47. Le Comité a noté que depuis sa création, le CCNASWP était parvenu à augmenter de manière significative le nombre de ses membres dans la région. Il a aussi noté les efforts importants déployés afin dencourager ladhésion des quatre pays encore admissibles dans la région (Iles Marshall, Nioué, les Palaos et Tuvulu). A cet égard, le Comité a noté que lAustralie et la Nouvelle-Zélande avaient fortement investi dans le développement des capacités du Codex dans les pays de la région.
48. Outre ses observations formulées par écrits, lAustralie a attiré lattention du Comité sur un cadre basé sur les risques quelle avait élaboré pour déterminer les priorités des activités du Codex. La Nouvelle-Zélande a signalé que son Cadre stratégique de décision pour le Codex serait disponible au début de lan 2001. Le Canada a aussi noté que lun des objectifs importants de son programme Codex était de renforcer les relations du Canada avec les autres pays membres du Codex et de promouvoir la prise de décision et la résolution des problèmes de manière consensuelle au sein du Codex.
49. La délégation du Tonga a informé le Comité que la principale activité avait été la création dun Comité national du Codex, présidé par le Premier Ministre, et auquel étaient représentées les autres institutions gouvernementales concernées, lindustrie et dautres ONG. Il sagit du résultat clé dun atelier sur ladministration dun Comité national du Codex, dont la tenue a été facilité par la FAO en novembre 1998. Une assistance technique ultérieure donnerait au Tonga la possibilité dexaminer ses normes alimentaires nationales, de déterminer les domaines nécessitant une formation pour lutilisation des normes du Codex, et dadapter les directives du Codex pour les aliments biologiques à la situation du pays.
50. Le délégué du Vanuatu a noté que le Point de contact du Codex avait déterminé les priorités suivantes: létablissement dun Comité national du Codex de haut niveau, linspection des importations alimentaires, lélaboration dun mémorandum daccord avec tous les ministères chargés de la sécurité sanitaire des aliments, la conception dun programme éducatif, destiné aux écoles, en matière de sécurité sanitaire des aliments, la création de capacités techniques en matière de sécurité sanitaire et dassurance de qualité des aliments, et lidentification des laboratoires danalyses et dessais et des besoins futurs en ce domaine.
51. Le Comité a apporté un appui énergique aux efforts déployés par la FAO et lOMS visant à faciliter les programmes de renforcement des capacités en matière de sécurité sanitaire des aliments et a insisté sur le fait que ces organisations devaient collaborer plus étroitement pour fournir une assistance technique aux pays de la région.