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IV. PROGRAMME, BUDGETARY, FINANCIAL AND ADMINISTRATIVE MATTERS (continued)
IV. QUESTIONS CONCERNANT LE PROGRAMME, LE BUDGET, LES FINANCES ET L’ADMINISTRATION (suite)
IV. ASUNTOS DEL PROGRAMA Y ASUNTOS PRESUPUESTARIOS, FINANCIEROS Y ADMINISTRATIVOS (continuación)

22. Financial Matters (continued)
22. Questions financières (suite)
22. Asuntos financieros (continuación)

22.1 Financial Position of the Organization (continued)
22.1 Situation financière de l’Organisation (suite)
22.1 Situación financiera de la Organización (continuación)

22.2 Status of Cash Flow (continued)
22.2 Situation de trésorerie (suite)
22.2 Situación de flujo de fondos (continuación)

Michel MOMBOULI (Congo): M’étant acquitté ce matin, lors de ma toute première intervention, des propos d’usage dont j’étais porteur au nom de la délégation congolaise ici présente, je me permettrai d’entrer directement dans le vif du sujet à l’examen, à savoir la situation financière de la FAO. Ce faisant et d’entrée de jeu, à jdeskein; j$ VoudráÌ$ tout deruite dire que le Congo, notre pays, figure airisi qu’il ressórt de la deuxième page de l’Appéndice B au document CL 99/LIM/1, au nombre des Etafcs Membres de l’Organisation qui ne se sont pas encore acquittés de leur contribiition pour le biennium en cours, comme c’est le cas de plusieurs pays en développement qui connaissent des difficultés en ce moment. Quoi qu’il en soit, nous continuons à pensér que le but poursuivipar la FAO et les causes pour lesquelles elle se bat sont justes. Nous l’appuons et sommes decides à contribuer à sa vie. Nous pensons aussi qu’entre, d’une part, vouloir contribuer pleinement et ne pas pouvoir le faire tout de suite, comme c’est notre cas, et d’autre part, pouvoir potentiellement contribuer et ne pas vouloir le faire, la difference est nette. C’est pourquoi, malgré le fait que des difficultés financières actuelles ne nous ont pas encore permis de payer la totalité de nos arriérés, la cause étant juste, nous n’avons pas à devenir complaisants et complices des grands tenants des theories et theses hostiles au développement normal des organisations. C’est la raison pour laquelle nous avons tenu à prendre la parole à cet instant précis.

Nous référant au point 22. 1 de l’Ordre du jour revise et adopté, nous avons bien pris note que c’est pour information que le document CL 99/LIM/1 nous a été soumis. Cependant, avec votre permission, Monsieur le President, nous prions les autres participants à cette session du Conseil de souffrir un instant que nous disions quelques mots à l’occasion. C’est plus qu’avec preoccupation que nous constatons que la crise financière incisive dont les dégâts sur les missions de la FAO, sur l’expertise de son personnel, sur certaines publications et sous peu sur certains programmes économiques prioritaires sont déjà sans precedent a fini, comme il fallait s’y attendre, par nous atteindre nous mêmes dans nos actes quotidiens. Et pour preuve cette urgence avec laquelle nous avons été contraints, ce matin, de nous y arrêter par priorité, contrairement à nos prévisions initiales de calendrier.


Tout comme plusieurs autres délégations, nous pensons nous aussi qu’il faut sans plus tarder mettre fin à la logique vicieuse de croissanee zéro et de non-versement à temps de nos contributions. L’allocation qu’a faite ce matin le Directeur général devant nous et le contenu du paragraphs 6 du document pertinent susmentionné sont à cet égard fort éloquents sur la gravité de la situation. Aussi, par souci de brièveté, souhaitons-nous appuyer sans reserve les paragraphes 10 et 11 du document CL/99/LIM/1 nous incitant tous sans plus tarder à nous acquitter - et, avec nous, en tête, les principaux payeurs - de nos contributions et arriérés.

Vous noterez, au passage, Monsieur le Président, que ce message s’adresse aussi à notre propre gouvernement auprès duquel nous n’avons pas cessé d’intercéder en faveur de la FAO pour que, malgré ses difficultés internes, il prenne lui aussi ses propres engagements de contribution.

En ce qui concerne le document CL 99/LIM/2 sur la situation de trésorerie qui nous est soumis pour examen et éventuellement decision, nous ne pouvons que dire notre émoi et notre inquietude devant l’incertitude qui continue à peser sur les activités de l’Organisation et qui se dégage des paragraphes 12 à 15 de ce dernier document.

En dépit de toutes les incertitudes qui s’annoncent, nous aimerions féliciter le Secrétariat pour son courage et pour l’engagement avec lequel il continue de se battre. Nous souhaitons que cette situation de crise cesse au plus tot et nous félicitons le Secretariat d’avoir fait tout ce qui était en son pouvoir, et cela dans le cadre que nous lui avons trace, y compris le recours aux emprunts internes et externes.

Raphaël RABE (Madagascar): Monsieur le Président, la délégation malgache se félicite, elle aussi, de vous voir à nouveau à la Présidence de nos travaux. Elle remercie M. le Directeur general de sa declaration très claire et, en tout cas, très utile pour nos débats.

Le Gouvernement malgache a toujours suivi de très près la situation financière très difficile de la FAO et a essayé de comprendre son origine pour pouvoir contribuer à sa resolution car il est trop attache à l’Organisation pour accepter sa decadence et voir éroder son efficacité. A un moment, il a cru comprendre que les problèmes financiers de la FAO ne pouvaient être résolus sans que cette dernière fasse l’objet d’un examen approfondi et il a done accepté, malgré lui, que l’examen des buts et objectifs de la FAO soient entrepris. Il s’est cependant réjoui du consensus atteint par la Conférence Générale a I’endroit des conclusions et des recommandations du Comité du Groupe d’experts charges de l’examen.

Malheureusement, il semble que ce n’était qu’un prétexte fallacieux car la crise persiste et empire, et menace même de mettre en péril l’Organisation.

Dès lors, on est en droit de poser la question de savoir quels autres motifs expliqueraient cette attitude négative, à consequences incalculables, de certains Etats Membres dont le paiement des contributions détermine la vie ou la mort de la FAO. Peuvent-ils donner des justifications à leur attitude?


Ayant entendu la delegation japonaise ce matin, ma délégation la remercie des informations qu’elle a bien voulu nous communiquer. Nous comptons sur elle pour convaincre les autorités de son pays à adopter des dispositions qui permettraient de concilier les règlements nationaux avec ceux de l’Organisation, lesquels règlements ont été certainement ratifies par le Japon.

Il a été démontré par le Directeur général et par Monsieur Crowther que, quels que soient les efforts surhumains faits par de nombreux pays notamment les pays en développement pour payer leur contribution et pour régler leurs arriérés cela ne pourra pas résoudre le problème car les contributions des Etats-Unis et du Japon constituent à elles seules 38 pour cent du budget. Les documents CL 99/LIM/1 et LIM/2 sont très clairs. Le Directeur général devra recourir aux epiprunts intérieurs et extérieurs dès octobre prochain, avec ce que cela entraînera comme inconvénients pour les Etats Membres qui devront, soit supporter les intérêts de ces emprunts, soit voir les programmes dangereusement réduits, même supprimés.

Nous sommes convaincus qu’aucun Etat Membre n’est favorable aux emprunts, mais aussi qu’aucun Etat Membre attache à la FAO accepterait de la voir asphyxiée, paralysée faute de ressources adéquates.

On nous a dit ce matin que déjà elle n’arrive plus à intéresser les meilleurs experts lors des recrutements. Elle se verra, si cela continue, abandonnée par ceux qui ont jusqu’à maintenant fait d’elle une institution internationale compétente, précieuse et digne de foi.

Nous invitons done le Conseil à lancer une fois de plus un appel vibrant auprès des deux gros contributeurs pour qu’ils nous aident à éviter le désastre.

Bandar AL-SHALHOUB (Saudi Arabia, Kingdom of) (Original language Arabic): In the name of God, the Merciful and Compassionate. Thank you Mr Chairman. First of all I would like to say how pleased I am to see you chairing the deliberations of our august Council. Since I am taking the floor for the first time I would like to welcome the two ministers from Lebanon and Cape Verde. I would also like to congratulate their excellencies, the Ambassador of Venezuela and the Ambassador of Cameroon and the wise Minister from Indonesia on their election as Vice-Chairmen.

Mr Chairman, in response to the appeal made by the Director-General of FAO who asked the countries to inform him on the contributions, I would like to inform the Council that in spite of the difficult situation that my country has gone through in the recent period, my country, the Kingdom of Saudi Arabia, will pay the biggest part of its contributions before the end of the session of this Council.

In conclusion, I would like to join the Director-General and the previous speakers in appealing to all the countries which have not yet paid their contributions to do so, so that the Organization would be able to carry out its programme.


J. B. SHARPS (Australia): I would like to add my thanks and appreciation to the Director-General and to Mr Crowther for the outline they have given for the agenda papers which we are now addressing.

As you will appreciate, Australia has a history of payment of its annual contributions in full, and consequently not being in arrears, Australia will soon be making its 1991 contribution. This year, however, instead of paying early in the calendar year as has been our habit in the past, it will be making its payment early in the financial year - that is our financial year for budgetary reasons starting in July. This is purely for domestic budgetary reasons and for no others. We made this position and the timing of our payment known to the last meeting of the Finance Committee of which we are a member.

We continue to support payments by all member countries, not just the larger contributors. We feel that it is a principle here that is involved, and we urge all countries to do so.

On the question of borrowing, Australia has always opposed borrowing by the Organization and will continue to do so. We see borrowing as involving an added cost to the Organization which can only have an adverse influence on the funding of our Programmes of Work now and in the future. It is also seen as inequable that those who have paid their contributions should be expected to bear the costs resulting from those that have not. We as a country would certainly not be prepared to do so.

LE PRESIDENT: Il va de soi que l’autorisation d’emprunt a été donnée au Directeur general, que ce point n’est pas en discussion et si des propositions constructives pour trouver des solutions aux difficultés financières de l’Organisation peuvent être faites par les membres du Conseil, il est souhaitable qu’ils trouvent des elements de solution aux difficultés financières et aux problèmes de trésorerie qui se posent. Quand tl n’y aura plus d’argent, quand on ne peut plus payer le personnel, je ne vois pas très bien quelle pourrait être une autre solution que celle de l’emprunt. C’est une solution qui est peut-être mauvaise mais qui est inevitable. Il n’y a pas d’autre possibilité. Il est clair que nous devons prendre nos responsabilités mais qu’au sein des différents groupes et sous-groupes régionaux soient exercées des pressions pour que tous puissent s’acquitter de leurs obligations.

Ms Melinda KIMBLE (United States of America): Mr Chairman, it is a privilege to be in Rome today and to begin our participation in the 99th Session of the FAO Governing Council under your leadership and that of the Secretary-General and his able Secretariat.

We are very pleased to announce today that the President’s budget request for the fiscal year 1992 which reflects our calendar 1991 payment to FAO provides for essentially full payments of our assessed contributions to international organizations including FAO. The President’s budget request also includes funding for the balance of arrears owed to all international organizations.


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If appropriated, the arrears will be paid in equal instalments through the fiscal year 1995, your calendar year 1994. The budget includes a US$90. 6 million payment in possible arrears to FAO. Much as our Japanese colleagues, we await the final legislative action which will not be taken until this fall at the earliest, but we remain hopeful that the United States’ Congress will honour this budget request.

We are also anxious to work cooperatively and constructively on the FAO’s financial situation with all Council members. At this same time, along with Australia, I must register the United States’ fundamental opposition to external borrowing by international organizations. This borrowing undercuts the budgetary discipline we have been stressing throughout the United Nations system for the past several years. Moreover, our own legislation prohibits us from paying the interest costs on such borrowing.

LE PRESIDENT: Je vous remercie très vivement de votre intervention. Je ne vais pas répéter ce que j’ai dit à l’occasion de l’intervention de l’Australie. Si certains pays faisant preuve d’imagination trouvent d’autres formules qu’une formule d’opposition à un quelconque emprunt, je crois qu’il serait utile qu’ils donnent la solution miracle qui permette de réaliser le Programme de travail et budget, tel qu’il a été voté par la Conférence, sans disposer des moyens financiers voulus.

Dato Van Jaafar ABDULLAH (Malaysia): The Malaysian delegation would like to welcome you, Mr Chairman, once again as the Chairman of this Council, and to thank you for the opportunity given to us to express some views on Agenda Item 22 regarding the financial matters of FAO. My delegation attaches the utmost importance to this Agenda item, since finance forms the basic need of any organization, especially such an important organization as the FAO.

Firstly, I wish to draw the attention of this Council to paragraph 3. 10 of document CL 99/8 regarding the proposed budget of the Technical Cooperation Programme for the biennium 1992-93. My delegation has always attached great importance to the TCP and would like to reiterate our support for it. In this regard, we note with concern that although the budget for the TCP for the biennium 1992-93 will be increased by US$4 million, the share of the TCP in the total budget for 1992-93 is expected to fall from the present level of 11. 9 percent to 11. 7 percent. In this respect, my delegation would ask the Council to recall Conference Resolution 9/89 which sought to restore the resources available to the TCP to 14 percent of the Regular Programme budget or, if possible, to raise them to 70 percent. Malaysia would like to stress that the reduction of the TCP would greatly affect vital programmes in developing countries. However, in the light of the present financial situation of FAO, my delegation accepts the proposed allocation for TCP for the biennium 1992-93.

Secondly, I wish to refer to paragraphs 3. 27 to 3. 29 of document CL 99/8 relating to the question of the arrears of contributions. As stated in paragraph 3. 29, the amount of unpaid current assessed contributions and arrears is the highest in the history of FAO. My delegation would like to urge and appeal to those Member Nations with contributions outstanding to


pay the assessed contributions and arrears in full as soon as possible in order not to cause the Director-General of the FAO to resort to more borrowing.

LE PRESIDENT: Je vous remercie de votre importante contribution. La Malaisie a toujours fait un effort particulier pour payer ses contributions. Mais je voudrais signaler que nous discutons de la situation financière et de trésorerie et que toutes les questions concernant le Programme de travail et budget, y compris le Programme de cooperation technique, seront discutées ultérieurement.

Ms Astrid BERGQUIST (Sweden): Allow me first to express thanks for your warm words of welcome, on behalf of the Council, addressed to my delegation.

Sweden indeed looks forward to participating in the Council. Our ambition is constructive and forward-looking dialogue with our partners, The critical remarks we sometimes make are always made in good faith, always keeping this ambition in mind.

I have the honour to address this item, financial matters, on behalf øt eh four Nordic countries Denmark, Finland, Norway and Sweden.

The Nordic countries note with regret that the financial situation of FAO continues to give cause for concern. It threatens the stability and orderly function of the Organization. We all know, that if an anomaly repeats itself, it may gradually be accepted. This cannot be allowed to happen when it comes to meeting financial obligations by Member States. The tendency towards permanency of financial shortfall and of cash flow problems must be halted and reversed. This goes for FAO as well as for other specialized agencies in the United Nations system, which broadly speaking are facing the same situation.

The Nordic countries - and allow me to point out that we belong to the increasingly small group of countries that have paid our contributions in full and on time - we, the Nordics, recognize that the shortfall is caused by both outstanding contributions and delayed payments. The pattern of payments shows a disappointing trend. The figure for 1990, compared with the preceding two years, indicate a decrease in the number of Member States that paid in full and an increase in Member States that made no payments, Of 157 Member States only 65 met their obligations in full, whilst 64 did not pay at all. At present, only 36 members have paid their assessments in full, and 17 have made partial payments, leaving 106 Member States that have made no payments at all in 1991. Such a situation is clearly untenable. The Nordic countries, therefore, urge Member States to take all possible measures in order to fulfil their legal obligations towards payment in full and on time as stipulated in the financial rules and regulations.


At least 25 Member States risk loosing their voting rights in the next Conference and may be barred from membership of the Council. The contributions of Member States are assessed precisely to place an equal financial burden on all states. Every Member State should contribute according to its ability. Not more. Not less.

The Conference may, nevertheless, give back the voting rights to countries which face circumstances beyond their control. In order to improve discipline, the rules in the Constitution and general regulations should, in the Nordic view, be applied much more strictly.

Non-paid or delayed contributions have an impact on the cash flow and consequently on the management and implementation of the Organization’s programmes and activities. The uncertainty as to the amount available and timing of contributions is regrettable.

At the same time, this is the reality that the Secretariate has to encounter, and be prepared for. In our view FAO’s budget is an authorization to spend and make commitments, and not an obligation to do so. It is, therefore, important that the Secretariat adjust expenditure to cash income actually available or predictable. In an organization under financial stress, continuous reassessment of priorities, and an active dialogue with the membership, is necessary. Member States, for their part, should keep the Secretariat informed about the timing of payments.

The Nordic countries cannot support that short-term cash flow problems be solved by external borrowing, and will not meet any of the extra costs which may occur.

The Nordic countries have disparate fiscal years. Nonetheless, we are able to pay in full and on time. The Nordic countries have taken the obligation to FAO and other United Nations agencies into consideration in our internal procedures. For instance, Sweden’s payment to FAO in January this year was approved by Parliament in spring of 1990. Similar accommodation could be made by other Member States to allow for timely payments.

There are probably various reasons why FAO - like other specialized agencies - is facing financial constraints. Without going into detail, it is the Nordic view that realistic budget targets - put forward by the Secretariat - and transparency as to costs and expenses is essential for a consensus approval of the budget. If the Conference approve budget level and a programme of work and budget by consensus, this most certainly will improve the moral of payment.

LE PRESIDENT: II est certain que les pays scandinaves ont toujours montré l’exemple en ce qui concerne le paiement de leurs contributions. Ils pourraient peut-être exercer leur bonne influence pour inciter d’autres pays à faire de même.

En ce qui concerne la transparence, je suis convaincu, non seulement qu’elle existe, mais qu’elle a été suffisamment démontrée par tous les membres qui assistent aux différents comités, notamment au Comité des finances et au Comité du Programme.


En ce qui concerne l’exécution du programme de travail, ce programme de travail est largement discuté au sein des comités, au sein de votre Conseil et demain au sein de la Conference, et il n’existe aucune possibilité pour le Directeur general de ne pas exécuter la volonté des Etats Membres.

John McGOWAN (Canada): Mr Chairman, my delegation is pleased to have you again as Chairman. I would also like to congratulate the three Vice-Chairpersons on their election.

My delegation has listened very attentively to the explanations given by the Director-General and the Assistant Director-General on the financial situation of the Organization. This issue has been a regular item of discussion in our Council meetings. The situation does not seem to improve much from year to year and, indeed, this year seems to have worsened.

My delegation appreciates the difficult financial constraints faced by the FAO, and, as we have stated before, we do not condone the delayed payment of contributions, although we understand the internal situations faced by a number of countries.

We very much welcome the remarks made by the United States delegation, and believe the Council can consider these remarks as a helpful indication of the positive intentions of that country.

As a matter of principle, in the same way as we do not condone the delayed payment of contributions, and as my delegation has maintained, Canada does not support recourse by any UN agency to borrowing from external sources. While we know and accept that the Director-General can in fact borrow, we do not consider that borrowing provides a lasting solution to the problem of the longer-term financial viability of any UN organization.

In conclusion, it is our sincere hope that there will be an improvement in the contribution situation, and that borrowing will not become an issue as we go into Conference in November.

LE PRESIDENT: Vous souhaitez que les contributions soient payées à temps pour éviter de recourir aux emprunts, mais jusqu’à présent, je n’ai pas entendu de proposition très concrete, très positive pour les éviter dans l’hypothèse, que je souhaite une hypothèse de travail et qui ne se produira pas, d’un non-paiement à temps, des contributions en retard.

Gerhard LIEBER (Germany): Please allow me first of all to welcome wholeheartedly the six new members of our Council, and may I also congratulate the three Chairpersons whom we have just elected to assist you to conduct the procedures of our Council. My delegation certainly stands ready to collaborate most intensively with them.

We are deeply concerned about the current financial position of the Organization and the cash flow prospects for the rest of this year. We fear that a point has now been reached at which the very existence of FAO seems to be at stake. This situation puts us - my Government and this delegation - in a very delicate situation.


It is very well known to you that as a matter of principle, my Government is strictly against any external borrowing by UN agencies, and we shall certainly continue to maintain that standpoint. But faced with a situation such as that explained by the Director-General and Mr Crowther, we do not see any viable alternative.

You just mentioned, Mr Chairman, that you have not heard any viable suggestions. You are not going to hear any from me either.

In view of FAO’s mandate and its important programmes and tasks, we strongly endorse the urgent appeals by the Director-General and his Secretariat to Member Nations concerned to fulfil their obligations towards this, our Organization.

We are well aware that not a few members have failed to come up to their financial commitments to FAO because of pressing budgetary problems at home. It goes without saying in this connection that national budgetary legislation has to be respected, but, as the representative of Sweden pointed out some moments ago, this should not stand in the way of respecting a country’s obligations towards organizations like FAO.

It has been a long-standing principle in my country to pay on time and to the full extent our assessed contributions. Following unification, Germany is indeed having at the moment major financial problems. We have to repair the political, economic and ecological effects of 40 years of ultimately unsound politics in the former eastern part of our country. Nevertheless, in the past we did everything possible to pay up promptly, and we succeeded in doing so. We shall certainly do so in the future as well.

Daniel Toman KONAN (Côte d’lvolre): A l’occasion de cette quatre-vingt-dix-neuvième session, la Côte d’lvoire voudrait vous exprimer, Monsieur le President, tout l’intérêt qu’elle attache à son retour au sein du Conseil de la FAO après une longue absence. Elle en profite, par ma voix, pour remercier bien chaleureusement tous ses amis, tous les Etats Membres de l’Organisation qui ont été associés à ce retour.

Notre modeste experience agricole, acquise à la sueur du front et par un travail acharné de nos paysans, j’en suis certain, Monsieur le Président, est enrichissante à bien des égards et nous autorise à collaborer au sein de ce Conseil avec franchise et dans un esprit d’ouverture qui, seuls, peuvent conduire notre monde si divisé et si bouleversé vers des lendemains meilleurs.

Monsieur le Président, nous vous saluons avec respect, vous qui, depuis votre election à la tête de notre Conseil, n’avez de cesse d’essayer de piloter notre organe dans l’intérêt bien compris des idéaux que s’est fixes la FAO à sa creation, je veux parler de la solidarité entre riches et pauvres, je veux parler du développement, développement pour lequel, Monsieur le Président, vous avez donné une partie de vous-même, en Amérique latine, dans nos pays africains et aussi même chez vous.


Pour en revenir au sujet qui nous préoccupe, depuis les exposes détaillés de ce matin, du Directeur général et de M. Crowther, je dirai Monsieur le Président, qu’il s’agit là à n’en point douter d’un sujet particulièrement important puisqu’il conditionne la vie même de la FAO.

Nous avons entendu les délégations des pays développés qui doivent encore des arriérés de contributions à l’Organisation et les exhortons à user de toutes leurs forces de conviction auprès de leur autorité nationale, s’agissant surtout des deux premiers contributeurs, pour que dans un bref délai, c’est-à-dire au plus tard en juillet, des virements significatifs parviennent au Directeur général.

Vous ne pouvez pas attendre moins d’un pays comme la Côte d’lvoire qui, malgré un endettement élevé et les contraintes des plans d’ajustement structurels, a fait un gros effort en commençant à s’acquitter il y a deux semaines de ses obligations envers l’Organisation. Nous avions toujours ponctuellement payé mais depuis quatre, cinq ans, chacun sait dans quellés conditions de prix internationaux, de prix des matières premieres se trouvent nos principales productions, le cacao pour lequel nous sommes le premier producteur mondial et le cafe qui représentent pratiquement 60 pòur cent de nos recettes d’exportation.

C’est ici le lieu de faire la différence entre ceux qui veulent payer mais qui ne peuvent pas payer - et c’est le cas de la majorité des pays africains - et ceux qui peuvent payer et qui ne veulent pas payer.

Je crois que tout le fond du débat est là. Il y a ici, et nous parlons avec experience, une crise de confiance envers la FAO. Les raisons ? Je ne veux pas rentrer dans les details, on pourrait me rétorquer qu’il s’agit de questions de souveraineté de chaque pays. Mais tout de même! Nous pensons qu’il y a un minimum de supranationalité à accepter dès lors qu’on adhere à une organisation internationale comme les Nations Unies et ses institutions spécialisées. Ce n’est pas rendre un service aux pays en difficulté qui connaissent les consequences de la dette, la sécheresse, la guerre, les fléaux de toutes sortes, que de refuser de faire vivre la FAO.

L’Organisation et son Directeur, les Etats Membres en grand nombre, ont bien voulu accepter I’exercice qui a eu lieu il y a trois ans environ, qu’on a souvent appelé à tort “La réforme”. Il s’agissait en fait d’un examen rétrospectif et prospectif des buts et operations de la FAO. Je crois que tous nous avons approuvé la gestion du Secretariat et ses options pour l’avenir, à savoir en ce qui concerne l’Afrique, le document de Yamoussoukro, “L’agriculture, les 25 prochaines années”. Mais tout cela risque de rester des voeux pieux si la contribution des Etats Membres, et notamment les riches, ne parvient pas à temps. C’est done pour toutes ces raisons que nous pensons qu’en cas de situation critique, le Directeur general devra nous faire, comme il l’a laissé entendre ce matin, des propositions d’augmentation du Fonds de roulement et du Fonds de reserve special, qui sont les deux instruments financiers légaux à sa disposition.

Le recours à l’emprunt bancaire, nous souhaiterions tous l’éviter, mais pour cela comment faire? Nous insistons donc auprès de nos amis américains et japonais, les plus gros contributeurs statutaires, pour qu’ilsfassent les gestes que toute la communauté internationale attend, y compris on peut le croire, leurs propres partenaires au sein de l’OCDE qui sont, eux, à jour.


Les réajustements de programme, les appels du pied pour un redimensionnement du PCT, l’arrêt du recrutement, l’absorption interne des coûts, ce sont là des mesures que la delegation de la Côte d’lvoire ne peut recommander au Directeur general, car ce serait la fin de la FAO, disons-le franchement, parce qu’il y a déjà eu depuis bientôt deux conferences beaucoup de cures d’amaigrissement dans cette maison. De la théorique croissance zero, on est passé à la réelle croissance moins 0, 4 pour cent et chaque jour, sous nos yeux, nous assistons impuissants à l’étiolement des activités de l’Organisation.

Monsieur le Président, avec votre sollicitude, nous reviendrons dans les jours prochains sur les principales questions inscrites à notre calendrier de travail.

Je voudrais terminer en remerciant, malgré tout, nos partenaires des différentes regions qui, par leur apport financier, ont permis au Secretariat de maintenir le cap tant bien que mal jusqu’à présent.

La Côte d’lvoire, qui accueille sur son sol, en dépit de tous ses problèmes économiques, plus de 300 000 réfugiés et dont la population totale de 12 millions d’habitants compte trois millions de residents étrangers, la Côte d’lvoire qui n’est done pas au dernier rang en matière de solidarité internationale, en appelle à ses amis pour mettre fin à cette situation qui n’a que trop duré.

Gamal Mohamed AHMED (Sudan) (Original language Arabic): Thank you, Mr Chairman. I would like to welcome you again to the Chair of this Council. I would also like to congratulate the Vice-Chairman for the confidence placed in him by the members of the Council. I would like to thank you also for congratulating us and welcoming us as new members in the Council. I hope that we will be up to your expectations. I would also like to thank the Director-General and his Assistant Director-General, Mr Crowther, regarding the explanation they have given for the item under discussion. We have made clear the deteriorating and alarming financial situation of this Organization at the time when more demands are being made on its programmes and services because of the deteriorating situation in many developing countries. My delegation apologizes for the delay in paying its contribution as a result of the difficult situation faced by Sudan, a situation known to all, but instructions, in spite of that, have been given to the effect that our full contribution be paid to the Organization at the beginning of the new fiscal year, the first of July, 1991, because we are convinced of the important role to be played by this Organization in alleviating the poverty and the suffering of the countries in the Third World.

In view of this deteriorating financial situation of the Organization, we would like to support the Director-General, who is going to resort to borrowing internally if he has not enough liquidity as a result of the nonpayment of some big contributors so that he can be able to carry out the programmes of the Organization because he is convinced and we are convinced that this is a difficult situation and a last resort solution. We would like to appeal to the major contributors to pay their contributions in time to enable the Organization to carry out its programmes and to carry out its activities because we badly need these programmes and projects.


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Antonio Rodrigues PIRES (Cap- Vert): Monsieur le Président, à l’ ins tar des délégués qui nous ont precedes, nous sommes très heureux de pouvoir présider les travaux du Conseil. Nous sommés convaincus que, grace à votre engagement et votre competence dans le domaine de la coopération internationale et multilatérale, nos travaux seront couronnés de succès.

Nous aimerions également féliciter les Vice-presidents élus par le Conseil qui, à vos côtés, contribueront certainement au succès de nos débats.

A M. le Directeur général Saouma, nos vives felicitations pour la brillante declaration qu’il a faite ce matin devant cette auguste assemblée.

La délégation cap-verdienne voudrait tout simplement annoncer qu’après l’analyse détaillée du tableau de la situation en juin 1991, mon gouvernement a déjà réglé toutes ses contributions et tous ses arriérés jusqu’à 1991 et que nous allons tout faire, dans un bref délai, pour régler la contribution de cette année. Nous ne voulons manquer cette occasion unique pour lancer un vibrant appel à tous les pays membres de notre chère Organisation, la FAO, pour qu’ils versent leur contribution afin de permettre à l’Organisation d’accomplir ses nobles tâches en faveur de la lutte contre la faim, la pauvreté et la malnutrition dans le monde et pour le développement des nos pays.

Amin ABDEL MALEK (Liban) (langue orginale arabe): Je voudrais intervenir sur ce point en tant que délégué du Liban à cette reunion et en ma qualité de membre du Cpmité financier. Le Liban, en dépit des circonstances qu’il a vécues et que tout le monde connait a, d’ores et déjà, payé la majeure partie de sa contribution pour 1991 et il ne lui reste que 5 913 dollars, c’est-à-dire 21 pour cent de ce qu’il doit à l’Organisation - et cela est dû mux énormes fluctuations du taux de change du dollar. Nous avons fait le néeessaire, avant de venir à cette reunion, pour payer ce solde étant donné qu’il n’existe pour le Liban aucun arriéré par les années précédentes.

Le retard dans le payement des contributions a cause et cause toujours à l’Organisation beaucoup de problèmes et, comme l’a dit le Directeur general ce matin, il ne reste à l’Organisation que trois solutions toutes aussi pénibles les unes que les autres: licencier les fonctionnaires, interrompre certains projets ou emprunter. Nous partageons l’avis du Directeur general, à s&voir que la meilleure solution serait l’emprunt car il serait fort regrettable de licencier certains fonctionnaires techniciens qui ont prouvé leurs capacités alors que l’Organisation a souffert dans le passé à cause de la demission de certains de ses experts due à la modicité des emoluments verses par l’Organisation par rapport aux salaires payés par d’autres institutions.

Quant à l’interruption de certains projets ou leur réduction, c’est une solution tout aussi regrettable étant donné que la grande majorité des pays en développement a le plus grand besoin de l’assistance de l’Organisation, que ce soit en nature, du point de vue technique, ou en espèces. L’Organisation ne peut rester insensible à ces circonstances.


Nous avons examiné la question des contributions lors des réunions du Comité financier en Janvier 1991 et au cours du mois de mai, c’est-à-dire il y a trois semaines. Nous sommes tout à fait persuades que le retard pris par les pays dont la contribution est la plus élevée à honorer leurs obligations ne laisse à l’Organisation d’autre choix que l’emprunt et c’est là une des prerogatives accordées au Directeur general au plus haut niveau. Certains Etats demandent que l’Organisation se débrouille sans recourir à l’emprunt. C’est là une solution que nous rejetons totalement car l’Organisation ne peut répondre aux demandes des pays en développement sans disposer des ressources nécessaires pour accorder l’assistance requise.

Je voudrais à ce propos rappeler l’adage français qui dit: il est rare de déguster une omelette sans casser des oeufs. Je voudrais que les Etats qui n’ont pas encore payé leur contribution prennent des mesures urgentes pour payer leur dû, en espérant que l’Organisation pourra se débrouiller sans avoir recours à l’emprunt. C’est cela que nous préférons tous pour que les caisses de l’Organisation soient pleines.

Mustapha-Menouar SINACEUR (Maroc): Monsieur le Président, la délégation marocaine a écouté avec beaucoup d’intérêt la déclaration du Directeur général et plus particulièrement la partie relative aux difficultés financières de l’Organisation, difficultés dues au retard dans les paiements des contributions et aux arriérés.

Nous sommes très sensibles à la question de la crise et nous tenons à renouveler au Directeur général, à cette occasion, notre soutien pour le recours aux emprunts extérieurs, comme c’est malheureusement le cas depuis quelque temps, et cela dans le but de permettre à l’Organisation de continuer à jouer pleinement son role pionnier dans la lutte contre la faim et la malnutrition. Nous avons pris note des propositions qui seront soumises par le Directeur general au Comité financier, lesquelles propositions visent à l’accroissement du Fonds de roulement et du Compte de reserve special. Et au moment où nous en parlons, nous en appuyons fermement le principe.

Nous prenons également note avec regret de la situation de trésorerie telle qu’évoquée aux paragraphes 12, 13, 14 et 15 du document CL 99/LIM/2 et nous formulons le voeu que, d’ici à la fin de cette année, les engagements pris par nos Etats à l’égard de l’Organisation soient respectés et que le recours aux emprunts n’atteigne des proportions alarmantes telles qu’elles ressortent de ce document.

Pour notre part, nous ne sommes redevables envers l’Organisation que de la contribution au titre de l’année 1991 et nous le regrettons. Nous aurions souhaité vous annoncer aujourd’hui même le règlement de notre échéance mais une pratique budgétaire assez particulière fait que notre Gouvernement n’est en mesure de respecter ses engagements vis-à-vis des organismes du systèmes des Nations Unies et d’autres organisations internationales qu’au cours des mois de juin ou juillet de chaque exercice budgétaire. Mais nous pouvons vous assurer que, conscient des énormes difficultés rencontrées par l’Organisation, notre pays fera tous les efforts nécessaires afin que sa contribution soit réglée à I’avenir au cours du premier trimestre de chaque année.


Juan NUIRY SANCHEZ (Cuba): Como hacemos uso de la palabra por primera vez, señor Presidente, deseamos comenzar por asociarnos a lo expresado por los oradores anteriores resaltando el agrado de verlo a usted presidiendo los debates de este importante 99º Consejo. Asimismo felicitamos a los nuevos miembros del Consejo y destacamos la satisfacción por la presencia entre nosotros de los Ministros de Cabo Verde y Líbano, dos países distinguidos del Grupo de los 77. También deseamos expresar que la presencia entre nosotros del Director General de la FAO, Doctor Edouard Saouma, nos estimula de forma muy positiva y, finalmente, queremos hacer llegar a Venezuela, Camerún e Indonesia, nuestra enhorabuena por sus merecidas responsabilidades como Vicepresidentes.

Nuestras consideraciones sobre el papel que le corresponde a la FAO como principal Organo especializado dentro del sistema de las Naciones Unidas en momentos tan contravertidos en la esfera internacional y su incidencia con la alimentación cada vez más acuciante, lo teniamos contemplado para lo que antes correspondia al Tema uno de la Agenda, que ahora es el Tema dos, razón por la cual nos reservamos sobre este aspecto el derecho a anunciarlo, de aplazarlo para el punto que estaba concebido, que ahora sø refuerza.

No creo necesario, señor Presidente, abundar en lo que ha repetido nuestra delegación reiteradamente sobre este aspecto de la crisis financiera de la FAO, aspecto que entendemos piedra angular y punto de partida de cualquir análisis, razón por la cual nuestra delegación califica las palabras del Doctor Saouma de precisas, alentadoras y valientes al dirigir su alocuelón hacia el punto neurálgico del problema. Tanto es asi, que hoy se ha decidido muy sabiamente incluir el análisis en el primer punto de la Agenda y esta misma idea fue planteada por nuestra delegación en el pasado COAG, pero con menor suerte.

No se puede aprender a caminar si no se tienen piernas. Nuestra delegación, independientemente de la dificil situación económica que atravesamos, debido a las agresiones permanentes continuadas y arreciadas, que veo hoy abultadas por las dificultades actuales de nuestros habituales suministradores e interlocutores en el orden de intercambios económicos, nuestro pais, a pesar de esto, haciendo un gran esfuerzo, ha contribuido el pasado mes de mayo con la cantidad de 68 500 dólares a cargo de su cuota de 1990, demostrando con esta contribución la voluntad politica de Cuba en cumplir con sus deberes internacionales constituyendo ademäs una muestra d# la importancia y el papel que le conferimos a la FAO como un idóneo canal para el desarrollo de nuestros paises.

Usted conoce, señor Presidente, con cuanta fuerza y reiteradamente nuestra delegación ha hablado sobre este asunto y cual es nuestro criterio de lo que se esconde tras este “no pago”. No voy a repetir nuestras consideraciones, pues tanto el Dr. Saouma y el Sr. Crowther han sido muy claros y precisos; no es precisamente con la prédica con lo que se resuelve esto, sino con el trigo. Por lo cual nos limitamos con la intención de ayudarlo, en la brevedad, por su buena conducción, señor Presidente, solo reafirmar nuestro apoyo reiterando nuestra confianza a la FAO y a su Dirección.


Kwang Shik WON (Korea, Republic of): Firstly, Mr Chairman, my delegation would like to join the other delegates in congratulating you on your able and efficient chairmanship of the Council. Also, our congratulations go to the three Vice-Chairmen.

With regard to Item 22.1, the financial position of the Organization under discussion, my delegation shares fully the concerns expressed by the Assistant Director-General, Administration and Finance Department. At the same time my delegation strongly supports the appeals made by many delegates who have expressed their worries about the critical situation facing FAO at present.

In this connection I would like to stress that in all circumstances all members of FAO need to provide continuously their full financial support to FAO so that it can achieve its goals and objectives.

In closing I would like to inform you that the Korean delegation has brought the money for its contribution to FAO for the year 1991. Therefore, we shall pay our contribution of US$723 000 probably this afternoon or tomorrow morning. This payment, which is made much earlier than in previous years, is not sufficient I know to contribute to easing the financial problem at the moment. However, I hope it will help somewhat.

LE PRESIDENT: Je remercie très vivement le représentant de la Corée pour son intervention et pour l’annonce qu’il vient de nous faire qui ne peut que nous réjouir.

R. ALLEN (United Kingdom): Mr Chairman, I can be quite brief, given that a number of delegates have made the points that I wanted to make.

The position of the United Kingdom has been made clear on a number of occasions, and that is that all countries should make their best endeavours to meet their assessed contributions. The United Kingdom has not and will not fall into arrears.

We have taken note of the Director-General’s statement this morning and sympathize with the predicament in which the Organization finds itself but consider that FAO should make every effort to live within its means. The existence of the authority to borrow is not in question. What is in question, I think, are the repercussions of external borrowing.

We would, therefore, like to reiterate our opposition to external borrowing, and consider that FAO should further prioritize and concentrate its activities, cutting back on those activities that are not of a high priority, however painful that may be.

Ma GENG-OU (China) (Original language Chinese): I should like to begin by telling you how pleased I am to see you in the Chair. I should also like to thank the Director-General and Mr Crowther for their statements on the financial position of the Organization.


The Chinese Delegation notes with great regret that payment of contributions to the Organization in arrears at the end of 1992 amounted to US$162 million and coverage in the first six months is not comparable with that of previous years.

This means that our Organization has been placed in a very difficult situation. This does not only have repercussions for normal activities of the Organization but we are particularly concerned about the difficulties underlying the situation. We would like to make an appeal to member countries to do their utmost to make their contribution in order to solve the Organization’s financial problems.

Oscar MAS HKRRKRA (Costa Rica): En esta, la primera intervención que hace la Delegación de Costa Rica, en tanto que miembro del Consejo, desearía presentar a Ud. y a los tres señores Vicepre side rites, los saludos más cordiales de parte de nuestra delegación. También quisiera saludar de una manera muy cordial a los señores Ministros de Cabo Verde y de Libano, que nos honran con su presencia.

Aprovecho la oportunidad, para agradecer, en nombre de mi gobierno, a la FAO, por su valiosa colaboración durante el terremoto que asoló a mi pais el pasado 22 de abril. Su ayuda, desde muchos puntos de vista, no cabe duda que significó una colaboración de gran peso para la desgracia que en ese momento atravesaba mi pais. Agradezco también, en el mismo sentido, a numerosos paises que aqui están representados y a organismos internacionales, que se sumaron a la colaboración que la FAO concedió a mi pais en esa ocasión.

Quisiera referirme brevemente a la alocución del señor Director General, de esta mañana, tan matizada y convincente. Nuestro pais solo debe en este momento la cuota de 1991 y sé que en este momento se hacen esfuerzos para ponerse al dia lo más rápidamente posible. No podemos, desde luego, dejar pasar la oportunidad sin hacer un llamado, lo más cordial posible, a la solidaridad internacional, en especial de los países más ricos, para que compartan con los otros paises la riqueza de que la fortuna los dotó.

Quisiera terminar mi pequeña intervención recordando una vieja parábola de la literatura china, que me parece que viene muy a cuento al respecto de la solidaridad entre los hombres. Parece ser que a un antiguo sabio de la China le fue dado descender a los infiernos y lo que alii vio fue una serie de hombres que sufrian delante de humeantes y apetitosos platos de arroz, porque no podian comer, dado que las cucharas con que podrian haberlo hecho eran de mango extremadamente largo. A ese mismo sabio le fue dado después subir a los cielos, y el espectáculo que vio fue muy parecido, solamente que aquellos hombres, con aquellas cucharas de mango largo, Servian de comer a los comensales que estaban justo enfrente de su puesto en la mesa. Con esta antigua parábola de la literatura china quisiera terminar mi breve alocución.


Assefa TIIAIA (Ethiopia): Mr Chairman, our delegation would like to join other delegations who have spoken in expressing our satisfaction at seeing you chairing this Council Session once again.

We would also like to thank the Ministers of Cape Verde and Lebanon as new Members of the Council, and congratulate the three Vice-Chairmen.

We would also like to thank the Director-General for the detailed introduction in the statement that he made this morning.

The document CL 99/LIM/1 has pointed out that the percentage of current assessment received is only 43 percent, which is the lowest experienced at this time of the year. This coupled, with the loss of money due to the fluctuation of exchange rates, makes programme implementation extremely difficult. In such a situation we have difficulty in seeing ways to reduce costs as is advocated, yet expect to implement a programme without the contributions.

Therefore, we would like to appeal to all members to pay their assessed contributions on a timely basis and make particular emphasis of appeal to the payments of the big donors.

In talking about timely payment of assessed contributions however, the significant difference and impact between the big donors and others who are predominantly faced with economic difficulties might evade the practical reality that we see today. We hope that this Council will make note of this reality.

In the short term Mr Chairman, we also see no other alternative other than the one proposed by the Director-General in examining ways and means of increasing the working capital fund, which will have yet to be seen.

In the event that contributions are not coming forth, borrowing arrangements are inevitable. Borrowing is the same whether it is internal or external, even though internal borrowing is easier to handle and manage. My delegation supports this because there seems to be no other alternative and feels that there should be no interruption or reduction in the Programme of Work and Budget that was approved by the Conference.

Yousef Ali Mahaoud HAMDI (Egypt) (Original language Arabic): In the name of God, the Compassionate and Merciful. Mr Chairman, my delegation would like to welcome you as President of our Council, and also wishes to congratulate the three Vice-Chairmen elected this morning. We do wish them every success in their endeavours. We also wish to congratulate the newly elected members of the Council.

We would also like to welcome His Excellency the Minister of Agriculture from Lebanon and His Excellency the Minister from Cape Verde, who are contributing in this meeting.


After having listened to the presentation made by the Director-General and Mr Crowther concerning the financial position of the Organization, my delegation feels with concern that our Organization is facing this crisis. My delegation wishes to welcome the proposal which authorizes the Organization to resort to borrowing although this option is a hard choice. However, we wish to stress the need for all member states to pay up their full contributions. This applies to all countries, and this is in order to help the Organization to help countries affected by natural disasters and economic problems.

Mr Chairman, my country has always paid regularly its annual contribution to the budget of the Organization, and this since we believe firmly in the message and mission of this Organization.

Jean YENNIMATAS (Grèce): Monsieur le Président, je voudrais me joindre à tous ceux qui m’ont précéde et qui ont exprimé leur joie de vous revoir présider nos travaux.

Plus je suis le débat, plus je deviens perplexe. Tous les orateurs se sont exprimés en soulignant leur préoccupation de l’état financier actuel de la FAO, et personne n’a contesté son obligation de verser sa contribution.

Il y a chez nous un proverbe qui dit: rien n’est plus permanent que le provisoire. Toutefois, depuis longtemps nous faisons face à une situation qui n’est pas saine mais qui se stabilise.

Je ne veux critiquer personne. Chaque pays à ses problèmes, ses procedures que nous devons respecter. Il y a également des Etats Membres qui ont fait un effort pour se conformer à leurs obligations. Il faut être réaliste.

C’est done dans ce contexte que le Conseil doit se prononcer de façons différentes sur les mesures concretes à prendre pour affronter la crise financière. Il est vrai qu’il s’agit, comme vous l’avez dit, de solutions magiques mais je ne vois aucune autre alternative puisque cette situation se prolonge et que l’on ne peut pas voir ce qu’il y a au bout du tunnel. Il faudrait dans ce débat inviter les pays qui n’ont pas encore verse leurs contributions à apporter leurs suggestions.

Gonzalo BULA HOTOS (Colombia): No pensábamos intervenir en el debate sobre este tema, porque de antemano conocemos la conclusion. Un enésimo llamado a todos los Estados Miembros para que paguen sus contribuciones.

El resultado de esos llamados lo tenemos reflejado en los documentos que se han presentado para este tema.

Pero hemos decidido intervenir porque se han hecho declaraciones tan sorpresivas como carentes de sentido y completamente absurdas, que no podemos aceptar en silencio. El Programa de Labores y Presupuesto es aprobado por la Conferencia, máximo órgano rector de nuestra Organización.


Para los representantes de Colombia es inaceptable que la voluntad de todos los Estados Miembros sea quebrantada, constante y gravemente, por circunstancias coyunturales o aleatorias de cualquier país.

Desde hace 4 años los programas de la FAO vlenen siendo sometidos a recortes que afectan considerablemente la aslstencla a los palses en desarrollo. Ese hecho lamentable, contrasta con la situación de la agriculfcura y la alimentación en el mundo, que como veremos más adelante en el Tema 4, es siempre grave y difícil, y también contrasta con el hecho de que aumentan constantemente las solicitudes de los gobiernos en favor de asistencia, dirigidas a la FAO.

Pensamos que los préstamos son una necesidad lamentable, pero inevitable. Además, el Director General está actuando autorizado por una resolución de la Conferencia, órgano superior a este Consejo. Si los préstamos son la única solución, como lo ha demostrado la Secretaría, el Director General no tendrá otra alternativa que seguir recurriendo a los préstamos externos e internos.

Nos ha llamado la atención la insistencia de representantes de palses que tradicionalmente han demostrado actitud positiva, en el sentido de que la FAO debe ir ajustando y adaptando sus gastos al flujo de recursos. Esa concepción primitiva, para calificarla benévolamente, la rechazamos plenamente, porque es contraria al más elemental principio de buena administración. No podriamos imaginar al Sr. Crowther y a otros representantes de la Dirección General de la FAO situados en las oficinas de los feancos a los cuales llegan los pagos de las contribuciones mientras los expertos de la FAO podrian estar en los aeropuertos en “stand-by”, esperando para ver si pueden o no viajar a cumplir la misión que le han solicitado los Gobiernos de los palses en desarrollo. Asistiriamos también al espectáculo poco edificante, desde luego, de que el personal que trabaja en Roma, cada mañana, antes de entrar a sus oficinas, debiera ser sometido a revision para saber si, de acuerdo con el ingreso que hubo el dia anterior, esos funcionarios pueden o no, en esa oportunidad, entrar a sus oficinas en la FAO o deberán volverse a sus casas. Igualmente, siempre en espera de que lleguen los dólares, los Gobiernos nuestros, allá en los palses inocentes y completamente ajenos a este proceso lamentable, £deberan estar sometidos, en sus planes nacionales de desarrollo, a la interinidad y sometidos a la incierta llegada de los expertos de la FAO? Deberiamos rogar a nuestros Ministros de Agricultura que se colocaran al pie de los árboles para pedir a Dios que se mantengan en pie nuestros cultivos, mientras llegan los expertos de la FAO. El personal nacional, de contrapartida, deberá colocarse en fila, en espera de que les llegue su turno para ser empleados.

Todo ello es contrario al espíritu de solidaridad y de mutua colaboración en que debe basarse la cooperación internacional. Nosotros rechazamos con energia todo intento de seguir desmembrando, cercenando un Programa de Lahores y Presupuesto, con cuyo contenido se han comprometido todos los Estados Miembros. Han sido sorprendentes, señor Director General, los consejos que a usted se le han dado, consejos que yo calificaria de


desafortunados, retrógrados y hasta prehistóricos. Si un Director General de la FAO aceptara el desafortunado consejo de que administre en la medida en que vaya recibiendo recursos, habremos llegado al final de esta Organización porque en adelante ni siquiera valdria la pena que la Conferencia adoptara un Programa de Labores y Presupuesto, si después la ejecución de ese Programa va a estar sometida a los caprichos de los contribuyentes. Todo eso es falta de seriedad, que no corresponde a la dignidad ni al respeto que merecen nuestros Gobiernos. La agricultura y la alimentación, campo especifico de la FAO, son esenciales para los países en desarrollo. No se trata de actividades que puedan estar sujetas a vaivenes. Necesitamos y reclamamos estabilidad, que sólo se obtiene con el pago oportuno de las contribuciones por todos los Estados Miembros.

Alberto De CATERINA (Italy): Being, I suppose, the last speaker, I will be very brief.

With reference to Item 22 of our Agenda, the Italian delegation associates itself with all the strong appeals made by several delegations belonging to both developed and developing countries towards the prompt payment of assessed contributions for 1991 and of all the arrears.

In principle, Italy is certainly not in favour of external borrowing caused by delay in payment by certain member countries mainly because the situation will revert. Payment of interest needs to be supported by all members, including those who have always paid on time - and Italy is among these. The real problem is to avoid being put in a situation where FAO has no other alternative than either to borrow or to survive. Therefore, the utmost effort should be exercised by all concerned, and we renew our appeal for prompt payments.

LE PRESIDENT: Vous n’êtes pas le dernier orateur, il y a encore deux orateurs inscrits, le Portugal et le Ghana.

Je demanderai aux autres membres du Conseil si d’autres pays désirent intervenir puis je passerai immédiatement après aux observateurs.

Est-ce que parmi les membres du Conseil il y a d’autres interventions que les deux pays déjà cites, le Portugal et le Ghana? Je vous propose de clore la liste des orateurs membres du Conseil.

Oscar Sales PETINGA (Portugal): Monsieur le Président, je vous félicite au nom de la délégation portugaise de vous voir présider nos travaux.

Je voudrais simplement dire que mon pays paie toujours avec ponctualité sa contribution. Nous avions pris un compromis au moment de notre admission, et nous ne pouvons pas l’oublier. Nous pensons que la position des autres pays devrait être la même, c’est-à-dire honorer leur compromis. Cependant chaque pays a ses problèmes, certainement différents, pour n’avoir pas la possibilité de satisfaire sa contribution.


Mais la réalité c’est que la FAO ne peut pas accomplir le programme approuvé à la Conférence si les pays membres n’envoient pas leurs contributions. Nous espérons que tous les membres pourront surpasser leurs difficultés et satisfaire leurs contributions.

La délégation portugaise pense même que la discussion du programme des travaux pour 1992-93 sera simplement académique s’il n’existe pas la certitude que les pays membres seront - ou non - en condition de verser leurs contributions.

Joseph R. TURKSON (Ghana): As the last speaker, I will be very, very brief. Permit me, Mr Chairman, to omit the usual congratulations and to go straight to the point.

The two documents in respect of the Agenda Item dealing with financial matters have shown the balance sheets of all Member States. Some are encouraging; others are not. But let us all remember that it is the responsibility of every Member State to make good their indebtedness to the Organization. Before advising any other Member State to fulfil its obligation, we should all try and clear up our own indebtedness, however small it is. As the saying goes, little drops of water make a mighty ocean. Let those of us owing small amounts pay them, and then those owing large amounts will be duty-bound to honour their obligations.

Amor BEN ROMDHANE (Observateur de Tunisie) (langue originale arabe): Monsieur Le Président, je voudrais d’abord vous remercier de m’avoir donné la parole en ma qualité d’observateur qui attache une grande importance à ce point de notre ordre du jour. La délégation tunisienne tient à exprimer sa gratitude au Directeur général pour son expose de ce matin.

Nous voulons saisir cette occasion pour faire part de notre inquietude devant la situation financière de l’Organisation. Un certain nombre d’Etats Membres ont fait part de leur inquietude profonde et, pour être bref, je voudrais souscrire aux propos des délégués du Maroc, de la Côte d’lvoire, de l’ltalie afin de lancer un appel à tous les pays qui ont des arriérés, afin que ces pays prennent les mesures nécessaires pour payer leurs cotisations, leurs contributions, ce qui permettra à cette Organisation de travailler, de fonctionner de façon adequate, conformément aux objectifs qu’elle s’est fixes au niveau de la Conference et de son Conseil. J’aimerais faire remarquer que l’emprunt est une option malheureusement inévitable.

LE DIRECTEUR GENERAL: Je voudrais remercier tous les délégués ici présents, qui ont accepté de donner une priorité à la discussion de ce point de l’ordre du jour. Certains délégués ont exprimé leur inquietude au sujet de la situation financière et je pense que même ceux qui n’ont pas pris la parole sont d’accord avec eux. En effet, jamais la situation financière de l’Organisation n’a été aussi inquiétante. Et je ne suis pas sûr que l’année prochaine l’Organisation ne sera pas au même point; la situation financière risque même d’etre pire que cette année si le Conseil ne prend pas des mesures autres que des exhortations pour y porter remède. Il ne faut pas


croire que le seul fait d’inclure dans le rapport un petit paragraphe disant: “Le Conseil demande à tous les pays de régler lèurs contributions” produira automatiquement les résultats escomptés. Cela n’a pas été le cas dans le passé, et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, nous assistons à la chronique d’une crise annoncée, comme je le disais ce matin, ou, si vous voulez, la chronique d’une mort annoncée puisque, si l’on continue ainsi, c’est à une mort lente que l’on condamne l’Organisation.

Il est triste de constater que, maintenant, le fonctionnement et la vie même de l’Organisation dépendent pour beaucoup des contributions et des decisions d’un petit nombre de pays. Mais je dois évidemment tenir compte de l’intérêt général. Et toujours dans l’intérêt general, je suis prêt à proposer des compromis. D’ailleurs, j’en ai fait un, et non des moindres, une reduction nette de l’ordre de 0, 4 pour cent du niveau du budget pour 1992-93! Mais, de toute evidence, cela ne suffit pas à certains pays... Aujourd’hui, je me dois de vous dire certaines choses. Je sals que je ne vais pas convaincre tout le monde dans cette salle; chaque délégué a reçu des instructions precises et doit respecter des positions politiques claires.

Parmi ceux qui ont pris la parole ce matin, je peux diviser les réactions en trois catégories:

Il y a d’abord ceux qui, comme la République de Corée, l’Australie, le Maroc, l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni, ont dit que leurs gouvernements allaient payer incessamment; certains ont même indiqué des dates rapprochées. Cela me réjouit beaucoup, de même que M. Crowther et M. Shah, bien sûr. Nous allons ainsi recevoir bientôt quelques millions de dollars qui nous permettront peut-être de faire face à une partie de nos échéances du mois de juillet - et de respirer un peu!

Les autres délégués qui ont pris la parole ont reconnu que leurs gouvernements avaient l’obligation de payer leurs contributions et qu’ils allaient le faire et pour le mieux. Certains ont évoqué la situation économique difficile que traverse leur pays.

Je voudrais maintenant dire quelques mots au sujet des interventions des délégués des Etats-Unis et du Japon. Je crois que les Etats-Unis se trouvent chaque année dans la même situation, à savoir que le President a inclus dans le projet de budget présenté au Congrès les credits nécessaires pour payer la contribution des Etats-Unis ainsi que leurs arriérés. Mais dans les faits, ces propos n’ont jamais pu être totalement concretises, car nous n’avons pas encore reçu le paiement de ses arriérés; nous avons reçu l’an dernier une somme à peine suffisante pour leur permettre de rester membre du Conseil. Nous devons être réalistes: cette année, j’ai table uniquement sur une somme minimum qui représente environ 70 millions de dollars, sans tenir compte des arriérés, dont le paiement depend d’une décision qui sera prise par les autorités concernées. Je respecterai évidemment cette decision. Toujours est-il que l’on ne peut pas savoir aujourd’hui quand ni combien les Etats-Unis pourraient payer.

En ce qui concerne le délégué du Japon, il a annoncé que son gouvernement paiera toute sa contribution pour 1991. Nous lui demandons qu’il indique si possible une date. Je comprends que le Représentant du Ministère de l’agriculture est dans l’impossibilité - il me l’a dit tout à l’heure - de le faire dès maintenant.


Quant au débat autour du point 22 de l’ordre du jour, de quoi s’agissaitil au juste? On a beaucoup parlé d’emprunts, car nous allons être obliges d’en effectuer: d’abord des emprunts internes puisque sur ceux-là, nous ne payons pas d’intérêts. Mais encore faut-il qu’il reste de l’argent dans le Fonds de roulement et dans le Compte de reserve special! II y a aussi la possibilité d’emprunter au Fonds reserve aux indemnités de depart des fonctionnaires. Nous l’avons déjà fait, mais dans ce cas nous devons payer des intérêts puisque c’est un fonds qui concerne les fonctionnaires et qui reçoit des intérêts des banques. C’est pour cela que nous avons emprunté très peu à ce Fonds.

Je vais redire, par acquis de conscience, ce que j’ai dit ce matin et ce que je dirai encore en novembre à propos des emprunts externes. Il y a peut-être sept ou huit pays qui ne souhaitent pas que l’on procède à des emprunts externes et parmi lesquels un certain nombre me conseille simplement de couper dans le Programme de travail en fonction des contributions reçues. Mais, vu dans cette perspective, le Programme de travail et budget risque d’etre une fiction! Les organes directeurs approuvent un programme donné, et puis l’on dit au Directeur general qu’il peut en faire ce qu’il veut: le couper, le compresser! Vous me donnez là une autorité incroyable! Est-ce que cela veut dire que si - 150 millions de dollars ne sont pas payés, je peux couper 150 millions de dollars là où je veux? Par exemple, au mois de juillet, une importante reunion est prévue, la Commission du “Codex Alimentarius”... Ce serait là une occasion d’appliquer ce principe, annuler cette reunion qui est programmée depuis longtemps, qui fait autorité dans beaucoup de pays en ce qui concerne les normes alimentaires, etc. , et dire dès maintenant que, puisque nous n’avons pas reçu les contributions importantes que nous attendions de certains pays, nous devons rayer cette reunion de notre calendrier. Personnellement, je ne peux pas accepter la responsabilité de jouer ainsi avec le Programme de travail selon des priorités que je définirais moi-même, et je ne peux pas non plus inviter les Etats Membres à une session extraordinaire du Conseil pour demander leur avis à chaque fois. Une session extraordinaire du Conseil coûte très cher, vous le savez... Vous conviendrez avec moi qu’une telle mesure n’est ni pratique ni économique!

Je le rappelle, soixante pour cent des dépenses sont constituées par les traitements des fonctionnaires permanents et dix pour cent par les emoluments des titulaires de contrats à durée limitée. La plupart des fonctionnaires ont des contrats permanents, mais même ceux qui ont des contrats à durée limitée doivent recevoir une indemnité si l’on interrompt leur contrat. On ne peut pas, comme dans une usine métallurgique, par exemple, suspendre les ouvriers pendant quinze jours ou un mois pour les réembaucher ensuite; cela n’est pas possible. On ne peut pas renvoyer les gens dans leur pays d’origine, par exemple, pour les faire revenir un mois plus tard... Il y a des contrats et des obligations contractuelles que l’Organisation ne peut pas ne pas respecter vis-à-vis de ses fonctionnaires. De même, nous avons des obligations envers les gouvernements. Nous ne pouvons rien decider du jour au lendemain. Les reunions, par exemple: il y en a environ 124 par an. Si nous les annulons, il nous faut’payer des indemnités aux consultants, aux hotels, aux interprètes, etc. , puisque toutes les reunions que nous organisons dans le monde doivent être préparées, bien évidemment, longtemps à l’avance. Nous devons recruter des consultants, qui doivent préparer des documents, qui


doivent voyager, se loger, etc. Or, et c’est là tout le problème, nous ne savons pas de quelles sommes nous pourrons disposer chaque mois d’ici la fin de l’année. Si nous le savions, nous pourrions peut-être faire quelque chose. Mais nous ne le savons pas. Ceux qui disent: “Dépensez sur la base de ce que vous allez recevoir” doivent se rendre compte que nous ne le savons pas. Nous ne pouvons pas planifier au jour le jour. Aucune entreprise ne peut être gérée de cette façon! J’espère avoir été clair sur ce point. Nos dépenses ne sont done pas compressibles. Evidemment, je peux donner instruction à tous mes collègues, du jour au lendemain, de ne plus voyager, et nous économiserions un million ou un million et demi pendant un mois ou deux. Mais à quoi cela servirait-il? Nous nous croiserions les bras, nous ne travaillerions plus puisque l’essentiel de nos projets et de nos reunions se déroulent sur le terrain et non pas au siege. Annuler les voyages c’est, dans beaucoup de cas, nous empêcher de travailler. Je peux done vous dire que ce n’est pas réaliste du tout de faire varier l’execution du Programme sur la base des contributions qui seraient éventuellement versées puisque nous ne savons pas combien nous allons recevoir ni quand. Ce serait donner au Directeur general un pouvoir extraordinaire que de le laisser decider, au fur et à mesure des paiements reçus pendant l’année, ce qui est prioritaire et ce qui ne l’est pas. Et ce serait également injuste vis-à-vis des pays qui ont payé toute leur contribution. Un pays qui a payé sa contribution intégralement a le droit d’exiger l’execution de tous les programmes; il a payé pour l’execution d’un programme qui a été adopté et il n’acceptera pas que ce programme, pour lequel il a vote, pour lequel il a verse sa quote-part, et qui est peut-être celui qui l’intéresse le plus, soit ensuite coupe en deux ou en quatre parce que tel ou tel autre pays n’a pas réglé sa contribution. Nous devons tenir compte de cet aspect du problème.

Au risque de me répéter, je vais dire les choses d’une façon différente. L’entreprise qui devrait ajuster l’execution de ses travaux sur la base de ce qu’elle encaisse, au fur et à mesure, ferait faillite! Une entreprise travaille sur la base de promesses de paiement. Je considère les promesses de paiement des pays membres comme des traites. C’est comme cela que toutes les entreprises travaillent: avec des promesses de paiement pour les travaux engages, paiements qu’elles recevront effectivement au fur et à mesure ou au bout de six mois, un an, etc... Et que font ces entreprises Elles s’adressent aux banques et les banques avancent de l’argent sur la base des promesses de paiement. Je considère que lorsqu’un gouvemement s’engage à payer - et ils s’engagent tous à payer, aucun pays n’a dit qu’il ne paiera pas - il a l’obligation juridique de payer. Cet engagement à payer est done comme une traite.

Je l’ai dit ce matin, l’emprunt est moins cher que les indemnités de licenciement des fonctionnaires, que l’annulation des contrats des interprètes ou des consultants, que l’annulation des contrats de publication, etc. Le coût de l’emprunt, c’est-à-dire l’intérêt, ne serait pas payé par des contributions supplémentaires des pays membres. Je l’ai dit il y a un an. En vertu de la resolution que vous avez adoptee il y a quelques années (Résolution du Conseil 2/80), les intérêts sont payés par le Fonds “recettes accessoires” (“miscellaneous income”) dont nous disposons. Nous n’allons pas demander aux pays membres de verser une contribution supplémentaire. Evidemment, il vaudrait mieux consacrer ces sommes à autre chose, mais c’est la Conference qui a decide que l’on pouvait payer les intérêts avec les “recettes accessoires”.


Revenons maintenant aux solutions possibles. Il n’y a pas de solutions magiques. J’ai indiqué les deux solutions qui viennent à l’esprit de tout le monde: puiser dans le Fonds de roulement, qui a été créé pour cela, mais je tiens à le préciser, il n’a pas été prévu pour faire face aux retards de paiement des plus gros contributeurs. Done, il ne saurait être question pour moi de vous proposer en novembre prochain, en passant par le Comité financier, une énorme augmentation du Fonds de roulement; mais une petite augmentation de ce Fonds et du Compte de reserve special pourrait être justifiée puisqu’ils sont constitués par l’argent des Etats Membres et prévus pour faire des avances au Fonds général en attendant la reception des contributions des Membres retardataires.

Certains d’entre vous ont évoqué un sujet qui fait l’objet d’un point distinct de I’ordre du jour et qui est expose dans le rapport du Comité financier: les mesures à envisager pour inciter au paiement rapide des contributions. La dernière fois que nous avons discuté cette question, on m’avait demandé de proposer des mesures; celles-ci se trouvent dans le document CL 99/8, aux paragraphes 3. 58 à 3. 65. Toutes les mesures punitives envisagées y sont mentionnées. On pourrait en augmenter la teneur, par exemple commencer à pénaliser les Etats Membres qui ne paient pas sans attendre trois ans, mais le faire après deux ans. On pourrait aussi faire payer des intérêts aux Etats Membres qui ont des arriérés, comme le fait l’Union postale universelle. Un délégué a même propose de priver du droit de vote tous les pays, sans exception, qui ne se sont pas acquittés de leurs obligations pendant trois années consécutives. On a également propose de faire payer les intérêts des emprunts uniquement aux pays qui ont des arriérés et pas aux autres... Mais ce sont là des questions qui relèvent plutôt de vous - organes directeurs - que du Secretariat. Vous aurez l’occasion d’en discuter. En ce qui me concerne, j’espère que ces débats seront fructueux et amicaux.

En conclusion, je voudrais répéter qu’étant donné l’état plus que précaire de notre situation financière, je n’ai pas d’autre recours que l’emprunt, car je ne peux pas comprimer davantage les dépenses. D’ailleurs - et les membres du Comité financier le savent très bien puisqu’ils reçoivent les comptes à la fin de l’exercice - nous avons réussi à comprimer, tout au long des exercices budgétaires precedents, plusieurs millions de dollars sans le crier à la ronde!

En ce qui concerne les propositions d’augmentation du Fonds de roulement et du Compte de reserve special, nous ne pourrons en discuter plus en profondeur qu’en novembre prochain, en passant par la prochaine reunion du Comité financier qui aura lieu au mois de septembre 1991.

LE PRESIDENT: Je vous remercie de votre substantielle intervention, je crois que vous avez répondu de manière très complete à toutes les questions qui ont été posées par les membres du Conseil. Il est exact qu’un certain nombre de questions et de points particuliers font l’objet d’autres points de I’ordre du jour. II en est ainsi des rapports du Comité financier. Comme le Directeur général vient de l’indiquer, les mesures à envisager pour inciter au paiement rapide des contributions seront examinées au Comité financier. Nous aurons l’occasion d’en discuter, lors de l’examen du


point 21. 2 de l’ordre du jour. Les différents aspects concernant le Fonds de roulement et le Fonds de reserve special seront discutés à cette étape ultérieure.

Je crois que le débat qui a eu lieu a quand même permis à un certain nombre de pays de préciser leur position et au Secretariat et au Directeur general d’éclairer le Conseil sur la situation difficile, sinon impossible, dans laquelle se trouve actuellement l’Organisation. Je suis convaincu que ce débat et ceux qui vont suivre ne seront pas inutiles. Je crois qu’il faut garder l’espoir et que la volonté clairement exprimée par un certain nombre servira de stimulant à d’autres pour qu’ils assument leurs responsabilités comme ils le doivent. Au stade actuel des choses, on peut difficilement tirer d’autres conclusions de cet intéressant débat.

Je tiens à dire une fois de plus que nous avons entendu avec grand intérêt les positions exprimées par les différents membres du Conseil, positions respectables et respectées par tous. Je voudrais une fois de plus insister pour que des formules réalistes et concretes soient trouvées en ce qui concerne tous les points de notre ordre du jour.

Je crois qu’au stade actuel, nous pouvons declarer que le point 22 de l’ordre du jour relatif aux questions financières a été largement débattu par le Conseil. Je declare done clos le débat sur ce point.

II. WORLD FOOD AND AGRICULTURE SITUATION
II. SITUATION MONDIALE DE L’ALIMENTATION ET DE L’AGRICULTURE
II. SITUACION DE LA AGRICULTURA Y LA ALIMENTACION EN EL MUNDO

4. Current World Food Situation
4. Situation mondiale actuelle de l’alimentation
4. Situación actual de la alimentación en el mundo

LE PRESIDENT: Nous abordons maintenant le point 4 qui fait l’objet du document CL 99/2 et qui traite de la situation mondiale actuelle de l’alimentation. Le document contient différents paragraphes sur la production agricole et vivrière, les penuries et crises alimentaires, les stocks céréaliers, les importations vivrières des pays en développement, les cours internationaux et l’aide alimentaire.

Pour accélérer nos travaux, je demanderai aux pays qui veulent intervenir sur ce point 4 de l’ordre du jóur de bien vouloir lever la main.

Je vois done Cuba, la Colombie, le Cameroun, l’Allemagne, l’Australie, l’Argentine, les Philippines, l’Angola, le Zambie, le Pakistan, les Pays-Bas, le Mexique, les Etats-Unis d’Amérique, Madagascar, la France, la Pologne, l’Egypte, le Maroc, l’Indonésie, la Chine, le Japon, la République de Corée, le Royaume-Uni, le Kenya et l’Inde. Parmi les observateurs, je remarque le représentant de la Communauté économique européenne et d’El Salvador. Si d’autres observateurs désirent intervenir sur ce point, ils ont le temps de s’inscrire auprès de notre Secrétaire général.


Si je n’ai pas de nouvelles en ce qui concerne le Comité de rédaction d’ici 17 h 30 je vous ferai une annonce avant de lever la seance. Pour ce premier jour, je pense que nous ne prolongerons pas nos travaux et je voudrais une fois encore vous dire, compte tenu de notre ordre du jour de deux semaines qui est particulièrement charge, combien il est important, selon la suggestion de beaucoup d’entre vous, d’aller à l’essentiel dans nos interventions et d’éviter dans toute la mesure possible les redites, en étant court tout en étant complet, ce qui est parfois un très difficile challenge.

Pour introduire ce point important de notre ordre du jour, je voudrais donner la parole au Sous-Directeur général, Monsieur Dutia, qui va nous présenter le point 4.

B. P. DUTIA (assistant Director-General, Economic and Social Policy Department): The document before the Council for this agenda item is “The Current World Food Situation”, CL 99/2. As is customary in conference years, the documents presented to the Council sessions in June are focused more closely on the food situation. Agricultural developments and issues in a broader: context will be reviewed as usual in a more comprehensive document, “The State of Food and Agriculture”, which will be submitted for discussion at the Conference session in November.

There have been no major changes in the situation that has been reported in the document since the preparation of the paper. I shall, therefore, highlight some main findings and report on a few new developments.

The recent trends in per caput staple food production show a very unbalanced picture among regions and, unfortunately, a widening gap between developed and developing countries. The period 1986 to 1988 had seen an unprecedented decline in per caput production of staple foods at the global level. While growth resumed in the following two years, many developing countries, particularly in Africa and Latin America and the Caribbean, have not shared in this increase. Current levels of per caput staple food production in Africa are one-third below the average of developing countries. As regards the world food and agricultural production in 1990, there was a slowdown in growth from the high rate of 1989. The global slowdown reflected lower production growth in developed countries, particularly North America. The acceleration in production growth in developing countries was due to much improved agricultural conditions in only one region, namely the Near East. For a large number of developing countries in the other regions, 1990 was a disappointing year for food and agricultural production. In Latin America and the Caribbean, food production fell short of the already disappointing growth of the previous year. Even more disquieting was the decline in per caput food production in three-quarters of all African countries. At present, 17 out of the 46 sub-Saharan African countries are facing exceptional food shortages. As the Director-General already stressed in his opening statement this morning, the situation is critical in six of them: Sudan, Ethiopia, Angola, Mozambique, Liberia and Somalia. In recent months, the situation has become increasingly worrisome in the Sudan where all of the States are suffering severe food shortages, and even deaths from starvation are already reported, and in Ethiopia where drought and civil strife have severely affected food supplies to millions of people.


While current food security problems are more concentrated in Africa, the food supply situation has also gravely deteriorated in several countries in other regions. In particular, the cyclone and tidal waves that have struck extensive areas of Bangladesh have resulted in a heavy death toll, massive destruction of infrastructure and property rendering about 10 million people homeless. In the Near East region, hundreds of thousands of refugees in border zones of Iraq, the Islamic Republic of Iran, Turkey and Kuwait are suffering from lack of food and other relief supplies, while serious food shortages are also affecting the Iraqi population.

The current supply/demand situation for cereals still appears rather delicately balanced. Although world cereal stocks have significantly increased in the 1990/91 year to the top of the range which FAO considers the minimum necessary to safeguard world food security, our first forecast for world cereal production for 1991 is about 1 percent decline from the 1990 level. To meet the expected consumption requirements in 1991/92, a reduction in wheat stocks is foreseen from their present ample level. This reduction, however, could be offset by an increase in coarse grain inventories.

Forecasts for trade in cereals in 1990/91 remain the same as shown in the document. However, international prices of cereals have remained volatile. In particular, there has been a marked increase in export prices of wheat and maize in recent months, although their levels remain below those of a year ago. Estimates of food aid commitments to be made available during 1990/91 have been revised upwards to 11.2 million tonnes, close to the previous year’s level. However, in the light of the exceptional relief requirements in many countries, current food aid availability is critically low.

Gonzalo BUIA HOTOS (Colombia): Con su competencia habitual, el Sr. Dutia ha hecho una magnífica presentación de este tema.

Para los representantes de Colombia ha sido fácil elâborar la declaración sobre este punto, principalmente por dos razones:

Primero. Este documento es mucho más breve que todos los anteriores. No dispondremos del suplemento que antes actualizaba las informaciones, y además, como es costumbre en el año en que hay conferencia, en esta ocasión no se trata de la agricultura, sino solamente de la alimentación.

Segundo. Como en ocasiones anteriores, nos ha bastado tomar una de las interveneiones de periodos pasados, cambiar fechas, números de párrafos, indices negativos, cada vez más negativos desde luego, y asi hemos confirmado una vez más que la situación de la alimentación en el mundo es siempre precaria, inçierta, negativa desde luego, para los paises en desarrollo. Los datos más destacados que encabezan el documento indican que la producción de alimentos en los paises en desarrollo aumentó en 1990 tan solo en un 2, 3 por ciento, es decir, menos del promedio de crecimiento en los años ochenta, que habia sido del 3, 2 por ciento. 0 sea, que hemos retrocedido diez años y de los 112 paises en desarrollo, 67, el 60 por ciento, o sea más de la mitad, no obtuvieron ningún aumento de producción per capita. La producción mundial de cereales en 1990 aumentó un 4 por ciento respecto a 1989. Pero, naturalmente, la mayor parte del aumento de esa producción se concentró en los paises desarrollados.


El párrafo 3 señala que la producción de alimentos per capita arrojó resultados desfavorables en la mayor parte de los paises en desarrollo. Esa producción bajó en tres cuartas partes de los paises africanos y en la mitad de los paises de America Latina y el Caribe. El quinto acápite del párrafo 8 materializa la enorme diferencia, que sigue existiendo y se ensancha, entre la producción anual de alimentos básicos en los paises en desarrollo y en los desarrollados. Nuestra producción no llega ni siquiera al 36 por ciento de la de los paises desarrollados, comparación que alcanza niveles de inquietud y angustia, si pensamos en las diferencias de poblaciones y de grado de desarrollo. El párrafo 21 señala que el grueso de los remanentes de cereales se registrará en los paises desarrollados, especialmente en los Estados Unidos y Canada. En los Estados Unidos los excedentes de trigo se duplicarán. Estos hechos aumentarán aún más la concentración de los excedentes en la region de America del Norte, que antes alcanzaban cerca del 65 por ciento.

Preguntamos: ¿A qué porcentaje de las existencias mundiales de cereales llegarán ahora las nuevas cifras de la concentración de excedentes en America del Norte? Esta pregunta tiene tan solo sentido estadistico, ya que el Gobierno de Colombia reconoce que en muchos órdenes, la asistencia a nuestro pais de Estados Unidos y de Canada es generalmente favorable y positiva. Además, la nueva ley de 1990 en los Estados Unidos tiene algunos aspectos positivos, sobre todo en cuanto al uso de la ayuda alimentaria en favor del fortalecimiento de la seguridad alimentaria.

En relación con documentos anteriores, éste dedica muy poco espacio al comercio agricola. Entendemos que solo el párrafo 26 y todo lo que contiene ese largo párrafo es negativo para los paises en desarrollo.

Para justificar la parte introductiva de esta declaración sobre la dolorosa realidad de que la situación es siempre la misma y se agrava, sera suficiente citar las opiniones del Consejo y de la Conferencia en los informes anteriores sobre este mismo tema.

Constataciones del pasado bienio, conclusiones que deben aparecer igualmente en nuestro informe sobre este punto.

Aparece claro, a lo largo de todo este documento, que entre los paises en desarrollo, las dos regiones que padecen una situación alimentaria más frágil son Africa y America Latina y el Caribe. Convendrá, entonces, reconfirmar la más alta prioridad en favor de Africa y revisar e invertir la tendencia mediante la cual, basándose en indicadores obsoletos, a nuestra region se le ha venido desplazando, progresiva e injustamente, de la concesión indispensable de asistencia técnica y financiera que requieren los estados de America Latina y el Caribe, muchos de los cuales afrontan preocupantes situaciones críticas en los campos de la agricultura y de la alimentación. La representante de El Salvador, Presidente del Grupo de America Latina y el Caribe, hará más adelante una declaración sobre otros aspectos que afectan la vida de miles de seres humanos y las economias de muchos paises latinoamericanos.


La crítica situación de la alimentación en el mundo, que confirma este documento, hace evidente una vez más la necesidad de que la FAO fortalezca e intensifique la buena labor que viene cumpliendo, pero para ello nuestra Organización requiere recursos y apoyo, todo lo cual no se logrará con el funesto crecimiento cero.

Juan NUIRY SANCHEZ (Cuba): Sobre este ampllo y complejo tema de la situación de la alimentación en el mundo, nuestra delegación comenzará expresando algunas consideraciones, más como reflexión que de análisis, pues la información recogida en el documento 99/2 la consideramos completa, detallada y clara, asi como la presentación del tema por el doctor Dutia, ilustrativa en su enfoque.

Para precisar nuestras consideraciones ya anunciadas, comenzaré citando palabras del doctor Edouard Saouma en el anterior 98º período de sesiones. Cito: “Tal es la pregunta que es licito plantearse en el momento en que nuestra Organización celebra su 45º aniversario. Su situación refleja la del mundo. Jamás ha habido tanto que hacer, jamás las perspectivas de acción han sido más vastas y exaltantes; y, al mismo tiempo, jamás hemos conocido dificultades tan graves, jamás amenazas semejantes se han cernido sobre las posibilidades de acción de la FAO”. Fin de cita. Por su realismo y no haber perdido actualidad, estas palabras mueven necesariamente a una seria reflexion. Incuestionablemente, el final de la llamada guerra fría sitúa en primer piano lo que pudiéramos llamar la guerra del espectro del hambre, que resulta tan o más devastadora y destructiva que cualquier conflicto bélico, pues cada dia cuenta con más víctimas, existiendo niños que aprenden primero a morir que a caminar, estableciéndose el escenario de operaciones de esa batalla, por imperativo legal y moral, dentro de todo el sistema de Naciones Unidas, en su principal órgano especializado, la FAO.

Si esto es asi, ¿por qué, entonces, se ciernen estas amenazas? Como la propia idea recoge, jamás ha habido tantas cosas que hacer ni las perspectivas de acción han sido más vastas. Resultaría imposible vivir en un mundo hegemónico, por ser necesaria e incuestionable la existencia de un equilibrio, tanto dentro de la naturaleza como en el sector socioeconómico; una forma de proyectarnos hacia el futuro con nuevas metas.

Resultado de todo esto, es la FAO el foro idóneo que, tras el análisis, debe buscar y encontrar soluciones de cooperación para el desarrollo de manera amplia y democrática, con la única presión que puedan presentar las realidades de cada país, por su amplio conocimiento y adecuada y equilibrada representatividad. Estas consideraciones se hacen aún más actuales, primero, al contemplar el complejo y controvertido entorno internacional; segundo, ante la proximidad de la Conferencia de la FAO, la reunion más elocuente e importante en la esfera de la agricultura y la alimentación. Baste tan solo tener en cuenta que podrán sucumbir regimenes sin sustentación, pero no por esto se puede desconocer una realidad: la existencia de poderosos y pobres, con ostensibles desniveles alimentarios que, en vez de disminuir, se acrecientan.

Fortalecer a la FAO en su gestión y proyección en pos de sus posibilidades de acción, más que una afirmación, constituye un reto. Esto, claro está, no se encuentra a la altura de su crisis económica, debatida anteriormente.


Tal como está recogido en el documento 99/2, si bien la producción alimentaria en los países en desarrollo aumentó en 1990 un 2, 3 por ciento, esto significa menos del ritmo medio del crecimiento de los años 80; y, lo que es peor aún, la mitad de los países en desarrollo no logró aumentar la producción de alimentos.

Específicamente en lo que se refiere a productos básicos, en cifras per capita, los niveles de producción se mantuvieron por debajo de la media 1980 a 1985. En lo referente a la producción pesquera mundial, se detuvo el crecimiento que existía desde los primeros años 70, lo cual tuvo una marcada significación en 1989. En el caso de las importaciones de alimentos en los países en desarrollo, según los datos de 1989, el valor de las mismas aumentó de manera considerable. Sin embargo, debido al alza de los precios de los principales productos alimentarios, en 1989 el incremento de las importaciones fue mucho menor en volumen que en valor.

Vivimos todos en un mismo territorio, compartimos un mismo mar. Por tanto, estamos sometidos a los mismos peligros, como, por ejemplo, el del medio ambiente; solo que, por imperativos de las desigualdades, interpretamos el mundo desde distintos ángulos. Pertenecemos, por condiciones y concepciones, al llamado Tercer Mundo, y nuestra raíz está en nuestra altiva, noble y expoliada tierra americana, a todo lo largo y ancho del sur de Rio Grande, en el que aún suena el galopar de Bolivar. Es por esto que debemos hacer referencia a nuestra region.

América Latina y el Caribe recibe una ayuda inferior a nuestras necesidades reales. Mientras que nuestra producción disminuyó en 1990 por tercer año consecutivo y, en particular, la producción alimentaria y agrícola, su crecimiento fue menor del 1 por ciento, muy inferior al crecimiento demográfico. De igual manera, el volumen de las importaciones continuó aumentando, aunque de forma moderada, ya que su producción per capita se estancó en 1988 y se deterioró aún más en 1989, lo cual agravó las escuálidas finanzas exteriores de la region.

En resumen, ha retrocedido en sus niveles históricos y, si no se toman medidas, hay amenazas de agravarse. Los escasos países que reclaman algún crecimiento tienen, en su mayoría, a sus poblaciones, trabajadores y capa media importante, desempleados y desvalidos. Nuestra region no pretende convertirse en una sociedad de consumo; reclama solo su derecho a subsistir y desarrollarse, razón por la cual no entendemos que existan nuevas prioridades en detrimento de nuestras acuciantes necesidades. Además de males como la cargante deuda externa o el intercambio desigual, tenemos que agregar otros de causas diferentes: la reciente epidemia desatada en la hermana República del Peru, ya extendida a otros países de la region. El cólera tiene su caldo de cultivo en la pobreza, la insalubridad y la malnutrición; crisis en la cual la FAO, es justo reconocerlo, actuó con rapidez y efectiva ayuda, como expresó el Director General en horas de la mañana. Pero cabe preguntarse: además de esto, ¿cuánto falta aún por hacer? En vísperas, el año proximo, del histórico V Centenario, en que un gran navegante y mejor almirante, Cristobal Colon, saliendo del puerto de Palos, de España, encontró, atravesando el Atlántico, otro desconocido continente en su ruta, pudiendo Europa saber de su existencia, no creo necesario volver a descubrir, por sabidas, dónde están las causas de nuestro subdesarrollo en America Latina y el Caribe: todos las conocemos. De lo que


se trata es de cómo encontrar formulas realistas de cooperación, de superación en las bases materiales y técnicas, mediante un análisis justo y equitativo de soluciones.

Michael Kima TABONG (Cameroon): Mr Chairman, before I proceed to give the contributions of Cameroon on this important item, let me express to you and through you to this honourable House our warm thanks and appreciation for electing me as one of the Vice-Chairmen of this Council session. I particularly thank the distinguished Ambassador of Pakistan for proposing me with the support of the distinguished Representative of Germany. I promise to work with my other colleagues of Venezuela and Indonesia as a team to give our contributions diligently under the guidance of the Chairman.

That done, Mr Chairman, while thanking you for giving me the floor, I bring to you warm greetings from Cameroonian farmers and from the Cameroon Minister of Agriculture, and of course Mr Chairman, from us here in Rome too.

Mr Chairman, the subject paramount in our minds is the current world food situation which features in Agenda Item 4. It is on this very important item that the Cameroon delegation will base its declaration and hope to share views with other delegations at this Council. I like to term my declaration as the world food situation and the new international economic order of the new world order.

The Secretariat has done a good job by preparing, inter alia, very condensed documents loaded with facts and figures, which make one shudder at the very bleak and disturbing situation of food in the world. Some of the striking facts are, and I will repeat them for clarity’s sake:

1. Food production in developing countries rose to 2. 3 percent in 1990, well below the average growth rate of the 1980s (3. 2 percent), and also below the population growth particularly in Africa (about 3. 1 percent).

2. A large number of African countries are experiencing acute food shortages.

3. As regards the per caput food production, 67 out of 112 developing countries failed to increase their production in 1990. That is three-quarters of the sub-Saharan countries. Also, per caput staple food production failed in the three consecutive years from 1986, a feature with no precedents recorded in at least three decades.

4. The food supply situation continues to be worrying in a number of countries, for example in Africa (in Sudan, Ethiopia, Angola, Mozambique, Liberia), in Bolivia, Peru and Nicaragua, in Cambodia, Afghanistan, Lebanon, Jordan and Iraq, and this report was prepared before Bangladesh blew up.


5. After declining for three consecutive years, from 456 million tones to 302 million tonnes, world cereal stocks are expected to increase in 1991. The bulk of the increase is projected to take place in developed countries, particularly in Canada and the United States. These are facts picked up from document CL 99/2.

Mr Chairman, it is our view that so many events, be they famous or notorious, have been taking place in our world between 1990 and now, some of which, repercussions, by and large have stolen the show and attention to the detriment of the food situation in the world. Hence, Mr Chairman, you will permit me to take your mind and thoughts backwards, so to say, to make my presumption clear and convincing. Let me start with some very plausible facts on one of those very remarkable and unforgettable events of recent times. It is the event which a Saoudien financier - Adnan Kashoggi - is quoted in the Jeune Afrique issue of May 22nd 1991 to have described thus: “La guerre du Golfe c’était comme aller au spectacle. Nous avons payé pour entrer, nous avons pleuré, nous avons ri, et une heure plus tard, nous avons tout oublié.” (Adnan Kashoggi). It is the Gulf war Mr Chairman.

At the time the war was going on it seemed fantastic to either read or hear journalists tell us with excitement, that between 700 and 800 combat planes of the Allies, of the A 10 and Harrier aircraft, of the 350 or so US Cobras and Apache helicopters, the French Mirage that executed its missions with precision and safe return, the British Jaguar and fighter bombers that hawked and assalted Iraq’s bridges with precision, and on the other side we heard of 45 MI 24 MIG fighters, all Soviet made. All these dangerous weapons were deployed during 43 days’ war, and what is more or worse, the creators of those weapons also fabricated the ballistic missile which was to destroy completely and immediately any of those expensive - and Mr Chairman, when I say expensive I mean in terms of hard currency - the US dollar, the pound sterling and the French francs. So that what is left is the debris that fell on the farmland and the water resources of the already poor rural man.

Even as the war ran to its demise, countries worried about criticism being levied against them for sitting on the touchline, rushed pledges in huge contributions of billions of D. marks and yen. whilst these very impressive demonstrations of military power on the one hand and financial abundance on the other went on, the world’s real and acute problem, namely, food and its inseparable corollary - potable water - continued to decline to the lowest levels.

The Committee on World Food Security at its 16th Session drew up an interesting report which I hope will be considered together with document CL 99/2. Paragraphs 12 to 27 of that report pinpoint some factors as causes which have contributed to the degradation of the world food situation and food security in the developing countries; among them - the slow-down in economic growth in industrialized economies, inadequate access to world markets, declining terms of trade for their imports and the burden of external debt, population growth, environmental degradation, civil strife, major natural disasters such as drought, cyclones, earthquakes, etc. , and major military confrontation.


But it is also true that any long-lasting food security plan must be insured above all else by massive food production. This is indispensably linked to the world economic and political environment. It is not enough to make from time to time punctual ad hoc rescues in favour of people who have been obliged to become refugees and displaced persons because of unforeseen circumstances. It is not enough to wait for the alarms to hang out bags of grain and bread dropped from helicopters to no specific beneficiaries and count that as food aid. It is not at all satisfactory to ship bags of wheat, corn, rice, year in year out, to governments. For, as the old Chinese saying goes - and I do hope here that my colleague in the Chinese delegation will not defy me - when you give a person a few grains to eat he will come back for more, but help him to plant the grain and you have helped him to feed himself and his whole family for long.

Now I can expand and elaborate on this. The rural people of Latin America, Asia and Africa can be taught to plant their own grain and then learn to transform that grain to any form of bread. They can be taught how to conserve their products for a rainy day and even further to find the means of communication to market their products even to their nearest neighbours within the same continent.

To do this, huge financial resources and technology are needed. If you want my suggestion, Mr Chairman, I will make the appeal that if the proceeds from just one French Mirage, one British Jaguar bomber, one United States Cobra, one US Apache and one Mig fighter - and if we add to this huge investment just one tenth of the contributions pledged (to whom it may concern) in billions of D. marks and yens - if these are made available to the appropriate agencies, FAO, WFP, IFAP, UNDP, and other multilateral agencies or development banks which have been created and charged with specific missions to eradicate hunger, famine and malnutrition, the world food situation may not be as bad as it is today. It may even improve in the year 2000. I know that this is just around the corner. Do I sound Utopian? No, the Gulf war has shown that finance and technology can be mobilized in a short time when the biggest donors decide and want it to do so.

In conclusion, I will be very brief. It is the opinion of the Cameroon delegation that the new world economic order should not be limited only to the signing of treaties on the non-proliferation of arms, but also to controlling the sale of arms to developing countries because this encourages civil strife. The new world order, be it politically or economically geared, should face the real problem affecting the world.

The mass exodus of people from Africa, from Asia and Latin America, the mass migration from Eastern Europe - all gate-crashing Western Europe and the United States of America - have a fundamental problem, food. To this add the corollaries of shelter and potable water. Civil strife encountered in those countries has been encouraged by the suppliers of arms and dangerous weapons obtained from abroad. The lamentable results of such strife have been, to name a few, more hunger, homelessness, instability, deaths, loss of control and loss of human dignity.

Hence the appeal of the Cameroon delegation through this 99th Session of the Council of FAO is that the promoters of the new world order should include in their agenda or in the preamble of whatever document they may


have, the fact that the world needs more food security, massive food production programmes, more appropriate and adaptable agro-industries, more food conservation technology and the removal and relaxation of trade barriers and tariffs to enable commercialization of raw food material and finished consumer products by the developing countries. One-tenth of the huge sums of money now deployed for the manufacture of dangerous and destructive weapons could be invested in food and in agro-industries, especially at this time when we see that the Cold War is showing signs of what I might call a warm peace.

This is a food-for-thought contribution from my delegation on this item of the 99th Session of Council. The world food situation is precarious. We cannot afford to make and marr it at the same time.

LE PRESIDENT: Je vais proposer de lever la séance. Nous reprendrons les travaux demain matin, à 9 heures 30 precises.

Je voudrais dire qu’aucun accord définitif n’est encore intervenu en ce qui concerne le Comité de redaction et son Président. J’espère que demain, à 9 heures 30, nous pourrons faire - je le souhaite tout au moins - une annonce à ce sujet et que le Conseil pourra prendre une décision sur la composition du Comité de rédaction et son Président.

The meeting rose at 17. 45 hours
La séance est levée à 17 h 45
Se levanta la sesión a las 17. 45 horas


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