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IV· PROGRAMME, BUDGETARY, FINANCIAL AND ADMINISTRATIVE MATTERS (continued)
IV· QUESTIONS CONCERNANT LE PROGRAMME, LE BUDGET, LES FINANCES ET L'ADMINISTRATION (suite)
IV· ASUNTOS DEL PROGRAMA Y ASUNTOS PRESUPUESTARIOS, FINANCIEROS Y ADMINISTRATIVOS (continuación)

13. Reports of the Fifty-fourth and Fifty-fifth Sessions of the Programme Committee, including a Progress Report on the Review of FAO (continued)
13. Rapports des cinquante-quatrième et cinquante-cinquième sessions du Comité du Programme, y compris rapport intérimaire sur l'Examen de la FAO (suite)
13· Informe de los periodos de sesiones 54 y 55 del Comité del Programa, incluido un informe sobre la marcha del Examen de la FAO (continuación)

LE PRESIDENT: Nous reprenons nos travaux avec la poursuite de l'examen du point 13 de l'ordre du jour intitulé”Rapports des cinquante-quatrième et cinquante-cinquième sessions du Comité du Programme, y compris rapport intérimaire sur l'Examen de la FAO” (CL 94/3, par. 2·21-2.31; CL 94/4).

Le point examiné aujourd'hui comprend plusieurs catégories de questions. Il y a d'abord le Rapport Jansson au sujet duquel un grand nombre d'Etats Membres souhaite avoir le point de vue du Comité du programme en la présence du Professeur Mazoyer et avec le maximum d'éléments d'appréciation. Il y a ensuite la question de la réduction des programmes, telle que l'a demandé le délégué du Canada. Il y a aussi la question des consultants.

Je me propose donc, si vous n'y voyez pas d'objections, de séparer en deux la discussion d'aujourd'hui et de laisser à part le Rapport Jansson qui pourrait faire l'objet d'une explication particulière de la part du Professeur Mazoyer en sa qualité de Président du Comité du Programme afin d'épuiser cette question qui devra être examinée au titre du point 10 du l'ordre du jour.

M. MAZOYER (Président du Comité du Programme): Monsieur le Président, mesdames et messieurs les membres du Conseil, c'est un honneur de vous présenter aujourd'hui les rapports des cinquante-quatrième et cinquante-cinquième sessions du Comité du Programme.

Je veux d'abord vous dire qu'au cours des deux sessions de cette année, qui sont les premières du biennum 1988/1989, le Comité aurait dû normalement poursuivre son cycle d'examen des programmes avec l'étude approfondie d'une partie des activités de l'Organisation. Mais, compte tenu du fait que la Conférence nous a chargés conjointement avec le Comité financier d'entamer l'examen extraordinaire de tous les programmes de l'Organisation, 11 nous est apparu opportun d'interrompre ce cycle normal d'examen en attendant les résultats de l'examen extraordinaire. En conséquence, afin de pouvoir consacrer plus de temps à nos sessions conjointes spéciales, nous avons considérablement réduit la durée de nos sessions ordinaires.

Je laisserai de côté, ici, les discussions du Comité du Programme sur l'emploi des consultants en 1987 et sur les rapports du Corps commun d'inspection, rapport que, de toute manière vous avez devant vous. Je me concentrerai sur trois points principaux qui ont été abordés au cours de notre session de mai. Ces trois points sont les suivants: d'abord, comme l'a dit le Président du Conseil, l'étude des activités opérationnelles du système des Nations Unies pour le développement, c'est-à-dire le Rapport Jansson; deuxièmement, les conséquences de la situation financière pour l'exécution du Programme de travail et budget 1988/1989; et enfin, un point que je présenterai rapidement puisqu'il a été en partie discuté, à savoir la contributon de la FAO à l'exécution du Programme d'action des Nations Unies pour le développement économique et le redressement de l'Afrique.

Je commencerai donc par la présentation du Rapport Jansson et, plus exactement, par les discussions que nous avons eues à ce sujet. Le document qui nous a été présenté par le Secrétariat au titre de ce point de l'ordre du jour contenait le Rapport Jansson, c'est-à-dire des études de cas, des activités opérationnelles des systèmes au niveau des pays ainsi que les commentaires de l'Organisation soumis à l'Assemblée générale, le texte de la Résolution 42/196 et un compte rendu des discussions supplémentaires dont ce rapport a déjà été l'objet. Cela a permis au Comité du Programme d'avoir une discussion approfondie dont je veux ici vous résumer les points principaux.

Le Comité a jugé le Rapport Jansson équilibré et objectif, malgré la petite taille de l'échantillon de pays examinés et la brièveté des missions. Il a noté que ce rapport donne une évaluation circonstanciée et réaliste des questions et des difficultés que posent les activités opérationnelles du système des Nations Unies et que les recommandations qu'il formule sont, dans l'ensemble, acceptables·


En ce qui concerne la coordination, qui est l'un des principaux thèmes abordés par ce rapport, le Comité a fait ressortir qu'elle relève fondamentalement des gouvernements. L'utilisation des avis techniques et sectoriels donnés par la FAO aux gouvernements a été souligné de même que le rôle décisif de l'assistance à la planification et à la formation pour renforcer les compétences des gouvernements en matière de planificaton, de coordination et d'analyse des politiques agricoles au niveau sectoriel et sous-sectoriel.

Le Comité a bien noté la part relativement restreinte du système des Nations Unies dans les apports, d'aide et d'assistance à la plupart des pays bénéficiaires, ce qui rend très difficile pour le coordonnateur résident des Nations Unies de gérer ou de coordonner l'ensemble de l'aide extérieure. Dans ces conditions, il est donc souvent plus utile de promouvoir une coordination sectorielle ou sous-sectorielle qu'une coordination centrale globale.

En ce qui concerne la programmation par pays du PNUD, le Comité a pris note de la conclusion du rapport, selon laquelle les programmes par pays sont souvent trop étroits et limités pour servir de cadre de référence à l'aide au développement comme 11 était prévu à l'origine. Il faudrait donc qu'ils soient plus étroitement liés à la planification nationale globale, d'où la nécessité de renforcer celle-ci.

Le Comité a souligné que les mécanismes existants de coordination au niveau des pays devaient être améliorés, renforcés et mieux intégrés avant que le système des Nations Unies ne se lance dans la mise en place de nouveaux cadres de coordination. Il a souligné qu'il vaudrait mieux faire fonctionner les mécanismes actuels et que la FAO, responsable du secteur qui, dans beaucoup pays, est le plus important, devrait jouer un rôle plus actif dans son domaine de compétence et à tous les stades de l'élaboration.

Le Comité a insisté sur l'importance du rôle du représentant de la FAO qui, dans le système, s'occupe de ce comité et souvent de ce secteur essentiel de l'économie. Le Rapport Jansson reconnaît clairement et apprécie l'importance des fonctions des représentations des institutions, qui vont bien au-delà des opérations de terrain.

Le Comité a aussi insisté sur l'importance des projets exécutés par la FAO grâce à des fonds fiduciaires souvent dans le cadre de programmes d'action spéciaux. Le Comité a pris note d'une conclusion du rapport Jansson indiquant que, dans certains cas, les fonds fiduciaires devraient être acheminés autant que possible par l'intermédiaire du PNUD. Le Comité, ayant débattu de cette question, n'a pas jugé possible de souscrire à ce point de vue. Il est d'accord, bien sûr, pour que les projets financés par les fonds fiduciaires soient coordonnés avec les autres activités de coopération technique dans le contexte global des plans nationaux. Toutefois, cela n'exige pas nécessairement pour autant que les fonds fiduciaires soient centralisés. En ce qui concerne le rôle central du PNUD dans le financement, le Comité s'est félicité de la coopération active qui existe actuellement entre la FAO et le PNUD. L'importance du PNUD, principale source de financement des programmes de terrain de la FAO, a été bien entendu soulignée. Notant avec satisfaction que les ressources du PNUD atteignent des niveaux sans precédent, le Comité a exprimé le voeu qu'une part accrue de celles-ci soient acheminée par l'intermédiaire de la FAO. Je voudrais maintenant passer au point suivant,”Conséquences de la situation financière pour l'exécution du Programme de travail et budget 1988-89”.

Après avoir examiné avec le Comité financier les conséquences de la situation financière et les mesures qu'il serait possible de prendre pour assurer l'exécution du Programme de travail et budget 1988-89, le Comité a passé en revue les incidences pratiques que le ralentissement des dépenses, jusqu'à concurrence de 20 millions de dollars, pourait avoir sur la mise en oeuvre des programmes.

Il a fondé son examen sur un document détaillé, le document PC 54/2, et sur les renseignements complémentaires fournis pendant la session, oralement, par les directeurs des programmes concernés.

En guise d'introduction générale, le Comité a été informé des variables et des principes directeurs qui ont conduit à la formulation de ses propositions. Il faut dire en particulier que le choix des activités affectées n'a pas été facile. Il a fallu examiner soigneusement leur impact, mais aussi tenir compte des facteurs concrets comme l'incidence des postes vacants et la priorité accordée par les Etats Membres, soit individuellement, soit collectivement, à chaque activité ou secteur.

Le Comité a rappelé les compressions de programme exceptionnelles effectuées durant l'exercice 1986-87 en raison de facteurs indépendants de la volonté de l'Organisation. En examinant les ajustements de programme institués à cette occasion par le Directeur général, le Comité avait déjà eu l'occasion de donner son avis sur plusieurs aspects de la question au cours de ses sessions de mai et septembre 1987. En particulier, prévoyant que les difficultés se poursuivraient sans doute, en 1989, le Comité avait considéré à l'époque que l'on devrait recourir à des mesures financières plutôt qu'à des ajustements de programmes pour remédier au problème éventuel de liquidités ou autres difficultés financières.


Le Comité a déploré que les problèmes financiers persistants soient de nouveau en train de compromettre les efforts considérables consacrés par les organes directeurs et par le Secrétariat de la FAO à l'élaboration du Programme de travail et budget 1988-89. Le Comité aurait préféré qu'aucune limitation ne soit imposée à la mise en oeuvre de ce Programme de travail approuvé par la Conférence dans sa 24ème Session. Il reste d'avis qu'il faut continuer à rechercher des solutions financières permettant d'éviter le ralentissement des programmes, ou du moins de limiter au maximum ce ralentisssement.

Cependant, les choses étant ce qu'elles sont, le Comité a estimé que le Directeur général et les Organes directeurs de la FAO devaient faire preuve de réalisme. Il a souscrit aux principes directeurs qui ont abouti à l'identification des activités qui seront affectées par ce ralentissement des dépenses. Le Comité a noté que ses propositions n'avalent pas un caractère définitif, selon l'évolution de la situation financière et compte tenu de la nécessité constante de satisfaire de nouvelles exigences de programme. Il a reçu l'assurance qu'aucun effort ne sera épargné pour rétablir, si cela est possible, les activités affectées. Il a été informé que certaines mesures de caractère limité, avaient déjà été prises dans ce sens par le Secrétariat.

Le Comité a instamment demandé que les dispositions définitives et les annulations d'activités soient différées dans toute la mesure du possible. Il a approuvé les efforts déployés par le Secrétariat pour trouver d'autres solutions: financement extra-budgétaire, exécution conjointe de programmes avec d'autres exécutions et il a demandé que l'on examine les diverses solutions susceptibles de rétablir la situation.

Le Comité a réaffirmé qu'il est indispensable que le Directeur général dispose de toute la souplesse nécessaire. Il a donc recommandé que ce besoin de souplesse soit l'une des principales questions traitées par le Conseil aujourd'hui, c'est-à-dire à sa session de novembre 1988.

A cet égard, les membres du Comité ont aussi formulé des suggestions et indiqué leur appréciation de l'importance relative des activités figurant dans le document, activités qui seront sans doute affectées·

Certains membres ont également indiqué des priorités générales qui devraient être privilégiées dans les programmes futurs, et en tout état de cause méritent d'être analysées dans l'examen exceptionnel demandé par la Conférence dans la Résolution 6/87.

Le Comité a demandé que le Secrétariat tienne compte de ces propositions dans ses efforts pour rétablir, autant que possible, l'Intégrité du programme biennal approuvé. Vous trouverez dans notre rapport aux paragraphes 2.15, 2.16, 2.17 les détails de ses suggestions et appréciations.

En conclusion, le Comité a accepté les propositions présentées par le Directeur général, en espérant qu'il ne sera pas indispensable de les mettre en oeuvre entièrement. Il a fait observer que de nouvelles réductions de programmes seraient de nature à hypotéquer inutilement les programmes de la FAO. Le Comité a émis le voeu que les raisons qui ont entraîné l'adoption de ces mesures disparaisssent au plus tôt, et que les activités de la FAO n'aient pas à subir de nouvelles érosions.

Je serai maintenant très bref en ce qui concerne l'exécution du programme d'action des Nations Unies pour le redressement économique et le développement de l'Afrique.

Nous avons également examiné ce point conformément à la Résolution 88/1 du Conseil économique et social, qui demande, aux organes directeurs de toutes les organisations compétentes du système des Nations Unies, de passer en revue les aspects du programme d'action des Nations Unies pour le redressement économique et le développement de l'Afrique qui le concernent directement, et faire connaître leur vue à la session d'été de l'ECOSOC en 1988.

Le Comité a réaffirmé le rôle prééminent de l'alimentation et de l'agriculture dans la relance et le développement des économies africaines. La FAO a donc un rôle essentiel à jouer dans l'exécution du programme d'action des Nations Unies pour le redressement économique et le développement de l'Afrique. A ce sujet le Comité s'est félicité que la FAO participe étroitement aux efforts du système des Nations Unies et a approuvé les initiatives et actions de l'Organisation.

Le Comité a souligné que le succès du Programme d'action exige une mobilisation massive des ressources tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la région. Il a reconnu, dans le cadre de cet effort en faveur de l'Afrique, que l'Organisation devrait porter une attenton particulière aux secteurs et aux couches sociales qui sont les plus particulièrement désavantagés.

Le Comité a demandé enfin que le document présenté par le Secrétariat, ainsi que ses conclusions sur ce point de l'ordre du jour, soient présentés au Comité ad hoc plénier mis en place par l'Assemblée des Nations Unies pour l'examen et l'évaluation à moyen terme du Programme d'action pour le redressement économique et le développement de l'Afrique.


Voilà les principaux points que je voulais vous présenter et je reste à votre disposition pour toute information complémentaire que vous pourriez souhaiter.

LE PRESIDENT: Je remercie M. le professeur Mazoyer de sa communication introducive et nous allons ouvrir le débat d'une part sur le rapport Jansson, et d'autre part sur les autres questions soulevées, la réduction des programmes et le Programme d'action pour le redressement économique et. le développement de l'Afrique, par le Professeur Mazoyer. Je donne la parole à M. le Représentant de la Suisse.

Roger PASQUIER (Suisse): Nous avions déjà précédemment dans ce débat fait connaître l'appui que nous donnions à une intervention très élaborée du représentant du Royaume-Uni sur ce sujet. Nous constatons que le rapport du Comité du Programme, présenté par M. Mazoyer, n'est en aucun point en contradiction avec cette prise de position. Nous voudrions donc, pour notre part, ne pas revenir sur cette question, appuyer aussi ce que dit le Professeur Mazoyer et développer trois points supplémentaires·

Les deux premiers sont des propositions que notre Conseil pourrait reprendre pour les transmettre à la Commission de l' ECOSOC compétente et ensuite je ferai une recommandation qui concerne la FAO elle-même. Le rapport Jansson récommande que le PNUD élargisse le recrutement des résidents coordinateurs à des personnes provenant des agences spécialisées. Nous soutenons cette recommandation et proposons que le Conseil la fasse sienne et la transmette à la Commission.

Mon deuxième point est que le système des Nations Unies doit prendre des mesures en relation avec les nouveaux accents du développement, à savoir l'accent relatif aux programmes sectoriels et l'accent relatif aux ajustements structurels. Ces mesures dont je vais parler sont des mesures concernant le personnel. Les agences des Nations Unies, dont la FAO, devraient prendre des mesures pour recruter, à l'occasion de départs naturels des membres du personnel qui soient aptes à répondre pleinement à ces nouveaux besoins. Ces agences devraient également procéder à une formation complémentaire, qu'on appelle aussi recyclage, de certains fonctionnaires qui se prêteraient le mieux à une telle formation complémentaire pour répondre à ces nouveaux besoins.

Je passe maintenant à la recommandation que je veux faire à la FAO.

Il existe un groupe de travail sur les frais d'agence, organisé sous l'égide du PNUD. Nous supposons que la FAO a déjà pris des mesures pour y participer ou prévoit d'y participer. En tout cas, elle devrait le faire. Les frais d'agence sont de 13% actuellement. Ce chiffre est prévu jusqu'en 1991. Pour la suite, on admet qu'il faudra une formule révisée. Ceci est un point important, non pas tellement en raison du chiffre exact: 13%, un peu plus ou un peu moins, mais c'est un point où se détermine la répartition des tâches entre le PNUD et les agences. Les agences peuvent être chargées de davantage de tâches ou de moins de tâches. Le chiffre des frais d'agence varie avec cette répartition des tâches et 11 nous semble que c'est un point charnière qu'il vaut la peine d'étudier en prenant son temps, de manière qu'en 1991 les décisions qui seront prises soient les plus opportunes possibles.

Ms. Anna-Liisa KORHONEN (Finland): Thank you for giving me the opportunity to make additional comments on the Jansson Report. As I said in an earlier intervention, Finland supports the idea that Council provides the ECOSOC with a substantive reply for its tri-annual policy review of operational activities for development in July 1989, in accordance with the recommendations contained in the report.

My delegation considers it useful to begin with a statement in support of the Programme Committee's judgement that the Jansson Report is a balanced and objective document. This is so because it makes an assessment of the difficulties that the UN system is facing and also it tries to respond to the needs of the developing countries in a rapidly changing economic environment with its assistance programmes·

Keeping in mind the inevitably limited resources at their disposal, the UN agencies (and FAO among them) must focus their attention on providing country-specific advice based on their global, regional, and sub-regional expertise in an integrated manner. Here, joint programming may become a good tool to be further developed in close cooperation with the Governments concerned. This is even more important when many Governments are undertaking structural adjustment programmes. As has been stated earlier by several delegations, FAO's advice and active participation in the early planning stages may prove to be. of considerable importance. Roundtable consultative group meetings


and other policy coordination mechanisms should be used by FAO in a cooperative spirit. The role that agriculture plays in the economies of the developing countries is such that no national plan can ignore its prominence. Therefore, the question of FAO's role in those exercises, namely, roundtable and consultative group meetings, should consider how its advice could be taken into account in order that the most meaningful results be achieved. Thus, the concept of joint programming should be considered by FAO as a new challenge which offers new opportunities to fulfil its advisory role in cooperation with the other assistance agencies.

The primary responsibility at country level coordination rests with the governments concerned. The UNDP country programming system is the foundation for longer-term programming of resources. Through no other mechanism can the recipient countries estimate funds for such a long period ahead. The programming process needs constant scrutiny because of the changing circumstances. The agricultural sector has absorbed a large part of the resources channelled through the UNDP country programming system. Therefore, it should also be of interest to FAO to be actively involved in the further improvement of the country programming exercise. A separate trust fund approach cannot replace the central funding system, but only complement it in certain specific cases.

Finland considers it important that FAO indicates in its Trust Fund requests how the proposals fit with the other related programmes, regardless of the funding source, and also how the proposal promotes the nationally adopted objectives for development - especially if the country is implementing structural adjustment programmes.

My delegation supports the notion of the Programme Committee that the roles of the Resident Coordinator and the Resident Representative should not be separated, but should be continually improved through modalities suitable in the country concerned. The question of co-location of premises should also be studied from a pragmatic point of view. Not only cost saving arguments speak for common premises, but also the ease of communication. The harmonization of procedure should also be promoted as the delegate of the United Kingdom suggests as a reply to recommendation (d) of the Jansson Report.

Ms. Joan DUDIK-GAYOSO (United States of America): The Jansson Report is, as the Programme Committee said, a balanced, objective document which provides a realistic assessment of the issues and the difficulties facing UN operational activities. As we said the other day, we believe the Council should expand on the views expressed by the Programme Committee and transmit its conclusions to the ECOSOC as requested by UN General Assembly resolution 42/196. We urge FAO's continuing participation in discussions of these issues because they coordinate with the review of FAO currently underway.

My delegation would like to note here that after listening to yesterday's discussion, it seems that one of the by-products of the review is likely to be a widening of the dialogue between FAO and its sister members in the UN system. My delegation would appreciate the Secretariat providing the Members of this Council with a list of the FAO staff members who accompany the experts on their visits to various UN organizations, the multi lateral banks and so on.

The Jansson Report has shown us irrefutably what most of us have suspected all along. Namely that there are major problems of coherence in most UN system field programmes. Depending on the capacity of individual recipient countries this places more or less of a burden on government authorities charged with managing development activities. My Government believes that the current arrangements between UNDP and the UN specialized agencies undermine the effectiveness of UN operational activities and development. Agencies are encouraged to maximize total dollar value of UNDP funded projects at the expense of project quality.

Sectoral agencies have allocated resources to project backstopping at the expense of their broader responsibility for sectoral analysis and policy advice. Technical backstopping by headquarters staff has tended to focus on delivery of project inputs, with little or no attention to implementation and results. This we have found in a number of agencies in the system, not just in relation to FAO.

UNDP is becoming increasingly an implementing agency. The financing role of the specialized agencies is increasing. As I said the other day, government execution is growing and its nature is changing. The relationship of UNDP and other organizations of the UN system is changing.

My Government believes that these changes should be reflected in new arrangements for support costs and the reimbursement of agencies for their role in implementing UNDP projects. I will not speak in detail because I took this matter up yesterday. However, I would state here that the problems I have noted were pointed out years ago as well as the possible solutions. No action was taken then, or since, in spite of the Jansson Report.


Support cost decisions are not simply financial decisions, they are basic policy decisions on the structure of the relationship of the partners in the system. They must reflect the real changes that have and are taking place.

One tool to increase the coherence of UN system field activities is the UNDP country programme which so far has failed as a frame of reference for programming all UN system technical assistance. Lack of common objectives, different programme cycles, weak analytical capacity in UNDP and the agencies are three of the reasons for this state of affairs. We believe that in order for the UNDP country programme to become a frame of reference for all UN technical assistance, a UN system - a country programme - it is essential for the country programme to be based on an assessment of technical assistance needs and an integrated technical assistance strategy.

The following comments are keyed to the particular paragraphs in document CL 94/3 on the Jansson Report in the Programme Committee's assessment. Paragraph 2.23 - we fully support the efforts to improve and augment FAO's capacity to provide substantive and sectoral advice to governments, and to assist in building up government competence in sectoral and sub-sectoral agricultural planning, coordination and policy analysis.

However, we also see a need for more effective use of technical cooperation activities to build up governments' capacity to manage agricultural development programmes. Too often this aspect of - external assistance gets too little attention. We believe such capacity building can best be achieved by decentralising to the field level the design and implementation of UN development assistance activities so as to facilitate and encourage country government participation in these processes and a more effective transfer of technical and managerial expertise from the UN system to recipient governments.

Not only do we recognize the fact, noted in paragraph 2.24, that it may be difficult, if not impossible, for the resident coordinator to coordinate all external assistance to a country, but we believe such a role may not be appropriate in some situations. We make a clear distinction between the resident coordinator's responsibility for coordinating UN system operational activities for development pursuant to UN General Assembly Resolution 32/97 which is in the annex, and the added responsibility for coordinating all technical assistance which may be conferred on the resident coordinator in a limited number of countries, perhaps for example, in round-table countries, by the host government and owners.

With regard to paragraph 2.26, we agree that FAO and other sectoral agencies should play an important active role in the country programming process - and I do not think FAO should wait to be asked - as well as in the NATCAPS. We believe that the current system of project execution and support cost reimbursement has resulted in excessive emphasis being placed by central agencies on project execution, as I said, at the expense of their analytical and advisory functions.

We believe that important coordination at the country level is not simply a matter of more frequent exchange of information but rather a question of more effectively integrating the use of UN system resources to pursue common, sectoral, subsectoral or cross-sectoral strategies, to achieve common objectives regardless, I might add, of the particular personalities involved.

We recognize the importance of the functions of agency representatives beyond those involving field operations, but we also believe in the need for country level coordination of all UN system activities which contribute to the resident country's development.

Looking at paragraph 2.29 we believe that agency staff serving as advisers to specific agricultural ministry units should be located at the relevant agricultural ministry premises. We feel, however, that FAO and other sectoral agency staff responsible for providing agricultural policy advice to the government and for the management of operational activities for development should be located in the same premises as the resident coordinator. Acccordingly we strongly support the efforts of the Joint Consultative Group for Policy to rationalize field office structure, not only to reduce administrative costs but also, as others have said, to enhance cooperation, coherence and efficiency, and to facilitate the provision of ongoing integrated multisectoral advice at the field level·

Here I would like once again formally to put a question that my delegation put at the Conference last year and to which we are still awaiting an answer: what is the cost on a country by country basis of FAO field offices? We asked this question three or four times. I refer to all costs, those associated with the regular and the field programmes. I would be happy with data for the most recent year available. We have been waiting for an answer for one year.

We share the Committee's appreciation of the ongoing active cooperation between FAO and UNDP but we are concerned that, as indicated in paragraph 2.30, UNDP seems to be viewed only as a source of financial support for FAO's field programmes. We strongly believe that the UNDP central funding


role within the UN development system should be more effectively used to encourage an integrated approach to the country programme and management of UN development resources as well as to the provision of policy, technical and management advice to governments.

We deplore the fact that the current system of project execution and support cost reimbursement is perceived as fostering competition between UNDP, technical agencies and governments for the management of UNDP/IPF resources, whereas the UN system's goal should be to help resident governments assume responsibility for the overall management of their development programmes.

Finally, with regard to paragraph 2.31, we believe that the design, monitoring and evaluation of projects financed by bilateral donors under multi-bi agreements with specialized agencies could benefit significantly from integration within the UNDP project formulation and management system, even if Trust Funds continued to be channelled through these agencies.

We also note that the report of the External Auditor on FAO's administration of Trust Fund projects calls attention to the fact that the FAO system for formulating, appraising and monitoring Trust Fund projects suffers from the lack of detailed guidance prescribed by UNDP for UNDP-funded projects·

In closing I would like here in this body to note that in the September meeting of the UNDP working group two requests were made of the specialized agencies participating there. These requests seem to be very simple and yet they are indicative of what needs to be done in the system.

The first request was a suggestion made by the representative of another UN specialized agency, and it was that the specialized agencies each undertake to provide to the recipient coordinator in country on a quarterly basis an indication of the travellers coming from their agency to that country. This, the members of the working group agreed, would greatly facilitate not only the work of the UNDP resident coordinator but also the government.

The second request was that agencies indicate in the next meeting of the UNDP working group how they handle their trust funded projects in relationship to the UNDP country programme. I certainly hope that the FAO representative participating in the meeting in February at which this topic will be taken up will have a positive response, and I must say that I was rather concerned that none of the agencies - I am not singling FAO out - felt comfortable responding to the idea of providing travel plans without first checking with their headquarters, even on an indicative basis.

Masahiko YASUMURO (Japan): My delegation considers that the Jansson report contains a lot of constructive comments or recommendation on the UN System Operational Activities for Development, and shares the view of the two committees that the report is a balanced and objective one.

My delegation believes that FAO can improve and strengthen its ability in development activities, as well as its policy advisory role, by accepting those recommendations of the Jansson Report, which conforms to the role, objectives and operational system of our Organization.

My delegation can support the comments on the report by the Programme Committee, described in document CL 94/3, that is (1) the importance of catalytic assistance to governments from the specialized agencies concerned with effective coordination and goodwill, in paragraph 2.23; (2) improvement and strengthening in coordination of external technical assistance at the country level, in connection with the UN resident coordinator and UNDP country programming, mentioned in paragraphs 2.24 to 27; (3) the important role of FAO representatives and its good relation to the UNDP operational system, in paragraphs 2.28 and 29; and (4) the importance of FAO Trust Fund projects, in paragraph 2.31.

My delegation expects that concrete measures to improve and strengthen FAO's operational system of development activities should be set up through the ongoing FAO review, and discussion at future sessions of the Governing Body which are to pay due consideration to the Jansson report and UNDP review now under implementation.

Gonzalo BULA HOYOS (Colombia): Profesor Mazoyer, parece justificada la expectativa con que lo esperamos toda la semana pasada, porque usted ha confirmado esta mañana nuevamente sus grandes capacidades. Sr. Presidente, intervenimos ahora porque pensamos que usted ha hecho muy bien al conceder la oportunidad a distinguidos representantes de países desarrollados, que han intervenido hasta ahora, de pronunciarse sobre este tema. Yo hablo solamente a nombre de Colombia, pero creo que los países en desarrollo nos encontramos ligeramente en desventaja, porque no conocimos el informe Jansson en su oportunidad ni tenemos tantas oportunidades de acceso a otras fuentes y a otros contactos como nuestros colegas.


De todas maneras, Sr. Presidente, queremos declarar que este informe es importante, y creo que es una conclusion sobre la cual nosotros nos podemos poner fácilmente de acuerdo; es un documento equilibrado y objetivo, como dice el Comité de Programa. Creo que no convendrá hacer referencia a que se visitaron pocos países ni a que las misiones fueron de breve duración, para no restarle importancia al informe, que, a juicio de la Delegación de Colombia, señala con realismo problemas y dificultades que existen en las actividades operacionales en el sistema de Naciones Unidas.

Señor Presidente, nosotros pensamos que en este Consejo, que es el organismo eminentemente político de la FAO, nuestra función en relación con el informe Jansson es tratar de reflejar nuestra opinión sobre cómo las recomendaciones del informe Jansson deben aplicarse en el seno de esta Organización. Por ello, aunque no tengamos un conocimiento muy profundo de este tema, nos sentimos tranquilos, porque el Sr. Jansson tiene un nombre de prestigio y de respeto en la comunidad internacional -proviene de Finlandia, un país nórdico, y todo el mundo sabe cómo Colombia aprecia y admira la actitud altruista y generosa de los países nórdicos- y porque, además -esto no se ha dicho esta mañana-, el Sr. Jansson es merecidamente uno de los expertos que están estudiando el Examen de la FAO en la parte referente a las actividades de campo. De manera que yo creo que nuestras preocupaciones no deben ser muy intensas acerca de si ha hecho o no ha hecho mucho la FAO o lo que podemos hacer nosotros, porque estamos seguros de que, en su función de experto el Sr. Jansson, como es natural, tratará de que se apliquen muchas de sus recomendaciones, que, en general, son muy objetivas, prácticas y benéficas, y nosotros las apoyamos.

En relación con lo que ha hecho la FAO hasta ahora, Sr. Presidente -digo la FAO e incluyo también al Prof. Mazoyer y a esos otros colegas, diez miembros más del Comité del Programa-, la Delegación de Colombia piensa que nuestra Organización ha hecho hasta ahora lo que tenía que hacer en relación con el informe Jansson y con la Resolución 42/196 de la Asamblea General. El Comité del Programa, desde mayo pasado, se ocupó de este asunto. Consignó en este documento sus opiniones, opiniones que han sido generalmente apoyadas por los miembros del Consejo, y todo esto lo hizo en tiempo, antes de la reunión de julio de ECOSOC; eso, desde el punto de vista de nuestros órganos rectores. Por su parte, la FAO, la Secretaría de la FAO, también ya ha transmitido sus observaciones a la Asamblea General. No sabemos, Sr. Presidente, si algunos colegas que han intervenido pretenden torturar aun más al Prof. Mazoyer y a los miembros del Comité del Programa pidiéndoles que se vuelvan a ocupar de nuevo de este asunto. Yo creo que es inconveniente hacer esa sugestión, porque del examen que tan largamente discutimos hasta ayer en la noche surgirán todos estos elementos, que en el marco de la FAO podrán ser considerados más objetivamente dentro de ese Examen. De manera que creo, Sr. Presidente, que el Comité del Programa ha cumplido sus funciones.

Queremos decir también, Sr. Presidente, que hoy nos sentimos más tranquilos en relación con intervenciones que acerca de nuestros tema oímos en los días pasados, cuando tuvimos la impresión de que se proponía limitar la acción de la FAO, nos pareció entender que la FAO no debería cumplir su función de asesoramiento político y técnico a los Gobiernos. Nosotros estamos de acuerdo con el Comité del Programa de que la FAO tiene un papel importante de asesoramiento sustantivo y sectorial a los Gobiernos y también estamos de acuerdo en que la FAO debe cumplir cada vez más una función activa y dinámica.

En los años 60 los Representantes de Colombia acuñamos una frase, según la cual los Representantes de ciertos países habían pretendido encerrar a la FAO en una torre de marfil, aislándola de la realidad, del desarrollo global internacional. En esos años cuando hablábamos aquí de que la FAO enviara sus concocimientos en materia de producción, proyección y comercio agrícola a la UNCTAD o al GATT, se nos decía que estábamos pretendiendo que la FAO fuera más allá de sus campos específicos. Debemos dar acto, Sr. Presidente, a que a través de un proceso progresivo y con la ayuda franca y leal de todos los Representantes de los países desarrollados, la FAO afortunadamente se ha transformado y hoy es una Organización que cumple sus funciones en los campos de la agricultura y la alimentación, pero con la necesaria interrelación que ello conlleva en otros aspectos de la economía mundial. Por otra parte, también estamos en capacidad de afirmar a través de nuestra experiencia nacional y de nuestra propia participación en estas actividades, que la FAO ha ido mejorando progresiva y considerablemente en la ejecución de sus proyectos. Yo creo que ésta es una opinión generalizada de todos los gobiernos, sobre todo los países beneficiarios.

Algunos de los colegas que están en esta sala y sobre todo funcionarios de la Secretaría, recordarán también que hubo un período en que las relaciones entre la FAO y el PNUD no eran propiamente satisfactorias, para usar un calificativo benévolo. Hoy debemos registrar con satisfacción que esas relaciones son excelentes. Entendemos que a principios del próximo año, seguramente esto lo podrá confirmar la Secretaría de la FAO, o el observador del PNUD, a principios del próximo año habrá otra reunión de alto nivel entre los Representantes de la FAO y el PNUD, para, como esperamos todos, se fortalezca aun más ese pleno entendimiento que todos debemos registrar complacidos.

Sr. Presidente, en vista de que no hay más oradores, si usted me lo permite quisiera hacer algunas referencias, a las propuestas concretas que han hecho algunos colegas. El colega Pasquier, de Suiza hizo tres propuestas específicas, que no nos ofrecen dificultades. No sabemos si la primera de


ellas en relación a que nosotros estimulemos a que el PNUD pueda contratar cada vez más representantes residentes, a funcionarios de los organismos especializados, sí puede hacer una competencia muy adecuada para un organismos que está limitado al marco de la FAO, porque, naturalmente, el PNUD tiene una política mucho más amplia, pero esto no nos ofrece dificultades y sabemos el buen ánimo y el espíritu constructivo con que los Representantes de Suiza intervienen siempre.

En relación con los reajustes estructurales, allí sí, Sr. Presidente, queremos apoyar al colega de Suiza. Pensamos que la FAO no debe estar aislada de esos procesos, que se le debe permitir que nuestra Organización cumpla una cierta función de mediación, que trate a través de la acción de la FAO en el campo agrícola y alimentario, que es tan importante para los países en desarrollo, en mitigar, en modificar un poco los impactos a veces dolorosos y de consecuencias lamentables que sufren algunos países a través de los llamados reajustes estructurales. El tercer punto del colega Pasquier, de Suiza, también pertenece a una larga controversia a través de muchos años: los gastos de apoyo del 14 al 13%; creo que afortunadamente ese debate ya se ha terminado en los órganos rectores, se ha estabilizado en el porcentaje que hoy todos aceptan y esto, Sr. Presidente, lo podíamos ver de nuevo en el año 91.

Otra delegación, Sr. Presidente, una agradable voz femenina, planteó algunos asuntos a los cuales deseamos referirnos con el mejor de los saludos. Apoyamos plenamente y pedimos que conste en el Informe del Consejo la necesidad de que la FAO participe cada vez más en todos los debates en los cuales se discuta en el seno de las Naciones Unidas cuestiones relacionadas con el desarrollo. Y decimos que la FAO insista en esa participación, porque nos consta que nuestra Organización ya lo está haciendo, la FAO no está aislada. Se habló aquí de viajes y de nombres de las personas que van a participar en una u otra actividad, creo que esto es secundario Sr. Presidente, los Representantes de Colombia cada vez que vamos a una reunión o queremos saber quiénes de la FAO van a estar presentes lo obtenemos fácilmente y naturalmente esto es constructivo porque a través del contacto personal se facilitan todas estas cosas.

No estamos de acuerdo, Sr. Presidente, con el hecho de que los acuerdos actuales socavan las actividades operacionales. Creo que hay dificultades, el Informe Janesom las señala, pero se pueden ir mejorando.

Queremos reiterar nuestra preocupación, esto se dijo también, por el hecho de que el PNUD se haya ido convirtiendo progresivamente en un propio organismo de ejecución y hoy día parece que la FAO no es el primer organismos de ejecución del PNUD, sino el propio PNUD. El Banco Mundial también ejecuta muchos proyectos. Yo creo, Sr. Presidente, que si queremos en realidad, como parece que es la intención de este Consejo, el reafirmar el papel fundamental de las agencias especializadas como la FAO, debemos pedir, Sr. Presidente, que el PNUD tenga en cuenta las capacidades, la especialización, el alto grado profesional de los expertos de la FAO y que trate de que los organismos especializados entre ellos la FAO puedan seguir ejecutando progresivamente en mayor cantidad los proyectos hasta donde sea posible.

Otro punto a que no se hizo referencia en relación con la ejecución de los proyectos es el hecho de que el PNUD está llevando a cabo ahora una política que apoyamos ya en un tema anterior y que fue apoyado por la Conferencia Regional de América Latina y el Caribe en Brasil, y es la ejecución de los proyectos por los propios gobiernos que estén en condiciones de hacer esas ejecuciones. Creemos, Sr. Presidente, que esto es importante también que se diga en nuestro Informe, porque aquellos países que estén en condiciones de que sus gobiernos o instituciones nacionales ejecuten los proyectos tendrán así un medio para fortalecer esas instituciones y para formar nuevos expertos nacionales en los países en desarrollo.

La misma distinguida delegación a que me estoy haciendo referencia, Sr. Presidente, dibujó un marco ideal de programación común y total, nos pareció ver un cuadro a través del cual marchaban todos los representantes de los organismos de brazo, mano entre las manos, hacia los representantes de los gobiernos. Naturalmente que apoyamos esa concepción, pero si somos realistas debemos reconocer que ese sería el punto ideal al que deberíamos llegar, pero que por ahora estamos en un proceso progresivo que ha avanzado favorablemente, y creo que con ese espíritu es con el que debemos recibir el Informe Jansson.

Sr. Presidente, se dijeron cosas muy serias, sinceramente, Sr. Presidente, y muy importantes. Nosotros creemos que todo esto debe releerse en nuestro Informe, pero igualmente se trataron cosas de menor importancia, en nuestra opinión, como son por ejemplo, las oficinas, este es un problema que conocemos y que también se ha discutido a través de los años. Nosotros creemos que no por el hecho de estar en el mismo local, que no por osmosis, el espíritu de cooperación y coordinación se va a trasmitir. Eso va mucho más allá de un local común, de la ocasión de tomarse un capuchino al tiempo en la mañana. Desgraciadamente, Sr. Presidente, ese proceso de la coordinación está afectado generalmente también y esto es marginal, pero conviene citarlo, por las personalidades que ocupan los cargos en cada oportundidad. El entendimiento, las fricciones entre las personas, entre el


coordinador residente, los representantes de las agencias, los funcionarios de los gobiernos, esos son en realidad factores que determinan la mayor o menor coordinación, la mayor o menor cooperación, más que los locales mismos.

Después de todo esto, Sr. Presidente, yo quiero agradecer a usted y a los colegas anteriores que han intervenido que nos hayan dado la ocasión también de referirnos a este Informe, que repetimos es sumamente importante.

Queremos pedir a nuestra distinguida colega de Finlandia que trasmita a su Gobierno el reconocimiento del Gobierno colombiano, porque uno de los hijos más competentes y capaces de Finlandia se ocupe de estas cuestiones tan importantes. Gracias.

V.K. SIBAL (India): We would like to thank President Mazoyer, the Chairman of the Programme Committee, for the presentation of the items under discussion. I must say I am concerned that this debate is not being held under ideal conditions. The Jansson Report was considered by the General Assembly; views on it were to be submitted to the Second Regular Session of ECOSOC in July 1988. You have already heard the explanation that, as the Council was not meeting when the matter had been examined, to avoid delay, the matter was put before the Programme Committee, which considered it in detail. Now those views have been comported to Council today.

We do not have the document before us and this discussion is almost becoming a discussion on the Report itself when the ECOSOC has considered FAO's views on the report. The matter has even gone to the General Assembly. If we want to reflect further on these issues, we need to reflect on them in the full knowledge of the issues involved so that everyone can apply himself fully to these issues. This is not happening today in the absence of the Jansson Report.

So far as this report is concerned, we agree that it is balanced and objective and the recommendations are acceptable, even though these are based on visits to a small number of countries for a few days. It is a complement to the report that, in spite of the short sample and short duration of the visits, it is acceptable and a number of valid recommendations have emerged.

Coordination is the central focus of this report and there is no doubt that it is the responsibility of the national governments primarily to bring about this coordination. The FAO has a role in assisting the government with advice and assistance on agricultural planning, coordination and policy analysis. In this context, training in economic planning would have its own importance. We have to view this issue with realism, in the context of the share of the United Nations System in the total aid flows to recipient countries. Considering the small size of the United Nations System's contribution to total aid flows, it would be unrealistic obviously to expect the UNDP Resident Coordinator to coordinate all external assistance in a country. This, in all seriousness, would be asking for too much. It would be more realistic to aim at sectoral or sub-sectoral coordination, and here the role of the FAO, and Specialized Agencies like the FAO, is self-evident. The report itself has concluded that the UNDP country programmes were often too narrow to serve as a frame of reference for development assistance, as they were not linked closely enough with overall national planning. This situation would limit the possiblities of the Resident Coordinator in bringing about any overall coordination. We agree that the existing national coordinating mechanisms should be strengthened and improved rather than having new coordinating institutions or systems installed and that FAO should play its proper role in the improved functioning of the existing mechanisms.

The role of the FAO Representatives has been referred to. This role is important in technical cooperation advisory services and as a channel of information between FAO and countries to which representatives are accredited. It may be recalled the the Jansson Report has recognized and appreciated thé importance of the role of FAO Representatives.

On the sharing of premises the Committee has rightly supported the case by case approach, keeping in view the importance of the preference of national governments in these matters. We agree with the Committee's conclusion that it may not be necessary that Trust Funds be channeled as much as possible through the UNDP. What is important is that the Trust Fund projects be well coordinated with the Technical Cooperation activities in the context of the national plans and that does not predicate any centralization of funds. We agree with this approach.

Sra. Margarita LIZARRAGA (México): Apreciamos mucho la presentación que ha hecho sobre el tema el Sr. Mazoyer. Nuestra delegación le da una gran importancia al sistema multilateral y a la coordinación interagencial· Nos parece un elemento clave para hacer el uso más eficaz de los recursos disponibles y de los esfuerzos gubernamentales. Nuestra delegación no ha tenido la


oportunidad de contar con el documento completo, ya que no era un tema de agenda, sino solamente las áreas de competencia con FAO, la cual está muy bien explicltada en los documentos que analizamos en el tema 10 y en el actual, así como la presentación del Presidente del Comité del Programa. A este respecto le damos todo el apoyo.

Sentimos los comentarios de los colegas de Finlandia, Estados Unidos y otros que nos precedieron, ya que hay una objetividad de actitud constructiva que mucho nos satisface.

Apoyamos pues que en el ámbito de la FAO, particularmente en estos momentos que se hace la revisión, puedan ser tomadas en consideración. Estamos seguros que con la experiencia del Sr. Jansson y a la luz de la participación del mismo en un trabajo que analiza particularmente a la FAO, los resultados serán todavía más completos.

Compartimos con el distinguido Delegado de Colombia la inquietud relativa a que algunas Agencias Coordinadoras como el PNUD o el Banco Mundial se vuelvan ejecutoras.

Winston RUDDER (Trinidad and Tobago): Both as a recipient country of development assistance and a member of the FAO Council we have an interest in this particular topic. The multi-faceted nature of development argues in favour of greater cooperation in strategy definition and increased coordination in planning and programming amongst the agencies and arrangements established in the name of international development assistance. Accordingly my delegation supports the various initiatives proposed in the Report and as agreed by the Programme Committee to avoid costly duplication among several United Nations related organizations. We believe that this coordination provides real opportunities for improving the efficacy of programmes of technical assistance to individual countries. We would emphasize, however, the point made in paragraph 2.23 of CL 94/3 which underscores one of the points made in the Jansson Report that coordination is the overriding responsibility of governments. In this regard, therefore, the strengthening of controllable coordinating mechanisms should take account of this fact and include the promotion of mechanisms to improve the capability of national coordinating systems.

Whatever the modalities of coordination amongst the agencies themselves this must not impair the responsiveness with which the sector-related agencies are able to provide assistance to countries and in this regard we wish to single out the responsiveness of FAO. Let us remember that a primary function of the Organization is to furnish such technical assistance as governments may request and to organize any cooperation with governments concerned such missions as may be needed to assist them as stated in Article 1. I make this point merely to forewarn that coordination may not be pursued as an end in itself but rather as a facilitating framework or mechanism to strengthen, enhance and further support the Organization in the realization of its mission, role and function. Conceptually therefore, coordination holds no terrors for us, in fact we support it wholeheartedly but as far as the responsiveness, flexibility, user-friendliness, if you like, of FAO is concerned, it is not our anticipation that in any such coordinating arrangements the effective contribution and influence of FAO will become diluted. We make this point because, as you well know, and the Colombian delegate has emphasized, the question of personalities has tremendous influence on the effectiveness with which institutions operate, collaborate and coordinate.

Our expectation is that the true worth of FAO as an International policy advisory and programme assisting institution in the area of agriculture, forestry, fisheries and rural development will be acknowledged in these arrangements and will be fully utilized and that the overall technical assistance provided to individual needy countries will be more cost-effective.

R. G. PETTITT (United Kingdom): I had not originally intended to come back again on the subject of the Jansson Report, having spoken at some length on another occasion but I would just like to make two simple points. One is that I have seen this debate as an opportunity for the collection of ideas from members of the Council. It is not an occasion when one need have comments on comments or count heads on the degree of support for views. The key point in the discussions in which the Jansson Report is a part is the triennial review next year.

I do make one exception to this in that I would wish to associate myself with the views expressed by the United States on the subject of the consideration of the success arrangement for the support costs being conducted in the UNDP Governing Council. This review must be taken imaginatively and I would strongly support the suggestion by Finland that FAO take seriously their involvement in the prior work by the Secretariats of the UN System. I believe they are doing so but I would emphasize this is important.


The second point is that in my intervention a day or so ago I did invite various questions and points of view from the Secretariat and I would hope that in our report, which I assume will be our response to the paragraph 2 of the General Assembly Resolution, that we do include the Secretariat views on this and do not distinguish them as Secretariat versus member views. They are all FAO views that should be conveyed as part of our response.

Namukolo MUKUTU (Zambia): We have studied the Report of the Programme Committee on the Jansson Report, that is the study of the operational activities of United Nations System. Since we have not received a detailed report, our comments are guided completely by what the Programme Committee has reported. In spite of the small size of the sample of the countries used in the Jansson case studies, my delegation is in general support of what appears to be the main recommendations of the Report·

It is very sound that the Report focused on coordination. My delegation agrees totally that coordination is the overriding responsibility of governments. The government coordination must be both sectoral and at national levels. At sectoral level, the ministries of agriculture must lead the coordination with FAO playing its key role at this stage. At national level, the planning ministries should be responsible for coordination, with UNDP playing its role at this level. Both UNDP and FAO should pay greater attention to enabling and building the capacity of governments to coordinate. In other words, the two United Nations Agencies should be involved in institution-building. The Zambian delegation believes that it is important to have the strong presence of both UNDP and FAO in the concerned countries. The FAO would have strong sectoral interests whereas UNDP would be involved in the coordination of other United Nations Agencies, including the FAO itself.

However, agricultural activities are too crucial for Africa and indeed other developing countries to be left to the portfolio of a few UNDP staff in a given country. Even in areas where FAO matters were broadly covered by UNDP, it was extremely difficult to obtain timely action on vital matters. The situation has since changed for the better.

My delegation would like this Conference to take particular note of paragraph 2.24 in document CL 94/3 where the Programme Committee has”recognized the relatively small share of the UN system in total aid and assistance flows to most recipient countries.” This must surely be part of the problem for the lack of development in the poor countries. This meagre flow of resources to poor countries is made worse by the fact that most of the financial flows are for the payment of consultants. In other words, most of the financial flows go back to Europe or elsewhere in the form of fees. It is important that we orient our future programmes more to actual developments than to studies which always end up recommending more studies for consultants to perpetuate their income-earning capacities by study after study after study.

How can it be that in spite of all the apparent goodwill in this august House, the developing countries are getting poorer and poorer? Is it our policies? Is it our failure to identify the real issues, or must there always be the rich and the poor? Is it not possible for all of us to be rich at the same time?

It was against that foregoing background that I read with interest the latest developments in the UN system with regard to the Programme of Action for African Economic Recovery and Development. It is true that the food and agriculture sector is crucial and extremely important for the economic recovery of Africa. It is also absolutely true that FAO and UNDP can play the most important role in this possible recovery. For this to happen, however, resources must be mobilized on a massive scale. These have to come from outside Africa in the style of the Marshall Plan of the 1940s, but who is prepared to look after Africa today?

Waliur RAHMAN (Bangladesh): As I had occasion to thank Prof. Mazoyer for the report, I would like to renew my appreciation to him for the Report and also for the supplementary comments he made this morning. We believe - as I have already stated earlier on - that the Programme Committee's deliberations have taken care of the major findings of the Jansson case studies. I am convinced that this will greatly assist us in improving and revitalising the operational activities of the UN system.

I was particularly struck by the very important comments made by the distinguished delegate of Finland which underline the vital role that agriculture and agro-based industries play in the economy of most of the developing countries. It is true. That is precisely why we believe that the FAO should be called upon to play, and should play, an increasingly important, active and creative role in, and participate in, all inter-agency discussions as realized in the preparation of the IPF and national planning, etc.


The FAO's advisory role among others, inter alia, will in our view go a long away in helping us to achieve the important structural adjustments in our national economies.

Lastly, a word of thanks to Mr. Jamison for the very good work he has done in a rather limited timeframe and a limited base of work possibility.

Ms. Joan DUDIK-GAYOSO (United States of America): I would like to clear up what perhaps might be a misunderstanding based on the comments made by the delegate of India having to do with the UNDP country programme. He said, if I heard him correctly, that the country programme was narrow. He referred in particular to its relationship to national plans. Those of us who have reviewed the UNDP country programmes - and I would say if you have reviewed 150 country programmes you certainly know that you have reviewed 150 country programmes - know that UNDP has made a great deal of effort to make the country programmes (which basically are documents, in any case, of the governments concerned) conform to the national planning periods and the national planning priorities. It is the assessment of my Government, and also the assessment of UNDP presented to the governing Council after the review of the fourth cycle 150 country programmes, that virtually all of them correspond to the national plans. If they do not, that is the result of a decision by the government, but I have not seen one that does not, I must say. In fact, it has been the position of the US that perhaps these plans, in trying to do that, are so broad, given the size of UNDP resources, which others have pointed out are not all that large, that they may be dispersing their effort and diffusing it too greatly. In any case, I would like to reassure this body that as far as we know to the UNDP country programmes do conform and support the priorities of the national plans and fit in to those planning periods.

The second point I want to make has to do with whether or not this was on the agenda. In fact, we had a long discussion the first day that this was on the agenda. The problem is that for those of us who do not follow this all the time, if it is not indicated in the annotated agenda you do not necessarily know until you get to Rome or until the document arrives - which is usually just about the time you are getting to Rome - that this is on the agenda. We were watching for it because we have been following the Jansson Report through the UN system, but delegations who have not been following it have my sympathy.

This adds to the request we made under Item 10 that if there could be in the annotated agenda some indication of what are the topics that are likely to come up in the document provided for Item 10, so that people can get their act together before they come here, it would be helpful to all of us.

I would also like to take this opportunity to ask that we try to move, together with the FAO, a little bit from the rhetoric to the action. I have heard a lot of agreement about the development of host country capabilities around the room, about the priority responsibility of government, about the role of FAO in sectoral level coordination. My delegation would like to suggest that there be a report by FAO to the Conference about specific steps FAO has taken to improve coordination in the field. The Jansson Report has been out for a year now. The FAO will have another year in which to take some steps in response to its recommendations, and I think it might be useful for us not just to say that we all agree that there should be coordination but talk about what has been done to improve the situation.

Vanrob ISARANKURA (Thailand): Since Thailand is not a member of the Finance and Programme Committees, we have had no chance to look at the Jansson Report, but because I am from a recipient country I want to say something. I should like to refer to the last part of paragraph 2.31 of document CL 94/3 which indicates that it is not necessary to have centralization of Trust Fund resources. My delegation would like to support the Committee's view because FAO has already managed these Trust Funds effectively.

We also concur that in many cases the Trust Funds with a sectoral focus have led to additional resources for technical cooperation in agriculture.

Bernard LEDUN (France): Je serai très bref puisque notre Délégation à déjà eu l'occasion d'intervenir à propos du Rapport Jansson sur l'examen du point concernant les faits nouveaux survenus dans les Nations Unies.

Je souhaiterai en premier lieu m'associer à ce qui a été dit par le Délégué de l'Inde sur une sorte de débordement dans ce débat qui, initialement, devait se cantonner à des observations sur les commentaires faits par le Comité du Programme sur le Rapport Jansson, et non pas sur un débat de fond à propos du rapport lui-même.


Ceci dit je ferai deux remarques qui porteront plus particulièrement sur deux points du document établi par le Comité du Programme.

Il s'agit d'une part du paragraphe 2.23 où il est dit que la coordination doit être faite principalement et tout d'abord par les gouvernements.

Nous nous associons tout à fait à cette observation et considérons qu'en ce domaine la FAO a un rôle tout particulier à jouer auprès des pays confrontés à des programmes d'ajustement structurel ou sectoriel·

Notre seconde remarque porte sur le paragraphe 2.31 et nous pensons, comme le Comité du Programme, qu'il n'est pas souhaitable que les fonds fiduciaires soient centralisés par le PNUD.

V.K. SIBAL (India): Possibly there is a misunderstanding about what we said, and I should just clarify that what we were referring to was a conclusion in the Jansson Report itself, that the UNDP country programmes were too narrow to serve as a frame of reference for development assistance. If they were to serve as a frame of reference for development assistance, it would be necessary that there should be closer links between these programmes and overall national planning. That is the simple point we were trying to make and I hope that there is no misunderstanding on this score. The fact that this linkage was not of the proportion it should have been would have an effect on the influence of the resident coordinator to promote overall coordination. That was simply the point.

Antoine SAINTRAINT (Observateur de la Belgique): Je voudrais faire quelques réflexions sur ce débat particulièrement intéressant et qui le sera peut-être encore davantage dans l'avenir lorsque ce rapport sera éclairé par les perspectives que le même expert est en train de réaliser au sujet des opérations de terrain de la FAO. Celui-ci est particulièrement bien placé pour ce faire, et je suis convaincu que le rapport qu'il déposera sera particulièrement intéressant.

La coordination est un objectif que l'on essaie tous d'atteindre à tous les niveaux, que ce soit au niveau des pays, au niveau régional ou mondial, mais c'est un objectif que l'on n'atteint jamais; en effet, la coordination parfaite n'existe pas. Nous sommes bien placés pour le savoir puisqu'au sein d'un petit pays il est extrêmement difficile d'arriver à une coordination à travers la même administration, entre le lOème, le 14ème ou le 12ème étage... il y a fatalement des antagonismes, des rivalités et des points de vues différents-Cette tâche est encore plus complexe quant il s'agit d'en arriver à une coordination entre différents ministères, par exemple le Ministère de l'Agriculture ou des Finances ou des Affaires Etrangères ou de la Coopération. Par conséquent, si l'on ne parvient pas à réaliser la coordination dans un petit pays, le problème est infiniment plus complexe quand on atteint une dimension plus large.

Depuis des années, on discute de coordination, notamment pour ce qui concerne le Comité d'aide au développement de l'OCDE; il faut essayer d'améliorer la situation; mais il faut aussi se rendre compte que des difficultés continueront à se poser.

Il y a un point précis sur lequel nous devons pouvoir nous prononcer, c'est celui du rôle du PNUD; le PNUD doit assurer un rôle de coordination au sein des pays, au niveau régional ou au niveau de bureaux plus larges, pour essayer de faire en sorte que les différents points de vues s'expriment et se coordonnent tant sur le plan conceptuel qu'opérationnel.

J'ai déjà eu l'occasion de dire qu'il fallait réagir contre la tendance du PNUD à se constituer en en un organisme propre d'exécution. J'ai entendu avec plaisir les représentants de la Colombie et du Mexique se prononcer dans le même sens. L'OPS peut avoir un rôle à jouer, mais risque de prendre une place beaucoup trop grande et de supplanter les organisations spécialisées, notamment la FAO, pour la réalisation de projets dans le domaine agricole. Il a été dit à plusieurs reprises, notamment par le Représentant de l'Inde, que la FAO a un rôle de coordination à jouer sur le plan sectoriel.

La FAO recouvre des activités nombreuses et multiples et il est indispensable de réaliser une bonne coordination au sein des membres de la famille des Nations Unies à Rome; et, manifestement, les trois organisations auraient intérêt à se coordonner davantage.

Il y a un point sur lequel nous sommes un peu réticents - et les remarques faites par la FAO au sujet du Rapport Jansson me semblent fondées - c'est le problème des fonds fiduciaires. Je ne crois pas qu'il soit bon que les fonds fiduciaires transitent dans leur totalité par le canal du PNUD. Le


PNUD a, actuellement, une situation financière confortable, et les fonds fiduciaires sont indispensables à la FAO pour élargir son programme et lui permettre d'avoir un champ d'action et une expérience plus vastes; en effet, il y a interaction constante entre les programmes de terrain élargis et le programme ordinaire; 11 n'y a pas de bon programme ordinaire si ne se réalisent pas, sur le terrain, un nombre suffisant d'expériences. C'est la raison pour laquelle les fonds fiduciaires ont une valeur irremplaçable. Et, sur ce point, je me permets de lancer un appel parce qu'il me semble indispensable que les donateurs bilatéraux, dans le système multilatéral, mettent à la disposition de la FAO des fonds fiduciaires importants pour des projets, car ces fonds fiduciaires doivent servir dans le cadre d'une politique globale et dans un esprit véritablement multilatéral·

Je n'entrerai pas dans la discussion des frais d'agence; un problème se pose et 11 faudrait en arriver à des formules raisonnables le plus rapidement possible.

Tout ce qui a été dit au sujet de la FAO, dans le cadre des programmes d'ajustement structurel (encore est-ce une notion large, vague et floue) est intéressant. Le débat que nous avons eu ce matin, devra se prolonger dans l'avenir, par le nouveau Rapport Jansson qui donnera un éclairage nouveau compte tenu de l'expertise qui aura été faite dans les opérations de terrain de la FAO.

Michel MOMBOULI (Observateur du Congo): Comme c'est la première fois que nous intervenons de façon formelle, nous saisissons l'occasion pour vous dire, une fois encore, combien nous sommes heureux, Monsieur le Président, de vous voir présider les travaux de cette session; et nous adressons une fois de plus nos félicitations à tous les membres du Bureau qui président aux destinées des travaux de cette session.

Comme chacun le sait, nous sommes Observateurs et, comme l'a dit l'Ambassadeur de la Belgique la semaine dernière, les Observateurs ont pour rôle d'observer mais ils sont également tenus par les engagements et décisions que prend le Conseil; c'est à ce titre que nous pouvons quand même nous permettre d'intervenir de temps en temps.

Nous ne sommes pas membres du Comité du Programme, et cela nous donne l'avantage de faire quelques commentaires objectifs sur le document soumis à notre examen.

Notre déclaration portera sur les trois points abordés par le Professeur Mazoyer, à savoir le Rapport Jansson, les incidences de la situation financière de l'Organisation sur son propre programme, et l'exécution du programme des Nations Unies pour l'Afrique aux termes de la Résolution 88/1 de l'ECOSOC.

Concernant le Rapport Jansson, la Délégation amie de la Colombie, qui est intervenue avant nous, a dit que même si les pays en développement sont représentés au sein du Programme 11 faut reconnaître que le Rapport Jansson n'a connu ni la même diffusion ni la même célérité de distribution auprès des pays en développement comme cela a été le cas pour les pays développés.

Dans l'ensemble notre Délégation est d'accord avec les commentaires faits par le Comité du Programme concernant ce rapport; et dans ce cadre, nous sommes d'avis que la coordination des activités entre le PNUD et les agences des Nations Unies, dont la FAO, soit renforcée. Nous estimons aussi que la programmation par pays du PNUD, en tant que cadre de référence, est un processus assez restreint, assez rigide et pas suffisamment souple. Ce faisant, nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire de concentrer tous les fonds fiduciaires au sein du PNUD.

En ce qui concerne les incidences de la situation financière de l'Organisation sur ses programmes, Monsieur Mazoyer, qui est intervenu dans son exposé préliminaire, nous a dit que la situation de crise que connaît la FAO a été lourde de conséquences sur ses programmes essentiels.

Nous aussi, nous déplorons cet état de chose et c'est aussi à notre corps défendant et par réalisme que nous nous efforçons de comprendre et d'accepter les mesures correctrices, conservatoires, prises par le Directeur général pour”sauver les meubles de l'Organisation”.

En ce qui concerne le rapport sur l'exécution du programme des Nations Unies pour l'Afrique, aux termes de la Résolution 88/1 de l'ECOSOC, nous nous permettons de faire remarquer, d'entrée de jeu, que tous ceux qui sont intervenus avant nous ont très peu parlé de ce point. Pour notre part, nous sommes heureux du concours apporté à la FAO, dans l'élaboration de ce programme; nous remercions ceux qui ont contribué à son exécution et exhortons tous les donateurs à apporter leur pierre à l'édifice.


Je voudrais maintenant faire quelques commentaires concernant certaines déclarations que nous avons entendues. D'aucuns ont fait valoir ici qu'il y avait une sorte de concurrence entre la FAO, organe d'éxécution des projets, et d'autres organisations. Nous voulons simplement rafraîchir la mémoire de ceux-ci, en rappelant que s'agissant du secteur agricole, la FAO a toutes les compétences et a été la première à exécuter depuis longtemps des projets concernant ce secteur; et s'il y a une sorte de concurrence, ce sont ceux qui viennent d'être créés qui font concurrence à la FAO qui est, elle, sur le terrain depuis longue date. Si 11 y a un blâme à faire, il n'est pas à faire du côté de la FAO mais du côté de ceux qui veulent partager ce domaine qui est celui de la FAO.

D'autres ont également marqué leur surprise de constater que les représentants de la FAO sur le terrain n'ont pas voulu donner d'informations au coordinateur du PNUD, sans se référer au siège. Nous estimons qu'il n'est pas surprenant que lorsqu'on sollicite un délégué ou un représentant d'une organisation, il s'en réfère à son siège; cela ne devrait pas surprendre.

Enfin pour terminer, nous voulons saisir cette occasion pour remercier tous les membres du Conseil qui ont bien voulu nous faire confiance en nous élisant comme membre du CPA pour les trois prochaines années et nous leur promettons d'être aussi dynamiques pour ce nouveau mandat, que nous l'avons toujours été pour tous les mandats que nous avons assumés par le passé.

Eugène YOUKEL (UNDP): The purpose of my intervention is not to give the views of UNDP on the Jansson Report. The report was discussed fully at the UNDP Governing Council last June. The decision (88/56) clearly shows the Governing Council's and the UNDP's involvement in the report. The purpose of asking for the floor is to comment upon some of the references made in previous interventions.

Mr. Jansson was the Resident Representative of UNDP in Pakistan. I visited him eleven or twelve years ago in Pakistan. He had been the Director of the Social Affairs Division in the UN before and because of his excellent background and involvement in development issues, we were very happy to ask him to come to work for UNDP. At the time I visited him in the field he had excellent relations with his colleagues from FAO, and from other agencies, with bilaterals, with the World Bank and with USAID which was located in the next building, as well as with many other organizations which were very active in Pakistan. Jansson tried to make sure that he knew what all other organizations were doing and kept his colleagues also informed about UNDP's activities in the country. Therefore, it is quite fitting that he wrote the first report and now he is a member of one of your Review Committees.

Our reaction to his report was communicated to him first, and then later on it was discussed at the Governing Council. We are encouraged to hear the comments which were made in connection with the coordinating role of UNDP, UNDP's cooperation with the agencies, and how this cooperation could best take place. In my intervention a few days ago concerning the operational activities - and the verbatim records are available - you will note that UNDP said nothing but to ask for more cooperative action, and more involvement by FAO in an area where 45 percent of UNDP's central funds (IPF funds) in Africa goes to the agricultural sector.

Mr. Jansson was a good Resident Representative and I could not agree more with the representative of Switzerland when he said that in UNDP we should attract the best talents we have in the whole UN system, including FAO.

I very much welcome the suggestion that some of our Resident Representatives should come from FAO; we have been working in this direction and have some experience. In some cases this has been successful. As a matter of fact Mr. Bonte-Friedheim's ex-assistant came to us on an exchange basis as a Resident Representative. So there is already such an arrangement and we should endorse it and take the best advantage of it.

Some comments were made on the support costs. They came from the delegations including the United Kingdom, Finland, United States and others, and I have here again to associate our position, with the one of the delegate from Switzerland. We would like to have FAO very active in the working group which has been established according to the Governing Council's decision 88/50 to study the support costs, or better known as successor arrangements. It is not a group which is going to study and come to the conclusion whether it should be 13, 14, 12 or 11 percent. Decision 88/50 very clearly indicates that this group's terms of reference would have a broad approach, and I quote”covering issues such as appropriate compensation arrangements which ensures enhanced accountability, project quality and maximum cost-effectiveness and alternative arrangements between UNDP executing agencies and governments in the execution of projects and programmes.” These are very serious issues which merit full participation of all agencies involved and the representatives from the agencies who are fully versed in these issues. For all practical purposes the successor arrangement study may be


another capacity study, - a study which will define these very delicate and complex relationships of the agencies within the UN system which are working together for the development of the countries we serve. I therefore very much hope that FAO's representatives at the February meeting will be at the level and will be the kind of persons who are fully versed and have the full backing of the Director-General·

As to the comments made on the issue of UNDP Country Programme as a frame of reference for development activities, or on the Trust Funds and how best their inputs can be co-ordinated at the. country level, or on other matters related to better arrangements aiming at more efficient and effective co-operation and co-ordination, which will enhance the governments' efforts in achieving their development goals - the views and policy of UNDP are well known and I shall not take up your time to elaborate on them.

I should like to make one more comment regarding the roles of UNDP and of the excecuting agencies, including FAO, in the round-table meetings - another issue that has been referred to. Here on behalf of UNDP I would like to invite FAO to participate in the strongest possible way in the preparatory and initial stage before round-table meetings are held in Geneva. The agricultural sector is too important not to be involved in this proccess from the beginning. Thereafter we have the sectoral segment meetings after the round-tables. This is another stage when FAO's participation is absolutely crucial and I would like very much to say that not only are we anxious to have FAO's strongest participation to help in the process of our round-table meetings but we would be most pleased to have FAO assist us as much as possible with its recognized competence in this field. I know that a lot of discussion has taken place on that and I will limit my intervention here. But I wanted to react on some of the specifics and some of the issues which were raised by several of the previous speakers.

V.J. SHAH (Assistant Director-General, Office of Programme, Budget and Evaluation): Mr. Chairman, first I would like to thank you and, through you, the Council for a very thoughtful and thought-provoking debate on this item, which was enhanced by the personal participation of the Chairman of the Programme Committee. The replies to which I should address myself are not very numerous but I would like to cover all of them in their essence.

First, I was pleased to note that those delegations who had expressed an interest in knowing the approach or the implications of the programme cuts, which were reviewed by the Programme Committee in May 1988 had cause for satisfaction this morning through the report which the Programme Committee submitted and the supplementary remarks of its Chairman.

Secondly, I am pleased also to note that the Council should find satisfaction in the discussion it has had on the Jansson report. As you had indicated, Mr. Chairman, the views that were expressed under agenda item 10 were supplemented by the views of Member Nations in the debate that has taken place this morning. Mr. Chairman, there are many aspects of this debate which call for some reaction from the Secretariat and I would request that after I have responded to some other points you would kindly give the floor to my colleague Mr. Regnier who will provide the clarification and information requested.

May I turn now to the question of support costs. We note very carefully the views which have been expressed this morning and the two points that I would emphasize are, firstly, there should be no doubt about the willingness, and indeed the determination, of FAO to participate in the process of reviewing the successor arrangements to support costs. The process has just begun. We are participating already in the initial arrangements that have been made and the Council may rest assured that the Director-General will ensure the right level and nature of participation at each stage.

The second point in this connection that I would like to emphasize is that whatever is going to come out as proposals for support costs to be applied after 1991 will again be a matter on which our Governing Bodies will have to take a position, as happened in 1981. There was a long process then which led to certain decisions being taken by the UNDP Governing Council but these decisions were submitted to FAO's Governing Bodies so that they could take a position as to whether they accepted or did not accept the arrangements which were proposed. So the Governing Bodies will be and can expect to be fully involved in exercising their rightful role.

One delegate enquired about the dialogue with other organizations, and I take it in that context and not as a comment on the process of the FAO review which is under way. In fact we seek every opportunity of furthering this dialogue with other organizations. This delegate asked to be informed who were the FAO staff who had accompanied the experts to other organizations, funding


agencies and specialised agencies. The arrangements were made in as pragmatic a way as possible to make sure that the staff who accompanied these experts were the ones who were dealing with the issues to be discussed and secondly as moderately as possible in order to bear in mind the economies to be observed.

For the visit to UNEP in Nairobi the colleague who accompanied the experts was Mr. Mouttapa, who is the focal point in our relations with UNEP. He is the Head of the Environment and Energy Unit in the Agricultural Research and Technology Division.

For the visits of the experts to Washington D.C., where the organizations visited were the World Bank, the Inter-American Development Bank and IFPRI, the task was shared jointly by my colleague Mr. Gusten, the Director of the Investment Centre, and our representative in Washington D.C., Mr. Sorenson. They shared this task accompanying the experts to the meetings jointly or singly depending on the schedule.

For the visits to New York - that is, to the United Nations, UNDP, UNFPA and UNICEF, the task was shared by my colleague Mr. Bonte-Friedheim and Mr. Régnier.

In the case of Vienna the visits were to the International Atomic Energy Agency and to UNIDO. This task was taken by Mr. Bonte-Friedheim.

In the case of Geneva, where four organizations were visited - WHO, ILO, UNCTAD and GATT - there was only one colleague, Mr. Dutia. In view of his responsibilities as Director of the Commodities and Trade Division, he was of course the best person as regards the discussions with UNCTAD and GATT, but being also from the Economic and Social Policy Department, he could also handle the visits to WHO and ILO.

There is one last point which was raised again by the delegate of the United States, and I reply on behalf of the Secretariat, although I should point out - and I trust that the Council will accord me its understanding - that in this case the remark addressed to the Secretariat happened to be addressed to me. She requested information on the cost of FAORs and not just for the Regular Programme but for other sources of funding, and I detected a certain complaint that this information had not been provided for some time, in fact that the delegate had waited for one year. I speak most respectfully of course, as always, to all Member Nations and to the persons who represent them. This request was made to me on the first day of this Council Session when the delegate reminded me that she had mentioned it at a cocktail party at the last Conference.

I admitted that, of course, I am accessible at all times and all places, but was sorry that I had overlooked this request, if it had been made then, and I would do my best to provide the information. Because of my preoccupations with the current session of the Council, I am again sorry that I have not been able to provide this information in writing yet, but let me give it right now.

The total expenditures on FAORs for the biennium 1986/87, amount to US$ 43 903 000 (US$ 43.9 million). The budgetary provision was US$ 44.6 million. So there was in fact an underexpenditure of US$ 700 000, which was part of the contribution to the budgetary savings, which had to be made in the last biennium.

In addition, under support cost funds, there was an expenditure of just over UA$ 900 000. I do not have the figure in front of me, but I am reasonably sure of the figure. One should then consider also the contributions in cash made by the host countries. These amounted to some US$ 1.5 or 1.6 million.

Mr. Chairman, may I now request your permission, if you will be kind enough to give the floor to my colleague, Mr. Regnier, he will reply to questions raised regarding the Jansson Report and the comments of the Council.

LE PRESIDENT: Je vais tout d'abord donner la parole à M. Régnier, qui va répondre aux questions posées par les délégués.

A. REGNIER (Directeur, Division du développement des programmes de terrain): Je voudrais essayer, en toute modestie, de répondre aux nombreuses questions qui ont été posées par le Conseil au sujet du Rapport Jansson. Je dis en toute modestie parce que ces questions sont extrêmenent nombreuses et substantives, et je m'excuse à l'avance si j'oublie certaines d'entre elles.


Mais avant de passer aux réponses, je voudrais faire rapidement deux commentaires: l'un sur le rapport Jansson lui-même et la procédure, et l'autre sur les relations avec le Programme des Nations Unies pour le développement qui, je pense, a été très largement au centre de la discussion, l'autre jour et ce matin.

En ce qui concerne le Rapport Jansson lui-même, la FAO l'a toujours considéré comme un document très important. C'est la raison pour laquelle elle a communiqué son point de vue à l'Assemblée générale en 1987 et qu'à la suite de la Résolution 42/186 de cette année, elle a saisi la seule opportunité qui lui était offerte par le calendrier pour faire discuter de ce rapport par un organe directeur de l'Organisation, à savoir le Comité du programme, en mai puisque l'ECOSOC se réunissait en juillet. Le rapport du Comité du programme a donc été soumis, comme vous le savez, à l'ECOSOC. Il a ensuite été mis à la disposition de l'Assemblée générale, où la Deuxième commission a discuté des questions opérationnelles. Je pense que le débat est terminé mais que les conclusions ne sont pas encore tirées. Il est toutefois un peu tard pour que le Conseil fasse connaître son point de vue à cette session de l'Assemblée générale.

Par contre, les conclusions que le Conseil tirera de cette réunion pourraient être communiquées à M. Ripert, Directeur général du développement et de la coopération économique internationale, qui doit soumettre à l'ECOSOC, en 1989, un rapport triennal sur les

questions opérationnelles. Quoi qu'il en soit, le Secrétariat de la FAO considère que ce rapport est extrêmement équilibré et objectif et constitue certainement une excellente base pour une réflexion ultérieure. D'ailleurs, comme de nombreux délégués l'ont dit ce matin et l'autre jour, le seul fait que M. Jansson soit membre du groupe d'experts des programmes de terrain est pour nous une garantie que ce rapport ne sera pas oublié dans l'examen du futur rôle de la FAO en matière de développement sur le terrain.

Ma deuxième remarque portera sur les relations avec le Programme des Nations Unies pour le développement. Je voudrais dire, de la part du Directeur général, que la FAO attache une importance considérable à ces relations. Cela est évident puisque le Programme des Nations Unies pour le développement est la source la plus importante de ressources extérieures pour la FAO, même si la FAO n'est plus la première agence d'exécution du PNUD étant donné que, comme vous le savez, le PNUD lui-même est devenu son premier agent d'exécution. Il est vrai que la FAO n'a pas signé un accord de base avec le PNUD. En octobre 1959, en réalité, la FAO a conclu un accord avec un des prédécesseurs du PNUD, c'est-à-dire le Fonds spécial; et c'est sur cette base, depuis lors, que les opérations de mise en exécution de projets financés par le PNUD se réalisent.

En 1975, des discussions concernant la possibilité d'un accord de base standard ont eu lieu. Elles ne se sont pas conclues, de même que cela a d'ailleurs été le cas pour la plupart des organisations puisque ni l'UNESCO, ni l'OIT, ni l'OMS n'ont conclu un tel accord. La raison pour laquelle cet accord ne s'est pas fait est sans doute qu'à l'époque le besoin n'en était pas évident étant donné qu'existait déjà cet accord antérieur avec le Fonds spécial. D'autre part, comme vous le savez, lorsque le PNUD finance un projet pour exécution par une institution spécialisée, il conclut un accord avec le gouvernement intéressé qui prévoit toutes les responsabilités et les fonctions respectives des différents partenaires, y compris l'immunité du personnel, etc. Par conséquent, je pense que c'est la raison pour laquelle la question n'a plus été soulevée. Je pense que cela n'a pas empêché la FAO et autres institutions d'avoir d'excellentes relations avec le PNUD. A cet égard, je voudrais rappeler l'intervention du Représentant du PNUD, il y a quelques jours, lorsqu'il a dit, par exemple, qu'au début du mois de novembre 1988, des projets financés par le PNUD pour exécution par la FAO avaient été approuvés pour un montant de 211 millions de dollars. Chiffre record.... Ce chiffre record n'est pas le fruit du hasard; il est en réalité le résultat d'un travail de collaboration et de coopération avec le PNUD, à la fois au niveau des sièges et des différents pays.

Evidemment toute chose peut être améliorée et perfectionnée. Par conséquent nous attachons pour l'avenir aussi une énorme importance aux contacts que nous avons avec le Programme des Nations Unies pour le développement. Nous avons renouvelé la pratique de l'année dernière, des réunions à haut niveau. Nous attachons également une extrême importance à l'examen que le PNUD est en train de faire de son propre futur, en particulier eu égard aux orientations probables de l'assistance technique, aux nouvelles modalités d'exécution. La FAO est certainement prête à collaborer à cet examen, si elle peut apporter sa contribution, de même qu'elle apportera sa contribution à l'étude que M. Ripert est en train de faire du rôle central du PNUD dans le financement.

J'en viens aux questions plus précises qui ont été posées lors du débat, il y a quelques jours et ce matin, concernant le rapport Jansson que je voudrais peut être grouper, pour faciliter nos délibérations, autour de 5 thèmes majeurs. Le premier est le processus de programmation, le second le programme du PNUD en relation avec les fonds de dépôt, le troisième les questions d'harmonisation, quatrièmement les bureaux de la FAO et cinquièmement les modalités d'exécution des projets.


D'abord, le processus de programmation par pays. La question a été posée de savoir si la.FAO en tenait bien compte. La réponse est évidente: pour nous le programme par pays est extrêmement important. Mais en même temps il faut bien reconnaître, comme le rapport Jansson le mentionne, les limites actuelles de l'utilisation de la programmation par pays du PNUD comme cadre pour les activités opérationnelles - on en a parlé l'autre jour et ce matin: l'insuffisance d'intégration dans les plans nationaux, avec l'aide bilaterale autant que multilatérale, l'insuffisance d'intégration de l'assistance en capital avec l'assistance technique. Le programme reste très largement axé sur une présentation très générale des projets à financer par le PNUD et ne pouvant pas couvrir la totalité des processes de développement. Le PNUD lui-même reconnaît ce problème et parle maintenant d'ailleurs d'un processus continu de programmation pour garder la flexibilité nécessaire et l'approche globale.

Cette question est à l'examen. Effectivement, un consultant très bien connu de la FAO, comme l'a mentionné le représentant de la Grande Bretagne, a fait une étude de cette question et la FAO est tout à fait disposée à contribuer à cet examen.

En tout état de cause, la FAO appuie toujours et pleinement les efforts de planification et de programmation faits par les gouvernements responsables de la coordination de l'aide extérieure, de même que les efforts fait également sous l'égide du PNUD. Nous nous efforçons de renforcer les structures et les institutions nationales à cet égard. La FAO en réalité reconnaît pleinement et respecte le statut du représentant résident du PNUD, coordonateur résident, comme primus inter pares parmi les chefs d'agence, et la FAO met son expertise à sa disposition tout autant qu'à la disposition des autorités nationales.

D'ailleurs comme vous le savez, des réunions sont convoquées au niveau local par le représentant résident et nous y participons très activement. Si nous avions un voeu à soumettre à cet égard ce serait de souhaiter que ces réunions organisées au niveau local soient plus substantives. Trop souvent elles sont de nature administrative ou de personnel. Nous voudrions qu'elles touchent plus fréquemment à la substance de la programmation.

Donc la FAO voit avec faveur un rôle actif des représentants résidents, rôle pour lequel les textes réglementaires à notre avis offrent déjà l'autorité nécessaire.

En revanche la FAO s'attend à être consultée et à voir sa compétence reconnue, comme conseiller en matière de politique, comme conseiller sectoriel et technique, tout autant que comme agence d'exécution des projets.

En ce qui concerne la programmation par pays, la FAO souhaite être consultée, comme l'a dit ce matin la représentante de la Finlande, très tôt dans le processus de définition de cette programmation par pays. A cet égard, la situation varie d'un pays à l'autre, mais 11 arrive que le dialogue PNUD-Ministère du Plan laisse quelque peu de côté la FAO, malgré la contribution sectorielle évidente qu'elle pourrait apporter.

De la même manière la FAO s'attend à être considérée, au moins par le PNUD, comme l'interlocuteur naturel pour les études sectorielles agricoles, conduisant à la définition des politiques ou à l'évaluation des besoins en assistance. A cet égard, une participation plus large de la FAO aux groupes consultatifs de la Banque mondiale et aux tables rondes du PNUD renforcerait cette coordination sectorielle et je prends acte de ce que le représentant du PNUD a dit ce matin lorsqu'il a parlé des travaux préliminaires et des phases successives. Nous serions aussi interessés à la phase centrale de cet exercice, et pas seulement à ses phases préliminaires ou successives. Cela renforcerait sans doute la coordination sectorielle et élargirait la gamme des choix offerts aux gouvernements.

De même nous souhaiterions une association plus étroite avec les”NAT-CAP”, les exercices tendant à évaluer les besoins en assistance technique, du fait que le secteur agricole représente bien souvent une part majeur des besoins en assistance technique. Il s'agit d'éviter les doubles emplois et d'éviter les avis contradictoires offerts aux gouvernements.

En ce qui concerne son rôle d'agent d'exécution, la FAO, conformément au consensus de 1970 souhaite évidemment être consultée et impliquée par les agences spécialisées des Nations Unies et les institutions de financement dans la programmation et la formulation des projets nationaux, régionaux, globaux, avant qu'ils ne soient approuvés, ce qui n'est pas toujours le cas. La coordination est un phénomèmne dynamique qui doit jouer dans tous les sens.

Le deuxième groupe de questions posées se référait à l'utilisation du Programme par pays du PNUD et sa liaison avec les fonds de dépôt. En realité, la question posée était de savoir s'il existe une telle liaison, s'il y a un mécanisme pour éviter que les projets financés par le PNUD et ceux des fonds de dépôt ne se concurrencent et ne fassent double emploi.

A cet égard je voudrais faire trois remarques.


La première est la suivante: sur les 162 millions de dépense en fonds de dépôt en 1987, à peu près un tiers seulement relevait directement de ce que l'on pourrait appeler le programme du PNUD par pays; les autres relevaient d'autres procédures, en particulier les projets régionaux, interrégionaux et globaux, les fonds de dépôt unilatéral avec les organes de financement comme la Banque mondiale ou les banques régionales, les programmes d'urgence et enfin d'autres agences des Nations Unies comme la population, l'environnement, ou le fonds des stupéfiants. Par conséquent, la programmation du PNUP a une base un peu plus restreinte.

La deuxième remarque que je voudrais faire est qu'en réalité les exemples de collaboration entre · PNUD d'un côté et fonds fiduciaires de l'autre sont nombreux. Pour me faire comprendre je voudrais en donner un ou deux en montrant qu'en fait cela joue parfois dans tous les sens. Nous avons des exemples évidents des projets PNUD qui ont ensuite débouché sur le fonds de depôt. Par exemple un projet PNUD régional de formation en Amérique Latine: une première phase a été financée par le PNUD, la 2ème phase préparée en collaboration avec le PNUD et financée par le gouvernement italien. L'inverse est également vrai. Un fonds de dépôt au départ devient ensuite un projet PNUD ultérieurement. Je pourrais citer un projet de ce genre pour la lutte contre la East Coast Fever. Un troisième type de collaboration est le cofinancement, un projet financé à la fois par le PNUD et un donateur bilatéral, comme c'est le cas par exemple au Rwanda pour le développement des pêches sur le lac Kiwu. D'autres exemples peuvent être donnés de repêchage de projets préparés par le PNUD qui, ensuite, pour des raisons financières et de priorité, ont été financés par des fonds de dépôt.

Quoi qu'il en soit, la question a été posée. Y a-t-il des mécanismes intérieurs qui permettent d'assurer cette harmonisation? Je dirai oui, et je citerai deux points. Le premier c'est que tout projet, quelle que soit sa source de financement, doit faire l'objet d'un examen préalable sur place par le représentant de la FAO sur la base d'un formulaire imprimé indiquant entre autres la relation éventuelle de ce projet avec d'autres projets en cours ou en préparation du PNUD ou des autres agences du système des Nations Unies, et même dans la mesure du possible de l'assistance bilatérale, l'objectif clair étant d'éviter que des projets parallèles ou plus ou moins similaires ne soient pas considérés, simplement parce qu'on n'a pas l'information nécessaire.

En second lieu je voudrais ajouter que l'information doit exister au niveau local puisque la lettre d'accréditation des représentants de la FAO dans un pays donne instruction à ces représentants de tenir au courant le représentant résident de toutes les activités de la FAO dans son pays d'accréditation, et en ce qui concerne les projets, quelle que soit la source de financement. Par conséquent ils doivent être au courant. J'ajouterai d'ailleurs que maintenant dans plus des deux tiers des pays c'est en fait le résident du PNUD qui assure l'appui administratif et financier des fonds de dépôt. Il doit donc être au courant de ce qu'il doit en fait administrer.

J'en arrive à la question de l'harmonisation des procédures au sein du système des Nations Unies.

Cela fait l'objet de délibérations permanentes entre autre de la part d'un Comité qui s'appelle le Comité consultatif pour les questions de fond (activités opérationnelles) le CCSQ(OPS). Le représentant de la Grande Bretagne nous a demandé dans quelle mesure la FAO y participait.

La FAO participe à cet effort de manière intensive, et je vous donnerai trois exemples.

D'une part à travers cet effort d'harmonisation, de nouvelles procédures ont été mises au point pour le reporting, l'évaluation et la surveillance des projets. Ceci a été fait en étroite collaboration avec l'ensemble du système des Nations Unies. Ces nouvelles procédures sont en place à titre expérimental, et récemment la FAO a délégué un de ses membres pour participer à une mission organisée par le PNUD dans les pays pour tester ces nouvelles procédures. Je pense que c'est un développement intéressant.

Deuxième exemple: vous savez que le PNUD a élaboré un nouveau format pour ses projets et des directives nouvelles relatives à ces projets ont égalment été élaborées. Cela a été fait en étroite collaboration avec le système des Nations Unies. Ce nouveau format pour les projets apparaît à la FAO une amélioration notable par rapport au format précédent et nous nous sommes engagés à appliquer ce format, bien entendu pour les projets du PNUD, mais aussi à considérer dans la mesure du possible comment adapter ce nouveau format du PNUD pour les projets en fonds de dépôt de façon à assurer une standardisation entre les deux et réduire autant que possible les divergences de requête en ce qui concerne la formulation, le reporting, entre les différents donateurs. Cette harmonisation serait certainement un élément permettant un meilleur dessin et une meilleure qualité du document de projet.

Je voudrais ajouter qu'à travers le CCSQ des contacts vont être pris avec le Comité de l'aide au développemnt pour assurer cet effort d'harmonisation sur les formats des projets avec les donateurs bilatéraux, et je pense que c'est excellent.


Le troisième exemple que je voudrais donner a trait aux procédures d'octroi des bourses; là aussi des effors d'harmonisation ont été faits et la FAO y participe très activement.

Une question a été posée par le distingué Représentant de la Grande-Bretagne sur ce que l'on appelle le IAPSU de savoir si ici la FAO était”default in this regard”; je veux le leur assurer: nous ne sommes pas”defaulter” et je vais m'en expliquer.

Mais auparavant, je voudrais vous rappeler ce qu'est le IAPSU; ce groupe des services d'achat inter-organisations, en anglais: Inter-agency Procurement Service Unit, se trouve à Genève et a pour objectif d'essayer de favoriser une standardisation des équipements des biens et services, à travers le système des Nations Unies, en particulier par un meilleur flux d'informations.

La FAO participe très activement aux sessions du IAPSU, et considère qu'il peut effectivement apporter un élément de standardisation utile, y compris pour une exécution plus rapide des projets. Récemment, des efforts ont été faits pour la préparation, par exemple, de dossiers spécifiques par pays, et des standards communs ont été définis en particulier pour l'utilisation des véhicules et des équipements de bureaux. La FAO tient compte de ces éléments de standardisation pour ses propres achats.

J'ajouterai d'ailleurs que ceci peut également contribuer à une meilleure connaissance des équipements qui pourraient être fournis par les pays en voie de développement eux-mêmes; cela fait d'ailleurs l'objet d'un rapport du corps commun d'inspection.

La FAO fournit les informations même s'il y a des difficultés - et notamment il peut y en avoir en ce qui concerne l'origine des produits; en effet, tous ceux qui ont traité du problème des règles d'origine savent combien c'est compliqué, car si un pays livre un produit, il peut avoir été fabriqué en partie on entièrement, dans un autre pays; ce sont des questions techniques auxquelles le IAPSU essaie de répondre et la FAO l'aide certainement à cet égard.

L'avant dernier groupe de questions a trait aux bureaux de la FAO dans les pays, à la question de la localisation des bâtiments communs. Le premier choix qui vient à l'esprit de la FAO, lorsqu'une représentation s'ouvre, c'est de voir s'il est possible de localiser les bureaux avec le PNUD; mais dans la réalité les choses ne sont pas toujours aussi simples, d'une part parce que le choix des gouvernements est bien souvent d'être logé auprès du Ministère de l'agriculture, par exemple, et vous savez que les représentants de la FAO ont de très nombreuses activités qui ne relèvent pas du programme de terrain mais du Programme ordinaire, et la disponibilité physique des bureaux auprès du PNUD est loin d'être toujours assurée.

On m'a également demandé quelle revue nous faisions de ces bureaux. L'examen des bureaux extérieurs de la FAO est permanent; le dernier en date par un organe directeur de la FAO a été fait pour le Comité du Programme et le Conseil en juin 1987, à l'occasion de l'examen du rapport du Corps commun d'inspection sur la représentation dans les pays des organes du système des Nations Unies. Le Conseil a constaté que les critères proposés par le Corps commun d'inspection, pour l'établissement des bureaux de représentation, étaient bien suivis par la FAO.

Cette question est également à l'examen du groupe d'experts qui revoit le programme de terrain et c'est la raison pour laquelle nous n'avons, pu donner qu'un avis intérimaire à l'ECOSOC; de toute façon, le Comité du Programme a estimé que la chose doit être appréciée sur une base ad hoc.

Enfin, le dernier point concernait les nouvelles modalités. La question a été posée de savoir dans quelle mesure la FAO appuyait l'exécution par les gouvernements; à ce stade, à peu près 10% des programmes du PNUD, en 1987, prévoient l'exécution par les gouvernements, et la FAO considère qu'il s'agit là d'un élément naturel, puisque cela tend vers ce que l'on peut appeler, en quelque sorte, l'autosuffisance, la capacité des pays en voie de développement, eux-mêmes, de faire leur propre exercice de développement. Nous sommes donc parfaitement en harmonie avec cette nouvelle politique. Par contre, nous pensons qu'il y a eu des difficultés dans certains cas, notamment sur le plan administratif et financier, dans ces pays. Le PNUD en est bien conscient; il en a délibéré à son Conseil d'administration et c'est la raison pour laquelle je pense que les consultations prévues dans les règles du PNUD doivent être respectées pour s'assurer que la capacité d'exécution - qui varient d'un continent ou d'un pays à l'autre - sont bien mises en place. La FAO, quant à elle, souhaite être associée à cette opération dès la définition des programmes, de manière à assurer au gouvernement l'aide qu'il souhaite parfois, même s'il exécute un projet; et dans ce cas là, nous sommes, ce que l'on appelle”agence coopérente de l'exécution du programme”. La FAO est parfaitement disposée à jouer ce rôle.

Monsieur le Président, vous m'avez demandé d'abréger, je m'arrêterai donc là.


LE PRESIDENT: Je remercie Monsieur Régnier pour ses explications amples et précises qui, je l'espère, auront répondu à l'essentiel des questions.

CH. BONTE-FRIEDHEIM (Assistant Director-General, Agriculture Department): With regard to project implementation, a number of comments have been made on what is known as”decentralization and new dimensions”. FAO can certainly prove with facts and figures our present status with regard to decentralization to project management - and I repeat, to project management, irrespective of whether it is national project management, joint management or FAO project management; and the degree of new dimensions - less long-term experts, more national directors, more national experts, more consultants, national as well as international. We can prove it, I said, but we feel that this will come up in what has already been termed the new Jansson Report, and will be discussed then, because we claim that we can be compared with any other UN agency. We would also like to be compared, to see how we fared with national bilateral programmes of technical assistance.

My second point is that there were a number of comments which were addressed by Council not so much to FAO but to all specialized agencies. Hopefully I will be allowed to make two or three comments on behalf of specialized agencies without having their specific mandate but knowing them well enough. These are comments vis-à-vis UNDP. The specialized agencies and FAO feel that the executing responsibility for national projects should be decided by governments - and by governments only - without too much interference from the UNDP Resident Representative. Specialized agencies and FAO feel that the executing responsibility for regional and global projects should be discussed with specialized agencies. Specialized agencies and FAO, as Mr. Régnier has said, would like to be involved, if that is necessary, in project formulation but certainly in project appraisal for all national, regional and global projects in their specific sphere of competence. They want to be involved in the proposals for project execution, as I said. Specialized agencies and FAO would like to receive project progress reports of projects in their own field of competence for all UNDP-financed projects, irrespective of IPF finance or other sources of funds available to UNDP. We feel that this sharing of information is also part of coordination.

I have two other points. Mr. Youkel of the UNDP has indicated the value of round tables which we fully support, and has requested FAO to assist in the preliminary work and the follow-up work. FAO, like other specialized agencies, feels that if a government wishes to have a specialized agency attend the round table that that should be permissible and should be welcome because it is the governments who should also make that decision.

My final point is made as an Assistant Director-General of a technical department in FAO. From here I would like to thank the representative of Belgium for highlighting the close interaction, the close inter-relationship and, to use an agricultural phrase, the cross-fertilization between the Field Programme and the Regular Programme. We are convinced that without a sound and good Regular Programme, our Field Programme would be weak. We are equally convinced that without a good up-to-date Field Programme our Regular Programme would be worth only half.

M. MAZOYER (Président du Comité du Programme): Excusez-moi, Monsieur le Président, de vous avoir demandé de manière intempestive la parole, mais je voudrais d'abord remercier très blèvement les représentants des Etats Membres du Conseil, de leurs observations, ainsi que de celles des observateurs qui ont bien voulu approuver notre rapport.

Je n'ai pas de réponse à apporter à vos questions, puisque le Secrétariat y a répondu de manière circonstanciée. Je ferai simplement trois observations un peu disparates mais qui me semblent utiles.

Tout d'abord, je n'ai pas insisté dans ma présentation préliminaire sur une de nos conclusions qui a été abordée par certains d'entre vous et que je voudrais souligner ici. Nous avons noté que la coordination est indispensable pour ce qui concerne l'aide extérieure, qu'elle relève fondamentalement des gouvernements, et qu'elle doit se faire dans le cadre des stratégies propres de ces gouvernements, voire de leurs plans propres.

Cette organisation ne peut pas, pour diverses raisons, être entièrement faite par le Coordinateur président, ni par la programmation du PNUD, et de ce point de vue, il faut souligner l'importance de la recommandation du paragraphe 2.23 qui dit que les pays doivent acquérir les compétences, pour pouvoir faire leurs propres programmations et leurs propres coordinations. Et il est dit dans cette seconde partie de cette Résolution 2.23, qu'il”importe de former des cadres compétents dans le domaine de l'agriculture, au sens large, d'une part, et dans celui de l'économie et de la planification, d'autre part. Le Comité à jugé que ces activités devraient être renforcées davantage et que des ressources supplémentaires devraient y être consacrées”. Le Comité et moi, personnellement, tenons beaucoup à cette recommandation.


Comme vous l'avez noté, nous avons beaucoup apprécié le Rapport Jansson et les qualités qui, â travers ce rapport, apparaissaient comme celles de l'expert. Il nous est apparu que la meilleure manière de tirer partie de ces qualités et d'en prolonger les effets au niveau de la FAO, était de choisir Monsieur Jansson, expert dans le Groupe 2, qui étudie les activités de terrain de la FAO et vous vous en êtes, me semble-t-il, félicités; je le dis et le redis, parce que cela nous a amenés à violer la sacro-sainte exigence d'équilibre géographique, et j'ai une petite explication à donner à ce sujet.

On avait choisi le Docteur Faaland, Rapporteur du Groupe 1. d'experts; normalement, nous aurions dû prendre un expert d'Europe de l'Ouest, un d'Europe du Sud, un d'Europe de l'Est; et nous avons repris un expert nordique. Et nous avons dû quelquefois nous en expliquer.

Je voulais le dire clairement parce que grâce à la compréhension de tous, et également à la vôtre, nous avons pu maintenir le choix de Monsieur Jansson sans augmenter davantage le nombre des experts. C'est un de ces compromis que nous avons fait grâce à vous.

Enfin, je voudrais dire un mot pour m'excuser. J'ai noté que vous aviez regretté mon absence la semaine dernière; je voudrais m'excuser de cette absence auprès de vous et auprès du Président du Conseil. Mais je voudrais quand même donner quelques explications.

Depuis décembre 1987 et en tout cas depuis janvier 1988, je suis venu à Rome chaque fois que les autres membres participant à un examen - le Président, le Président du Comité financier, le Directeur général, les comités, les experts, les rapporteurs - ont jugé utile que nous ayions ici, des réunions; je suis venu plus de dix fois depuis le 1er janvier et j'avais décidé d'être tout à fait disponible à tout moment pendant le Conseil; et j'avais même prévu de déplacer une conférence que je devais faire au Ministère de la recherche, lundi soir. Cela avait d'ailleurs été accepté. Malheureusement, 11 y a en France, depuis plusieurs semaines, une grève des postes et il fallait décommander 500 invitations par téléphone ou par télégramme; je ne pouvais pas exiger cela de mes partenaires, le Ministère de la recherche. C'est la raison pour laquelle j'ai dû faire cette conférence à la date prévue.

J'aurais pu venir la semaine dernière en coup de vent, et revenir à nouveau en coup de vent, cette semaine, mais grâce à votre compréhension, on a pu regrouper ce qui me concernait hier et aujourd'hui, et je vous en remercie personnellement; je ne voudrais pas que vous pensiez que par rapport à l'examen fait par le Conseil, je suis un peu”léger”,”non disponible” quand il le faut; ce n'est bien évidemment pas le cas.

LE PRESIDENT: Je remercie le Président du Comité du Programme de sa communication. Je crois que personne n'a pensé un seul instant qu'il avait failli dans ses obligations professionnelles et de courtoisie.

R.G. PETTITT (United Kingdom): Mr. Chairman, I am sorry but I misunderstood the way in which the meeting was being run. I was expecting you to close the list for the Jansson Report but not for the Agenda Item itself. This is of no particular significance to me except that it has inadvertently caused me to have a misunderstanding with Mr. Shah. Had I spoken again later I would simply have reminded, through you, whoever it might concern that we had raised in a discussion of the financial situation the point about the priorities or the rationale for selecting programmes to be affected by the slow-down of £ 20 million, and it was suggested that this was the Agenda Item under which more Information should be given by the Programme Committee and/or the Secretariat. I did not, I am afraid, draw this point to the attention of Professor Mazoyer. He did speak on it, but he largely spoke to the existing paper rather than to expatiate on it. This is a point of some Interest because we may face the situation again.

Secondly, I thank Mr. Régnier for his very full responses to mine and other people's queries. I have looked through my list and the only thing that has not been taken up is the request I made that the Council be informed at the 95th Session of the formal responses by the Secretariat to all the relevant paragraphs of Resolution 42/196 other than the ones which are so obvious because they have been part of the Agenda.

Ms Joan DUDIK-GAYOSO (United States of America): I should like to support the UK request and the reminder to Council that there were several delegations who had asked for additional information earlier in the week. It was suggested, quite emphatically, in the Drafting Committee that this was the place to raise it. I will not repeat everything that was said - it is in the verbatim record -but it would be useful to have that Information.


Returning to the question of the field offices, which several people have mentioned, the Jansson Report indicated that a major agency of the United Nations had instructed its field representatives not to give information about the cost of its field offices to the Jansson teams visiting eight countries to complete eight case studies. This is why last November during the Conference debate on the agenda item dealing with developments in the United Nations system, the United States made a formal request to FAO for this information. That request was repeated three or four times - again it can be found in the verbatim record of Commission II of the Conference. We did not receive an answer at that time and we have the impression that the secretariat did not have the information available. Therefore, we made the same request to the Director of the Development Department at a meeting in his office in May. Subsequently, at a cocktail party I reminded Mr. Shah of last November's debate and the United States request, as I did again last week when I arrived in Rome.

My delegation takes very much to heart the assurances that the Director-General gave in his statements last week of FAO's desire to provide Member Governments with the information they request. The United States has made this request formally and informally and often enough. We have been more than reasonable in waiting a year for the response. Surely FAO knows what its field offices cost - it is basic management information.

I raise the question because of its importance to the issue of the sharing of premises. This issue has been discussed several times today. The Programme Committee suggested that co-location should be looked at on a case-by-case basis. To do this we need the information on a country-by-country basis but we have not received it. My delegation would appreciate that information being provided to Members of this Council. Otherwise, I feel that we are having a debate concerning the co-location of field offices in something of a vacuum, because we do not really know what is the cost in relation to the benefit. We have heard a good deal of discussion today of the benefits on both sides of the argument.

Sra. Margarita LIZARRAGA (México): Mi delegación le pide disculpas, Sr. Presidente, por intervenir de nuevo, pero hemos percibido que se está tratando de cerrar el tema, visto que los otros son las cuestiones sobre los efectos de la reducción del Programa y los del Programa especial para Africa. Por lo que respecta al Programa especial para Africa, hemos dado siempre nuestro apoyo para que se revisen los mejores términos, pero en lo que se refiere a los efectos de la reducción del Programa, y en vista de los problemas que se podrían presentar en el Comité de Redacción, podemos decir que es un tema que ha sido suficientemente tratado en otros puntos y que no habría ningún problema en tomar esas posiciones de los países para ubicarlos también en este tema correspondiente, conforme a lo expresado en el resumen presentado por el Sr. Mazoyer, que nosotros compartimos totalmente.

V.J. SHAH (Assistant Director-General, Office of Programme, Budget and Evaluation): I will try not to take up too much time but I should like to give satisfaction to those delegations who have raised a question. First, the question concerning information on FAOR offices. I must say in my earlier response I was bearing in mind the request that the distinguished delegate of the United States put to me personally and that was all I was referring to. As reference to this request has been made to other colleagues and in other meetings of FAO, if you will permit, I will take up this matter with the colleague concerned in order to pursue the matter. This is not information which I have at hand.

A question was raised by the distinguished delegated of the United Kingdom concerning the rationale for the programme cuts. I did not reply to that earlier because there was no question raised, or comment made, in your debate this morning. However, as it was raised in other discussions I am perfectly willing to provide this information and I think it was raised not only by that distinguished delegation but also by a number of others.

When it comes to making programme cuts, or programme adjustments - whatever the terminology used -we have to explain that we do not find that it is possible to make these cuts or adjustments simply on the basis of a ranking of priorities. According to this argument lower priority programmes could be identified for reduced implementation or elimination, thus achieving the level of savings needed. However, this approach has several practical limitations within a short time frame for the following reasons: resources for FAO programmes consist essentially of staff, variable operational resources and fixed logistical facilities, and the actual possibilities for reductions and savings are limited by the characteristics of each. To give but one example, in the case of staff resources, staff resources are spread across a number of programme activities, programme elements and sub-programmes. The cancellation of a particular activity, element, or in the extreme of a whole sub-programme, does not automatically result in a proportionate saving of staff costs. This is because the saving is determined first in terms of staff costs - whether or not the post involved is filled or vacant. If the post is filled there is no budgetary saving. The


cancellation of a particular activity means that staff time involved has to be redeployed to other activities, and then the redeployment of such staff resources is a managerial process which yields no savings.

Conversely, if the posts are not filled the corresponding saving would be realized. However, not filling the post affects activities across different elements and across different sub-programmes. The approach, in dealing with this problem, was essentially first to set some guiding principles and in his approach to identifying possible savings the Director-General was guided by his concern to: safeguard in particular FAO's direct field action, maintaining the Technical Cooperation Programme at its approved level - as he had been requested to do by Council and Conference in the previous biennium. He was concerned to meet statutory requirements such as the main governmental meetings and the completion of major studies as required by the Governing Bodies; to maintain FAO's role as the global watch for food and agricultural matters, particularly through the Global Information and Early Warning System, the Emergency Centre for Locust Operations, and for recurrent policy assessments such as the state of food and agriculture. The statutory requirements also included the new priorities which had been identified in the Programme of Work and Budget of the current biennium, such as bio-technology applications, the enhancement of planned major systems both on the administrative side, such as the FINSYS/PERSYS (the finance and personnel systems) and on the technical side. Programme priorities which have been identified for the current Programme of Work and Budget, such as work on the environment, were also a particular example where savings or reductions were avoided.

It was an”iterative" process, that is to say the Director-General and the secretariat had to consider where were the vacant posts or whether or not posts were going to fall vacant. They had also to consider what would be the implications in programme terms of not filling those posts, what work would not be done, and also if that work were not going to be done what non-staff resources could also be economized. Two factors which are also important to stress in this process are that it was not a package of proposals which was fixed. In his submission to the Programme Committee the Director-General emphasized that the proposals that were submitted could be amended in the light of the views and the guidance of the Programme Committee. It was not a fixed package on any take it or leave it basis.

Secondly, by the same token the Programme Committee itself emphasized that there had to be flexibility in the carrying out of the Programme. This flexibility had been emphasized by the Council itself during the previous biennium and by the Conference at its last session.

There is a great deal of information which was considered by the Committee and which we provided. I believe that this gives the essence of the answer requested by Member Nations.

LE PRESIDENT: Nous arrivons à la fin du débat. Je remercie les délégués et les observateurs d'avoir enrichi la discussion sur cette question très importante. Je remercie également le Président du Comité du Programme et le Secrétariat de leurs réponses.

Ce que nous pouvons retenir essentiellement, c'est que le Conseil a approuvé le jugement du Comité du Programme selon lequel le Rapport Jansson est équilibré et objectif et que ses recommandations sont acceptables.

Nous allons lever la séance et la reprendre 14 h 30, sous la présidence du Vice-Président, M. Mabrouk Said, pour examiner le point 15 du l'ordre du jour relatif aux comptes vérifiés.

The meeting rose at 12.45 hours.
La séance est levée á 12 h 45.
Se levanta la sesión a las 12.45 horas.

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