodologie de travail qu'il faut comprendre, accepter et appliquer au jour le jour et non réduire à des événements ponctuels dans la vie d'un projet. Elle se sert de préférence de structures de concertation déjà existantes et opérationnelles; à défaut, des groupes de travail peuvent être créés aux différents niveaux d'intervention. Sa réussite réside dans la capacité des intervenants à intégrer les activités intersectorielles dans les tâches quotidiennes relevant de leur structure d'appartenance (Aide-mémoire No 1.3).

DES ZONES CHOISIES ET DES INTERLOCUTEURS CIBLES

Compte tenu de leur caractère innovateur, les interventions dans le domaine du développement sont expérimentées d'abord dans des zones-pilotes. Au sein de la population de la zone choisie, il convient de distinguer les groupes cibles primaire, secondaire et tertiaire. Les objectifs sont fixés par rapport aux groupes cibles.

Choix des villages

La qualification de "pilote" donnée aux projets s'est traduite par la restriction des activités à un nombre limité de villages de la zone d'intervention, bien que dans les documents des projets les objectifs généraux aient été formulés en se référant à la zone d'intervention dans son ensemble. Des objectifs spécifiques plus précis, du type "impliquer x % de villageois dans les activités maraîchères et dans les activités de promotion de la consommation" auraient été plus réalistes et auraient permis une évaluation quantitative de la couverture directe des projets.

Comme ils proposaient des actions innovatrices, les projets ont choisi d'inclure les villages offrant les meilleures garanties de succès. Leur expérience positive pouvait faire tache d'huile dans les autres villages alentour (couverture indirecte).

En général, la motivation des villageois, la présence de services techniques et d'organisations villageoises, le sol favorable et la disponibilité d'eau ont été les principaux critères de ce choix. Fait exception le projet du Niger qui a inclus aussi deux villages ne disposant pas de potentiel horticole. Ces villages, ravitaillés à partir des villages de production, ont été orientés vers des activités complémentaires aux activités de production (transformation et conservation), en accord avec les objectifs du projet d'assurer la disponibilité de produits horticoles pendant toute l'année.

Groupes cibles

L'objectif commun des projets était celui de réduire la prévalence l'avitaminose A et, plus en général, la malnutrition chez les groupes à risque, c'est à dire les groupes qui, pour des raisons physiologiques ou socio-économiques, sont les plus exposés aux maladies nutritionnelles. Les groupes à risque ne coïncident pas nécessairement avec les groupes cibles de l'intervention. Par exemple, les enfants en bas âge constituent un groupe à risque de malnutrition. Les actions visant à diminuer ce risque ne sont pas dirigées en général vers les enfants eux-mêmes, mais plutôt vers les personnes qui en ont la charge.

Dans la plupart des projets, les activités tant de production que de promotion de la consommation ont été menées par les femmes réunies en groupements. Interlocutrices directes des projets, elles constituent ainsi le groupe cible primaire des interventions.

Ce choix a été motivé par des raisons culturelles: en effet, ce sont les femmes qui, outre le travail dans le champ familial, s'occupent dans la plupart des cas de la production ou de la cueillette des légumes (condiments) utilisés comme ingrédients dans les sauces qui accompagnent l'aliment de base.

Au Mali et au Tchad les activités de production ont été menées à travers des groupements mixtes. Par contre, la présence des hommes aux activités d'éducation nutritionnelle a été sporadique. A ce propos il faut souligner que dans une vision élargie à la sécurité alimentaire des ménages, les projets nutritionnels ne devraient ménager aucun effort pour impliquer les hommes dans l'ensemble des activités. En effet ce sont souvent les hommes qui sont responsables de l'acquisition des aliments de base. Leur prise de conscience des problèmes nutritionnels des membres du ménage est indispensable au succès et à la durabilité des interventions.

La plupart des projets ont impliqué aussi les élèves des écoles primaires dans les activités maraîchères et d'éducation nutritionnelle. à travers la dynamisation des jardins scolaires. Les critères du choix des écoles ont été surtout la motivation du personnel à exercer des activités horticoles et la disponibilité d'eau.

Tous les projets ont inclus le renforcement des compétences des agents techniques en poste dans la zone dans leurs objectifs et ont organisé des formations à leur intention. Ces agents ont servi d'intermédiaires entre le projet et le groupe cible primaire, assurant l'encadrement des paysans et la transmission des messages nutritionnels. Il faut donc considérer les agents techniques comme le groupe cible secondaire des projets.

Enfin, les projets ont sensibilisé, au travers de sessions d'information, les personnes-ressources (responsables administratifs, notables, etc.), capables de faciliter le processus de développement. Ces personnes constituent le groupe cible tertiaire des projets.

Le Bénin nous offre l'exemple instructif d'un projet qui a tenté d'effectuer une évaluation terminale en comparant les effectifs des groupes cibles impliqués au début et à la fin des activités: cette évaluation aurait produit des conclusions plus intéressantes encore si le projet s'était d'emblée fixé des objectifs quantifiables à cet égard.

La formulation d'objectifs spécifiques Quantifiables par rapport aux groupes cibles (primaire, secondaire et tertiaire) est une condition préalable an suivi et à l'évaluation des projets (Aide-mémoire No 1.4).

LA PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE

La réussite globale et la durabilité d'un projet dépendent du degré d'organisation et de cohésion sociale suscitée ou renforcée, ainsi que des capacités d'intervention des populations créées au niveau du terroir.

La centralisation des activités a constitué l'une des faiblesses de la plupart des projets en étude (voir les fiches synoptiques des projets à l'annexe 1). Bien que les populations aient répondu de manière enthousiaste et massive aux activités proposées, elles ont souvent joué un rôle de "receveurs" passifs de solutions techniques préconisées à l'avance par les projets.

Fait exception le projet du Bénin dont la caractéristique principale a été celle d'être basé sur une approche participative. Fortement ciblé sur les communautés rurales, le projet s'est articulé et a été dirigé dans le sens de leurs objectifs, de leur logique technique et opérationnelle, de leur esprit d'initiative, avec comme finalité principale de les aider à résoudre leurs problèmes à travers le renforcement de leurs capacités professionnelles et la promotion d'une dynamique endogène.

Dans le cadre de ce projet, les bénéficiaires ont été associés à toutes les étapes du processus à partir du diagnostic initial sur la situation nutritionnelle; aux choix, à la programmation et à la réalisation des activités, à la prise en charge progressive des actions de développement et à l'évaluation finale.

C'est grâce à cette participation responsable des populations que les possibilités de suivi attribuées au projet (voir Aide mémoire 1.6) ne font pas référence à la formulation et à l'obtention d'un nouveau projet (aide extérieure), comme dans le cas des autres projets. Elles font plutôt référence à la capacité des populations et des institutions locales à prendre elles-mêmes en charge le processus de développement en suivant la démarche d'analyse et de recherche de solutions entamée par le projet.

Fondée sur l'instauration d'un dialogue services techniques/populations et sur le concept de partenariat, la méthodologie de l'approche participative a pour objectif principal d'associer étroitement les populations à la conception, à la gestion et à l'évaluation de toutes les activités de développement de leur milieu et de leur terroir et d'assurer ainsi la durabilité des actions (Aide-mémoire No 1.5).

DES ACTIVITES VARIEES, REALISTES, EFFICACES

Les activités d'un projet nutritionnel au niveau communautaire reflètent le caractère pluridisciplinaire de l'approche. Elles partent de la connaissance du milieu et du renforcement des compétences techniques du personnel en poste dans la zone d'intervention, pour se concentrer sur celles qui assurent l'augmentation de la quantité et de la diversité des aliments pendant toute l'année ainsi que leur correcte utilisation par la population.

Les activités menées par les projets ont été multiples. Certaines sont propres à un projet donné, d'autres sont communes à tous les projets.

Si tous les projets ont inclus les composantes production et promotion de la consommation, les actions sur les autres maillons de la chaîne alimentaire (la conservation, la transformation, la commercialisation et la préparation domestique) ont varié cas par cas et selon les besoins des zones d'interventions.

On est parti de l'expérience des projets pour dresser la liste d'activités pertinentes à un projet de nutrition au niveau communautaire proposée dans l'aide-mémoire No 1.6.

Bien qu'ils n'aient pas fait partie des activités mises en oeuvre par les projets analysés dans le présent document, le petit élevage et la pisciculture ont été ajoutés à la liste, compte tenu de leur importance dans la sécurité alimentaire des ménages.

Ce qu'il faut retenir

Aide-mémoire No 1.1
Les stratégies basées sur l'alimentation

- Avantages. Les stratégies basées sur l'alimentation:

- visent la prévention, l'efficience et la durabilité; génèrent un revenu; stimulent la participation communautaire et l'autonomie

- s'adaptent à des traditions culturelles et alimentaires différentes

- peuvent lutter simultanément contre des carences nutritionnelles multiples

- ne comportent pas de risque de toxicité, les quantités de nutriments étant consommées dans des limites physiologiques

- réaffirment le rôle crucial de l'allaitement maternel

- stimulent le développement de systèmes de production alimentaire durables et dans le respect de l'environnement

- supposent et suscitent un partenariat entre gouvernement, groupes de consommateurs, industries alimentaires et autres organisations pour atteindre le but commun de atténuer les carences en micronutriments

Aide-mémoire No 1.2
L'intégration des interventions

Intégrer les différentes approches visant la prévention et la solution des problèmes nutritionnels.

Approche agriculture

vise l'augmentation de la production
contribue à la diversification du régime alimentaire
apporte un revenu qui peut améliorer la sécurité alimentaire des ménages
ne prend en compte ni la consommation, ni la distribution intrafamiliale des produits

Approche éducation nutritionnelle

vise l'acquisition d'habitudes alimentaires correctes
prend en compte les besoins des différents groupes à l'intérieur du ménage est essentielle pour obtenir des résultats durables inefficace si les aliments ne sont pas disponibles

Approche santé

vise des actions préventives et curatives
apporte des solutions à court terme
couvre les aspects de l'hygiène et de l'assainissement du milieune touche pas aux causes économiques et agro-alimentaires du problème

Aide-mémoire No 1.3
La collaboration intersectorielle/interagences

Actions à entreprendre. Il faut:

- recenser toutes les structures publiques, les agences internationales, les organisations non gouvernementales (ONG) internationales et les associations communautaires de développement (ONG locales) intervenant dans la zone du projet

- organiser en début de projet une journée d'information au niveau central (dans la capitale du pays ou au chef-lieu de la région) pour présenter le projet aux différentes directions techniques des ministères concernés et aux représentants des agences/ONG travaillant dans la zone, et pour obtenir un engagement de principe sur leur collaboration

- organiser dans le chef-lieu de la zone d'exécution du projet (niveau périphérique) un atelier regroupant le personnel des services techniques et des agences/ONG internationales et locales, pour une réflexion sur les problèmes nutritionnels de la zone et les solutions préconisées par le projet dans une perspective multisectorielle

- intégrer la concertation intersectorielle pour la nutrition dans les structures de concertation déjà existantes ou, à défaut de celles-là, créer, au cours de l'atelier, un groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) regroupant les agents responsables des différents services techniques et des agences/ONG; définir les objectifs et les tâches du GTP et les modalités de son fonctionnement; nommer un coordinateur du GTP

- créer au travers du GTP des équipes pluridisciplinaires de terrain formées d'agents de base (étatiques et non) intervenant sur le même terroir (un ou plusieurs villages) et les sensibiliser à la collaboration intersectorielle

- que le GTP prépare des cahiers des charges pour ses membres et pour les équipes de terrain, concernant la planification, la mise en oeuvre, le suivi et l'évaluation des activités du projet

- que le GTP se réunisse périodiquement et qu'il veille à l'envoi des comptes rendus sur l'état d'avancement des activités aux directions techniques et aux représentations des agences/ONG au niveau central.

Aide-mémoire No 1.4
Le choix des lieux d'intervention et des groupes cibles

Actions à entreprendre:

- établir des objectifs mesurables concernant la couverture du projet

- recueillir les données démographiques de la zone d'intervention

- établir des critères objectifs pour effectuer le choix des villages

- établir un guide d'entretien à utiliser lors des visites aux villages potentiels

- choisir les villages

- identifier dans les villages retenus les interlocuteurs directs (groupe cible primaire) sur la base de considérations culturelles et de l'organisation des villages

- identifier les personnes-ressources de la zone (groupes cibles secondaire et tertiaire) au cours du suivi/évaluation, confronter l'effectif des groupes cibles avec les objectifs de couverture fixés au préalable

Aide-mémoire No 1.5
La participation communautaire (voir aussi l'aide-mémoire No 3.2)

Associer les populations à:

- l'analyse-diagnostic de la situation initiale pour l'identification des problèmes
- l'élaboration de réponses techniques adaptées aux réalités locales
- la conception et à la programmation des activités à entreprendre
- la formation thématique et à la vulgarisation
- la réalisation, à la gestion et au suivi et à l'évaluation du programme
- la mise en place d'un processus assurant la durabilité de l'intervention

Aide-mémoire No 1.6
Le choix des activités

Mettre en oeuvre des activités visant:

- la connaissance du milieu (enquêtes de base)
- la collaboration intersectorielle
- la formation des agents de l'état et des représentants des communautés
- la sensibilisation et la mobilisation de la population
- l'augmentation et la diversification de la disponibilité alimentaire

· production végétale
· production animale (petit élevage, pisciculture)
· conservation
· transformation

- le changement de certains comportements alimentaires (éducation nutritionnelle)
- la surveillance de l'état nutritionnel
- la durabilité des actions
- le suivi et l'évaluation


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