a) Enseignement de l'aquaculture
Au niveau de l'ingéniorat (formation pluridisciplinaire), cet enseignement vise à fournir les notions de base qui permettront aux étudiants d'analyser la situation actuelle de l'aquaculture malgache et d'apprécier les conditions de son développement.
Il s'efforce de dégager les principes de la conduite de l'élevage (choix de technologie par exemple) en relation avec les schémas de développement retenus.
Les ingénieurs sortants qui se destinent à l'aquaculture peuvent se former avantageusement au sein des projets de développement existants avant d'effectuer un éventuel stage de perfectionnement à l'étranger.
L'UFSH manque toujours d'une salle de travaux pratiques fonctionnelle et pourvue du matériel pédagogique de base. M. Miasa pourrait définir les besoins dés que possible afin de rechercher des sources de financement.
b) Formation-recherche
L'UFSH poursuit le développement de ses activités en relation étroite avec les employeurs.
La formation et la recherche s'appuient sur la demande des employeurs, et en particulier sur celle de la DPA qui doit jouer le rôle de maître d'ouvrage dans le secteur halieutique.
La recherche-développement menée par l'UFSH joue un rôle important dans l'amélioration du niveau des formateurs. Le renforcement de l'encadrement reste prioritaire pour maîtriser les développements en matière de formation et de recherches de l'UFSH.
La reléve de consultants internationaux ne sera pas encore totale en 1991–92 mais le nombre des intervenants extérieurs fortement réduit. Soulignons le rôle joué par les coopérants étrangers de l'université de Toliara en matière d'encadrement.
La formation des techniciens devrait être définie dans les prochains mois dans le cadre d'une réflexion globale de la place et du rôle institutionnel de l'UFSH dans le développement de la pêche et de l'aquaculture.
L'année 1991–92 pourrait être l'année test en matière de reléve des consultants internationaux sans toutefois supprimer la totalité de cette aide.
Ceci pourrait être facilité par une approche plus souple de la formation, par exemple poursuite du recyclage des fonctionnaires de la DPA sous forme de cycle de 3 à 4 mois sur un théme donné sanctionné par l'obtention d'un certificat. L'impétrant recevrait le diplôme d'ingénieur halieute en cas de réussite à la totalité des certificats et aprés la soutenance du mémoire. Des risques de dévalorisation de l'ingéniorat existent et la sélection à l'entrée à l'UFSH doit être maintenue.
Cette approche aura l'avantage de maintenir les acquis en matière d'ingéniorat et de libérer des ressources humaines pour démarrer la formation des techniciens supérieurs. Une réflexion plus approfondie reste à mener.
L'université de Toliara concentre la totalité des formations supérieures en biologie marine, pêche et aquaculture offrant ainsi la possibilité d'optimiser la gestion des différentes filières pour répondre au mieux aux besoins du secteur.
Le conseil d'orientation du 3 avril 91 devrait répondre à une partie des questions soulevées sur l'avenir du projet.
