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4. Conclusions

4.1. Les besoins en protéines de poisson de la population de la République Centrafricaine dépassent les possibilités de production de la pêche et de la pisciculture. Par conséquent tout le poisson commercialisable que la pisciculture produira pourra être écoulé.

4.2. Le plan directeur de la pisciculture proposé pour les périodes 1985–1990, 1990 – 1995 et 1995 – 2000 prévoit une évolution constante de la pisciculture familiale et une augmentation accélérée de la pisciculture artisanale grâce au crédit piscicole pendant la période 1985–90, suivie d'une augmentation progressive jusqu'en 1995, pour rester à ce palier jusqu'à l'horizon 2005.

4.3. Comptant sur une augmentation constante du pouvoir d'achat de la population, la commercialisation du poisson produit par la pisciculture familiale jusqu'en 1985 ne posera pas de problèmes. Par après une assistance du service piscicole ou de l'Office de Pêche sera nécessaire pour organiser une rotation des vidanges et de vulgariser les techniques de conservation (sèchage, fumigation). La pisciculture artisanale est axée essentiellement sur les centres urbains et surtout sur Bangui. Toute la production pourra être absorbée à condition d'aménager des stands de vente aux marchés, d'organiser une rotation des vidanges, d'améliorer les moyens de stockage, d'organiser le transport en commun du poisson vers les points de vente, de se servir des possibilités de vente prêtées par les poissonneries de la place et d'apprendre les techniques de conservation (sèchage et fumigation) aux pisciculteurs.


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