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Livres

Plantes peu connues mais présentant un intérêt économique

Underexploited tropical plants with promising economic value

Rapport d'un groupe ad hoc du Advisory Committee on Technology Innovation Board on Science and Technology for International Development, Commission on International Relations. Rapport No. 15. National Academy of Sciences Washington D.C. 1975. 188 n. Frais d'expédition et d'envol: 0.50 dollar U.S. Pour les Etats-Unis et 2.50 dollars U.S. Pour les autres pays.

Cet ouvrage traite d'un monde végétal peu connu, fait de plantes aussi bien sauvages que domestiques d'une stupéfiante variété. Diverses considérations ont présidé au choix des plantes dont on trouvera plus loin la description: valeur que celles-ci peuvent présenter pour l'alimentation de l'homme et des animaux, leur intérêt en tant que matière première industrielle, leur aptitude à pousser en milieu tropical et maintes autres propriétés qui permettent en particulier à telle ou telle d'entre elles de fournir plusieurs produits utiles. On a exclu les plantes médicinales et les essences ligneuses tandis que, pour choisir celles retenues en définitive, on ne s'est inspiré que de considérations économiques, les plus superficielles et subjectives, vu la difficulté de juger des coûts et avantages de l'exploitation éventuelle de ces plantes dans des milieux extrêmement différents.

Chacune des trente-six plantes fait l'objet d'un chapitre distinct, qui la décrit brièvement, en indique l'importance économique, les limitations et les exigences particulières et signale les recherches à entreprendre. Ces plantes vont des espèces peu connues aux espèces familières dont on n'a pas encore tiré tout le parti possible. C'est là un choix tout à fait subjectif, comme les auteurs sont les premiers à le reconnaître. Il est en effet fortement axé sur l'Amérique latine, alors que l'Asie et l'Afrique regorgent de plantes qui offrent les mêmes possibilités mais auxquelles on n'a pas accordé tout l'intérêt qu'elles méritent. Les plantes ont été groupées en fonction de l'utilisation qui est faite du principal produit qu'elles fournissent: céréales et pseudo-céréales, racines et tubercules, légumes, fruits, graines oléagineuses, plantes fourragères, et autres utilisations.

Le premier groupe comprend les plantes qui fournissent des graines nutritives et dont certaines constituent elles-mêmes un excellent fourrage. Echinochloa turnerana et Zostera marina présentent à cet égard un intérêt tout particulier: dans le cas de la première en effet, il suffit d'un seul arrosage en profondeur entre le stade de la germination et celui de la récolte, ce qui rend sa culture particulièrement indiquée en zone aride, tandis que la seconde est l'une des rares plantes à pousser en état de totale immersion dans l'eau de mer. Utiliser la mer pour cultiver une céréale est une idée tout à fait nouvelle et riche de promesses, et Zostera marina offre des possibilités comme culture vivrière exploitable dans les estuaires tropicaux.

Le groupe suivant comprend des plantes à racines et tubercules comestibles qui constituent un important aliment hydrocarboné que l'on peut faire bouillir, rôtir, frire dans l'huile ou encore utiliser dans la préparation de ragoûts. L'espèce Colocasia se prête particulièrement à la culture sur terrains marécageux ainsi que dans les régions côtières et salinisées.

(Cereus horridus) UNE FOIS PELÉ ET GRILLÉ, CE CACTUS DU NORD-EST DU BRÉSIL, PEUT ÊTRE MANGÉ

Le groupe des légumes comprend des plantes intéressantes telles que Psophocarpus tetragonolobus, ainsi que des plantes qui donnent des «cœurs de palmier». La première, qui produit des graines, des gousses et des feuilles comestibles, généralement à forte teneur protéique, est peut-être l'homologue tropical de la fève de soja. Les cœurs de palmiers (Enterpe, Bactris, Cocos et Aerocomis) constituent un mets tropical raffiné. Le goût pour les denrées exotiques coûteuses ne cesse de se répandre dans le monde, et l'offre de cœurs de palmier ne suffit plus à répondre à la demande.

Le groupe des fruits est composé d'espèces telles que Garcinia mangostana, Citrus grandis et Annona muricata, qui donnent des fruits très savoureux, intéressants pour l'exportation. Guilielma gasipaës, qui donne un fruit semblable à la châtaigne, est considéré comme l'aliment tropical le mieux équilibré du point de vue nutritionnel. Cet arbre vient parfaitement bien sous les tropiques humides; une fois qu'il a pris, il exige peu de soins et a un bon rendement.

Les plantes qui produisent des graines oléagineuses sont nombreuses et variées. Parmi elles figurent les palmiers, les plantes désertiques et pérennes. Les graines de Orbiguya speciosa donnent une huile semblable à celle de la noix de coco, mais la main-d'œuvre nécessaire à leur collecte et la dureté particulière de leur endocarpe en entravent une utilisation plus intensive. Simmondsia chinensis mérite une mention particulière car elle contient une cire liquide au potentiel des plus riches sur le plan industriel.

Parmi les plantes fourragères, Acacia albida et Prosopis tamarugal sont également dignes d'être mentionnées. La première conserve son feuillage et ses fruits pendant la saison sèche de sorte que ses feuilles et ses gousses sont souvent les seuls fourrages disponibles en cette période de l'année. La seconde espèce, originaire du désert d'Atacama au Chili, pousse sur des couches de sel qui peuvent atteindre parfois un mètre d'épaisseur. En fait, rares sont les végétaux utiles capables de résister aux conditions rigoureuses qui caractérisent l'habitat naturel de cette plante.

Dans le dernier groupe enfin, figurent les palmiers, graminées et algues dont on tire une grande variété de produits tels que fibres, cire, protéines, amidon et caoutchouc. A citer en particulier Parthenium argentatum. Toutes les parties de cet arbuste contiennent un latex qu'il est pratiquement impossible de distinguer du caoutchouc naturel tiré de l'hévéa. Ce serait donc une source possible de caoutchouc pour les régions arides, mais l'acquisition de la technologie de transformation constitue un obstacle majeur au développement de son exploitation. A signaler également l'algue bleu-vert Spirulina qui pourrait servir à l'alimentation humaine. Cette algue, qui pousse dans les eaux saumâtres et alcalines, est riche en protéines et en vitamines.

Ce rapport a surtout le mérite de faire ressortir, pour chaque espèce, les limites et les exigences particulières qui en entravent la pleine exploitation. Ces obstacles tiennent à des raisons bien précises, dont:

1. Le manque de moyens agronomiques et/ou horticoles appropriés, comme, par exemple, des variétés améliorées pour assurer un rendement élevé et soutenu, le nombre d'années nécessaires pour que la plante arrive à maturité et fournisse la matière première,
in suffisance des informations sur les conditions qui régissent la croissance et le rendement, la vulnérabilité de la plante et/ou sa résistance aux maladies et l'absence de propagation végétative.

2. Des problèmes techniques, comme ceux que soulève la nécessité d'un travail manuel long et fastidieux dans un milieu hostile, ou des méthodes de transformation impropres.

3. Des entraves sur le plan nutritionnel (insuffisance de l'information sur les facteurs nutritionnels, toxicité, sapidité, et technologie alimentaire irrationnelle).

4. Des facteurs économiques tels que la faiblesse des profits perçus par les producteurs.

5. Des effets écologiques que peut avoir l'introduction de plantes dans de nouvelles régions où elles risquent de devenir des mauvaises herbes, de servir d'hôtes à des parasites et à des prédateurs et de trop concurrencer d'autres végétaux.

Grâce à des recherches intensives, il devrait être possible de surmonter une grande partie de ces obstacles et de tirer parti d'un grand nombre de plantes sous-exploitées, tout comme on l'a fait pour la fève de soja, considérée naguère comme une curiosité. Cela aiderait les pays en développement à accroître leur production et offrirait d'intéressantes possibilités d'emploi. L'exportation d'articles transformés encouragerait en outre l'implantation d'industries subsidiaires.

Ce rapport n'est pas uniquement un ouvrage documentaire. Il est aussi d'une lecture très intéressante Comme, en effet, il n'entre pas à l'excès dans le détail, il sera lu avec profit aussi bien par celui qui s'intéresse aux plantes en général que par le spécialiste. Il est aussi abondamment illustré à l'aide de photographies soigneusement choisies.

P. ARGAL

Les arbres et leurs maladies

Forest Pathology - principles and practices in forestry par B K. Bakshi. Publié par le Controller of Publications, Delhi. Imprimé à la F.R.I. Press Publicity and Liaison Branch Forest Research Institute and Colleges, Dehra Dun, Inde, 1976. 400 p. Illustré. Prix: 21 roupies, 2,45 livres sterling, 7,56 dollars U.S.

Le présent ouvrage apporte une contribution fort utile à un domaine d'intérêt général et de grande importance. Il n'existait jusqu'à maintenant aucune étude de synthèse sur les maladies des essences forestières dans le sous-continent indien, et l'ouvrage de Bimal Kumar Bakshi, spécialiste de la pathologie forestière et directeur de la recherche biologique au Forest Research Institute and Colleges de Dehra Dun, aide à combler cette lacune.

L'ouvrage de B.K. Bakshi se divise en trois parties: la partie I énonce les principes généraux de la pathologie forestière; la partie II, qui est la plus longue, traite des maladies des essences forestières indigènes ou exotiques de la région et la partie III de la dégradation microbienne du bois.

L'auteur commence par une brève description des forêts en Inde, puis étudie les causes des maladies végétales qu'il classe en deux catégories: parasitaires, et physiologiques ou physiogéniques.

On lira avec profit un chapitre consacré aux principes généraux de la lutte contre les maladies forestières. L'auteur note à ce propos que l'on néglige trop souvent de prendre les mesures nécessaires pour prévenir et combattre ces maladies parce que les peuplements forestiers ont, par comparaison avec les cultures agricoles, une valeur relativement faible par unité de surface. Mais des mesures intensives de lutte contre les maladies se justifient sur le plan économique dans les pépinières et les plantations où les cultures présentent une grande valeur.

L'ouvrage doit sa valeur intrinsèque à sa deuxième partie dans laquelle l'auteur passe en revue les maladies répertoriées des essences forestières, aussi bien indigènes qu'exotiques, du sous-continent indien, y compris celles qui frappent ces mêmes essences dans d'autres pays. Pour les conifères exotiques, dont la culture en Inde en est surtout au stade expérimental, l'auteur ne traite que des maladies enregistrées dans son pays.

B.K. Bakshi axe son étude sur l'hôte et non sur l'agent pathogène en commençant par les maladies qui sévissent de façon endémique dans les essences à bois d'importance économique. Dans chaque cas, il expose tout d'abord en quelques lignes les méthodes de sylviculture et d'aménagement de l'essence en question puis l'aire de distribution de la maladie, la nature et l'étendue de l'infection, les dégâts qu'elle cause et ses symptômes. Enfin, il signale les mesures à prendre pour lutter contre la maladie. Pour les essences indigènes de moindre importance économique, l'auteur passe sur certains détails. L'analyse des maladies pathogéniques précède celle des troubles physiologiques' et si l'auteur s'intéresse davantage aux premières, c'est sans doute parce qu'elles ont été étudiées de façon assez approfondie et que l'étendue des dégâts qu'elles provoquent aux forêts est considérable.

Lés maladies traitées dans cet ouvrage, aussi variées que leurs causes, ont une influence biologique majeure sur la productivité forestière. Il s'agit, entre autres, de la maladie qui s'attaque à Santalum album, une des essences les plus précieuses du monde et dont l'existence même est aujourd'hui menacée, de la pourriture de la racine d'Acacia catechu et de Dalbergia sissoo due à Ganoderma, de la pourriture de la racine de Shorea robusta due à Polyporous shoreae, de la maladie rose d'Eucalyptus, de la rouille vésiculeuse de Pinus wallichiana, de la pourriture de la racine et de la souche de Cedura deodora due à Fomes annosus, de la fonte des semis en pépinières, des chancres de Cupressus et du genévrier et de la gale ligneuse de Terminalia belerica. Sont également traitées des affections physiologiques telles que la cloque aqueuse de Tectona grandis, la gommose de l'espèce Eucalyptus et le dépérissement massif de Shorea robusta, pour ne citer que quelques-unes des maladies les plus courantes et les plus graves. Bien que l'auteur s'étende plus ou moins sur ces maladies selon l'importance qu'elles revêtent, il a tout naturellement tendance à s'attarder sur celles qui ont donné lieu à des recherches auxquelles il a lui-même participé ou dont il a personnellement l'expérience.

Le livre de B.K. Bakshi constitue un ouvrage de référence très utile qui se remarque par la clarté de sa présentation. Les illustrations sont nettes, bien documentées et parfaitement choisies. Cependant, l'ouvrage pèche par des répétitions qui auraient pu être évitées et qui gênent la lecture. On trouvera également dans cet ouvrage une excellente bibliographie des publications sur la pathologie végétale et les sujets connexes, ainsi que de nombreuses références à ces sources.

P. ARGAL

Unasylva - présentation du manuscrit

Unasylva

Revue internationale des forêts et des industries forestières, paraissant trimestriellement en anglais, français et espagnol.

Langue et style

Les manuscrits sont acceptés en anglais, français ou espagnol. Bien articulés et clairement rédigés, non seulement ils aident à transmettre au lecteur les idées et informations mais facilitent l'édition et la traduction.

Préparation du manuscrit

Les manuscrits doivent être tapés à la machine en double exemplaire, double espacement et marge large, sur un seul côté de la feuille. Le comptage estimatif des mots sera simplifié si l'on respecte une moyenne de 250 mots par page. Nous devons pouvoir faire des photocopies propres et faciles à lire: nous vous prions donc d'utiliser des rubans de machine neufs. Sur la première page doivent figurer en haut, à droite, le nom et l'adresse de l'auteur, la date et le nombre de mots du texte principal, non compris les tableaux, figures, légendes ou titres. Sur les autres pages, n'indiquer que le nom en haut et à droite.

Système métrique

Toutes les mesures devraient être exprimées selon le système métrique.

Tableaux, figures, dessins

Chaque tableau, figure ou dessin doit occuper une page séparée et être numéroté de façon à correspondre aux références dans le texte. Ne jamais les incorporer dans le texte. Ils doivent être aussi clairs et simples que possible. Se limiter à n'inclure que les figures et tableaux essentiels et identifier leurs sources.

Photographies

Unasylva utilise des épreuves en noir et blanc. Nous préférons des épreuves de bonne qualité, 18 × 24 centimètres, en noir et blanc et sur papier brillant. Si une diapositive en couleur est d'excellente qualité, nous pouvons en obtenir un négatif et tirer une photographie en noir et blanc de bonne qualité mais nous préférons l'éviter. Nous ferons tout notre possible pour renvoyer les diapositives en couleur et les négatifs en noir et blanc, mais nous ne pouvons le garantir. Les épreuves en noir et blanc ne sont pas renvoyées.

Notes de bas de page et références

Les notes de bas de page et références doivent être répertoriées sur feuilles séparées en fin de manuscrit. Les notes de bas de page doivent être aussi peu nombreuses que possible et, de préférence, inexistantes. Les références doivent être strictement pertinentes et leur nombre également maintenu au minimum. En ce qui concerne la manière de rédiger les références, veuillez vous reporter à la revue.

Longueur

Les longs articles comptent de 3 000 à 4 000 mots; les courts entre 750 et 2 000 mots.

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Nos préférences pour Unasylva vont aux articles originaux mais nous n'excluons pas les reproductions, surtout si elles permettent d'échanger des vues et innovations d'importance fondamentale en foresterie et industries forestières entre les lecteurs des régions développées et en développement ou si elles impliquent des problèmes d'ordre linguistique.

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FAO: 6 ouvrages utiles sur la silviculture

Une étude de la planification. Des renseignements techniques sur les matières premières et la fabrication de la pâte et du papier. En français, anglais et espagnol. 415 pages. 26 illustrations, reliure toile, lires italiennes: 8 200.

Une étude de l'agriculture itinérante en Amérique latine, en particulier au Venezuela, au Mexique et au Pérou. En français, anglais et espagnol. 354 pages 19 illustrations, lires italiennes: 4 000.

Guide pour la planification et la mise en œuvre d'un inventaire forestier. En français, anglais et espagnol. 136 pages, lires italiennes: 1600.

Un catalogue trilingue (français, anglais, espagnol). 283 pages, lires italiennes: 6 500.

Un manuel sur les méthodes, la productivité et les coûts de l'abattage, du débardage et du transport du bois. En français, anglais et espagnol. 100 pages, 36 illustrations, lires italiennes: 2 000.

Manuel destiné à faciliter la tâche de ceux qui doivent faire face aux problèmes du développement économique dans cette région. En français, anglais et espagnol. 194 pages, 30 illustrations, 3 cartes, lires italiennes: 4 500.

Disponibles à la Section distribution et ventes, FAO, via delle Terme di Caracalla, Rome, Italie. Les abonnements en monnaie locale peuvent être souscrits auprès des agents ou dépositaires FAO dont la liste figure à la page 3 de la couverture.

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE


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