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Le personnel du projet, les chefs des villages et les paysans se réunissent fréquemment pour prendre les décisions en commun.
De nombreux groupements de femmes ont été constitués pour l'exploitation ce champs maraîchers, de vergers, ce pépinières ou en vue d'autres activités économiques.
La campagne d'alphabétisation s'étendra et sera renforcée jusqu'à la fin du projet.
L'atelier du projet à Keita constitue aussi un centre de formation pour mécaniciens.
La participation populaire est le moteur du projet de Keita. Dès le départ, les agriculteurs-éleveurs de l'arrondissement ont été constamment consultés et ont pris une part active aux décisions, à la planification, et aux actions. Des projets de terrain ont échoué dans le passé faute de bien comprendre les besoins, les souhaits et les capacités de la population locale. Le projet de Keita répond bien à ce qu'attend la population.
Le projet a appris à des milliers de paysans à utiliser de meilleures méthodes agricoles et forestières. Il a formé du personnel spécialisé dans la protection des végétaux et des animaux, des secouristes et des sages-femmes, des animateurs nutritionnels et des vulgarisateurs, des mécaniciens, des techniciens et des artisans qualifiés ou semi-qualifiés.
Le crédit constitue un autre moyen efficace pour stimuler la production et aider les agriculteurs à surmonter les périodes difficiles dues à la sécheresse ou à une modification soudaine du marché. Des fonds de roulement ont été établis dans les groupements villageois en vue de prêts pour l'embouche ovine et pour l'achat de boeufs et de matériel (charrettes, charrues, motopompes). D'autres fonds de roulement servent aux prêts à la production et à la commercialisation des oignons. Des stocks de céréales ont été constitués aussi pour assurer la sécurité alimentaire en période de soudure. La réussite de toutes ces actions dépendra également du dispositif juridique que l'Etat installera pour la sauvegarde des fonds précités.
