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III. ACTIVITIES OF FAO AND WFP (continued)
III. ACTIVITES DE LA FAO ET DU PAM (suite)
III. ACTIVIDADES DE LA FAO Y DEL PMA (continuación)

9. Report of the llth Session of the Committee on Forestry (Rome, 8-12 March 1993)(continued)
9. Rapport de la onzième session du Comité des forêts (Rome, 8-12 mars 1993)(suite)
9. Informe del llo período de sesiones del Comité de Montes (Roma, 8-12 de marzo de 1993)(continuación)

9.1 Recommendations on the Establishment of a Consultative Group on the Tropical Forests Action Programme (continued)
9.1 Recommandations relatives à la création d'un Groupe consultatif sur le Programme d'action forestier tropical (suite)
9.1 Recomendaciones para el establecimiento de un Grupo Consultivo sobre el Programa de Acción Forestal Tropical(continuación)

LE PRESIDENT: Je déclare ouverte la huitième séance plénière de notre Conseil.

Franco F.G. GINOCCHIO (Italy): The statement presented by the honourable representative of Belgium on behalf of the EEC and its Member States reflects well Italy's support of the proposal of the Independent Chairman of the Council with regard to the establishment of a Consultative Group on the Tropical Forests Action Programme. We should like to think that this Council session will finally gather the consensus of countries and agencies involved, enabling the Consultative Group to start its work without further delay and fulfill the important mandate described in its terms of reference. We would also like to think that the Council will reach consensus by taking into consideration the comments and suggestions made by many countries and by the EEC. Points (b) and (f) of the Consultative Group's terms of reference, that focus on promotion of international cooperation and funding, are particularly important. The Consultative Group should, in our view, give immediate and priority attention to these aspects that are crucial to the credibility and ultimately to the success of the Tropical Forests Action Programme.

During the current period of economic stringency and recession for many industrialized and developing countries alike, resources allocated and actually spent for sustainable management of natural resources and for related Tropical Forest Action Programme goals are below the expected levels. The Consultative Group can have an important role in reversing this trend. Recipient and donor countries have specific roles to play in this process. Currently, the larger part of the financial burden for the implementation of national forest action programmes is actually with the developing countries. Donors should be encouraged to provide more substantial and consistent contributions to the implementation of the national programmes, showing that the Tropical Forests Action Programme is indeed a shared responsibility and a global endeavour. Recipient countries at their end should provide more decided signs of commitment to the Tropical Forests Action Programme process


by speeding up policy reforms and the adaption of institutional frameworks to facilitate national forest action programmes implementation. Italy intends to follow this approach. In addition to supporting regional training in Tropical Forests Action Programme principles, we are currently supporting national forestry action programmes in some countries, and we are planning to consolidate and expand our support to these countries, possibly with a long-term perspective of building durable national capacities in the Tropical Forests Action Programme. Finally, we would like to inform you that Italy has approved a contribution of US$2.4 million for the activities concerning the Tropical Forests Action Programme.

LE PRESIDENT: Je remercie le Représentant de la République italienne de son intervention et des précisions qu'il vient de nous donner concernant le montant mis à la disposition du plan-programme (Programme d'action forestier tropical).

Chadli LAROUSSI (Tunisie) (Langue originale arabe): Je voudrais tout d'abord remercier le Secrétariat pour l'excellent et exhaustif rapport qu'il nous a soumis. Je remercie également Monsieur le Directeur du Département des forêts qui nous a fait une présentation extrêmement claire dudit document.

Nous voudrions souligner l'importance capitale que nous attribuons au développement et à la conservation des forêts qui constituent un élément fondamental de l'équilibre écologique tel que l'ont affirmé: 1) la Déclaration de Rio adoptée à la CNUED, 2) la Déclaration des principes pour un consensus mondial sur la gestion, la conservation et l'exploitation écologiquement viable de tous les types de forêts, 3) le chapitre 11 du Programme "Action 21", 4) les conventions relatives à la diversité biologique et aux changements climatiques.

Tout en appréciant la mise en place du Comité des Nations Unies sur le développement durable, nous sommes convaincus que la FAO doit jouer le rôle de chef de file pour asseoir les bases d'un développement agricole durable. Nous soulignons tout particulièrement l'importance de la responsabilité de la FAO dans le suivi des recommandations du Sommet de Rio en ce qui concerne les forêts en général et le verdissage de la planète en particulier.

Je voudrais maintenant porter à votre attention que mon pays, dénommé la "Tunisie verte" - mais qui a vu, au fil de l'histoire la disparition d'une grande partie de ses forêts - mon pays a été parmi les premiers à répondre à l'appel du Sommet de la Terre pour le verdissage de la planète, car nous comptons, au cours de la dernière décennie de ce siècle doubler le couvert forestier de notre pays. Quand je parle au nom de mon pays, la Tunisie, je vous prie également de me permettre de parler au nom de l'Union du Maghreb arabe (UMA), présents ici: la Libye, l'Algérie et le Maroc. A ce propos, nous appuyons, dans ce cadre toute initiative internationale visant à soutenir les efforts nationaux de développement et de conservation des forêts. C'est sur cette base que nous comprenons la proposition de créer un groupe consultatif sur le PAFT. Nous voudrions à cet égard rendre hommage aux efforts méritoires déployés par M. le Président indépendant du Conseil ainsi qu'à la sagesse et à la compétence avec lesquelles il a préparé les documents relatifs à cette


proposition. Nous appuyons sa proposition concernant la nécessité d'obtenir des ressources extra-budgétaires, comme ceci a d'ailleurs été souligné par bon nombre d'intervenants et comme souligné également au paragraphe 35 du document CL 103/8.

Je profite de l'occasion pour vous rappeler la demande des pays d'Afrique du Nord figurant au paragraphe 31 du document.

Autant nous comprenons la nécessité de s'intéresser aux forêts tropicales qui nécessitent une attention internationale particulière et urgente, autant je dis que, parallèlement à la forêt tropicale, il y a la forêt méditerranéenne qui mérite l'attention de notre Organisation, organisation qui, comme je l'ai dit précédemment, est à la tête des organisations responsables de l'exécution du Programme "Action 21" du Sommet de Rio.

Vous n'ignorez certainement pas les menaces qui pèsent sur les forêts méditerranéennes par suite de la désertification rampante à partir du sud, menace qui pèse à court terme sur la rive sud du bassin méditerranéen et qui pèse certainement à long terme sur la rive nord du même bassin méditerranéen.

Je ne vous apprendrai rien de nouveau, Monsieur le Président - alors que nous nous trouvons dans une capitale méditerranéenne, Rome, qui a une histoire très riche dans ses relations avec d'autres capitales méditerranéennes, Carthage, qui se trouve dans mon pays, la Tunisie - en vous rappelant qu'entre ces deux comptoirs commerciaux et militaires les liens se faisaient par des caravanes d'éléphants.

Vous savez également que l'éléphant utilisé par le général carthaginois Hannibal consommait une demi-tonne de feuilles vertes par jour produites par la forêt méditerranéenne. Ce sont les mêmes éléphants que nous utilisions pour aller vers ce que nous appelons maintenant l'Afrique saharienne.

Malheureusement pour nous, la disparition progressive de ce couvert forestier s'est faite au fil de l'histoire.

L'adoption de la Charte de Rio découle de cette réalité amère dont nous souffrons actuellement. C'est la raison pour laquelle mon pays, la Tunisie, qui s'appelait la Tunisie verte, est menacé par la désertification à l'instar de tous les autres pays de l'Union du Maghreb arabe. C'est pourquoi nous soulignons avec force la nécessité d'accorder une attention particulière à la forêt méditerranéenne et à la lutte contre la désertification.

L'honorable délégué de l'Espagne a mis l'accent, avant moi, sur la nécessité de renforcer le Programme Sylva méditerranéen pour mieux servir la forêt méditerranéenne.

A cet égard, nous aimerions demander au Secrétariat où en est l'élaboration du cadre de ce programme tel que figurant au paragraphe 39 du document CL 103/8.

Concernant le niveau du budget du Département des forêts, nous partageons les préoccupations des délégués du Canada, de l'Allemagne, de l'Inde, de la France, de l'Australie, des Etats-Unis d'Amérique, du Pakistan, de la Chine,


du Cap-Vert et d'autres, préoccupations très grandes quant à la réduction des crédits alloués à la foresterie eu égard au rôle fondamental des forêts dans la conservation de l'environnement et dans la pérennité de l'activité agricole qui est le fondement même de notre Organisation.

Notre préoccupation ne se limite pas uniquement à ce programme, parce que nous sommes convaincus que notre Organisation, la FAO, doit rester le chef de file du développement agricole durable.

A ce propos, nous devons tous être conséquents avec nous-mêmes, nous ne pouvons pas charger notre Organisation de toutes ces responsabilités sans lui donner pour autant les moyens financiers nécessaires pour lui permettre de s'acquitter de ces lourdes tâches.

J'espère que grâce à ce consensus sur le rôle de chef de file de la FAO dans l'exécution des principales recommandations de la communauté internationale pour asseoir les bases d'un développement durable telles qu'adoptées par le Sommet de la Terre, nous aboutirons à un accord sur un programme de travail qui serait à la hauteur des défis qui confrontent l'humanité à l'aube de ce XXIème siècle.

Christophe MWANANGULU MASSEY (Zaïre): Monsieur le Président, le Zaïre est membre du Comité des forêts et a participé à Paris, à la réflexion sur la création du Groupe consultatif sur le PAFT. Nous n'aurons donc pas de commentaire particulier sur les recommandations contenues dans la note CL 103/19 sous examen, sinon pour vous féliciter, Monsieur le Président, pour la clarté avec laquelle vous avez posé les principaux problèmes qui concernent le PAFT et le Groupe consultatif sur le PAFT. En particulier, la délégation du Zaïre partage vos remarques contenues aux paragraphes 14 et 16 du document CL 103/19, en insistant, comme l'ont fait beaucoup d'autres délégations avant la nôtre, sur la nécessité de laisser à la FAO le rôle moteur dans les programmes et les actions de foresterie.

La délégation du Zaïre appuie sans réserve les observations faites par les délégations du Congo et du Brésil, sur la nécessité de relancer le plus rapidement possible le processus du PAFT dans les pays qui l'ont mis en place. Notre pays regrette que les fonds nécessaires ne soient pas disponibles pour cela.

Le Zaïre voudrait rappeler, rapidement, que sa forêt tropicale représente environ 10 pour cent des forêts tropicales du monde et près de 50 pour cent des forêts tropicales africaines.

La forêt tropicale zaïroise représente près de la moitié de la superficie du pays. C'est dire donc qu'elle constitue une ressource inestimable dont le pays a besoin pour son développement.

Le blocage dont le PAFT est l'objet ne peut que gêner le développement de notre pays qui, par ailleurs, est tout à fait conscient du rôle que joue sa forêt dans l'équilibre écoclimatique de la planète.


Il est donc urgent d'arriver à une exploitation et une gestion rationnelles de notre forêt pour un développement durable de l'humanité tout entière.

La délégation du Zaïre regrette donc sincèrement la réduction des crédits alloués à la foresterie dans le cadre du Programme de travail et budget de la FAO pour 1994-95 - malgré les recommandations de la Conférence de Rio -et souhaite vivement qu'un effort puisse être fait dans ce domaine. C'est dans ce sens et dans le sens du blocage du mécanisme et en vue de la redynamisation du PAFT que la délégation du Zaïre soutient les propositions du Groupe consultatif sur le PAFT.

S'agissant de la composition du Groupe consultatif, après avoir appuyé les réserves que la délégation française vient d'émettre, le Zaïre qui n'est pas opposé à la constitution d'un tel groupe, souligne la pertinence du paragraphe 30 du document CL 103/8 sous examen pour les raisons qui y sont données.

En effet, le Groupe consultatif sur le PAFT que nous estimons important, il faut le répéter, doit faire l'objet d'un consensus tant au niveau de ses objectifs qu'à celui de sa composition.

Après avoir réitéré ses félicitations pour ce document - à M. Murray pour la clarté de sa présentation et au Secrétariat pour la clarté des documents qui nous sont soumis - la délégation du Zaïre recommande l'adoption du rapport de la onzième session du Comité des forêts.

Sergio A. BARRERA (Philippines): We would like to comment on the following subjects which require the attention of the Council.

Firstly, the establishment of a Consultative Group on the Tropical Forests Action Programme (TFAP). We have no objections regarding the establishment of a Consultative Group on the TFAP. Considering that TFAP is a major global concern, and that there are existing agencies concerned with tropical forests, the establishment of a Consultative Group becomes imperative. It is believed that with the Consultative Group, we could ensure concerted, coordinated and harmonious approaches in solving tropical forestry problems.

At present, there are undertakings in establishing a long-term Master Plan for Forestry Development in countries with tropical forests'. The philosophy behind this is to establish guided actions in forestry management with a long-term perspective and at the same time provide for a systematized and vivid view of funding requirements of specific programmes or activities which donor countries may be interested to finance.

A paper entitled "Status of Implementation and Institutionalization of the Philippine Master Plan for Forest Development" was presented at the Workshop on TFAP Operational Principles held at the FAO Regional Office in Bangkok on November 1992.

Secondly, on Forestry and Sustainable Development: after a considerable period of exploitation, the ability to manage tropical forestry under the context of sustainabledevelopment hasreached a criticalstage. Forestry should be


self-sustaining, and anything to the contrary reflects abuse in the use of this natural resource.

Individual country programmes should be able to avail of funds in a manner by which their return through time could be ensured. TFAP must look into that, and wise options should be drafted through the Consultative Group.

Thirdly, on forestry, nutrition, and the environment: the situation in the Philippines and elsewhere provides for a direct linkage in dependence of nutrition and forestry. This is because of the socio-economic malaise manifested in societies of less-developed countries, coupled with the increased population and people moved to the uplands to eke out a living, thereby causing considerable destruction of forests. While these people are able to find a temporary refuge to satisfy their nutritional needs, it is ironic that the environmental degradation that this has caused has seriously affected the productivity of the agricultural sector and the environment, because of the ensuing droughts and floods - natural disasters which could be reduced with better forest cover.

In the Philippines' Master Plan, these sectors are properly addressed. The interrelationship of forestry with the other sectors of the society, the environment, and the economy have been considered, ensuring that there is no competition but complementation in these areas of concern.

Fourthly, on Medium-term perspectives and programme priorities for forestry, and the Programme of Work and Budget: in view of the great importance we attribute to UNCED's Agenda 21, particularly to capacity building, my delegation cannot but agree with the delegations which have spoken before us supporting an increase in the budgetary allocations for FAO forestry programmes and activities.

Iván MARULANDA GOMEZ (Colombia) : Participamos muy activamente en la reunión del Comité de Montes, razón por la cual compartimos plenamente el informe que se ha puesto a consideración del Consejo. Compartimos, también, señor Presidente, la preocupación que se ha expresado aquí de manera insistente y reiterativa en el sentido de que la FAO esté deteriorando el suministro de recursos para el área forestal. Consideramos que el sector forestal, por el contrario, debe fortalecerse desde el punto de vista del presupuesto dentro del conjunto de actividades de la FAO.

Queremos señalar, señor Presidente, dentro del conjunto de temas que trae el informe, muchos de ellos ya tenidos en cuenta en varias de las declaraciones que hemos escuchado, señalar uno de ellos que nos parece de particular importancia por su innovación porque representa un enfoque novedoso y muy prometedor dentro del tema general del desarrollo sostenible y de la cuestión alimentaria. Nos referimos al capítulo que trata en el informe sobre la silvicultura y la nutrición del medio ambiente, que fue un tema traído a la reunión del Comité de Montes y que nos pareció particularmente exitoso y particularmente interesante. Ojalá en el futuro se siga progresando en el enfoque que trajo este tema a la reunión del Comité y en el informe que estamos analizando.


Como usted sabe, señor Presidente, Colombia es un país particularmente rico en bosques y tiene por lo tanto un particular interés en el tema. Tenemos interés de preservar nuestra riqueza forestal, pero al mismo tiempo desarrollarla y poderla explotar en beneficio del desarrollo sin detrimento de los intereses de las generaciones futuras y de los intereses generales del planeta, por eso estamos muy interesados en el tema sobre el Grupo Consultivo que se está analizando. Al respecto quisiéramos hacer las siguientes precisiones y argumentaciones.

En primer término vemos, señor Presidente, que en general todas las cuestiones que tienen que ver con el tema ambiental son motivo de polémicas dentro del sistema de Naciones Unidas en lo que se refiere a los aspectos institucionales, y eso nos parece comprensible porque el tema del medio ambiente y el desarrollo sostenible es relativamente nuevo en el mundo, y porque, además, es un tema de extraordinaria trascendencia para la humanidad. Seguramente que por muchísimos años hacia el futuro este tema va a ser el centro de atención de la inteligencia humana. Por eso mismo hay mucho interés y también muchas expectativas de recursos que puedan canalizarse para distintas necesidades institucionales y distintas necesidades relativas al mantenimiento de un orden ecológico en el mundo; es decir, hay muchos recursos alrededor del tema, y por eso también hay una competencia muy grande sobre lo que debe hacerse y quién debe realizarlo.

No nos extraña entonces, señor Presidente, que nos estemos encontrando permanentemente con decisiones conflictivas a este respecto. Colombia como todos los Estados presentes acá en la FAO hace parte de los distintos organismos dentro del sistema de Naciones Unidas, y, naturalmente, que vemos este problema institucional del tema del medio ambiente, lo vemos en dos perspectivas. Una perspectiva global nos interesa como Estado que las competencias queden distribuidas dentro del sistema de Naciones Unidas y dentro de todo el sistema que organiza la comunidad internacional, repito, quede distribuido el tema del medio ambiente de la manera más idónea, eficaz y más efectiva. Queremos que el problema del desarrollo sostenible pueda enfrentarlo la comunidad internacional de la manera más eficaz, y para eso nos preocupa, repito, la forma cómo queden distribuidas las competencias dentro de todo el sistema de Naciones Unidas; pero también vemos el tema desde la perspectiva de la FAO como miembros que somos de FAO. Digamos que lo vemos entonces desde una perspectiva particular de FAO. Nos interesa que FAO tenga una presencia vital dentro de todo el tratamiento del tema ambiental, porque FAO por su propia naturaleza tiene que jugar un papel definitivo en el tratamiento de esta cuestión, y al mismo tiempo ya ha recibido mandatos muy precisos como los que recibió de la Conferencia de las Naciones Unidas para el Medio Ambiente reunida en Río de Janeiro.

Entonces, tenemos un gran interés de que FAO pueda llegar a cumplir sus deberes dentro de la cuestión ambiental con la mayor profundidad y eficacia y que se le reconozca su papel y su importancia dentro del tratamiento del tema en todo el conjunto de la comunidad internacional y, particularmente, dentro del sistema de Naciones Unidas.

Por esa razón, señor Presidente, nosotros estamos de acuerdo en que se constituya un Grupo Consultivo para el Plan de Acción Forestal. Sin embargo, queremos precisar dentro de qué marco quisiéramos que se constituyera este


grupo. En primer término, señor Presidente, yo quiero reconocer, y, Colombia quiere reconocer aqui, el inmenso esfuerzo que usted ha hecho para consolidar una propuesta idónea e importante que interprete las necesidades de este momento. De hecho nos parece que es una propuesta satisfactoria que responde a esas expectativas que todos tenemos.

Sin embargo, nos parece que a esa propuesta que usted nos ha hecho a los miembros de este Consejo como fruto de un trabajo de mucho tiempo, que a esa propuesta debe rodearla un conjunto de requisitos fundamentales para que nos garantice el éxito que todos queremos. Por esa misma razón nosotros nos sentimos identificados con el planeamiento que aquí han hecho las delegaciones de Italia, de Zaire y de Francia, en el sentido de que quisiéramos ver ese Grupo Consultivo constituido por la voluntad uniforme de consenso de los Estados Miembros de la FAO y de los Estados Miembros de este Consejo de la FAO. Porque nos parece que no se trata simplemente de crear un grupo consultivo por crearlo. Se trata de crear un Grupo Consultivo que tenga la suficiente fuerza y suficiente respaldo para que pueda cumplir con sus deberes, que pueda convocar las voluntades internacionales, que pueda dictar unos parámetros y trazar unas líneas de recomendación y de comportamiento a las distintas naciones que tengan credibilidad y que sean aceptadas por todos para que a esas decisiones de ese Grupo le sigan hechos concretos, acciones concretas, y para eso es necesario que el Grupo, repito, se constituya con una base de consenso y de voluntad política fuerte e importante.

Nos preocupa, porque escuchamos con mucho detenimiento las intervenciones del PNUD, del Banco Mundial, en las reuniones del Comité de Bosques y de Montes. Nos preocupa, repito, que no hayamos podido establecer todavía una sintonía suficiente con estos organismos que son vitales dentro del sistema porque son precisamente mecanismos que financian actividades que permiten ía realización de proyectos específicos dentro del Plan de Acción Forestal.

Nos preocupa, señor Presidente, también que no se haya podido establecer una sintonía total y perfecta con las propias organizaciones no gubernamentales, y, nos preocupa, por supuesto, señor Presidente, muy profundamente que Estados Miembros de la FAO que tienen como todos los Estados una gran importancia dentro del sistema, tampoco tengan un convencimiento absoluto en la necesidad y en la idoneidad del Grupo que estamos proponiendo.

Me parece, señor Presidente, le parece a la delegación de Colombia, que si bien llevamos tres años dándole vueltas y girando alrededor de este tema y que tres años es mucho tiempo y conllevan al desgaste de la institución y de las propias ideas, nosotros no dejemos desfallecer la voluntad de encontrar una salida que le dé fuerza política a la decisión que queremos tomar, porque podemos encontrarnos en muy breve tiempo que le hemos dado vida a una criatura que no tiene mucha energía para recorrer hacia el futuro.

Me parece, y en esto quisiera retomar una breve intervención que hice hace pocas horas, en la reunión de la mañana, que tenemos también que buscar procedimientos convincentes para la adopción de decisiones tan delicadas y tan importantes como ésta; que todos los Estados Miembros que tienen que tomar la decisión sientan que son escuchados y tenidos en cuenta en un plano de igualdad cualquiera que sea su posición; esto garantiza el éxito de la decisión misma, porque cuando se toma una decisión dentro de un procedimiento


que no merece la credibilidad y la confianza de las partes, la decisión misma es débil y no tiene mucho porvenir.

Para terminar, señor Presidente, y sintetizar esta segunda parte de mi intervención, quiero decirle que Colombia tiene mucho interés en que se constituya un Grupo Consultivo para el Plan de Acción Forestal. Colombia tiene uno de los Planes de Acción Forestal más exitosos del mundo y por eso mismo nos sentimos comprometidos frente al tema y comprometidos frente a la FAO en nuestra gratitud porque hemos recibido un respaldo muy importante para el éxito de ese Plan de Acción Forestal que, entre otras cosas, acaba de recibir créditos internacionales de la Banca Multilateral, Banco Mundial y Banco Interamericano de Desarrollo, por un monto de 350 millones de dólares EE.UU.

Pero, si bien es cierto que tenemos tanto compromiso con el tema, y tanto interés en el tema, por eso mismo tenemos interés de que las decisiones estén soportadas de una manera muy sólida. Por eso solicitamos que la constitución del Grupo Consultivo se haga por un procedimiento de consenso.

Pinit KORSIEPORN (Thailand): First of all, please allow me to congratulate Dr Murray on his introductory statement to the Report. To follow your guidelines strictly, Mr Chairman, my intervention will take up only the points under discussion.

Briefly, my delegation endorses the Report of COFO at its 11th Session. I would only urge FAO to give greater priority to the Organization's forest mandate in the regular budget. On this, we share the view expressed by some delegations - Canada, France, India and others - calling on FAO to allocate more resources to forestry activities.

Turning now to the Consultative Group on the Tropical Forest Action Programme, my delegation would like to express our appreciation to you, the Independent Chairman of the FAO Council, for the excellent work you have proposed to the Council.

I do not wish to repeat what has been said by previous speakers on the Consultative Group. I simply want to convey my Government's position in supporting the proposal of the Chairman as outlined in document CL 103/19. We believe the establishment of the Consultative Group on the TFAP in accordance with Article VI.5 of the Constitution goes in the right direction.

Kiala KIA MATEVA (Angola): A la fin de la session de ce matin vous avez demandé d'être précis et concis. Conscient de cet appel et pour faire avancer les débats après l'intervention de plusieurs délégués la mienne sera brève.

En premier lieu, je voudrais féliciter M. Murray qui a présenté d'une manière concise les documents que nous avons sous les yeux. L'Angola a participé à la onzième session du Comité des forêts, c'est pourquoi elle n'a pas de difficultés pour approuver le rapport qui nous est soumis dans le document CL 103/8, et insister une fois de plus sur l'augmentation budgétaire à accorder au Département des forêts pour mener à bien les différentes activités


préconisées. Ceci a d'ailleurs été souligné par plusieurs délégués qui nous ont précédés.

En ce qui concerne le Groupe consultatif sur le PAFT, laissez-moi vous féliciter mon frère et ami Rabe et ceux qui vous ont aidé pour tous les efforts déployés afin d'arriver à cette proposition. La délégation angolaise souscrit à l'idée de la création du groupe consultatif sur le PAFT, telle que proposé dans la première des deux considérations soulignées par le paragraphe 6.

Pour terminer, la délégation angolaise félicite la FAO qui continue d'être le chef de file en matière de forêts et de travail pour le développement d'une agriculture durable.

Ray AT.Τ (EN (United Kingdom) : My delegation was an active member of COFO and can therefore endorse its Report. We would like to associate ourselves with those delegations who have spoken before us about the need to consider the reallocation of resources to the forestry sector.

Regarding the establishment of a Consultative Group, like others who have already spoken we are concerned about the lack of a consensus which is accurately reported in the Report of the Eleventh Session of COFO; and is very apparent from our discussions today. We also remain sceptical about the availability of resources. We have expressed our views on the formation of the Consultative Group at numerous meetings over the past few years, and have consistently supported a consensus solution to this problem. Regrettably we are unable to give enthusiastic support to the formation of this Consultative Group as currently proposed. That said, we would again not wish to stand in the way of a consensus decision on this.

If established, Consultative Group membership in our view should be confined to countries actively involved in the TFAP. We also believe that reporting by the Consultative Group should guarantee full reference and attention to all the views and opinions expressed by all categories of participants, including NGOs. Reports of the CG should be considered official documents of the FAO Council and distributed to all interested countries and organizations including TFAP coordinating bodies, at national level.

NGO participation should be self-selecting as proposed in paragraphs 32 to 35 of the paper. Any NGO with the capacity to disseminate information widely should be encouraged.

Finally, we consider the Consultative Group should work for its three-year life under the terms of reference set out in Annex Β of the paper. Its remit should not be widened beyond that of the TFAP, as suggested in paragraph 49.

LE PRESIDENT: Je remercie le Représentant du Royaume-Uni. J'avais, en début de séance, entendu, au nom des membres de la Communauté économique européenne, la future présidence de cette Communauté prendre une position concernant le Groupe consultatif et je vois qu'il y a malgré tout un certain nombre de nuances qui ont été apportées par les membres de la Communauté à la position


conjointe qui a été définie par la future présidence, en l'occurrence par la Belgique, dans son exposé liminaire qui a été fait en début de séance ce matin. Je passe maintenant la parole à la Belgique non pas en tant que Président de la Communauté mais en tant que pays.

Roland PARFONRY (Belgique) : La délégation belge a pris connaissance des récents documents concernant le PAFT. Ils soulèvent un éventail de questions et de considérations que nous souhaitons vous soumettre brièvement.

1 La réflexion sur la mise en oeuvre du PAFT a depuis le lancement du programme été difficile et la recherche de consensus laborieuse. L'impossibilité jusqu'à aujourd'hui de prendre des décisions institutionnelles réservant à la FAO un rôle politique substantiel dans le cadre du programme est symptomatique à cet égard. La Belgique a contribué, parmi les pays qui ont lancé le programme et constate avec regret que malgré les efforts déployés de toutes parts, sans omettre les vôtres, M.le Président, les progrès enregistrés sont fragiles.

2 La proposition de Comité consultatif dont nous sommes saisis ne nous a pas entièrement convaincus. Nous avions plutôt espéré que se crée un lieu d'échanges ouvert à tous et pas un comité ordinaire soumis aux habituelles contraintes bureaucratiques.

Nous croyons savoir que la formule retenue, qui était le seul compromis possible, ne fait pas l'unanimité. Elle n'a pas non plus soulevé l'enthousiasme des agences censées coparrainer le PAFT et qui désormais mesurent leur engagement avec parcimonie.

La Belgique n'ignore pas que le problème crucial du PAFT réside en son financement. A cet égard, nous doutons que le Comité consultatif soit de nature à attirer des bailleurs de fonds.

Nous craignons aussi qu'il fasse double emploi avec d'autres organes récemment constitués et qui sont dotés des moyens budgétaires adéquats, ce qui n'est pas encore le cas du Comité qui nous occupe.

Nous estimons qu'en ces périodes d'austérité budgétaire et compte tenu des développements récents, le COFO pourrait remplir les fonctions attribuées au futur Comité consultatif.

Ce que nous regrettons, Monsieur le Président, c'est que le PAFT se soit retrouvé prisonnier de polémiques sans fin alors que le contexte international était favorable à des stratégies globales conjuguant environnement et développement. Il est regrettable que la recherche d'un consensus n'ait pas conduit à des décisions rapides. Aujourd'hui, les contingences budgétaires exigent de la part des bailleurs de fonds une sélection sévère des projets qu'ils soutiennent.

Pour toutes ces raisons, la Belgique ne considère pas prioritaire la création de ce Comité consultatif mais n'y fera pas obstacle si un consensus en ce sens devait se dégager.


Ray ALLEN (United Kingdom): I would just like to seek clarification, Mr Chairman, of the statement you made after my intervention. What I would really like to know is whether you were implying that the statement made by the Presidency of the EEC and the statement made by Member States after that were not in conformity.

LE PRESIDENT: Je n'ai pas du tout dit qu'il n'était pas conforme à la position prise par la Communauté européenne. Les Etats Membres peuvent s'exprimer librement. J'ai dit qu'il y avait une discordance entre la position prise par la Communauté et certains de ses Etats Membres, tout au moins à propos d'un certain nombre de nuances. J'ai écouté avec beaucoup d'attention et j'ai relevé les phrases qui ont été prononcées au nom de la Communauté notamment en ce qui concerne le Groupe consultatif et j'ai entendu différents Etats Membres prendre des positions assez diverses. Je vous ferai part de mes avis et considérations en ce qui concerne la recherche d'un consensus. Je peux difficilement considérer que la recherche d'un consensus absolu soit la base de tous les travaux parce qu'il n'y aurait plus aucune possibilité, en cas de large accord, d'obtenir un processus opérationnel dans les actions que nous avons à mener. Nous sommes régis par nos Textes fondamentaux et par la recherche d'un consensus que parfois j'essaie de trouver au sein de ma famille. J'ai cinq enfants et je vous avoue qu'il est très difficile d'obtenir un accord de cinq enfants sur quoi que ce soit. Alors, entre de nombreux Etats, il y a fréquemment des points de vue divergents. De larges accords peuvent se dégager et il faut tenir compte de l'avis exprimé par une très large majorité.

Ray ALLEN (United Kingdom): I am sorry, Mr Chairman, but I really do have to disagree with you. There was no fundamental difference in the statements made by the European Community and those of its Member States. The EEC statement was carefully drafted to ensure that did not happen.

LE PRESIDENT: Je puis me baser sur la déclaration qui a été faite par la Communauté et je crois que cette déclaration était très claire. Je remercie les Etats Membres de s'y associer.

J.P. LUNGU (Zambia): My delegation is pleased to have participated in the deliberations of the 11th Session of the COFO and we are therefore pleased to give our full support to its report. In this regard we also give our full recognition to the lead role of FAO in forest matters arising from the UNCED. We fully support the views expressed in favour of increasing financial resource allocation to the forest sector. At the same time, we wish to say that such increase should not be done at the expense of other equally important sectors of the FAO Programme of Work and Budget which we believe are also suffering from limited resource allocations.

We are pleased to support the linkages which have been established between forest and nutrition, as well as the interaction between forest and agriculture. Such linkages are indeed necessary for the realization of food benefits from these sectors for our development purposes.


Regarding the establishment of the Consultative Group for TFAP my delegation did support the proposal during the 11th Session of the COFO and we wish to reiterate that support. We, however, had hoped that the agreed period of reflection over the matter would help us to reach a compromise on the issues which had emerged as points of disagreement and we still look forward to such a compromise.

We wish to repeat our support for the establishment of a Consultative Group which is in line with the aspirations of FAO Member States while at the same time we should work towards a consensus of its methods of operation. In this respect we also give full recognition to the benefits which would be realized from the full participation of other bodies in the work of the Consultative Group. We believe that it is possible for parties concerned with the proposal of the Consultative Group to work toward this consensus. After all we all stand to lose something if we allow these individual differences to delay our action against the activities which endanger the activities of our forest resources.

Finally, we wish to thank Italy for giving a practical example by announcing its contribution, in this hall, of US$2.4 million. We are aware that many other nations have done so before but we hope that many others can follow this example.

David DRAKE (Canada): As Independent Chairman of Council you have spent considerable time and effort on this issue. Although we do not share all the views expressed in your report the Canadian delegation appreciates your diligence and perseverance in this task.

Throughout the prolonged debate on this topic Canada has consistently expressed that it feels that in order to fulfil its role a Consultative Group or Forum must be open, transparent and inclusive of all interested parties on an equal basis, as mentioned by Sweden on behalf of the Nordic countries this morning. The proposal by the Chairman of Council which reflects the view of the majority of delegations recommends placing a Consultative Group under the auspices of the FAO and Governing Bodies. This proposal raises a series of concerns for my delegation, many of which have been raised by the delegation of France, Germany, USA, Sweden and the United Kingdom. Among these concerns Canada has been particularly outspoken about what it feels is the central importance of the participation of non-governmental organizations and intended co-sponsors on an equal basis as a key determinant to the success of any Consultative Group. Our view is well known, and I will not dwell on it further.

The Canadian delegation had the opportunity to comment on this issue at length during the Committee on Forestry. I would therefore like to concentrate my remarks on three new elements which you have raised in this report to Council, which are contained in paragraph 49 of document CL 103/19.

Point a: the suggestion that the Consultative Group should be established for an initial period of three years, with an obligatory performance assessment at the end of this period is a sound one, which we would support should a Consultative Group be formed.


Point b: we understand that some countries would like to see the terms of a Consultative Group be expanded to address temperate and boreal forests and that they base themselves on the undisputed agreement under the UNCED forest principles and that the global dialogue on forests needs to cover all forests. However, the same UNCED principles also clearly and repeatedly emphasized that special attention must be given to addressing the needs of the developing countries. How do we reconcile these two elements?

In response, my delegation would suggest that there are other options, such as the UN Commission on Sustainable Development, now meeting in New York, under the Chairmanship of Ambassador Rosali Ismail of Malaysia, and the proposed World Commission on Forests and Sustainable Development as mentioned by Germany, France and USA this morning. These either have been or may be mandated to discuss the global dialogue for all forests, with all the political dimensions which this dialogue entails post-UNCED. In contrast, there are precious few schemes in existence for effectively channelling forestry development assistance to developing countries. We can ill afford to expand the scope of the TFAP, when it is manifestly having so much difficulty fulfilling its current mandate. Furthermore, opening the door to other forests would inevitably open up the question of the very real and considerable need for funding for forests of countries with economies in transition. Once again there are other mechanisms available for addressing these challenges for Eastern Europe and other forests, even within the FAO and the TFAP would not be the appropriate mechanism for doing so. Global dimensions, including temperate and boreal forests are being dealt with elsewhere and intense scrutiny of forest management practices is now on an even par between developed and developing forest nations.

Let us not lose sight of whom the beneficiaries of the TFAP are and must remain: the tropical developing forest nations of the world which participate in the TFAP. Canada believes therefore that it is inappropriate to contemplate expansion of the TFAP and associated mechanisms beyond its current scope. Here we are in complete agreement with the United States of America in its position on the scope of the Consultative Group and the TFAP.

Point c: the Canadian delegation notes that the costs relating to a Consultative Group have not been provided for under the Summary of Work and Budget for 1994-95. If a Consultative Group were to be established, Canada would insist that funding must come from extra-budgetary sources. In the Canadian view, the Consultative Group would not represent sufficient value-added to the work of the Organization to merit diverting scarce funds away from the Forestry Department's meagre allocation within the regular budget.

In conclusion, Canada remains an important donor to the TFAP through its bilateral programmes. Canada also remains committed to revitalizing the TFAP. However, it is the opinion of my delegation that the proposal does not adequately address the central issues which would govern the success or failure of a Consultative Group. However, we take careful note of the intervention of Colombia regarding the need for consensus and we would not wish to block consensus concerning the establishment of a Consultative Group provided that the concerns I have just enumerated are appropriately addressed.


I hope this makes Canada's position clear and trust that no further interpretation is required.

LE PRESIDENT: Je remercie le Représentant du Canada de son intervention. Il ne faudrait toutefois pas oublier que par essence les programmes d'action forestiers tropicaux ont un caractère multilatéral et que nous devons tenir compte des interventions sur ce plan. La tâche de la FAO est clairement précisée dans ses statuts et l'on peut difficilement considérer que d'autres organes que l'on ne cite même pas, seraient de nature à se substituer aux droits et obligations de l'Organisation.

Natigor SIAGIAN (Indonesia): My delegation feels that our previous statement is sufficient for us.

We express our appreciation to you, sir, and we believe that paragraph 49 of the document could be used as a basis for exploring the solution of this Agenda Item in an amicable manner.

Morad Ali ARDESHIRI (Iran, Islamic Republic of): Concerning the establishment of our Consultative Group on the Tropical Forest Action Programme, as I expressed in my intervention on the first, second and third Session of the ad hoc Group on the Tropical Forest Action Programme, substantially we do not support the idea of establishing a new Consultative Group and we believe that the forestry issue of developing countries could be dealt with through the national forestry action programme of each country and making use of the FAO assistance through the existing bodies, such as COFO and CFTP. However, in order to respect the outcome of the ad hoc Group meeting on TFAP and particularly the views of those Member Nations, both developed and developing countries, who wish to establish such a Consultative Group, we are in agreement with the proposal made by the Independent Chairman of the FAO Council and here I wish to take this opportunity to express my sincere appreciation to you, Mr Chairman, for the effort you made to prepare the envisaged proposal. At the same time we would like to emphasize some issues of the proposal and also to make a few comments on some aspects. Number one, as mentioned in Section A of document CL 103/9 on behalf of the delegation of the Islamic Republic of Iran, I fully support the idea that the Consultative Group can only be established on the basis of Article VI of the FAO Constitution. Secondly, with regard to the financial point of view, the Consultative Group could meet once a year and a steering committee would not be necessary. Thirdly, regarding the size and composition of the Consultative Group we fully agree with the issues which are summarized in paragraph 23 of document CL 103/8. Fourthly and finally, if we could reach full consensus in this Council Session to establish the Consultative Group our delegation would agree with that but if we could not reach consensus on behalf of the Islamic Republic of Iran I strongly believe that we should close this debate and not waste the time and resources on this issue.

Inge GERREMO (Sweden): Thank you for giving me this opportunity to return to this issue of the Consultative Group. My delegation was certainly encouraged


by the intervention made by the Ambassador of Colombia. Not only he, but also my delegation was a bit surprised in hearing your assessment of my delegation's statement.

My delegation stressed at the beginning of the intervention on TFAP that we were in favour of a Consultative Group based on equality between co-sponsors, like that between the World Bank and the UNDP. That was, according to our view the original idea behind the establishment of a Consultative Group. We do not see that the group now proposed within FAO really fulfils an independent role as originally intended. If, however, the members of this Council feel that the group now proposed in the document CL 103/19 is essential, Sweden will not go against the consensus.

LE PRESIDENT: Je remercie la Suède de son intervention. Ces problèmes d'indépendance ont été largement débattus, on en a parlé longuement durant le Comité des forêts. J'ai toujours dit que la création d'un organisme indépendant pouvait se discuter partout, mais pas dans le cadre de la FAO. Si l'on veut créer un organisme indépendant, on peut le créer dans un hôtel quelconque de la capitale ou de tout autre endroit dans le monde, mais ici à la FAO nous sommes chargés d'examiner la création d'un Groupe dans le cadre de la réglementation et des statuts qui nous régissent.

Jacques LAUREAU (France): Monsieur le Président, comme vous le savez, je vous porte un très grand respect pour la manière dont vous avez présidé durant de nombreuses années nos débats et aujourd'hui encore je voudrais faire une remarque qui est une remarque de caractère général parce que c'est une remarque de procédure concernant la totalité de nos travaux. Je crois que nous allons aborder un peu plus tard des sujets délicats comme les sujets financiers.

Pourrais-je vous demander, Monsieur le Président, que les commentaires que vous faites sur les interventions des délégués soient les plus réduits possibles. En effet, si nous prenons des positions, ce ne sont pas des positions personnelles mais des positions de nos Gouvernements, soigneusement élaborées, et je crois que nous gagnerions du temps à la recherche de consensus ou de décisions si nous évitions les débats d'humeur.

LE PRESIDENT: Merci Monsieur l'Ambassadeur de France. Il ne s'agit pas de débats d'humeur, il s'agit de respecter les dispositions qui nous régissent et il est de mon devoir, en toutes circonstances de me référer à nos Textes fondamentaux et à tenter de situer (parfois bien mal) les débats dans leur cadre.

On a beaucoup évoqué la question du consensus. Nous souhaitons tous le consensus mais, arriver à un consensus total, complet dans tous ses aspects et à propos de tous les sujets, est une gageure, vous le savez aussi bien que moi. C'est absolument impossible, d'autant plus que le consensus est un but que l'on recherche, pas une obligation juridique. Nous devons dégager un large accord, mais je crois qu'il n'existe pas, au sein de cette assemblée pas plusau sein du Conseilqu'ausein dela Conférence, un droit de veto.


Essayons d'obtenir un consensus, mais n'instaurons pas un droit de veto qui n'existe pas dans nos dispositions statutaires.

Je remercie l'ensemble des participants, en demandant si l'un ou l'autre désire encore intervenir sur certains aspects du point qui nous est soumis concernant le rapport du Comité des forêts et ce Groupe consultatif dont on a que trop parlé. Hier nous avons créé un Comité technique en quelques minutes sans trop de difficultés. La question la plus importante qui a été abordée concernant le Groupe consultatif est évidemment celle de son financement.

Je vous ferai part de mes avis et observations mais si aucun autre orateur, membre du Conseil, ou observateur ne désire intervenir, je vais donner la parole au Sous-Directeur général du Département des forêts, M. Murray... excusez-moi, je vois qu'un observateur pour la Hollande demande la parole.

D.P.D. VAN RAPPARD (Observer for the Netherlands): My country participated actively in the Committee on Forestry earlier this year and expressed its concern about the budget level. My delegation therefore strongly supports Canada and many other countries in their request for reconsideration of the budget level for forestry. Coming to the second point, the Consultative Group, my country favoured and still favours the setting-up of this Group. I heard this morning about many aspects of the terms of reference for this group. I would particularly refer to the reports produced by such a Group. In the view of my country, these reports are really valuable if they reflect our views and opinions expressed by its members. My country attaches great value to such an approach.

CH. MURRAY (Assistant Director - General, Forestry Department): With your agreement, I will concern myself at this juncture with the comments made on the paper which I introduced, that on the Committee on Forestry. Very briefly, first I would like to express our appreciation for the deep interest and concern demonstrated by distinguished members of the Council. We had some 35 interventions, not including repetitions or those who had been allowed to intervene a second time. I think it would be fair to say that the report from the Committee on Forestry has been essentially endorsed, and the Council is expected to transmit it and their support of its main recommendations, apart from what it said about the Consultative Group which will be dealt with later, to the Conference.

With respect to the question of the main policy items, the role of FAO in the sphere of sustainable forestry development, much stress has been laid on this and the importance of the responsibility and role which devolves on FAO in the post-UNCED and even the post-ICN situation. In this connection, I should like to advise you and the Council that the Forestry Department is in the process of finalizing a book on sustainable development of forestry which should appear within the next month which will outline very clearly, we hope, FAO's position on this very topical but vital issue. On the question of forestry and nutrition, I need say no more than the fact that stress has been laid by many delegates on the importance of the linkages of between agriculture and forestry and the interrelationship between the two which are of significant importance, particularly to rural dwellers. In this connection,


I might touch here now on a point made by the distinguished delegate for Cape Verde who this morning touched on the question of agro-forestry. I assure the distinguished delegate that FAO as a whole, with forestry, is in fact exerting quite a lot of effort in this area of agro-fores try which is assuming more and more importance in our programmes and in our activities in the field. As for the priorities for the medium-term as outlined in the Summary Programme of Work and Budget, again I take it that this is fully endorsed. However, we do note the call from at least two delegations for further prioritization of our activities. Again, I can confirm that because of the financial restraints that we face, perforce we are doing this, but not in a haphazard fashion. We are taking deliberate steps to ensure that the limited resources placed at our disposal are applied in the most propitious way. And in this connection we are guided by the very same priorities listed in and supported by COFO as given in the document which we are discussing. Finally, with respect to the general remarks, I would like to record our appreciation for the recognition which the Council gives to the kind of role, not to say leadership, but the kind of role that is expected of FAO in the post-UNCED era and in the whole sphere of forestry. The Committee on Forestry and this Council have registered in very clear and certain terms their feeling and their thinking with regard to the corresponding resources which should be made available to the Department in order to exercise the kind of responsibility which it is expected to discharge.

Just before closing, just a few points which were raised by some delegates, the distinguished delegates from Spain, Iran and Tunisia. All three spoke about the question, the problem of desertification. Reference was made to the Mediterranean Forest Action Plan. I can confirm to these distinguished delegates that this plan has been prepared, and in fact there is a meeting planned next month, July, in Lisbon when steps will be taken to - not to say to launch it - but to send it on its way in as effective a manner as possible. Reference was also made to the question of utilization of fast-growing species. Again, this is one of the areas of concentration as a part of the expression "greening the world". It has close linkages to genetic resources, and here, too, this is one of the priority areas where we are concentrating our attention. The distinguished delegate from China this morning referred to a significant point, the whole question of tailoring our efforts to Member Countries. In fact, this is one of new elements which underpin the revamping of the TFAP whereby each country would be assisted in manners, in the way which best suits its particular situation, its particular stage of development, so we are fully conscious of this and certainly, and through the TFAP, and in other activities, we are exercising the kind of flexibility which I believe will enable this to take place. Finally, the question of greater prioritization was stressed in a few instances. As I said, this is taking place, and we are doing so in a deliberate manner with a view to optimizing the resources placed at our disposal. I think with these remarks I have dealt with the main points which emerged from the discussion.

DEPUTY DIRECTOR-GENERAL: First, following on the comments that Mr Murray has made with respect to the resource provision, this appears to be a time of consensus on the part of the Council.


Certainly there was a consensus on the view that the resource provisions for forestry should be increased. As I have stated before, I believe at the Committee on Forestry and the Committee on Fisheries and the Committee on Agriculture, one hears a lot of support for increases, but relatively few pinpointing and suggesting what should be reduced within a no-growth budget. Perhaps there has been a change in the views of the members and next Monday we will find a consensus on a real growth increased Programme of Work for the Organization as a whole.

However, I doubt that.

There appeared also to be consensus once again on the point that FAO is the lead agency for forestry matters. I believe that there could be no doubt from the technical standpoint about that view:it is entirely appropriate.

There were discussions today about the Commission on Sustainable Development, and the point was made, I believe - if not, we can reaffirm it - that that Commission is meeting exactly these days when this Council is meeting. It is not yet decided, but there is an expectation that FAO will be assigned lead agency responsibility for forestry matters under Agenda 21 - once again confirming the impressions of this Council.

There has also been comment about a world commission. I believe that the informal proposal was entitled "Independent World Commission on Forestry and Sustainable Development". This is not something that is in being - it is at exactly the same state as the proposed Consultative Group. However, it has not been subjected to anywhere near as much discussion and debate as has the Consultative Committee. The proposal has been laid before the Commission on Sustainable Development: they may or may not look at the matter. If they do take a decision on it, it is not likely to be until next week, according to the latest information I have had from New York.

I want to make one other point, however, that ties back to your concern about the resources for forestry. The indicative budget that appears on the last page of this proposal for a world commission adds up to US$9.6 million. That amount is equivalent to one-third of the entire budget for a biennium of the Forestry Department. You have expressed keen concern about a proposed reduction in the summary Programme of Work and Budget of US$600 000, and here countries which are represented in this room appear to be willing to find US$9.6 million, not to do anything about forestry problems in the developing countries, but to further study and talk about them. Perhaps we do have our priorities wrong at times.

I would also point out to those of you who have looked at that proposal that its terms of reference are very similar to the mandate of this Organization. The mandate for that Commission goes beyond forestry matters, just as our mandate goes beyond forestry matters, to fisheries, agriculture, livestock, crops and so forth - matters which have to be taken into account if one is to be in a position to provide guidance and advice to Member Countries in dealing with their - and I put the word in quotation marks - "forestry" problems.

Let me turn briefly to the discussions on the Consultative Group and first of all express great relief. In this regard I wish I could be as articulate


as the delegate from Trinidad and Tobago, because he expressed my views entirely. This particular matter has, in the words of the Director-General, "worn out" one previous Deputy Director-General, and almost did the same for another.

Therefore it is with extreme relief that I believe that what I have heard today is that there is a consensus on the establishment of a Consultative Group.

It is clear that there are a number of Member Countries which are not over-enthusiastic about the establishment or creation of such a body, but there is not to my knowledge a single member of the Council that will stand in the way of its establishment. I conclude therefore that, while one may even have an abstention or so if the matter were subjected to a vote, there would be a consensus on the establishment of this body, and that is good news.

I believe there was consensus that it would be established under Article VI.5 of the FAO Constitution. The participation of the World Bank, UNDP, the ITTO, and UNEP has been assured and agreed by this body. The proposed amendments to the terms of reference, as I understand it, have been agreed by this body. The size of the Consultative Group - i.e. 36 members - has, as I understand it, been agreed by this body. The regional distribution of the developing country participants does not, as I understand it, attract a consensus of those members. They wish to have some further discussion on the regional distribution of the developing countries' participation. The participation proposals for the developed countries appear to have been accepted. The same is so for the so-called Category 4 participants.

With respect to the NGOs, I heard one comment, and one only, that suggested that perhaps it could be five instead of seven. I believe I heard a consensus with respect to one session a year. I believe there was a consensus on no steering committee. On rotation, I believe there was not a consensus, some further consideration was wanted, although it seems to me that it was a minor point, suggesting three year terms for everybody. At the present time it is three for everyone except two for NGOs. If the proposal was three years for everybody, if that is what it was, I am sure this will not be a major block to moving forward. Unless I am mistaken, I believe there was a consensus that there would have to be extra-budgetary resources to finance the meetings of the Consultative Group.

I believe there was a consensus that all of the participants should be able to participate fully in meetings, but should a vote ever be required, which - as many have mentioned should never be the case - only the Member Countries of FAO could vote, not the intergovernmental organizations such as the World Bank and UNDP and FAO and so on. We do not have a vote, nor would the Category 4 people, nor the NGOs. But I believe the important point here is that there is consensus that all of the participants of the body should be full participants in the discussion.

I believe there was consensus on a three-year life, with extension subject to an assessment.


There was probably not a consensus on the scope, but I think there is consensus that it would initially, at least, be focused on tropical forests. But here I wish to suggest that I believe that those countries that insisted that it stay tropical would not wish the international community to withdraw support - financial, technical and so forth to those non-tropical forests in so-called TFAP countries. Certainly, you have heard the developing country members say that some of their forests are tropical and some are not. In insisting that the focus be on tropical, I trust that you are not saying that the international community should withdraw support from, for example, parts of India, or other countries that have both tropical and non-tropical forests.

Perhaps it is best to leave this point with a rather clear understanding, clearer than it might be at present.

I believe there was also a consensus that the reports should be widely distributed.Let me just put it like that -"should be widely distributed".

Finally, on some of the other comments that were made: there can never be an answer before the fact. You are never really going to know if all aspects of the proposal are the right ones unless you try it, and because you approve a certain set of rules or guidelines that does not mean that they are locked in forever. The same Body that creates or establishes has the power to change. So, as one member indicated, it is very difficult to find perfection. Here is a perfect case where, as has been said repeatedly, for nearly three years, a lot of people have tried very very hard to come to this particular point of a consensus on a Consultative Group.

The idea of a consensus does not mean that everybody is 100 percent in support of every particular little provision that we have talked about. There has to be some give, and you all have to remember that if it does not work you can change it.

Ms Julia MORRIS (United States of America): I apologise for disrupting your summary, Mr Chairman. I want to ask for further clarification from the Deputy Director-General on a couple of points. I appreciate his very clear and concise summary. I was not completely clear on his point regarding distribution of reports: that is, would the proposed Consultative Group, in fact, report to the Council or to the Technical Committee, as we have suggested?

Secondly, on the very sensitive question of the scope of the Consultative Group, I should just like to recall that the United States would oppose consensus if the scope of this Body were expanded at this point in time to temperate and boreal forests.

LE PRESIDENT: Je vous remercie de votre réponse très nuancée. Votre question contient la réponse.

The Deputy Director-General will answer the first question. I should like to answer the second one.


DEPUTY DIRECTOR-GENERAL: Actually I would prefer to turn it around and let you answer the first one and I will answer the second one, because I am not exactly sure in my own mind, what you have recommended in your report. Does the Body, since it has been created by Council, report to the Council or does it report to COFO? I believe the Council.

David DRAKE (Canada): I had meant to come in after the clarifications. We would also fully support the view of the United States with regard to the scope, and indeed our agreement to this consensus would be contingent upon the scope issue being confined entirely to tropical countries, as explained by Mr Hjort a little while ago.

LE PRESIDENT: Je crois qu'en ce qui concerne la question précise de savoir à qui se référerait le Groupe consultatif, étant donné que c'est un groupe créé en application de l'article VI.5, il se réfère fatalement, juridiquement et inéluctablement au Conseil dont il est un organe subsidiaire. Il est bien entendu que vous avez tous demandé une large distribution du rapport et du document. Ce rapport sera communiqué au Comité des forêts. Il est clair qu'à l'occasion des réunions du Comité des forêts une large discussion peut avoir lieu à propos du rapport du Groupe consultatif et l'ensemble des remarques qui seront faites par le Groupe consultatif et par le Comité des forêts arriveront nécessairement au niveau du Conseil dont le Comité des forêts est un organe subsidiaire. Je crois que sur le plan juridique il n'y a aucun problème.

En ce qui concerne la situation du mandat, il est clairement décrit dans l'annexe Ρ du document CL 103/19. Je crois que la réponse à la question posée est claire. Nous avons entendu uncertain nombre de pays souhaiter, comme moi, avoir un organe évolutif qui petit à petit pourrait, au fil du temps, envisager un élargissement de son mandat mais, au stade actuel, il est clair que le mandat est déterminé conformément à l'annexe Ρ du document CL 103/19.

Si vous le permettez, je voudrais remercier tous les membres du Conseil de leurs interventions très nombreuses et utiles. Je suis quelque peu désolé d'avoir dû intervenir, mais j'ai suivi cette affaire depuis assez longtemps et je crois connaître relativement bien ce dossier. Je crois aussi que lorsqu'un bébé doit voir le jour il est nécessaire de ne pas trop retarder sa naissance. Or, il y a longtemps que l'on discute de ce problème et je crois que maintenant nous devons prendre nos responsabilités. Vous savez que l'on a évoqué la Commission du développement durable et d'autres organes qui s'occupent de missions dévolues statutairement à la FAO, et je crois par conséquent qu'il nous incombe d'assumer nos responsabilités. Je sais que la formule qui est proposée n'est pas parfaite. Il n'y a pas de formule parfaite, il n'y aura jamais de formule parfaite, alors nous devons trouver la formule la moins imparfaite possible. Etant entendu que dans tous les domaines, des ajustements, des restructurations, des modifications, des évolutions doivent se produire au gré des circonstances et des nécessités, il est clair que le Groupe consultatif peut évoluer à l'avenir et que votre Conseil aura l'occasion de se pencher sur ses activités et éventuellement apporter les modifications que l'expérience pourrait imposer à l'avenir.


Je crois qu'il est très important pour le moment de ne pas faire de constat d'impuissance, un constat d'impossibilité de régler une question aussi mineure que la création d'un Groupe consultatif. On a parlé du droit de vote et je crois voir clairement que le paragraphe 45 stipule que seuls les Etats Membres de la FAO ont le droit de voter dans les instances de la FAO. Ce principe général doit s'appliquer également au Groupe consultatif. Alors ne créons pas de problèmes là où il n'y en a pas. La situation est très claire. Il nous appartient maintenant de prendre nos responsabilités. Au moment où la Commission de développement durable se réunit, il est bon que la FAO assume son rôle de chef de file. Beaucoup de membres de ce Conseil l'ont affirmé à plusieurs reprises avec beaucoup de clarté. Que pouvons-nous faire à l'heure actuelle compte tenu de la situation financière difficile que nous connaissons? On a beaucoup parlé de la nécessité d'augmenter le budget en ce qui concerne le secteur des forêts. Nous aurons l'occasion bien entendu d'en reparler longuement lorsque l'on discutera du Programme de travail et budget 1994-95. Il a été dit clairement que le Groupe consultatif sur le Programme d'action forestier tropical devait être financé par des fonds extrabudgétaires. J'ai signalé que certains pays avaient déjà manifesté leur intérêt d'assurer certains financements. Cela se trouve explicité au paragraphe 50. Faire croître le bébé qui n'a que trop tarder à naître, nécessite, comme le signalait le Représentant de Trinité-et-Tobago, qu'on le fortifie, qu'on le nourrisse, qu'on l'arrose et qu'on lui permette de vivre. Cela dépendra de la générosité, de l'enthousiasme et de la volonté de chacun.

Mais ne croyez-vous pas qu'il serait moins onéreux de créer au sein de notreOrganisation qui est chargée du secteur forestier un petit Groupe consultatifchargé d'assurer la coordination parce que cette coordination sera assuréegrâce à un travail commun entre les organisations internationales, un certainnombre d'ONG et certains pays développés et en voie de développement plutôtque de créer en dehors de l'Organisation pour l'alimentation et l'agricultureun mécanisme qui n'existe pas encore et dont la création serait certainementbeaucoup plus onéreuse que le Groupe consultatif modeste qui est actuellementproposé. J'ai devant moi le document où figurent les prises de position detous les membres du Conseil. Un certain nombre ont marqué leur accord, d'autres ont estimé que la création était peut-être un peu prématurée maisqu'ils ne s'opposeraient pas à un accord qui pourrait intervenir. J'ai notéun certain nombre de positions résignées, et d'autres enthousiastes. Uncertain nombre de pays ont dit qu'ils ne s'opposeraient pas à un consensus.Alors je crois qu'il convient de poser la question de savoir si, nonobstantce qui a été dit, certains pays désirent s'opposer à ce consensus. Si l'un oul'autre pays veut s'opposer à la création de ce Groupe je crois qu'il estsouhaitable qu'il lève sa pancarte pour indiquer qu'il s'oppose à la créationdu Groupe. Je répète qu'il s'agit d'une décision politique d'une importanceconsidérable d'autant plus que ce Groupe a malgré tout un certain nombre demérites qui n'ont été contestés par aucun de mes interlocuteurs. Je pensenotamment au mérite de favoriser ceque tout le monde souhaite, à savoir unemeilleure coordination entre la famille et les membres des Nations Unies. Nousallons non pas avoir des parrains mais accueillir à la table d'hôte un certain nombre de participants à part entière, membres de la famille des Nations Unies qui eux n'ont exprimé aucune réticence à cette participation. J'ai été quelque peu étonné de voir que certains membres émettaient des réticences à propos de la participation d'organisations internationales qui ont ouvertement fait savoir qu'elles participeraient de manière totale et complete au Groupe


consultatif. Il s'agit notamment de la Banque mondiale, du Programme des Nations Unies pour le développement, du Programme des Nations Unies pour l'environnement et de l'ITTO. Je crois que la notion de pays en développement s ' intéressant au PAFT a été retenue car un certain nombre de pays qui ne sont pas membres du PAFT, s'y intéressent et pourraient un jour y entrer. Ils ont le droit de parole dans le cadre d'un Plan d'action forestier tropical et je crois qu'il est important que nous obtenions une large participation de l'ensemble de la communauté internationale.

On peut bien entendu discuter à l'infini sur la représentation régionale et il y a eu un certain nombre de réticences sur la distribution régionale. Je crois que je laisserai ce sujet ouvert de'façon à essayer d'arriver à un accord total et complet bien que je considère que l'on attendait de rencontrer le voeu de chacun. Je n'ai pas voulu créer un nouveau groupe Pacifique Sud-Ouest mais vous savez qu'un certain nombre de petits pays m'ont demandé de pouvoir y participer. Alors faut-il calquer la répartition des groupes sur la répartition telle qu'elle existe dans d'autres instances des Nations Unies? Ou faut-il assurer une large représentation dans le Groupe consultatif? Je crois qu'il faut laisser la question ouverte et essayer de faire un pas de plus pour obtenir un consensus sur ce point.

Si vous marquez votre accord et sous réserve qu'il n'y ait pas d'opposition à la création de ce Groupe je proposerai de considérer que votre Conseil marque son accord à la création du groupe et je chargerai éventuellement le Secrétariat de la FAO ou une autre personne d'affiner la question de la représentation régionale qui est je crois le seul problème en suspens. Comme il n'y a pas de droit de vote, on peut débattre à l'infini la question de savoir s'il faut prévoir la participation de cinq ou sept ONG. Je crois que dans l'ensemble, après consultation, nous étions arrivés à la formule de deux ONG représentant l'industrie forestière, l'une du Nord et l'autre du Sud, de cinq ONG représentant les préoccupations de développement et d'environnement. Vous n'êtes pas sans savoir qu'il sera compliqué et difficile d'en arriver à une représentation équilibrée et démocratique de ces Organisations non gouvernementales qui prolifèrent chaque jour. Je crois qu'à l'échelle mondiale c'est encore beaucoup plus compliqué et que leur participation leur permettra probablement d'arriver progressivement à une meilleure coordination de leurs activités et à un plus grand souci de partager un certain nombre de préoccupations. Je crois que les expériences qui ont été tentées par la FAO avaient des zones d'ombre et des zones de lumière et l'expérience qui a été tentée le fut au sein de la grande Conférence internationale sur la nutrition à laquelle les ONG ont participé. Cela n'a pas été un succès complet mais cela n'a pas été non plus un échec. Je crois que progressivement on a pu enregistrer un certain nombre d'événements positifs.

Je vais vous poser la question très claire de savoir si un pays s'oppose à la création du Groupe, et je lui demanderai dans ce cas de lever sa pancarte. Si je ne vois aucune pancarte je considérerai que ce Groupe en application de l'article VI, paragraphe 5, de notre Acte constitutif est créé et que nous allons faire le maximum pour essayer de trouver dans les plus brefs délais un financement qui assure son démarrage. Je suis convaincu que beaucoup de pays ont manifesté leur souci de voir leur Programme forestier tropical se développer et trouver les financements requis. A ce propos j'ajoute que les


sommes nécessaires à un Groupe de cette taille se réunissant une fois par an ne sont pas considérables.

Y-a-t-il une opposition à un consensus?

Avant de quitter mon mandat je dirai ce que je pense du consensus. Je crois qu'il convient de trouver un accord entre tous les participants. On a voté très rarement au sein du Conseil et je crois qu'il faut éviter de le faire mais je ne veux pas empêcher un pays qui désirerait s'opposer de pouvoir le faire clairement. Or, tous les pays se sont exprimés et aucun n'a dit clairement qu'il était opposé à cette création. Si la grande majorité était d'accord on pourrait se rallier à un consensus mais je donne encore une fois la liberté aux membres du Conseil d'exprimer des réserves ou d'éventuelles oppositions. Si aucune opposition n'est clairement exprimée je vous remercierai tous de l'esprit positif avec lequel vous avez participé aux travaux. Dans cette discussion particulièrement passionnante vous avez exprimé un très grand souci qui reflète l'opinion de tous les membres du Conseil et je crois que tous les membres de la FAO qui se sont penchés sur le secteur forestier, son développement, son avenir, ont parlé de faire reverdir la planète.

On appelle à reverdir la planète. Je crois que nous avons beaucoup de choses à reverdir pour retrouver une éternelle jeunesse.

Nous pouvons, je crois, considérer comme clôturé ce point de notre ordre du jour, comme adopté le rapport de la onzième session du Comité des forêts et comme créé le Groupe consultatif sur le Programme d'action forestier tropical, avec les réserves en ce qui concerne la répartition régionale et avec la préoccupation de trouver le plus rapidement possible les financements voulus pour les derniers démarrages.

Je ne peux que remercier le Représentant de Trinité-et-Tobago de son intervention. L'appel qu'il a lancé mérite d'être suivi.

Mustapha MENOUAR-SINACEUR (Observateur du Maroc): Monsieur le Président, je serai aussi bref que d'habitude. Notre collègue de Tunisie s'est exprimé au nom de nos pays, donc je ne reviendrai pas là-dessus, mais j'aimerais simplement vous rappeler, Monsieur le Président, faisant référence au document CL 103/19 en sa page 5, que lors de la dernière session du Comité des forêts, nous nous étions exprimés au nom des pays de la région en indiquant que la mention de nos pays, figurant en bas de page, ne correspondait pas à l'intérêt que nous portions à ce Groupe consultatif. Aussi je demanderai qu'à l'avenir, cette mention ne figure plus en bas de page dans la forme où elle est présentée à la page 5 du document français, ceci conformément au paragraphe 31 du rapport du COFO.

Bien que n'étant pas intéressés directement, nous portons un intérêt particulier à ces questions et nous ne voulons pas que notre représentation soit interprétée de la sorte.


LE PRESIDENT: Je remercie très vivement M. Menouar-Sinaceur du Royaume du Maroc. Je crois que nous ne pouvons qu'acter dans le rapport qu'en ce qui concerne cette note de bas de page, nous devons nous référer au paragraphe 31 de la onzième session du Comité des forêts qui précise de manière très claire que: "Les pays de la région Afrique du Nord ont fait une demande concernant le siège revenant à cette région dans le Groupe consultatif, à savoir que la région figure, sous la catégorie II, soit comme Afrique soit comme Proche-Orient/Afrique du Nord selon la région à laquelle est accordé le siège. La mention des pays de cette région en note de bas de page n'a pas été jugé appropriée."

La remarque faite par le Représentant du Royaume du Maroc est donc parfaitement justifiée. Je le remercie de son intervention.

Je remercie tous les membres du Conseil de leur active participation à ce débat et déclare clos le neuvième point de notre ordre du jour concernant la onzième session du Comité des forêts et les recommandations relatives à la création d'un Groupe consultatif.

It was so decided
Il en est ainsi décidé
Asi se acuerda

10. World Food Programme
10· Programme alimentaire mondial
10. Programa Mundial de Alimentos

10.1 18th Annual Report on the WFP Committee on Food Aid Policies and Programmes
10.1 Dix-huitième rapport annuel du Comité des politiques et programmes d'aide alimentaire du PAM
10.1 18th Informe Anual del Comité de Políticas y Programas de Ayuda Alimentaria del PMA

LE PRESIDENT: Nous passons maintenant au point suivant, relatif au Programme alimentaire mondial qui comprend deux points: le rapport annuel du Comité des politiques et programmes d'aide alimentaire et les comptes vérifiés du PAM. Nous devons examiner le point 10 de notre ordre du jour, "Programme alimentaire mondial", dix-huitième rapport annuel du Comité des politiques et programmes d'aide alimentaire du PAM. Nous nous référons à ce sujet au document CL 103/13 qui contient ce rapport, lequel a été adressé à trois instances, le Conseil économique et social, le Conseil de la FAO et le Conseil mondial de l'alimentation. Je demande au Directeur exécutif adjoint, M. Ahmed, de le présenter.

Salahuddin AHMED (WFP): The Executive Director, Mrs Catherine Bertini, is away from Rome and sends her deep regrets that she cannot personally be present to present the Report of the CFA to the Council.


As you will have noticed from the Report, 1992 was an extraordinary year for WFP as regards challenges and achievements - challenges caused by complex emergencies and extensive refugee operations in many parts of the world; achievements in terms of resources - US$1.7 billion expenditure for the year, US$3 billion of total contributions for the biennium which was 70 percent higher than for the previous biennium - an all-time record of 5.2 million tons of food handled, the transport itself costing some US$400 million. In human terms, 40 million people benefited from WFP assistance last year.

Burgeoning demands for emergency aid swung the balance of our total available resources towards relief, with only about one-third going toward development. Steps have been taken to bring food commitments to development projects in line with the anticipated resource availability. Actual deliveries for development projects have remained more or less stable. Every possible effort will be made to secure additional resources. Experience tells us that donors are capable of responding to exceptional needs and we will continue to jointly explore the possibilities. All our activities are based on the principle of partnership between donors, the Programme and the recipients. Hence most of the donor developments are known to all of us. They are referred to in the Report. Therefore I will touch upon only a few aspects as being indicative of our various engagements.

Africa was particularly badly affected. The worst drought in recent history exposed some 18 million people to potential famine. The WFP was not only the major supplier of relief; it also had the task of coordinating the food aid aspects of the large-scale humanitarian operation on behalf of the international community.

A special regional logistics advisory centre established in Harare in partnership with ten Member Countries of SADEC, the Southern African Development Community, provided continuous information about arrival, discharge and reloading at all transit points, on railways and on extended delivery points inside the affected countries. This greatly helped the smooth flow of food deliveries. It is a success story for the countries concerned, the international community and not least, the people for whom famine and suffering was averted. There have been others.

The increase in relief news worldwide has encouraged a more extensive and systematic application of WFP assistance to support disaster prevention, preparedness, mitigation and rehabilitation measures. As part of a new approach endorsed by the CFA in 1992 WFP will examine on a regular basis how the development projects it assists might be used to mitigate the effects of disasters and conversely, the extent to which the large flow of relief food aid might be used to serve both relief and development purposes.

With your permission I draw your attention to the draft resolution contained in Annex 3 of the report which requests that this FAO Council session support the pledging target of the programme for the 1995-96 biennium of US$1.5 billion, of which not less than one-third should be cash in aggregate. This is at the same level as the target for the two previous bienniums.

I cannot help making an observation at this point. The African crisis of the mid-1980s strengthened the logistics of the programme to the point where it


came to be recognized as a logistic of the United Nations. The recent crises in large parts of the world have equally tested the programme and proven its capability for humanitarium responses under the worst of circumstances. Thirty years after its humble beginning as an experimental programme, WFP has emerged as the largest source of multilateral grant assistance to developing countries. In an uncertain world WFP stands ready to play its part iti meeting the challenges of the future.

Mme Simone ROBIN (Canada): Monsieur le Président, je vois que plusieurs orateurs se sont inscrits et je ne sais s'ils vont souscrire à la proposition que je vais faire: ce rapport, ainsi que la proposition relative aux objectifs à atteindre pour la période 1995-96 ayant déjà fait l'objet d'une approbation unanime au sein du CPA, nous suggérons l'adoption en bloc du rapport et nous proposons de soumettre à la Conférence la proposition d'objectifs incluse dans ce rapport.

LE PRESIDENT: Je remercie la Représentante du Canada de sa proposition. En effet nous avons un certain nombre d'orateurs inscrits et la proposition que vous avez faite devrait leur permettre de se limiter à une très brève intervention.

Le Conseil doit examiner un projet de résolution de façon à permettre à la Conférence de se prononcer sur les objectifs de contributions pour 1995 et 1996. Ce projet de résolution est soumis à notre Conseil pour approbation de façon que la Conférence puisse se prononcer lors de sa prochaine session de novembre.

Votre intervention a été utile car elle permettra à tous les orateurs inscrits d'abréger leurs interventions, compte tenu du fait que tous les membres du CPA ont déjà eu l'occasion de s'exprimer.

Bo WILEN (Sweden): Yes, I would like to support my Canadian colleague's proposal that we adopt this report en bloc.

Ricardo VELAZQUEZ HUERTA (México): Yo también secundo esa propuesta hecha por Canadá y por Suecia. Nos parece que el informe está suficientemente discutido, lo hemos debatido, lo hemos aprobado y no podemos menos nosotros, señor Presidente, que sugerir que se apruebe en este Consejo. Sin embargo, solamente queremos hacer dos menciones. Una es que este año el PMA cumple 30 años de existencia y ello merece reconocimiento y felicitación por parte de los organismos internacionales. En segundo lugar, una preocupación que se refiere a lo relativo al constante aumento de las cuestiones de emergencia en el mundo, y esto nos hace reflexionar a la delegación mexicana en cuanto a la necesidad imperiosa de que se tomen medidas urgentes en la comunidad internacional para resolver las emergencias causadas principalmente por el hombre. Estamos, por supuesto, en contra de la guerra y en contra de las intervenciones.


Por otra parte, señor, queremos hacer una llamada a la comunidad de donantes para que aceleren sus esfuerzos, para que aumenten sus donaciones a un programa que es vital para la existencia humanitaria.

Por último, felicitar a la Sra. Bertini por un año al frente de la Organización.

Waleed A. ELKHEREIJI (Saudi Arabia, Kingdom of)(Original language Arabic): Like my colleague from Mexico, as the World Food Programme is going to celebrate its 30th anniversary very soon I thought it important for me to take the floor while discussing this report related to the 18th Annual Report of the WFP Committee on Food Aid Policies and Programmes. Generally speaking we did support this report through our participation in the work and deliberations of the CFA. However, we would like to add something here. My country would like to express our appreciation for the Programme and its Executive Director Mrs Bertini who paid a visit to my country and we are fully confident that, thanks to her able leadership, the World Food Programme will complete its activities with success.

Furthermore, we have an observation which falls outside the scope of this report. Our report is related to the meetings underway related to reforms of the United Nations, and among the items discussed at the CFA the Secretariat of the World Food Programme welcomed the idea of distributing any information it receives concerning this issue to the Member States here in Rome and we hope that the Secretariat of the WFP would submit to us the latest information related to these issues.

Finally, we would like to reiterate ourthanksto Mr Ricardo, theformer President of the CFA.

Juan NUIRY SANCHEZ (Cuba): La delegación de Cuba no puede dejar pasar la ocasión del análisis del tema 10, referido al Programa Mundial de Alimentos, y, sin hacer comentarios que, con mucho más detalle, fueron realizados en el pasado 35s periodo de sesiones del CPA hace dos semanas, considera oportuno reiterar algunos aspectos importantes sobre el documento que se nos presenta para su discusión y aprobación a los miembros del Consejo de la FAO, que sin objeción aprueban, sin dejar de reconocer que la profesionalidad y la calificación del Sr. Ahmed han hecho posible la buena presentación del tema.

El primer argumento es destacar la labor realizada por la nueva DirectoraEjecutiva, Sra. Catherine Bertini, en su primer año de trabajo. En laSra. Bertini valoramos la forma franca con que aborda los problemas que aella se le presentan en calidad de Directora Ejecutiva del Programa. Sucontacto directo en las consultas con los miembros del CPA entre periodos desesiones los consideramos una novedad de gran utilidad para la implementaciónen vivo de los objetivos del Programa. Su designación, además de contar conla calificación requerida, es un reflejo de los buenos esfuerzos de lasNaciones Unidas para llevar adelante las estrategias de Nairobi hacia el 2000, con relación al adelanto de la mujer.


Reiteramos la importancia del Programa para los países en vías de desarrollo, al tiempo que destacamos que el PMA ha continuado siendo, durante 30 años, la fuente más importante de asistencia dentro del sistema de las Naciones Unidas. Hemos defendido reiteradamente su principio de universalidad, de la asistencia en general, y abogamos una vez más en aras de que estos principios no se pierdan, pues sería un golpe que atentaría contra uno de los sustentos básicos del Programa y lo alejaría cada vez más de las actividades del desarrollo.

En el 35° período de sesiones del CPA manifestamos nuestra procupación por las cifras aportadas que indican que el valor de las nuevas asignaciones del PMA para proyectos de desarrollo en 1992, fue el más bajo, alertando que esta tendencia de descenso se está dando desde 1988, agravada en estos dos últimos años. Añadimos a esto nuestro deseo de que el PMA continúe balanceando sus actividades de urgencia, de socorro con aquellas de desarrollo, a fin de que la balanza no lo convierta puramente en un organismo de socorro humanitario.

Los.paises en desarrollo, entre ellos Cuba, señor Presidente, están luchando por mantener los principios de un desarrollo sostenible que, combinado con la ayuda alimentaria, nos dé en un futuro no lejano la autosuficiencia alimentaria. Lamentablemente reiteramos que diversos factores inciden contra esta realidad, realidad que se caracteriza por el ensanchamiento del abismo entre el Norte y el Sur.

Cuba, señor Presidente, no está exenta de estos factores al cual agrega el bloqueo al que nos tienen sometidos y su recrudecimiento, situación que reiteradamente hemos denunciado en esta misma sala y de factores que han incidido independientemente de nuestra voluntad.

Cuba, señor Presidente, ha valorado altamante el aporte rápido y puntual de la ayuda alimentaria de emergencia que brinda el PMA a los distintos países que sufren de catástrofes naturales. En este sentido quisiéramos expresar a nombre de mi Gobierno el agradecimiento al Programa Mundial de Alimentos por la ayuda de emergencia conferida a Cuba, por los estragos causados por la tormenta tropical que azotó a nuestro país el pasado mes de marzo y que ha sido conocida como la tormenta del siglo. Esta tormenta tropical afectó a los hogares y a miles de personas, afectó a los cultivos más importantes del país y la entrada del mar afectó depósitos importantes de alimentos, incluso hemos sufrido la afectación de la presente zafra azucarera del país. En este mismo sentido también queremos destacar la ayuda solidaria y oportuna de la FAO.

También en el marco de esta intervención agradecemos profundamente la ayuda solidaria brindada por gobiernos aquí presentes, países, ONG's, organizaciones internacionales que han respondido a nuestra llamada de ayuda, así como a la Resolución 47/228 de la Asamblea General de las Naciones Unidas en la que se pide a todos los Estados y organizaciones internacionales y a las demás organizaciones que propicien el apoyo de emergencia a Cuba a fin de aliviar la situación difícil en que se encuentra la población afectada inclusive en su carga económica y financiera, la cual enfrenta con la misma dignidad y principios de siempre.

Destacamos el llamado de solidaridad expresado por el colega de Colombia en el marco del tema sobre la situación de la alimentación en el mundo, quien


expresó su preocupación por la difícil situación que en estos momentos enfrenta nuestro país que afecta la seguridad alimentaria de la población.

En otras ocasiones nuestra delegación ha venido informando los diversos factores que están incidiendo en la economía cubana, que ha hecho que el Gobierno se haya visto forzado a decretar medidas y ajustes en el plano nacional denominado período especial, que no ocultamos su situación al tiempo que agradecemos la solidaridad que a diario recibimos.

Pasando a otro tema que no puede dejar de tocarse en el análisis del informe del Programa Mundial de Alimentos, está lo referido a la reestructuración que se lleva a cabo en las Naciones Unidas, en los sectores económicos y sociales y que en el futuro puede tener incidencias en el PMA. Nuestra delegación recuerda que en el caso del PMA ya se han adelantado las reformas hace dos años y que como consecuencia tenemos un CPA ampliando, equitativamente representado, y, además, las normas generales recibieron importantes enmiendas, hecho que le ha dado al Programa mayores prerrogativas, mayor autoridad delegada; en fin, revitalización de la acción del PMA en estrecha coordinación con las Naciones Unidas y la FAO. El ejercicio para llevar a estos logros no fue fácil y muchos de los que estamos presentes en esta sala fuimos testigo de ello.

Entendemos que cualquier análisis no puede efectuarse sin el conocimiento de este Consejo y su criterio.

Finalmente, señor Presidente, nuestra delegación desea reiterar su posición con relación a un importante aspecto de la ayuda alimentaria multilateral. En nuestra primera intervención en el tema 4: Situación de los alimentos en el mundo, - la delegación de Cuba manifestó tanto la prioridad en primer lugar de Africa, como precisó la irrefutable y difícil situación que atraviesa América Latina y el Caribe.

También en la aprobación del Informe de Seguridad Alimentaria, en el marco del 1022 Consejo de la FAO, expresamos cómo vemos la tendencia a que esta ayuda sea relegada por la división actual del mapamundi, razón por la cual nos asiste el derecho de manifestar que resulta inapropiado que a estas alturas se puedan planear atenciones priorizadas a las economías llamadas de transición en detrimento de países con mayores necesidades. Este hecho, en definitiva, se contrapone abiertamente a los intereses de los países en desarrollo en general y en particular a los de América Latina y el Caribe. Hacemos un llamado en este Consejo a la reflexión a nombre de nuestros legítimos derechos.

Mlle Colette TAQUET (Belgique): La Communauté européenne et ses Etats Membres ont l'honneur de commenter le document CL 103/13 relatif aux activités du PAM au cours de l'année 1992 et de livrer quelques considérations à la lumière de la récente session du Comité des politiques et programmes.

La Communauté européenne et ses Etats Membres se félicitent du déroulement des travaux du CPA auxquels elle a participé activement. Les questions traitées étaient importantes et les débats ont été très enrichissants. Quelques points méritent d'être signalés, en premier lieu celui ayant trait


aux ressources d'aide alimentaire globale. A cet égard, nombreux ont été ceux qui ont opté pour une attitude de prudence quant à une augmentation indiscriminée de l'aide alimentaire, sauf celle d'urgence, à un moment où les variables sont telles qu'elles ne permettent pas de formuler des hypothèses probables quant aux tendances futures des niveaux de besoins alimentaires mondiaux. En effet, les négociations de l'Uruguay Round ne sont pas encore terminées et l'on ne peut spéculer sur les conséquences que leur finalisation aura sur la sécurité alimentaire en général dans les pays en voie de développement.

En outre, le moment semble venu de doubler les efforts en vue de la reconstruction des pays qui sortent péniblement de situations de conflit et de sécheresse. Nous sommes d'avis qu'il faut leur prêter toute assistance dans leur recherche de stabilité et de réhabilitation.

A ce sujet, je voudrais rappeler la décision de principe qui vient d'être prise par le Conseil des ministres du développement en mai, à savoir celle de mettre en oeuvre un plan de réhabilitation de 100 millions d'ECU en faveur de certains pays en développement, notamment en Afrique sub- saharienne.

Je vous rappelle également que la Communauté a déjà entrepris des actions allant dans ce sens en collaboration avec la FAO telles que l'octroi de semences et d'outils dans divers pays confrontés à des pénuries exceptionnelles l'année passée.

Dans le cadre des questions financières, je voudrais, reprenant les termes utilisés lors du débat sur le plan financier stratégique du PAM pour 1994 et 1995, souligner la nécessité d'établir les plans actuels et futurs dans un cadre politique bien défini, avec une indication précise des objectifs stratégiques spécifiques et des résultats escomptés.

Dans ce même contexte, je voudrais faire référence à l'objectif des contributions du PAM pour 1995 et 1996. Le Comité a entériné le chiffre proposé par le Directeur exécutif de 1, 5 milliard de dollars E.-U. qui est le même que celui de l'objectif en vigueur tant en 1991 et 1992 qu'en 1993 et 1994 et qui n'a pas été atteint. Nous avons eu l'occasion de souligner à ce propos qu'il était nécessaire que le PAM recherche activement des contributions additionnelles afin que cet objectif ait toutes les chances d'être atteint.

Dans ce but, nous pensons qu'une programmation plus transparente de ses activités et une élaboration plus minutieuse des projets, ainsi qu'une plus grande coordination avec les différents bailleurs de fonds avant la finalisation même de ceux-ci seraient une voie utile à suivre et permettraient d'attirer des ressources même en dehors du cercle traditionnel de l'aide alimentaire.

LE PRESIDENT: Je remercie très vivement la Représentante de la Belgique, qui parlait au nom de la Communauté économique européenne, de son intervention très claire, très précise et très complète.


Chrysanthos LOIZIDES (Cyprus): The delegation of Cyprus wishes to register its support for the Eighteenth Annual Report of the CFA, to ECOSOC, to the FAO Council and the World Food Council for the year 1992 as presented in this document CL 103/13. The following brief comments of my delegation are concerned with certain aspects of World Food Programme activities for which we believe that more priority is desired. We highly appreciate the continued efforts of the World Food Programme during the past three decades to combat hunger and promote economic and social development throughout the developing world. A stated in para 2, and I quote, "Within the UN system, the World Food Programme is now the largest source of grant assistance to developing countries, currently providing on average more than US$ 1.5 billion of assistance annually." However, due to the pressing needs of the victims of natural and man-made disasters, a large portion of this assistance is being absorbed for relief food aid at the expense of development aid. As shown in Table 2 of the same document, the share of commitment for agricultural production in 1992 was limited to 25 percent, the lowest percentage in the last 12 years. Likewise, in 1992, the share of commitments for education and training was limited to only one percent, the lowest recorded during the last 20 years.

In view of the fact that development assistance is considered to be the foundation of WFP's operations, and the best means for the less privileged people to obtain self-sufficiency, we believe that efforts should be waged to maintain a higher share for development assistance, including education and training.

We also believe the training and the utilization of services from the countries to be assisted through WFP will contribute to the development of human resources, and also to the economic development of those countries.

At this point, we wish to stress the importance of close cooperation between WFP and FAO, the other UN agencies, the recipients, the donor countries and NGOs. In this connection we want to express our appreciation for the work performed by the Executive Director of WFP, Mrs Bertini.

Finally, we fully endorse the pledging target of US$1.5 billion for the period 1995-96, of which not less than one-third should be paid in cash, and the relevant resolutions as presented in Annex III on page 24 of the document under review.

Raphaël RABE (Madagascar): La délégation de Madagascar accorde elle aussi son approbation totale au dix-huitième rapport annuel du CPA et remercie M. Ahmed, Directeur exécutif adjoint, pour sa présentation très claire et satisfaisante. Le document en question indique clairement que pendant les trente années de son existence le PAM n, a pas cessé d'améliorer ses performances aussi bien dans le domaine de l'aide alimentaire, du développement et des opérations d'urgence que de l'assistance aux réfugiés et personnes déplacées. Tous les pays donateurs et bénéficiaires lui font confiance et l'appuient fermement. Le Gouvernement de Madagascar a toujours apprécié les actions du PAM à Madagascar et assure de son soutien permanent le Directeur exécutif et tout le personnel aussi bien au Siège que sur le terrain carilsne ménagent aucun effort pour venirau secoursdesplus


démunis au risque de leur propre vie. Nous rendons hommage à ses fonctionnaires dévoués. Au paragraphe 64 du document, il est fait mention de la vague de secheresse qui a frappé la majeure partie de l'Afrique australe et Madagascar. Il est vrai malheureusement que cette calamité est survenue au moment où le département technique responsable n'était pas en mesure de prendre en main la gestion des opérations de secours, bien que le Ministère de l'agriculture ait mis en place une organisation dénommée "SOS Sud". Un comité interministériel de redressement est actuellement créé pour mener des actions à plus long terme visant à réinstaller la population sinistrée et se maintient en relation avec la FAO, le PNUD et les autres bailleurs de fonds afin de mettre en oeuvre des projets d'investissement permettant d'amortir les effets dévastateurs des sécheresses qui ne manqueront pas de sévir dans le futur. La zone concernée connaît un climat semi-désertique.

Ma délégation voudrait renouveler les remerciements qu'à plusieurs occasions, elle a adressés au PAM, au PNUD, à la FAO, à l'ONUDI, à l'UNICEF et à tous les pays qui nous ont aidés dans cette épreuve.

Ruyat WIRATMADJA (Indonesia): The Indonesian delegation attended the 35th Session of the CFA. We would therefore like to support the proposal by previous speakers to adopt the Eighteenth Annual Report of CFA, including the Draft Resolutions, on the target for WFP pledges for the period 1995-96.

Vishnu BHAGWAN (India): I do not wish to repeat myself, so I shall simply support the proposal made by the first speaker on this item - Canada - and you may record my views in the same way.

Kanji KAWAKAMI (Japan): In order to save time, we would like to join Canada, Sweden and Mexico in a group approval of the report.

Franco F.G. GINOCCHIO (Italy): The Italian delegation would like to make some comments in addition to the statement of the EEC.

Italy attaches great importance to the activities of the World Food Programme, and also contributes on a voluntary basis. The contributionsof the Italian government to the regular pledge in the period 1990-92 was US$20 billion by year. These contributions are allocated, in agreement with WFP, to various sectors - purchase of foodstuffs in the Italian market, purchase of foodstuffs in the markets of the developing countries, and programmes for refugees and displaced persons.

Italy wishes to underline the importance of the introduction by WFP of mechanisms of information which allow us to know in good time which products and countries are allocated Italian funds. This mechanism of information would help to strengthen the coordination and cooperation between WFP and the Italian authorities, and would favour useful synergies between WFP projects and those financed by Italy.


Chadli LAROUSSI (Tunisie) (Langue originale arabe): Je tiens tout d'abord à exprimer mes vifs remerciements à M. le Directeur exécutif du Programme pour la présentation de son excellent document préparé par le Secrétariat. A ce propos nous tenons à rendre hommage aux efforts considérables déployés par Mme Bertini qui a donné un nouvel élan au PAM et nous tenons à saluer en particulier ses interventions sur le terrain. En effet, elle ne cesse de se rendre dans tous les coins du monde, non seulement dans les pays qui ont un besoin pressant de recevoir de l'aide de la part du PAM mais aussi dans d'autres qui sont dans des situations précaires. Je voudrais insister sur le fait qu'elle n'oublie pas non plus les pays qui ont commencé à voir apparaître les résultats positifs de l'intervention du PAM et je pense notamment à l'exemple de mon pays qui va la recevoir prochainement.

L'aide alimentaire s'adresse au continent africain dont fait partie la Tunisie et nous appuyons dans ce cadre ce qui a été présenté dans le rapport. Nous appuyons également la proposition des honorables délégués qui m'ont précédé d'adopter ce rapport dans sa globalité. Je me joins à mon collègue d'Arabie Saoudite pour demander des éclaircissements et des informations sur les dernières réformes en cours et relatives au CPA. Nous constatons que le Programme alimentaire vole essentiellement au secours de personnes affamées, de personnes déplacées et il a en quelque sorte un rôle de pompier. A mon avis, et je pense qu'il est largement partagé, le PAM a essentiellement un rôle de développement pour éviter justement ces incendies et ces opérations d'urgence qui ne résolvent pas l'origine du problème. C'est pourquoi nous souhaiterions, face à la situation actuelle qui voit le PAM orienter l'essentiel de ses efforts vers des opérations d'urgence, qu'à l'avenir les proportions de l'aide soient inversées et qu'une action plus conséquente soit menée en matière de développement agricole durable, seul moyen à notre avis de relever le défi auquel nous sommes confrontés essentiellement dans le continent africain. A ce stade plusieurs idées peuvent être avancées pour jeter une base de développement durable dans le cadre du Programme d'aide alimentaire mondiale et je dois dire que certaines de ces idées sont appliquées à l'heure actuelle notamment pour favoriser des projets de promotion des ressources humaines qui sont la base même de tout développement tant au niveau rural qu'au niveau des enfants dans les écoles qu'à celui de la population féminine qui est en quelque sorte la première école de ces enfants et des générations futures. Il convient également d'accorder une priorité aux pays les plus démunis et aux pays à déficit vivrier. Mais j'insiste à ce niveau-là sur la nécessité de ne pas perdre de vue les pays qui arrivent à franchir le cap, à diminuer leur déficit vivrier. Ne leur coupons pas les vivres parce que la rechute est là et nous savons tous que, lorsque l'on administre un médicament, lorsqu'on est au niveau des premiers signes de la convalescence ce n'est certes pas le moment propice pour arrêter la médication, encore moins pour appliquer des médications fortes qui, au lieu de remettre le malade, finissent par l'abattre. C'est pourquoi j'appelle le PAM à redéfinir sa politique dans le sens d'une nouvelle approche de l'aide alimentaire mondiale. A mon avis, on doit sortir du tête-à-tête: pays industrialisés/pays en développement. Selon nous il serait judicieux de nous orienter vers une approche qui conçoive des mécanismes nouveaux de coopération et qui combinent deux à deux les trois groupes de pays, à savoir: les pays développés ou industrialisés, les pays à revenu intermédiaire et les pays à faible revenu. Cela nous donne quatre types de mécanismes spécifiques: des mécanismes relatifs auxrelations entre lespays développés et les pays


intermédiaires, entre les pays intermédiaires et les pays à faible revenu, entre les pays à faible revenu et les pays développés, et des mécanismes entre les pays développés, les pays intermédiaires et les pays à faible revenu. C'est le type de coopération triangulaire dont on commence à parler mais dont on ne voit pas encore la concrétisation à l'heure actuelle.

William H. MARSH (United States of America): I wish to thank the Deputy Executive Director and colleagues on the Council for preceding interventions.

In view of the time and the temperature, the United States would like to reserve the right to submit a statement in writing for the record, to save the time and the tedium of Council members.

CHAIRMAN: Thank you very much, this is a good idea.

Dandi NGELAUTWA MWAKAWAGO (Tanzania): First of all, my delegation supports Canada and Sweden and others, that the Report should be adopted in total.

Secondly, being from southern Africa, my delegation would like to express our appreciation for the way in which the unprecedented drought was tackled by the international community, and the WFP in particular.

Tanzania would like to emphasize the point raised in the Report on the question of balancing food aid for relief and development. We support the new approach being formulated. My delegation would like to express our sincere appreciation to the Executive Director, Ms Bertini, for the way in which she has brought new dynamism to the WFP, we wish her great success in the future.

We congratulate Mr Ahmed for his brief but very succinct presentation of the Report.

Finally, my delegation would like to record our thanks and gratitude to the donors for their generosity. Africa needs more concrete help. We hope the donors will not tire.

We extend our gratitude to the NGOs for their good work.

Benson Crispus MBOGOH (Kenya) : My delegation also goes along with the proposal to endorse the Report en bloc, but I do not think Kenya would do the World Food Programme justice if I just stopped there. Allow me a few comments.

We made a lengthy intervention in the last CFA, but I wish to reiterate a couple of points: firstly, I wish to reiterate my Government's appreciation of the Programme, and in particular we support what the honourable delegate from Tanzania has just said with regard to the admirable efforts that have been made to bring relief to thousands of hunger-stricken people, particularly in drought-affected Africa.


We also support the determined efforts of the Executive Director to strengthen further the capability of the Programme to enable it to meet the rising challenges before it.

Let me also stress one point we have made before, that famine relief is not the solution to food problems in food-deficit, poor, developing countries. The Programme must continue to aim at using food aid in a long-term strategy in order to assist these countries' potential self-reliance. Therefore, we endorse the efforts of the WFP which have already been initiated in this direction. Finally, I again thank the WFP for the role they have played and continue to play in Kenya at this very moment in the drought relief operations.

William H. MARSH (United States of America): The United States delegation appreciates the introductory remarks by the Deputy Executive Director of the World Food Programme and has read the report of the Eighteenth Session of the Committee on Food Aid with equal appreciation.

Having listened with great interest to the series of interventions that have preceded ours, we are gratified to note the common themes of these presentations, particularly the expressions of satisfaction with the work of the Programme together with concern about the volume and costs of such work and the respective proportions of humanitarian and developmental portfolios.

The United States shares these views. The resource predicament of the World Food Programme is reflective of thinly stretched resources everywhere. In the last year alone we have had to ask the Programme to provide twice the quantity of emergency relief than in prior years. Some sixty percent of programmé resources is now devoted to emergencies and protracted refugee operations.

Thus we fully support the proposed cost allocation study to determine actual costs of operations. We urge the Programme to focus its activities sharply and to increase its fund-raising activities in an effort to attract additional resources. Further, we believe that the environmentally-related work of the Programme is tremendously important and warrants special attention as a possible generator of new sources of support.

Concerning the rather sensitive question of restructuring the United Nations system, the United States urges that both the World Food Programme and the Committee on Food Aid maintain close, calm attentiveness to this subject. We should remain well-informed about potential changes, in preparation for the time when we shall be called upon to review developments once they have reached the formulation stages.

We find the goal of greater institutional efficiency and broader interagency cooperation one of very high importance. Therefore we strongly endorse a United Nations Resident Coordinator. We support the idea advanced by the Executive Director that such a coordinative function should encompass UN activities as a whole without favour or discrimination with respect to any


agency. We are also in favour of improving the integration of programme delivery through the use of country strategy.1

Salahuddin AHMED (WFP) : First of all, I should like to express our thanks on behalf of the Executive Director to you, Mr Chairman, and to the Council for your words of appreciation and commendation for the Programme and the Executive Director. These will be communicated to them.

A few points have been raised and I should like to respond very briefly. One of them is about the reform of the United Nations System. The CFA had quite an exhaustive discussion - as exhaustive as possible under the circumstances during the last session. Since then no significant development, to our knowledge, has taken place. Discussions are going on in New York in particular, but no conclusions seem to have been arrived at. ECOSOC is going to discuss this matter at very great length in a session towards the end of the month. The Executive Director has clearly notified that after the Session, which she will attend, she will brief those members who are interested to know more about it and she will arrange a briefing session.

There was a point of principle and a point of genuine concern with regard to what has been called the balancing of the development and emergency operation investments resources of the Programme. This is very much an involved issue but there are a few points which are fundamental, and if we bear them in mind, possibly it will help us to a better comprehension of what is the phenomenon currently going on and how it looks to be in the future. Firstly, emergencies happen and development is planned. Both are underpinned by the same humanitarian impulses, but, because of the very nature of the emergencies, the response in the case of emergency is swifter, faster, than one can say in the case of development. However, one point is absolutely certain, that there is no diversion from development to emergencies. Emergency systems keep flowing in and the needs arise, and as the burgeoning developments in many parts of the world create new emergency situations, we feel that actually peace will be the best balancer of this resource allocation to development projects versus emergencies. All of us can hope and pray, and those of us who can try to enforce it, let us hope they will be properly guided by God.

Another point I would mention for the record is that development resources have remained relatively stable, and deliveries to development projects in value terms have basically fluctuated around US$470 or US$500 million in the last five years, on average. New commitments have tried to adjust to the fluctuation, but we hope that we shall be able in the future, from 1994 onwards in particular, to balance the commitments in line with the anticipated resources available to us.

As I mentioned to you, and as the delegate of the EEC has very strongly advocated, with which we agree one hundred percent, we shall approach donors, major donors in particular, including the EEC, for additional resources. We will not allow any let-up in our efforts and will ask for the response. With regard to the criteria for resource allocation, it is known to many

__________

1 Statement inserted in the verbatim records on request.


representatives who are also members of the CFA that the criteria agreed on by the CFA 34 and the principle of universality were very much accepted. However, again in the allocation of resources within the broad principle of universalism, they have given certain other instructions to the Secretariat, such as the needs of the LDCs and the needs of the food-deficit countries. These are taken into account, but it is a balanced judgement which is brought to bear on allocation criteria.

There is one small point I would like to refer to because I think there is some misunderstanding. This is in response to the distinguished delegate of Italy. I should like to draw the attention of the delegates to a statement at page 71 of document C 93/7 where, for the non-food items, the utilization of the resources provided by Italy is given in very great detail, as for other countries - about 40 countries. Since we are both here, I think we can get together more frequently and our exchanges, I am sure, will be more fruitful and there should be no areas of vagueness or ignorance between us. We assure you that we shall continue to provide you with all the information that you need, on top of all that is available already.

LE PRESIDENT: Je voudrais soumettre maintenant le projet de résolution sur l'objectif de contributions que nous devons approuver pour transmission à la Conférence.

Vous trouverez en annexe III du document CL 103/13, le texte du projet de résolution soumis au Conseil de la FAO et qui consiste à soumettre à l'approbation de la Conférence de la FAO le projet de résolution que vous trouverez en seconde partie de la page.

Vous trouverez également au point 2 une demande instante aux Etats Membres des Nations Unies ainsi qu'aux membres et membres associés de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture d'entreprendre les préparatifs nécessaires pour l'annonce des contributions à la seizième Conférence des contributions du Programme alimentaire mondial.

Puis-je considérer ce projet de résolution comme adopté de façon à permettre à la Conférence de novembre de fixer les objectifs de contributions pour les années 1995-96?

Il n'y a pas d'objections?

Le projet de résolution est adopté.

Nous pouvons donc considérer que le dix-huitième rapport annuel du Comité des politiques et programmes d'aide du PAM est adopté tel qu'il nous a été soumis.

Nous remercions M. Ahmed des réponses qu'il nous a données concernant la notion d'urgence du développement, de la discussion sur les réformes ainsi que Mme le Directeur exécutif, Catherine Bertini, des informations qu'elle nous communiquera ultérieurement.


10.2 WFP Audited Accounts 1990-91
10.2 Comptes vérifiés du PAM 1990-91
10.2 Cuentas comprobadas del PMA, 1990-91

LE PRESIDENT: Nous allons maintenant passer au point 10.2 "Comptes vérifiés du PAM". Il s'agit des états financiers du PAM pour 1990 et 1991.

Avant de passer la parole à M. Ahmed, je vois que M. Marsh, Représentant des Etats-Unis d'Amérique,. demande à intervenir immédiatement.

William H. MARSH (United States of America): The United States of America would like to suggest there exists unanimous consent to adopt and to commend the Report en bloc. With due reference to the distinguished Deputy Director-General and also with due deference to my colleagues on this Council I suggest you enquire, Mr Chairman, as to whether there be any objection to proceeding now on this issue and adopt.

LE PRESIDENT: Est-ce que Monsieur le Directeur exécutif adjoint marque son accord à la proposition de Monsieur le Représentant des Etats-Unis d'Amérique?

Salahuddin AHMED (WFP) : We appreciate and admire what is contained in the Report on the Audited Accounts. Thank you. You are free to proceed.

Mme Yvette LANGRAND (France): Monsieur le Président, simplement une question: je voudrais savoir ce qu'implique le fait d'adopter un rapport en bloc?

LE PRESIDENT: Je crois pouvoir vous répondre. En effet vous n'avez pas d'observations particulière à apporter sur le document C 93/7 car nous l'adoptons sans question précise et sans réponses aux questions qui ne sont pas posées; s'il n'y a pas de question, il n'y a pas de réponse. Ceci veut dire que nous adopton le rapport et les états financiers du PAM pour 1990-91. Il est clair que les membres du Conseil qui désireraient obtenir des éclaircissements sur les comptes de ce biennium déjà écoulé peuvent le faire et que le Directeur exécutif adjoint est prêt à répondre ainsi que ses collaborateurs aux éventuelles questions. Il me parait difficile de demander aux hauts fonctionnaires du PAM de répondre à des questions qui ne sont pas posées.

Mme Yvette LANGRAND (France): Je voudrais simplement savoir quelle est la différence de traitement qui serait faite au rapport du PAM au regard du rapport du Comité de sécurité alimentaire que nous avons examiné hier. Est-ce que cela veut dire qu'en Comité de rédaction on ne voit pas repasser le document ou est-ce que cela veut dire que les interventions qui viennent d'être faites se trouvent gommées?


Si je pose la question c'est par souci de vérification concernant la décision que nous venons de prendre.

LE PRESIDENT: Je remercie Madame la Représentante de la France. Toutes les interventions qui ont été faites concernent le dix-huitième rapport annuel du Comité des politiques et programmes d'aide alimentaire du PAM. Il y a évidemment une différence entre le point 10.1 qui a fait l'objet d'un débat et de questions au sujet des réformes, des opérations d'urgence, des opérations de développement - il y a un certain nombre de considérations qui on été émises et qui devront être reflétées nécessairement dans le rapport -et le point 10.2 qu'il a été proposé d'adopter en bloc, ce qui veut dire que dans le rapport il n'y aura pas de longue considération sur les états financiers 1990-91 et que l'on considérera que le document C 93/7 a été adopté par votre Conseil.

Je remercie Madame la Représentante de la France.

Je remercie tous les membres du Conseil et je déclare la séance close.

The meeting rose at 18.10 hours.
La séance est levée à 18 h 10.
Se levanta la sesión a las 18.10 horas.

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