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I INTRODUCTION - PROCEDURE OF THE SESSION
I INTRODUCTION - QUESTIONS DE PROCEDURE
I INTRODUCCION - CUESTIONES DE PROCEDIMIENTO

EL PRESIDENTE: Señoras y señores, declaro abierto el 112° período de sesiones del Consejo. Como ustedes saben, este Consejo es el primero que se celebra después de la exitosa Cumbre Mundial de la Alimentación que inauguró una nueva etapa en la lucha por alcanzar la seguridad alimentaria para todos. Espero que en consecuencia, el espíritu que prevalecerá durante nuestros debates y decisiones será muy positivo y muy constructivo.

Tenemos frente a nosotros la alta responsabilidad de promover y materializar los objetivos y las actividades del Plan de Acción aprobado en noviembre pasado.

Distinguidos miembros del Consejo, observadores, permítanme en primer lugar dar la bienvenida y agradecer la presencia del Director General de la FAO, así como de los altos funcionarios de gobierno que representan a sus delegaciones en esta ocasión. Permítanme, asimismo, antes de pasar a los temas que nos ocupan, dar la palabra al señor Director General de la FAO en virtud de que tendrá que asistir inmediatamente a un acto conmemorativo del Gobierno de la República Italiana.

Señor Director General, sin más le paso a usted la palabra.

3 Statement by the Director-General
3 Déclaration du Directeur général
3 Declaración del Director General

LE DIRECTEUR GENERAL: Monsieur le Président indépendant du Conseil, Excellences, Mesdames, Messieurs, Je suis très heureux de vous accueillir à Rome pour cette 112ème Session du Conseil qui revêt une singulière importance. Non seulement vous aurez à examiner les grandes orientations des activités de l'Organisation pour les années à venir, et en particulier pour le prochain biennium, mais c'est aussi le premier Conseil après la tenue du Sommet mondial de l’alimentation. Les engagements du Plan d'action et les tâches importantes confiées à l'Organisation pour le suivi du Sommet auront des implications importantes pour le Programme de travail et de budget.

Un autre élément de vos débats est la situation actuelle de l'alimentation et de l'agriculture, dont les tendances récentes présentent des aspects encourageants bien qu'il ne faille pas perdre de vue l'ampleur des problèmes qui restent à résoudre.

La production mondiale d'aliments de base a connu une augmentation sensible en 1996 et, parmi les régions en développement, c'est l'Afrique qui a eu les taux de croissance les plus élevés. Pour 1997, les estimations préliminaires indiquent que la croissance de la production vivrière devrait se poursuivre, non seulement pour les céréales, mais aussi pour les principaux oléagineux, le manioc, la viande et les produits laitiers. Les récoltes mondiales de céréales, qui avaient atteint des niveaux record en 1996 après un fléchissement inquiétant, pourraient atteindre des niveaux semblables ou même quelque peu supérieurs cette année. Cependant les stocks mondiaux de céréales, malgré leur augmentation attendue en 1997, devraient rester en-dessous du seuil de sécurité de 17-18 pour cent de la consommation.

Par ailleurs, la situation économique actuelle offre dans l'ensemble un contexte plus favorable à la sécurité alimentaire, marqué par une certaine augmentation de la production mondiale surtout dans les pays en développement, une croissance rapide des échanges internationaux et un fléchissement général des taux d'inflation et d'intérêt. Les conditions économiques dans beaucoup de pays à faible revenu ont été améliorées sensiblement ces dernières années, surtout en Afrique. 11 reste cependant à assurer que cette croissance se traduise par des effets positifs sur le pouvoir d'achat des populations les plus démunies afin d'améliorer leur accès à la nourriture.


La situation de l'alimentation est cependant encore caractérisée par de grandes disparités régionales et locales dues aux conditions climatiques défavorables, aux catastrophes naturelles ou aux crises provoquées par l'homme. Depuis janvier 1996 la FAO, à travers son Système mondial d'information et d'alerte rapide, a réalisé, souvent en collaboration avec le Programme alimentaire mondial, plus de 40 missions d'évaluation des récoltes et des approvisionnements alimentaires dans les pays vulnérables et les plus touchés. Les résultats de ces missions ont fortement contribué à la mobilisation de l'aide d'urgence en faveur de millions de victimes. En une année et demie, j'ai approuvé, conjointement avec le Directeur exécutif du PAM, 23 opérations d'urgence d'une valeur totale d'environ 860 millions de dollars pour venir en aide à 15 millions de bénéficiaires. Rien qu'en Afrique, 16 pays sont actuellement confrontés à des crises alimentaires exceptionnelles et la situation qui prévaut dans la région des grands lacs, en Corée du Nord ainsi qu'en Iraq continue d'être inquiétante.

Excellences, Mesdames et Messieurs, Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale a été chargé par le Sommet d'assurer le suivi de la mise en oeuvre du Plan d'action et les progrès réalisés pour atteindre l'objectif minimum de réduire de moitié le nombre des personnes sous-alimentées en 2015 au plus tard. Il s'est réuni en avril et a adopté une procédure provisoire d'établissement de rapports à utiliser en 1997 par les gouvernements, les agences des Nations Unies et autres organisations internationales intéressées à la mise en oeuvre du Plan d'action. Le Comité a aussi discuté les amendements au Règlement général de l'Organisation qui sont soumis à votre examen en vue d'une décision de la Conférence.

De plus, le Comité administratif de coordination, le CAC, qui regroupe les chefs exécutifs de toutes les organisations du système des Nations Unies est chargé d'assurer la coordination interinstitutionnelle du suivi du Sommet. La proposition commune de la FAO et du FIDA sur les modalités de cette coopération a été adoptée par la dernière réunion du CAC en avril à Genève.

La FAO va donc préparer un rapport sur les résultats et le suivi du Sommet qui sera discuté par le Conseil économique et social avant d'être soumis à l'Assemblée générale.

En mars dernier, la FAO a organisé une Consultation technique sur le Système d'information et de cartographie sur l'insécurité et la vulnérabilité alimentaires avec la participation des experts et des représentants de toutes les agences concernées des Nations Unies ainsi que d'institutions et d'organisations non-gouvernementales nationales. Le résultat de cette consultation a déjà reçu l'approbation du Comité de sécurité alimentaire mondiale et une série d'actions a déjà été entreprise pour mettre en oeuvre les éléments à court terme du plan de travail adopté.

En outre, les propositions du Programme de travail et de budget 1998-99, présentent un nouveau sous-programme interdisciplinaire qui a été inclus pour consolider et renforcer les activités d'information et de cartographie afin d'aider les Etats Membres à développer et maintenir un système national qui permette d'identifier de façon rapide et précise les populations vulnérables ou souffrant de malnutrition, mais aussi de préciser les causes de cette situation et de prendre les mesures de correction nécessaires.

La FAO a aussi saisi la Commission des droits de l'homme des résultats du Sommet et a mis au point un accord avec le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l'Homme en vue d'une collaboration pour mieux définir le droit à la nourriture comme l'un des droits fondamentaux de l'homme. Le Haut Commissaire compte organiser une réunion d'experts à ce sujet, en juillet/août de cette année.

La FAO a surtout entamé très tôt, une collaboration étroite avec les experts des pays membres, pour la préparation de stratégies nationales de développement agricole à l'horizon 2010, afin de traduire au niveau national les engagements pris à l'échelle mondiale dans le Plan d'action du Sommet et aussi de promouvoir la coopération avec les partenaires du développement dans leur mise en oeuvre.


Cet exercice a commencé par les pays à faible revenu et à déficit vivrier pour ensuite couvrir les autres pays en développement et en transition, ainsi que les pays développés qui le souhaitent. Les documents ainsi préparés sont d'abord transmis aux organisations du Système de Nations Unies, aux Institutions de Bretton Woods et aux banques régionales de développement, puis ensuite soumis aux ministres de l'agriculture pour une large concertation en vue de leur adoption formelle par les gouvernements.

Mais il est évident que l'une des contributions les plus importantes attendues de la FAO pour la mise en oeuvre du Plan d'action du Sommet, en particulier l'Engagement numéro 3, se situe sur le plan du développement agricole. Dans ce domaine le Programme spécial pour la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier déjà entamé bien avant le Sommet avec votre accord, restera un des éléments majeurs de l'action de terrain de la FAO. En effet, les 840 millions de personnes qui souffrent aujourd'hui de sous-alimentation chronique sont essentiellement des habitants de pays en développement ou en transition. Deux ans après son lancement, le Programme spécial est aujourd'hui opérationnel dans 18 pays, et il est en cours de lancement ou de formulation dans sept autres. Le concept de ce Programme est connu; il est destiné à augmenter la production et à améliorer l'accès aux aliments par une approche multidisciplinaire et participative qui préserve l'environnement et assure l'équité sociale. L'objectif ultime est bien sûr d'améliorer les conditions de vie des populations rurales les plus démunies, en particulier les femmes. Le Programme spécial appartient aux Etats Membres qui désirent y participer et à leur agriculteurs; la FAO n'intervient qu'à la demande expresse des gouvernements concernés notamment pour les interventions financées par le Programme de coopération technique dont je le répète, les critères sont strictement respectés.

Mais les objectifs de la Déclaration de Rome sont ambitieux et nécessitent des ressources substantielles. En cette période de rigueurs budgétaires auxquelles tous les gouvernements et organismes internationaux sont confrontés, il faut impérativement faire preuve d'innovation dans la mobilisation des moyens nécessaires à la mise en oeuvre du Plan d'action du Sommet. Dans ce cadre, la FAO a renforcé sa coopération avec les partenaires du développement, les pays donateurs, les autres agences et programmes des Nations Unies, les institutions financières inter-régionales et régionales, les institutions décentralisées, le secteur privé et les organisations non-gouvernementales, mais aussi les instituts internationaux ou nationaux de recherche.

C'est ainsi que j'ai signé en janvier 1997 des accords avec les Présidents de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement pour promouvoir le développement rural et la sécurité alimentaire en Afrique. Dans ce cadre, chacune des deux banques s'est engagée à considérer favorablement les requêtes des Etats Membres pour le financement d'activités pilotes du Programme spécial jusqu'à hauteur de 1,5 million de dollars par pays. De même, des discussions très avancées sont en cours avec la Banque islamique de développement qui devraient déboucher sur la signature d'un accord de coopération en matière de sécurité alimentaire. Des discussions sont également en cours avec la Banque asiatique de développement et la Banque interaméricaine de développement, le FIDA et le Programme alimentaire mondial en vue de susciter leur participation au Programme spécial. Par ailleurs, l'Institut international de recherche en matière de politique alimentaire est la première institution du Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale à avoir décidé de participer au Programme, en particulier, pour l'étude des contraintes socio-économiques. Enfin, des accords de coopération sud-sud sont progressivement mis en oeuvre pour permettre l'affectation auprès des agriculteurs bénéficiant du Programme spécial de techniciens expérimentés fournis par d'autres pays en développement.

Parallèlement, pour tirer profit de la dynamique créée par le Sommet qui a vu la participation active des parlementaires, des organisations non-gouvernementales et des représentants du secteur privé, plusieurs initiatives ont été lancées pour mobiliser ces divers secteurs de la société civile ainsi que les institutions décentralisées.


C'est dans cette optique de mobilisation qu'il faut considérer le thème choisi pour la Journée mondiale de l'alimentation 1997 : "Investir dans la sécurité alimentaire". C'est également dans le cadre des manifestations de cette Journée que s'inscrit l'opération TeleFood, programme audiovisuel à l'échelle mondiale, conçu d'abord pour maintenir une sensibilisation de l'opinion publique aux décisions du Sommet et ensuite pour faire appel à la solidarité de tous ceux qui se sentent concernés par le problème de la faim dans le monde.

Cette mobilisation nécessite l'engagement résolu des gouvernements, car il est évident que les objectifs du Plan d'action du Sommet ne pourront être atteints sans une participation active de tous les secteurs de l'Etat et de la société civile. A cet effet, le Plan prévoit que les gouvernements lanceront des campagnes nationales sur le thème "De la nourriture pour tous" afin de mobiliser dans chaque pays toutes les parties prenantes de la société et leurs ressources, pour mettre en oeuvre les mesures concrètes contenues dans le Plan d'action. Il est souhaitable que le premier pas dans cette voie soit la création dans chaque Etat Membre d'un forum national avec tous les acteurs et partenaires du développement, notamment le secteur privé, les organisations non-gouvernementales, les universités, les instituts de recherche, les parlementaires, les associations de femmes et de jeunes, les médias et la société civile.

Il est encourageant de constater que certains pays développés et en développement ont déjà entrepris le lancement de ces campagnes. D'autres gouvernements devraient prendre aussi les initiatives appropriées pour l'établissement de ces forums. La FAO naturellement est prête à les soutenir dans de tels efforts.

Parallèlement à toutes ces actions de mobilisation ou de coordination des énergies pour le suivi du Sommet, l'Organisation a poursuivi ses activités normatives traditionnelles qui conservent toute leur importance. Deux exemples pour lesquels les avancées ont été substantielles ces derniers mois peuvent être cités:

Le premier concerne la révision de la Convention internationale pour la protection des végétaux qui permet aux Etats Membres de prendre des mesures pour prévenir et empêcher l'introduction ou l'extension des maladies et prédateurs, tout en veillant à ce que ces mesures soient raisonnables et n'entravent pas le commerce international de manière injustifiée. Le texte de cette révision, résultat d'un long processus de consultation, est soumis à votre examen en vue de sa finalisation et transmission à la Conférence comme le recommande le Comité de l'agriculture. Parallèlement, le Comité a également soumis pour adoption par le Conseil et la Conférence, de nouvelles normes pour l'harmonisation des mesures phytosanitaires.

La Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture a aussi tenu deux sessions en l'espace de six mois, essentiellement pour poursuivre les négociations en vue de la révision de l'Engagement international sur les ressources phytogénétiques afin qu'il soit en harmonie avec la Convention sur la diversité biologique. Cette révision devrait permettre de favoriser l'accès aux ressources génétiques, de mieux définir les droits des agriculteurs et d'assurer la conservation et l'utilisation durable de ces ressources ainsi que le partage équitable des bénéfices qui en découlent. Il s'agit là d'un domaine complexe, mais les progrès réalisés sont substantiels et, à condition qu'il y ait une réelle volonté politique d'aboutir, il devrait être possible d'arriver à un accord à brève échéance.

L'examen des organes statutaires et des groupes d'experts figure aussi à l'ordre du jour. Dans le cadre des directives du Conseil pour des économies et des gains d'efficacité en matière de gouvernance, le Comité du Programme et le Comité financier ont élaboré des directives sur la conduite et l'organisation des réunions et recommandé des changements aux calendriers de certains des Comités faisant rapport au Conseil pour les années où la Conférence se réunit. Il s'agit en effet de renforcer leurs contributions à l'élaboration du Programme de travail et de budget. A leur réunion conjointe d'avril dernier, les Comités ont également examiné les propositions du Secrétariat


concernant l'examen des organes statutaires et des groupes d'experts qui avait été entamé par le Conseil en novembre 1995.

A cet égard, l'intervention du Secrétariat consiste à fournir des informations, à mettre en lumière les problèmes et à aider à la formulation de conclusions. Mais cet exercice est avant tout du ressort des organes directeurs. Dans ce cadre, le Comité du Programme et le Comité financier ont désigné un petit groupe de travail basé à Rome, présidé par le Représentant permanent de la Belgique, pour examiner plus en détail les recommandations contenues dans le document du Secrétariat et fournir des orientations supplémentaires aux Comités à leur session de septembre 1997.

Le Conseil pourra donc examiner les mesures proposées par le Secrétariat afin de compléter cet examen et assurer la rationalisation effective des organes statutaires et des groupes d'experts. Le souci majeur est de recourir davantage à des organes ad hoc chargés de tâches spécifiques sur une période bien définie, plutôt que de créer des organes statutaires qui risquent de perdre leur raison d'être au bout d'un certain temps.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Le point le plus important de l'ordre du jour est le Sommaire du Programme de travail et de budget 1998-99. Conformément aux recommandations du Comité du Programme et du Comité financier, formulées lors de leur session conjointe de janvier dernier, le Sommaire a été établi sur la base d'un budget à croissance réelle zéro, en le complétant par deux scénarios supplémentaires:

- une option à croissance réelle rétablissant les réductions de programmes techniques et
économiques effectuées sur le budget 1996-97. Le Comité du Programme et le Comité
financier avaient souhaité que leurs montants puissent êtres rétablis lors du prochain exercice
biennal. Ce scénario implique une augmentation de 11 millions de dollars E.U. dont la totalité
serait consacrée à des activités normatives prioritaires;

- une option à croissance nominale zéro qui obligerait à maintenir le budget à 650 millions de
dollars malgré des augmentations de coûts de 39 millions de dollars. Pour ce faire, il faudra
réduire les programmes.

Cette dernière option a été préparée sur la base des critères définis par le Conseil pour la sélection des activités à supprimer. Les réductions ont été imputées au maximum sur les domaines administratifs, mais sans pouvoir atteindre naturellement les résultats de l'exercice 1996-97, où 70 pour cent des 57 millions de dollars d'économie avaient été obtenus grâce à des gains d'efficacité ou à des réductions dans les chapitres non techniques du budget.

La préparation d'un budget à croissance nominale zéro se poursuit tout en essayant de réduire au minimum l'impact négatif sur les programmes, notamment en suivant les avis du Comité du Programme et du Comité financier sur les augmentations de coûts et l'impact du taux de change.

La question de l'Assurance maladie après cessation des activités mérite une attention particulière. S'il faut en effet adopter les normes comptables acceptées dans ce domaine et financer le déficit actuariel qui s'est accumulé au cours des trente dernières années, il ne peut être question de faire ces dépenses administratives aux dépens des programmes techniques de l'Organisation. 11 convient par conséquent de chercher des solutions à ce problème, notamment par le règlement de cette obligation sur plusieurs exercices biennaux au fur et à mesure du paiement des arriérés de contribution.

Le Comité du Programme et le Comité financier ont également demandé d'identifier des activités qui seraient éliminées si le budget se situait en-dessous du niveau de croissance nominale zéro.


Il convient cependant d'examiner le principe d'une croissance nominale zéro appliquée sans distinction à toutes les institutions spécialisées pour 1998-99. Il semble en effet difficile de ne pas tenir compte de la différence d'impact qui résulte des conditions d'adoption du budget 1996-97, certains organismes ayant déjà opéré des baisses importantes par rapport à l'exercice 1994-95 et effectué des réductions douloureuses du niveau du personnel, alors que d'autres ont enregistré au contraire des augmentations notables de ressources durant la même période. En outre, on ne peut ignorer la différence d'impact du taux de change sur les institutions selon que leur budget est exprimé en dollars ou en monnaie du pays du siège.

Pour la FAO, le budget à croissance nominale zéro entraînerait une réduction de près de 6 pour cent avant ajustement du taux de change entre le dollar et la lire et de 4,3 pour cent environ au taux de change actuel. Le Conseil devrait donc bien mesurer les conséquences d'une telle option sur la capacité de l'Organisation à mettre en oeuvre les recommandations des différents comités techniques et les décisions du Sommet mondial de l'alimentation.

L'ordre du jour est donc particulièrement chargé et le Conseil aura à examiner des questions parfois difficiles. Il est cependant indispensable de donner au Secrétariat des directives claires qui lui sont indispensables, en particulier pour mener à son terme la préparation du Programme de travail et budget pour le prochain biennium.

Je souhaite plein succès aux travaux du Conseil et un agréable séjour à Rome aux représentants des Etats Membres ainsi qu'aux observateurs.

Je vous remercie de votre aimable attention.

EL PRESIDENTE: Señor Director General, a nombre del Consejo le doy las gracias por este exhaustivo informe que ha tocado todos los puntos que conciernen la agenda que tenemos en frente, ha usted nutrido con ello la información que tenemos a la mano y también ofrecido importantes lineamientos que, estoy seguro, los Miembros del Consejo tendrán en consideración en sus debates. Por esa claridad y profundidad le agradezco. Y si quieren, Miembros del Consejo y Observadores, vamos a suspender unos minutos nuestros trabajos para despedir al Director General.

Creo que podemos continuar nuestros trabajos. En primer lugar desearía yo informarles que este Consejo se honra con la presencia de cinco nuevos Miembros: Dinamarca, Mauritania, Pakistán, Senegal y Sudáfrica. A estos países y a los altos funcionarios de sus Gobiernos que están aquí presentes, les doy la más cordial bienvenida. El Consejo se honra también con la presencia de otros altos funcionarios de Gobierno a los cuales les reitero nuestro agradecimiento y bienvenida.

Deseo informarles que este Consejo está integrado hoy por 47 Miembros y no por 49, en vista de que dos países han tenido que renunciar al mismo. Quisiera hacer una breve comunicación. Como ustedes saben, la Comunidad Europea participa en esta reunión de acuerdo con los párrafos 8 y 9 del artículo 2 de la Constitución de la FAO, y también llamar su atención sobre la declaración hecha por la Comunidad Europea y sus Estados Miembros y que se encuentra en el documento CL 112 INF/11, que ha sido distribuido a todos ustedes.

1 Adoption of the Agenda and Timetable
1 Adoption de l'ordre du jour et du calendrier
1 Aprobación del programa y el calendario

EL PRESIDENTE: En la versión española del documento CL 112/1 hay un error en el Tema 13; hay que tachar el Tema 13.3 que no aparece en las otras versiones de este documento y el Tema 13.4 será ahora el 13.3. Esto es solamente para los documentos en español. En relación al Tema 11 quisiera recordarle al Consejo que durante la Sesión del COAG se planteó la posibilidad de formar un Grupo de Trabajo. Yo creo que es indispensable que el ánimo que prevaleció entonces de


continuar trabajando sobre el texto revisado de la Convención Internacional de Protección Fitosanitaria se continúe en este Consejo. Tras realizar algunas consultas creo que estoy en buena posición para proponerles a ustedes, que constituyamos un grupo informal de composición abierta para que continúe trabajando sobre los aspectos que aún se encuentran entre corchetes en ese texto de Convención Iternacional de Protección Fitosanitaria. Un grupo informal así constituido, de composición abierta, podría ayudarnos a avanzar substancialmente en la preparación de un texto final que le permita a la próxima Conferencia, a la 29a Conferencia de la FAO, aprobar el texto final de la Convención. No avanzar en ese sentido ahora podría llevarnos a arriesgar la aprobación del texto en esta Conferencia y esperar otros dos años.

Les recuerdo también que la región africana tendrá una reunión que seguramente se está llevando a cabo ahora, con expertos que van a revisar el texto de la Convención. Se aseguró, en el interés de todos, que en esa revisión se harán contribuciones desde luego positivas intentando, claro, no entrar en la reapertura de las discusiones respecto al texto que ha sido en principio, ya acordado.

Por eso y por respeto a la reunión que está celebrando este grupo de expertos africanos, el grupo informal que les propongo constituir, en virtud de que muchos expertos llegarán el día miércoles, se reúna ese mismo día. Yo les avisaré exactamente la hora y el lugar. Pero sí desearía que en principio acordáramos la utilidad de un grupo con estas características. De esta manera el grupo podrá reportar al Consejo sobre este tema el día jueves por la mañana.

Bien, si el Consejo está de acuerdo, podríamos convocar este grupo informal. ¿Hay algún comentario u objeción? Bien, entonces más adelante les informaré con respecto a los arreglos para llevar a cabo tal reunión.

Bien, si no hay tampoco ninguna observación o comentario sobre el Programa Provisional y el Calendario que está a la vista de todos ustedes, lo daríamos por aprobado. Se aprueba.

2 Election of Three Vice-Chairmen, and Designation of the Chairman and Members of the Drafting Committee
2 Election des trois Vice-Présidents et nomination du Président et des Membres du Comité de rédaction
2 Elección de tres Vicepresidentes y nombramiento del Presidente y los Miembros del Comité de Redacción

EL PRESIDENTE: Hemos llevado a cabo algunas consultas con los diversos grupos regionales y a través de ellos, se me ha informado de tres propuestas para las tres Vicepresidencias de este Consejo, Su Excelencia el señor Embajador Constantin Mihail Grigorie, de Rumania, Su Excelencia el señor Nasreddine Rimouche, de Argelia, y Su Excelencia el señor Roberto Villambrosa de Argentina. Si ustedes están de acuerdo, en vista de las altas cualidades que distinguen a estos tres candidatos para la Vicepresidencia del Consejo y, que sin duda, serán de enorme respaldo en mis trabajos, les suplico que por aclamación les elijamos. Gracias.

Applause

Applaudissements

Aplausos

Bien, mis congratulaciones a estos tres distinguidos Vicepresidentes a quienes les doy la bienvenida e igualmente, tras consultas en lo que se refiere al Comité de Redacción, me han llegado algunos nombres de los Miembros de dicho Comité salvo dos; me voy a permitir leer la lista de aquéllos Miembros que tengo a la mano: Francia, Alemania, Japón, Australia, Estados Unidos, Uganda, Senegal, China, India, Cuba y Uruguay. Les repito, faltan todavía dos Miembros, y en el momento en que tengamos sus nombres les informaré.


Me han informado que el señor Daniel Berthery, de Francia, presidirá el Comité de Redacción. Si ustedes lo tienen a bien, de nuevo por aclamación, elegimos estos Miembros con la reserva de conocer el nombre de los dos restantes. Gracias.

Applause
Applaudissements
Aplausos

V CONSTITUTIONAL AND LEGAL MATTERS
V QUESTIONS CONSTITUTIONNELLES ET JURIDIQUES
V ASUNTOS CONSTITUCIONALES Y JURIDICOS

21 Other Constitutional and Legal Matters
21 Autres questions constitutionnelles et juridiques
21 Otros asuntos constitucionales y jurídicos

21.1 Invitations to Non-Member Nations to Attend FAO Sessions
21.1 Invitations d'Etats non Membres à assister à des réunions de la FAO
21.1 Invitaciones a Estados no Miembros para asistir a reuniones de la FAO

EL PRESIDENTE: Bien señores, así se acuerda este Tema de nuestra agenda y pasamos al 21.1 que es: Invitaciones a Estados no Miembros para que asistan a las reuniones de la FAO. El documento CL 112/LIM/2 informa los Miembros del Consejo de las solicitudes de Estados no Miembros de la FAO recibidas por el Director General. En primer lugar para participar en este período de sesiones del Consejo, vemos los casos de la Federación de Rusia y también de la República de Kazakstán, y para asistir a otras reuniones de la FAO como se indica en el párrafo 7 del documento. En el párrafo 8 de ese documento se dan para información, los nombres de los países de Estados no Miembros que han asistido a reuniones de la FAO desde la última reunión del Consejo. Bien, si ningún miembro desea hacer uso de la palabra, en este sentido lo damos por terminado.

21.2 Applications for Membership in the Organization
21.2 Demandes d'admission à la qualité de Membre de l'Organisation
21.2 Solicitudes de ingreso en la Organización

EL PRESIDENTE: Pasemos ahora al Tema 21.2 Solicitudes de ingreso en la Organización, documento CL 112/16, que nos informa que el Director General ha recibido la solicitud de ingreso a la Organización por parte de la República de Kazakstán, la cual será considerada a su vez por el 29° período de sesiones de la Conferencia, en noviembre próximo. Mientras tanto, se le pide al Consejo que autorice la invitación a Kazakstán por parte del Director General en capacidad de Observador a las sesiones de este Consejo y del próximo, así como a las reuniones regionales que puedan interesar. Pienso, por tanto, que no tendremos ningún inconveniente en autorizar las invitaciones de parte del Director General a la República de Kazakstán y si no hay ninguna otra observación al respecto damos por concluido este Tema 21.2.

II WORLD FOOD AND AGRICULTURE SITUATION
II SITUATION MONDIALE DE L'ALIMENTATION ET DE L'AGRICULTURE
II SITUACION MUNDIAL DE LA AGRICULTURA Y LA ALIMENTACION

4 Current World Food Situation
4 Situation mondiale de l'alimentation et de l'agrigulture
4 Situación actual de la alimentación en el mundo


EL PRESIDENTE: Este Tema en nuestros debates nos brinda la oportunidad de efectuar un primer examen sobre las tendencias alimentarias recientes, a la luz de las medidas adoptadas o reforzadas en los diferentes países en cumplimiento con las recomendaciones y compromisos contraídos en la Cumbre Mundial de la Alimentación. Como ustedes pueden ver en el documento, las tendencias recientes en la alimentación mundial, tal como quedan resumidas allí, nos dan motivo de satisfacción; el Director General ha hecho una semblanza clara de ello, la producción total de alimentos de base, creció significativamente en 1996 y esto obviamente, se tradujo en un mayor equilibrio en los mercados internacionales de cereales y también en una cierta baja en los precios de los mismos desde mediados del año pasado. Estas son indudablemente buenas noticias para los países importadores de alimentos; debemos en particular tomar nota, con satisfacción, del crecimiento relativamente fuerte de la producción alimentaria en Africa, después, claro, de varios años de estancamiento inclusive de descenso; el documento también destaca la forma en que las capturas mundiales de peces y de crustáceos han aumentado y, desde luego, esta expansión es bienvenida mientras esté respaldada por el respeto a los principios de sostenibilidad de los recursos pesqueros, en cuanto esto significa también una contribución importante al logro de la seguridad alimentaria para millones de personas.

Sin embargo, distinguidos delegados, estos y otros aspectos que se destacan en el documento no deben hacernos perder de vista la persistencia de otros problemas fundamentales, como lo ha destacado ya el Director General. En particular, el documento que tienen ustedes, nos pone en guardia sobre los problemas de inestabilidad de los mercados mundiales de cereales y las dificultades para el abastecimiento que continúan a agobiar a una parte importante de la humanidad, en particular, a países pobres importadores netos de alimentos. Dichos países, deben recordar ustedes, también fueron mayormente sujetos a una reducción y a una tendencia todavía descendiente de la ayuda alimentaria en estos últimos años, aún si el descenso de los flujos de ayuda alimentaria en estos tres años podría interrumpirse en 1996-97, si es necesario tomar nota de que los volúmenes de dicha ayuda seguirán siendo menos de la mitad de lo que era cuatro años antes.

En fin, distinguidos delegados, ustedes seguramente desearán hacer comentarios con respecto a esto; entiendo que hay algunos puntos que quizá se solapen o que sean comunes entre este Tema 4 y el Tema 5 que se refiere al seguimiento de la Cumbre Mundial de la Alimentación. Si para ganar tiempo algunos de ustedes desean hacer una sola intervención respecto a estos dos Temas, sean ustedes bienvenidos pero para mantener el orden en el manejo de nuestro Programa separaremos el Tema 4 y el Tema 5.

H. de HAEN (Assistant Director-General, Economic and Social Development Department): In

fact, I can be very brief because the main message has been stated by the Director-General and also now by the Chairman and that is that the current world food situation can be characterized as encouraging. I will not go into detail again but I would like to point out that our revised estimates, revised after the completion of the document that is before you, indicate an even more favourable performance of world food production in 1996; that is, that the estimated growth in world food production, and I am not just speaking of cereals here - that I should underline -- has been revised upwards to 3 percent. The rate of growth of aggregate food production in developing countries is now estimated at 3.3 percent and in developed countries at 2.6. On examining total food production figures, the most noteworthy feature to be observed in 1996 is probably the very strong expansion of food production in Africa which, according to the latest estimates, is 7.3 percent for the whole continent.

I was prepared to say a bit more about world cereal production in general and stock development, but I think the Chairman has just summarized this so that I can just skip that part. However, I would like to add that our estimates of cereal stocks, of which it was said that they are being replenished but not reaching the minimum safe levels yet, are of course of a very tentative nature. It has to be said that a bad crop in 1998 could lead to physical shortfalls and high import costs of cereals in many developing countries again.


I wish to just add one remark to the reference to the still large number of countries suffering various degrees of food emergencies. This number of countries is now estimated at 29 and Africa remains the most affected region in this regard.

I think, with these very brief additional remarks, I would interrupt my introduction here and express the hope that we will have a very interesting discussion of this document.

Dato Ahmad Zabri IBRAHIM (Malaysia): Malaysia is grateful to the Secretariat for the very concise and informative documents CL 112/2 and CL 112/6 relating to the current world food situation and my delegation would like to associate ourselves with some of the issues highlighted in these documents.

While the report indicated that generally the food situation in 1996 has improved as compared to the previous year, we are still concerned at the slow-down in the food production growth operating in developing countries, especially the forecast for 1997 in Asia, in particular in regard to staple food rice. This is further evidenced by the no-change situation in cereal stock levels and a persistent low level of the ratio of end-of-season stocks to utilization. All this indicates that more efforts are needed by all parties, especially FAO, to ensure that food production be increased in developing countries and volatile fluctuations of food supply and food prices be minimized and stabilized.

In this regard Malaysia supports expanding FAO programmes that directly contribute to increasing food production in Member Countries, especially in low-income, food-deficit countries and in particular in the populous regions of Asia. It would also strongly support programme expansion in aquaculture, which has shown promising growth in supplying protein and food in view of declining harvests from the marine and inland capture fisheries.

Jalal RASSOOLOF (Iran, Islamic Republic of): Mr Chairman, on behalf of my delegation, I express my pleasure at seeing you once again as the Chairman of this Session of the Council. I also would like to sincerely thank the Secretariat and all FAO's specialized departments for preparing the documents of the Council and commend them in their very high quality performance in this regard.

Regarding the current world food situation, which is discussed in document CL 112/2, my delegation is pleased to note the expansion of global food production in 1996 and the forecast of a similar situation in 1997. It is also encouraging to witness a fall in food prices which means more hope for low-income, food-deficit countries to increase their food utilization level. However, it is sad to note that, despite this overall positive development, food shortages continue to grip a number of low-income, food-deficit countries. It is also shocking to read that in spite of a sharp increase in export prices of food in 1995, which led to windfall export earnings for food exporting countries, food aid shipments have decreased in 1995 to 1996. We hope that, according to FAO's forecast, this would come to a halt in 1996-97.

Although my delegation is delighted to observe the relative strong expansion in food production on the African continent in 1996, following on the decline recorded in 1995 and the rather sluggish expansion of 1994, we would like to express our concern over the fluctuations of food production due to adverse climatic conditions all over the world and especially in developing countries. Climatic fluctuations in food production are the major source of uncertainty in food security at the global level and the most damaging factor in food security of developing countries. This problem not only prevents smooth planning for food security but, more importantly, it negatively affects the overall development activities of the developing countries. The meagre foreign exchange of these countries is their most important essential resource and should be delicately allocated to its best use. Unfortunately the uncertainty in food production and food imports related to climatic fluctuations is one of the major bottlenecks in optimum allocation of foreign exchanges and therefore causes unforeseen difficulties in other areas of resource allocation, economic policies and decision-making. Therefore, reducing the negative effect of adverse climatic conditions is a major step, or even the


major prerequisite, to any plan of action to help these countries. This can be achieved through several alternatives, but the most effective remedy is the supply of secure water resources and decreased dependency on rainfed agriculture in arid and semi-arid zones of the world.

This reasoning brings my delegation to the conclusion that the Special Programme for Food Security and its major component of security -- safe water resources ~ proposed by the Director-General of FAO should receive most attention, priority and resources in the plans and budget of the Organization. Our view that the future of food security requires genuine political commitment is to a large extent determined by population policies and investment in agriculture, food, jobs, nutrition and health. This is quite true, but as yet a key question remains to be answered and that is how to plan and administer a national objective to be pursued by a large part of the public sector in a coordinated and efficient fashion? Many argue that the answer differs under different conditions and in different countries and one should not look for a universal answer. In this regard we are of the opinion that a bottom-up approach to planning and administration is a highly effective balancing instrument. In this aspect, support for an expanded role of Non-Governmental Organizations and empowering and educating the household, particularly women, complemented by a wide participation of the private sector, are the key answers. Consumers are, of course, the ultimate decision-makers in the market.

In the Islamic Republic of Iran, food security objectives are being pursued on three fronts during the second Five-Year Development Plan: population control, food availability and poverty alleviation. Our population control policies will continue on the same track as the previous Five-Year Development Plan. Our projected rate of growth for 1999 is 1.5 percent. In terms of food availability, our main objectives are to increase food production particularly through infrastructural activities, control of post-harvest losses and self-sufficiency in major foodstuffs. We expect, for instance, 95 percent self-sufficiency by the year 1999 in wheat production. Following the above-mentioned objectives in our developing plan for food security preservation, an efficient use of water in agriculture has been highly emphasized. By 1999 we expect to increase our secure water resources by 20 billion cubic metres and to improve efficiency in water utilization from the existing 33 percent to 45 percent through land consolidation on further development and expansion of pressurized irrigation system.

The real change in the next 20 years is effective translation of other potential into sustainable food security for approximately 100 million Iranians.

The agricultural sector has a prominent place in social and economic development in Islamic Republic of Iran. It accounts for 27 percent of GDP, 23.8 percent of employment opportunities, 82 percent of food supply and 35 percentage of non-oil export plus considerable raw materials of industrial use.

During the First National Development Plan investment in agriculture increased by an average annual rate of 4.6 percent. In this period, the agricultural value-added enjoyed an average annual growth rate of 6 percent. During the First National Development Plan over 2 million jobs were created and national unemployment declined from 14.2 percent in 1986 to 11.1 percent in 1991. Our goal is to reduce unemployment to a one-digit figure during the Second Five-Year Plan.

During the same period the Government spent 3055.1 billion rials on consumer protective food subsidies. Bread and some other basic foods, which altogether provide over 70 percentage of daily caloric needs of the low income groups, are heavily subsidized. The government policy during this Second Development Plan is to reduce the subsidies gradually and enhance agricultural production. On the food security side, within the next 10 years we will focus on economic growth, control of inflation, improved income distribution, poverty alleviation and increased food production as the main preconditions for food security. We also need to improve our food system management,


control post-harvest losses and work towards a balanced food consumption as well as consumer education and participation.

Returning to the document under consideration, I would like to quote the following facts which can be found in paragraphs 16, 17, 18 and 32.

First, global cereal stock. "...the expected stock build-up would be largely concentrated in the major exporting countries and in particular in the United States while total stocks in other countries would continue to decline for the third year in a row."

Second, "...the ratio of end-of-season stocks in 1997 to trend utilization in 1997-98 would increase from 14.3 to 15.8 percent but would still remain below the minimum safe level the FAO Secretariat regards as necessary for world food security."

Third, "...almost three quarters of world imports of cereals are now accounted for by the developing countries, compared with less than half 15 years ago."

Fourth, "The latest estimate puts the total cereal import bill of LIFDCs, at about US$ 17 billion for 1995-96, US$ 4.9 billion above the value of their imports during the preceding year."

In many low-income, food-deficit countries this had serious negative implications for their national economy. This fact clearly shows that on the one hand in the international food markets, while low-income, food-deficit countries suffered considerable losses, the exporting countries have enjoyed extra export earnings. On the other hand, due to low stock levels, and low food aid, developing countries are facing the danger of further suffering in the future. Therefore, it seems very legitimate that the developed countries, and especially food exporting countries, should take measures and steps to help developing countries to reduce the negative food trade impacts on their economy to improve their national food security.

My delegation strongly believes that this is the best possible assistance that can be provided by FAO to developing countries. This in turn needs extra resources and budget. We hope that the debates on Plan of Work and Budget for the next biennium witness the assumption of this very humanitarian responsibility by developed countries.

In conclusion, I should like to ensure all those interested in mankind's self-respect and honour that the Islamic Republic of Iran is ready to actively participate in the movement for the realization of global sustainable food security. I also hope sincerely that the global community would comprehend the significance of collaboration and understanding and would succeed in adopting new scientific technical and functional approaches in order to make sustainable food security possible and provide food for all. The Islamic Republic Iran shall actively take part in this great responsibility with all its might and potential.

Juan NUIRY SANCHEZ (Cuba): Con cuanta satisfacción y confianza lo vemos de nuevo en la conducción de este importante 112° Consejo de la FAO. Cuba le expresa, señor Presidente, su reconocimiento tanto a usted por su actuación, como al hermano país mejicano que usted representa.

Sobre este punto de la agenda seremos breves, además que resulta difícil decir algo nuevo después de lo expresado en la reciente pasada Cumbre Mundial sobre el tema. Pero permítame destacar señor Presidente, la importante intervención del señor Diouf, Director General de la FAO, así como las precisas presentaciones tanto de usted señor Presidente como las del doctor de Haen de los documentos puestos a nuestra disposición por la Secretaría.

En relación a la Seguridad Alimentaria Mundial, Cuba distribuyó un amplio y detallado documento como informe en la Cumbre sobre toda la panorámica económica y social de nuestro país, haciendo


énfasis en la seguridad alimentaria dentro de la controvertida y compleja esfera internacional, que poco o nada ha cambiado. Este documento lo tenemos en nuestro poder, el cual ponemos a su disposición, titulado "Alimentos para Todos".

Por cierto, en su introducción recoje una cita de nuestro prócer José Martí, que ya en el siglo pasado manifestaba: "debemos cuidar este planeta que no hemos heredado de nuestros padres, sino que tenemos prestado de nuestros hijos".

Como introducción, permítame señor Presidente, señalar que aún se escucha resonar en estos predios las palabras de Fidel Castro en la Cumbre, que llegó a todos los rincones del planeta cuando expresó: "el hambre, inseparable compañera de los pobres, es hija de la desigual distribución de la riqueza y de las injusticias de este mundo".

Señor Presidente, Cuba es una isla bañada por el Mar Caribe en el mismo corazón de América, país fundador de la FAO, miembro de este Consejo y, aún más, fue Vicepresidente de la Cumbre Mundial de la Alimentación. País soberano, pequeño, que lucha y trabaja por salir del subdesarrollo, que no está en guerra, que no es amenaza ni potencia mundial. A Cuba, señor Presidente, distinguidos colegas, le resulta difícil venir a hablar de la seguridad alimentaria mundial cuando a su población se le niega el derecho a la alimentación, a sus mujeres y niños, a sus ancianos, por un inhumano y anacrónico bloqueo que persiste increíblemente cuando nos separan días para entrar en un nuevo milenio. El mundo conoce este crimen. Esta medida del bloqueo y su recrudecimiento a Cuba ha sido rechazada como es conocido por la comunidad internacional, por su carácter violatorio de los principios del derecho internacional, reconocido en la Carta de las Naciones Unidas, así como su aplicación extraterritorial en contradicción con las normas institucionales, pretendiendo dictar arbitraria e ¡legalmente reglas para ser cumplidas en otros países. Si el bloqueo siempre ha estado huérfano de razón, hoy también está carente de pretextos. Si como repiten los medios de comunicación, la guerra fría terminó, cómo explicar que se continúe en franca actitud de guerra hacia nuestro país.

Señor Presidente, estamos padeciendo limitaciones muy sensibles en alimentos, medicinas, en artículos imprescindibles para vivir; situación que crea graves efectos en la alimentación y, en consecuencia, en la salud de la población. Pocas veces en la historia un pueblo ha sido sometido a semejante prueba por una nación, además si se tiene en cuenta que ésta es la más poderosa del mundo, pero para que se tenga una cabal comprensión de esta problemática, Cuba resistirá. Cuba combatirá. Cuba ni se rinde ni claudica. El pueblo cubano está hecho de una arcilla distinta que no pueden conocer nuestros adversarios. Eso demuestra nuestra fortaleza interna, basada en la sólida unidad del pueblo en sus principios y soberanía. Pero pregunto: ¿existe alguna razón para esto?; ¿esta es la seguridad alimentaria mundial que Cuba puede analizar en esta reunión?; ¿es que radica la justicia en el criterio de los poderosos? Planteamos esto sin dramatismos, situación que todo el mundo conoce.

Pudiendo decir más, ahí están las reiteradas votaciones de la ONU, de las cumbres latinoamericanas de cuantos eventos internacionales a los cuales acudimos basados en preceptos inviolables internacionales de derecho y humano. Hoy, otra vez, nos referimos a ello en la FAO, en busca de definición dentro de la seguridad alimentaria mundial en este 112° Consejo, dentro del diálogo, que nunca hemos rehusado.

En esto, señor Presidente, distinguidos colegas, nos asiste como en aquel pasaje que relata la leyenda: representar el papel de la víctima. Gracias señor Presidente.

Mme Diane VINCENT (Canada): Le Canada aimerait exposer ses vues sur la situation alimentaire mondiale, mais d'abord nous aimerions informer rapidement le Conseil sur le suivi Canadien au Sommet Mondial sur l'Alimentation et faire quelques remarques préliminaires aux discussions qui se tiendront au cours de ce Conseil. Les objectifs fondamentaux de la FAO sont plus valables que


jamais et nous devrions tous nous employer à libérer le monde de la faim. Le Canada aimerait féliciter la FAO d'avoir organisé le Sommet mondial de l'alimentation, qui servira de phare à ceux qui veulent relever le défi d'enrayer la faim et la malnutrition.

La FAO en collaboration avec les autres organismes internationaux, les gouvernements et la société civile, donc tous ensemble devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour respecter les engagements du Sommet mondial de l'alimentation. Le Canada s'affaire présentement à élaborer son plan d'action national. Nous avons entamé un important processus de consultation auprès de notre société civile. Le Gouvernement canadien croit qu'il est essentiel de maintenir un dialogue avec l'ensemble de nos partenaires canadiens, afin que le plan d'action reflète l'important travail des diverses organisations de la société civile qui ont à coeur la question de la sécurité alimentaire. La déclaration de Québec en 1995 et la Déclaration de Rome en novembre dernier nous servirons à bien guider le travail de la FAO au cours des prochaines années. Nous devrons également garder à l'esprit les autres engagements internationaux que nous avons donné à la FAO, entre autre à l'occasion d'autres sommets comme la Conférence des Nations Unies sur le développement et l'environnement, ainsi que les accords sur l'Organisation mondiale du commerce. Ce regard sur l'avenir prend également place dans un contexte de ressources financières limitées, qui fera ressortir la nécessité de prioriser les actions, de se concentrer sur les champs d'excellence de la FAO.

Dans ce contexte, notre travail consiste à débattre des orientations stratégiques de l'Organisation, à la fois pour le prochain biennium et les quatres années qui suivront. Pour ce faire la FAO a besoin d'un processus de planification stratégique mieux intégré, axé sur les résultats, avec un nombre limité d'objectifs stratégiques et fixant des indicateurs de performance appropriés. Le Canada considère que l'avantage comparatif de la FAO réside notamment dans les programmes normatifs, ce qui inclu la collecte et l'analyse de données et l'établissement des normes standards. Ce sont ces forces qui devront être à la base des choix stratégiques de la FAO pour les prochaines années. Pour les deux prochaines années, le Canada souhaite voir accorder davantage d'attention au programme de la foresterie et aux dispositions institutionnelles relatives à la Convention internationale pour la protection des végétaux. Afin d'éclairer les discussions budgétaires importantes qui se tiendront cette semaine, nous aimerions indiquer que le Canada, comme politique budgétaire pour les agences des Nations Unies, une politique de croissance nominale zéro.

Maintenant j'aimerais aborder de façon plus spécifique le rapport sur la situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture. Les perspectives de la production agricole mondiale semblent annoncer un avenir plus prometteur en terme de disponibilité des aliments. La situation de la sécurité alimentaire mondiale semble très positive, le document que nous avons sous les yeux montre que les indicateurs de la sécurité alimentaire mondiale sont tournés dans la bonne direction. Il reste toutefois des secteurs précis, comme la région Est de l'Afrique, qui continuent de nous préoccuper. Nous sommes encouragés par l'augmentation des revenus dans de nombreux pays industrialisés et aussi dans de nombreux pays en voie de développement. Il faut également se féliciter de l'assainissement du commerce international, résultat de la réforme des politiques agricoles.

Le Canada a, au cours de la dernière année, poursuivi la mise en place de ces réformes agricoles, ce qui a conduit à des réductions substantielles des subventions à l'agriculture. Le Canada affiche un niveau d'équivalent des subventions à la production agricole plus bas que la moyenne des pays de l'OCDE, et nous dépassons nos engagements de réduction de subventions faits dans le cadre des accords de l'Uruguay. Egalement en 1996 le Canada a connu une croissance de 11 pour cent de ses exportations agro-alimentaires, pour atteindre près de vingt milliards de dollars canadiens. En 1997, on prévoit une réduction de la superficie canadienne de blé, en faveur d'une augmentation des superficies de canola et de soja. Le Canada a connu des inondations printanières dans les prairies, en particulier au Manitoba, ce qui retarde l'ensemencement. Tout de même nous prévoyons des réductions de production de céréales et oléagineux, toutefois nous nous attendons à ce que les stocks et les exportations du Canada augmentent. Ainsi le Canada est fidèle à son engagement de faire du


commerce international une clé importante à la résolution des problèmes de la faim dans le monde. En tant que pays exportateur nous sommes non seulement engagé à être un fournisseur mondial fiable de produits agricoles et alimentaires, mais le Canada continue également à s'élever contre les restrictions à l'exportation qui sont, selon nous, contraire à l'esprit du Sommet mondial de l'alimentation. Nous avons encore beaucoup à faire pour améliorer le fonctionnement du Marché mondial, et de faire en sorte que les avantages d'une telle amélioration aient des effets multiplicateurs, surtout pour les économies en voie de développement. Le Canada est prêt à coopérer avec les pays en voie de développement pour préparer les négociations commerciales multilatérales de 1999, et nous encourageons la FAO à aider les pays à se préparer pour cette importante étape. En toute fin M. le Président, soyez assuré que le Canada va se joindre aux autres pays membres pour assurer le succès de cette 112ème session du Conseil, ainsi que le succès de la Conférence ministérielle de novembre prochain. Merci M. le Président.

James W. SCHROEDER (United States of America): The FAO's Current World Food Situation is, in general, accurate and reflects current market realities of increased global grain production, lower prices and slightly higher stock levels. We do, however, disagree with FAO's forecast for a significant decline in global cereal trade. The United States Department of Agriculture's recent estimates have been consistently more optimistic about global trade levels than FAO.

FAO sees a significant contraction of global cereals trade, down approximately 10 percent, while USDA (U.S. Department of Agriculture) expects trade volume to be only 1 percent below last year or approximately 200 million tonnes.

FAO forecasts a 9 million tonne decrease in coarse grain trade while USDA sees only a 0.7 million tonne decline.

FAO forecasts a significant decline in world wheat exports while USDA forecasts 94 million tonnes, a slight increase.

Like FAO, USDA expects declining grain purchases from China and Morocco but sees offsetting increases in a range of developing countries: in South Korea, India, Iran and Saudi Arabia.

Our United States' cereal crop prospects also differ from FAO's assessment. We expect soybean acreage in the United States to raise by 7 percent, the largest planting since 1982. Corn or maize acreage is expected to also rise by approximately 2.5 percent. Wheat acreage is expected to fall by 8 percent, not remain the same as FAO suggests.

The United States would encourage FAO to try and make future World Food Situation documents more forward-looking. At this point, 1997-98 grain output assessments are being released, and the focus of food security should move into this future period rather than focusing on the remainder of the current year. Although we certainly appreciate Mr de Haen's update on production estimates, I must say -- a quick calculation -- we would perhaps question whether, in fact, foreign wheat and coarse grain production will increase in the 1997-98 period.

Turning to another subject -- that of food aid -- food aid will continue, in our view, to constitute a diminishing role in long-term solutions to the global food insecurity problems. We note that the USA continues to be the single largest global donor of food assistance. However, we wish to emphasize the importance of well-functioning world food markets to global food security. Rapid price transmission in the post-Uruguay Round environment facilitated a rapid response to last year's short supplies and an increase in global stocks. Stock-holding behaviour is important to stable global markets, but stocks which are used to insulate particular countries from world markets rather than to respond to market forces can increase market volatility and reduce overall food security.


Finally we would like to suggest that, perhaps, the FAO reports should reflect certain broader aspects of food security. For example, there is no discussion of trade in fruits and vegetables. These high-value products are becoming increasingly important, adding to the incomes of many countries and thus increasing the ability to achieve real food self-reliance and security through increased trade.

With regard to biotechnology, new techniques will be important to meet the world's food needs. Biotechnology provides a set of tools that can potentially decrease dependence on chemical pesticides, increase yields, enhance nutrient content and reduce tillage and soil losses. This is an area that, perhaps, should be discussed. In order to realize the potential of this technology, we in the United States as well as many other countries, have instituted safety-assessment systems grounded in thorough scientific analysis to address risks so that products can reach the market. We believe that any current and future international activities in biotechnology should also be based on sound science. When good science permits safe products to be made available to our producers and consumers, food security improves. When bad science is relied upon to block market access for these products, food security suffers.

Finally, at the risk of being Goliath to my friend David I would, off the record and as a private American, like to say that as a cigar smoker and a baseball fan, I welcome the day when we will not have these problems. But as my friend from Cuba knows, the United States' goal has remained the same through many years - to seek a peaceful transition to democracy in Cuba, evidenced by respect for human rights, free and fair elections and an open economy. My friend is also correct that all have not agreed with the means to that goal, but our policy has remained to deny legitimacy and resources to the current Government in Cuba through economic embargo; to strengthen Cuban society through private humanitarian aid and to increase contacts and communications to facilitate safe and legal migration; to mobilize a multi-lateral push for democracy and to deter trafficking in property confiscated from U.S. citizens. Our goal has not changed. Our means have been questioned but they are the current means our Government is pursuing.

T. SUDO (Japan): I appreciate the efforts made by the Secretariat to provide the relevant documents as summary of the current world food security situation and I would like to express our agreement with FAO's assessment for useful resources.

I would like to make some comments on this item. The document CL 112/2 summarizes the current global food production, the often appreciable improvement in the world production of staple foods in 1996; prospects for 1997 cereal crops are generally favourable at this stage. However, I would like to recall negative effects for world food security which are caused by the steep rise of cereal prices during 1995-96, very low levels of cereal stocks and decrease of food aid, and also express my concern about the remaining low levels of global stocks. These situations renew concern not only of low income, food deficit countries but also of food importing countries, including Japan.

As we stated at the World Food Summit, Japan recognizes the importance of strengthening domestic production by utilizing domestic resources effectively in order to achieve food security for each country wherever possible and also has a view that the importance of domestic food production should be stressed, especially in low income, food deficit countries.

Regarding aquatic products, a large increase of the demand is expected in developing countries. However, it is foreseen that we may have a tight situation in the global aquacultural supply and demand. It is particularly important therefore to enforce the appropriate management of aquaculture and fisheries and environmental preservation in aquarange, and I believe that the sustainable development of fisheries should be emphasized by the Organization.

Based on these observations I would like to say that Japan will continue to assist the self-help of developing countries in the food and agriculture fields by improving food production capacity in


those countries, and I would also like to expect FAO to continue its effective assistance to realize effective cooperation with developing countries in order to achieve global food security.

Oetomo SOEJONOPURA (Indonesia): Mr Chairman, it gives me pleasure to congratulate you and other distinguished members of the Bureau on your well deserved election. I believe that under your wise guidance our deliberations will arrive at a successful conclusion. At the same time, we wish also to extend our sincere appreciation to the Secretariat in preparing the important documents before us. The Indonesian delegation would also like to pay tribute to His Excellency, the Director-General of FAO, for his address.

The Indonesian delegation wishes to make a single intervention under Agenda Items 4 and 5. We noted that this Session is the first meeting of the Council after the World Food Summit. The Summit was extremely successful in drawing the attention of the International community and in increasing public awareness of the magnitude of hunger and malnutrition worldwide and of the consequences and prospects. Most importantly it resulted in the strong political commitment necessary to promote effective strategies and activities to achieve its targets of reducing the number of undernourished people to half their present level no later than the year 2015, eventually achieving food security for all and eradicating hunger in all countries.

We acknowledge the significant roles played by the Council in providing the guidance and necessary steps to promote world food security and ensuring that all people at all times have physical and economic access to sufficient safe and nutritious food to meet their dietary needs and food preferences for an active and healthy life. Therefore, the timely Sessions to discuss important issues emerge after the World Food Summit.

The Indonesian delegation is of the view that food security does not only enforce the production sector but it is also linked to other aspects such as populations, poverty and depletions of natural resources. This is clearly reflected by the world food situation today. The world food production is actually sufficient to meet the consumption needs of the world populations. However, we witness the fact that hundreds of millions of people are suffering from hunger, malnutrition and food shortage.

In our view, the situation is one of the primary tasks of this Organization and the international community as a whole. Therefore we should spare no effort to tackle the problems of hunger and food insecurity.

We recognize the importance of concerted actions at sub-regional, regional and international levels to support national efforts to achieve a sustainable food security. In this regard, the Indonesian delegation reiterates the importance of south-south cooperation and technical cooperation among the developing countries, and welcomes the initiative taken by the Director-General of FAO to promote south-south cooperation within the framework of the Special Programme for Food Security.

We would like to see the strategies initially set out by the Summit in the Plan of Action translated into practical action. In this connection, the Indonesian delegation is pleased to inform this meeting of the activities taken by Indonesia to follow up the World Food Summit at the national level.

Indonesia has set up national mechanisms consisting of interdepartmental and related agencies to implement the World Food Summit Plan of Action and to prepare the report that would be submitted to FAO. In addition, we are planning to hold seminars and workshops at several Universities in order to disseminate the outcome of the World Food Summit and to seek views on how to reduce the numbers affected by malnutrition.

In the meantime, Indonesia will convene the Sixth National Conference on Food and Nutrition, whose recommendations and outcome may be utilized as an input for preparing the formulations of


the national guideline policy on food and nutrition. There are five topics to be discussed during the Conference, namely agriculture resources and environmental production, industry, distribution and trade supply and demand, food security and status of nutrition, health and quality of life. The Indonesian Government continually implemented a programme of property eradication, and we set a target that by the end of the second five-year development plan -- in ten years, 2003 -- the number of people living below the poverty line will no longer exist.

In this regard, Indonesia has launched a presidential instruction programme on poverty alleviation aimed at promoting efforts for alleviating poverty in the least developed village in a sustainable fashion. In order to strengthen the implementation of this programme Indonesia has established a mechanism of regular three-monthly special Cabinet sessions to discuss particularly the progress and constraints of the programme on poverty alleviation. We observe that in general there are improvements in the global supply of most food commodities which were reflected in favourable changes of world food security in the indicators. In particular, production of food staples had recovered in 1996 and, furthermore, this rise of cereals was foreseen for 1997 provided that the weather conditions remained favourable. However, we also noted with concern that at first features of the world food security situation may remain very uncertain. These factors are undoubtably closely related to the estimated 800 million people suffering from chronic malnutrition and poverty.

With regard to the decline trend in food aid, the Indonesian delegation recognizes the importance of food aid provided by donor countries. However, it must be clear that food aid from the donor country should not make recipient countries continuously dependent on such assistance. Food aid must only serve as a means for the recipient country to be able to gradually meet its own food demand. We believe that with such a spirit, the recipient country may continue to make the optimum use of the aid with the intention of improving its capabilities and not just for consumption purposes.

In the case of Indonesia, we are pleased to inform you that food security in Indonesia for the years 1995 and 1996 has been relatively stable and production of food staples, especially rice, had a significant increase. It is also expected that the production of rice for 1997 will remarkably augment in comparison with previous years due to the favourable climate, improvement of production and quality of seeds. Meanwhile, the government food reserve is also set to multiply and food prices are relatively stable.

This situation is supported by the dynamic economic performance of Indonesia and several efforts have been undertaken to reduce the number of people living below the poverty line, which in the end would improve national food security.

Bearing in mind the importance of food security, the Indonesian delegation recognizes the significant role of the regional commissions of food security for Asia and the Pacific as an appropriate forum to discuss the issue at the regional level, particularly as a follow-up to the World Food Summit Plan of Action.

In conclusion, my delegation would like to reiterate Indonesia's strong commitment to the implementation of the Plan of Action of the World Food Summit and support the activity undertaken by FAO to achieve sustainable food security and to eradicate hunger and malnutrition.

Young Rae LEE (Korea, Republic of): I would like to express my appreciation of the Secretariat's effort to prepare the report on current world food situation. The Secretariat's report reveals that the global supply situation improved in 1996-97, prices fell and estimated cereal carry-over stocks are anticipated to rise modestly for the first time in four years.

I would like to make a few comments in this regard. Although the global food supply situation in 1996-97 improved over the preceding year, it is our observation that world food security is still in


an unstable state. All cereal stock levels are expected to increase from 13.3 percent to 15.8 percent but will remain below the minimum safe level, as indicated in paragraph 17. However, taking into account the possible production shortfall due to unpredictable weather the forecast year-start ratio would be low. Attention should also be paid to the inferences of the food security situation between countries or regions. We are carefully watching for structural changes in the world cereal stock distribution among individual countries as they occur. In particular, we note with concern that the anticipated increase of stock build-up would be largely concentrated in a small number of exporting countries while total stocks in other countries, mainly importing developing countries, would continue to decline as in recent years, although a third of world imports of cereals were now accounted for by the developing countries compared with less than half 15 years ago, as pointed out in paragraphs 16 and 18.

Korea would like to point out the structural programme of the pattern of the world food supply system which heavily depends on a few exporting countries. Under the circumstances, natural disasters and parallel conditions of the exporting countries will have serious impacts on the world market and cause critical damage to importing countries as such, probably increasing domestic production through effective utilization of existing resources in a positive and distinct way which countries should attempt to avoid and minimize risks to food security from worldwide food deficit, regional and international dispute, natural disasters and so on. In the same spirit the World Food Summit Rome Declaration and private action also reflected the importance of increased food production including developing staple food.

Finally, based on these observations, I would like to say that Korea supports each country's efforts to increase food production and stresses the importance of each country's food security strategies to maintain a reasonable level of self sufficiency.

Shahid RASHID (Pakistan): As has been stated earlier by several speakers, this is our first opportunity to review the World Food Situation after the World Food Summit. This enables us to examine the food situation in the appropriate perspective, in its proper context. While the targets established by the world leaders at the Summit provide us with the necessary goals and objectives, a review of the current situation does provide a useful starting point for the course established and a journey, we hope, already commenced.

The review of the current food situation is a mixed one. While we are pleased to observe an overall improvement in the global supply of most food commodities, particularly the expansion of food production in Africa, we view with some concern the decline in food production in Asia, a continent which is the most populous and also has the largest population of the hungry and the malnourished. The decline in food production in Asia is a very significant one, down to a mere 2.8 percent growth instead of the over 6 percent growth regarded for the previous year. This only goes to show that, despite the somewhat favourable prospects in overall terms, there is no ground for any complacency. It is therefore imperative that the situation of global food production, particularly in Asia, must be closely monitored and, in this regard, FAO must conduct a deep analysis into the causes for the decline in food production in Asia.

Mr Chairman, given the instability and often unreliability of food production in regional, as well as global terms, we would like to stress the importance of replenishment and maintenance of global cereal stocks. Until the required stock levels are reached and certainty of maintaining such levels is ensured, we must continue to seek ways for ensuring increases in food production and global food supply. Similarly, we believe that food aid in cereals must be ensured at, at least, the minimum necessary levels to alleviate situations of serious food deficits faced by many countries, due to reasons really beyond their control. The impact that fluctuations in food production have on international trade in cereals is closely linked with the food security of developing countries, particularly the net food importing countries. It is essential that FAO should keep Member Nations well informed and must regularly report on commodity markets and other relevant developments in


trade. This is an area which must be strengthened so that developing countries are properly advised of implications of developments and trade in agricultural commodities on the domestic food situations.

Mr Chairman, we in Pakistan continue to face a situation of food deficit and suffer from severe pressures on our balance of payments on account of the need to import substantial quantities of wheat. We are continuing our pursuit of increasing production of our staples through increased yields, so as to meet the needs of our population. We trust through better intelligence gained through the excellent work of FAO in this field will enable us to achieve the required improvements in our food situation.

Mohammed MEJBAHUDDIN (Bangladesh): My delegation kindly agrees with the contents of the document CL 112/2. We note with satisfaction the improvement of global production of food crops in 1996 and a positive projection for 1997, but Asia has not been able to perform quite satisfactorily. However, satisfactory global food production will not, by itself, alleviate poverty and food insecurity in LIFDCs. Excess of food is still a major issue that needs careful attention.

Mr Chairman, the decline in price of major cereal and coarse grains will help countries, especially LIFDCs, who have to spend hard and foreign currencies to import foodstuff. It will, somehow, reduce pressure on their balance of payments.

We note with deep concern the tendency of this fall in food aid during the last two years. We believe that it is a national responsibility to ensure food for all in the country but, still, the situation in many LDCs and LIFDCs countries, request concerted international efforts and assistance to help these countries to end the pangs of poverty.

Mr Chairman, we in Bangladesh have also shared some modest improvement in food aid and improved advance in global production in 1996. The annual average growth rate of food grain in our country for the last 24 years has been around 3 percent, which is higher than the rate of population growth of 1.8 percent. Over these years, however, the food import generally ranged between 1.5 to 1.6 million metric tonnes, which has created heavy pressure on our hard and foreign exchange resource. Since a large portion of our population lives below the poverty line, it is a moral obligation of the welfare state to protect these people from starvation in times of high prices, and also to take good care of these people. It is for this purpose that a safety net programme is being followed by the Government, in order to ensure supply of foodstuffs to the very poor and needy.

However, we think FAO can help us in our efforts by helping us in establishing a permanent early warning system which will strengthen the Government in performing its policy analysis and monitoring activities.

George APOSTOIU (Roumanie): C'est pour moi un privilège de pouvoir vous souhaiter la bienvenue et de féliciter les nouveaux vice-présidents de notre session. Je voudrais remercier Monsieur le Président, Monsieur de Haen, pour la présentation du document concernant la situation mondiale de l'alimentation. Etant donné que la présente session du Conseil est convoquée quelques mois avant la Conférence, elle revêt une importance capitale car nous sommes appelés à apporter notre réflexion sur le prochain programme sur la base de propositions formulées par notre Directeur général. Juste après le Sommet mondial de l'alimentation, nous examinons avec toute la mesure que nous imposent les circonstances et, je l'ai déjà constaté après les premières interventions, avec toute la gravité qui doit nous animer tous, la question complexe de la situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture.

Le Directeur général a insisté ce matin dans sa déclaration générale sur les grandes incidences du Sommet et des décisions prises au niveau de nos chefs d'Etat et de gouvernement sur l'activité de


notre Organisation. La délégation de la Roumanie partage entièrement cette approche. Monsieur le Président, dans l'examen réalisé par le Secrétariat sur la situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture, les documents CL 112/2, CL 112/6 et CL 112/15 réservent l'ordre des priorités dans l'accomplissement des tâches définies lors du Sommet: d'abord le développement rural intégré et ensuite la sécurité alimentaire. Les documents traduisent donc assez fidèlement l'esprit des engagements du Plan d'action adopté au Sommet. C'est pourquoi la délégation de la Roumanie apprécie les conclusions du Secrétariat concernant l'évaluation des niveaux de la production vivrière, les disponibilités alimentaires mondiales sensiblement améliorées en 1996-97 par rapport à l'année précédente.

Est-ce le contexte actuel, Monsieur le Président, sans danger pour la sécurité alimentaire? Les pays développés et ceux en développement se posent chacun à leur manière la question. Pour nous tous le Sommet mondial a permis de placer la question de l'agriculture et de la sécurité alimentaire au premier plan des problèmes de développement. La politique de notre Gouvernement vise à assurer un programme de sécurité alimentaire et à réaliser des excédents susceptibles d'aider l'ensemble de l'économie de la Roumanie, même un surplus pour l'exportation. Pour la Roumanie, la restructuration de l'agriculture est subordonnée à trois options: réforme, privatisation, passage rapide accéléré à l'économie de marché. Tout en étant consciente de la responsabilité pour son programme de réformes, la Roumanie considère que la coopération internationale dans le secteur agricole faciliterait l'harmonisation des politiques au bénéfice de la sécurité alimentaire mondiale. Elle permettrait à beaucoup d'Etats, en particulier à ceux qui se proposent d'accélérer les réformes, de profiter d'une plus large diffusion de nouvelles technologies, de l'expérience d'autres pays pour la croissance de leur production agricole.

La FAO, par l'intermédiaire de programmes de coopération technique, a beaucoup aidé dernièrement la Roumanie dans sa politique agricole ou concernant certaines filières de production. S'agissant de la Région, l'Organisation est intervenue dans la préparation de la quatrième session de la Réunion des Ministres de l'agriculture des pays de l'Europe centrale et de l'Est qui s'est tenue à Bucarest au début du mois de mai passé. C'était une occasion excellente pour tous de constater combien nous sommes préoccupés de concentrer nos efforts en matière de politique agricole nationale et d'étudier les modalités pratiques de l'implantation de la FAO dans nos pays respectifs. La délégation de la Roumanie estime que le chemin ouvert mérite nos efforts et notre énergie car, Monsieur le Président, nous pensons que la sécurité alimentaire mondiale ne peut être que confortée par la révitalisation du secteur productif des pays de l'Europe centrale et de l'Est.

Gian Paolo PAPA (Communauté européenne): La Communauté européenne et ses états membres ont pris connaissance avec intérêt du document que le Secrétariat FAO a préparé sur ces points de l'ordre du jour. A ce propos, une remarque s'impose en ce qui concerne le contenu et la présentation de ce document. Le Secrétariat de la FAO met l'accent surtout sur la situation de la pénurie alimentaire dans certains pays et en général sur le suivi du Sommet mondial qui fut l'origine par ailleurs d'un autre point à l'ordre du jour. La Communauté européenne et ses états membres tiennent à faire remarquer que, si on fait référence à l'objet de ce point à l'ordre du jour, il faudrait plutôt examiner et analyser la situation en ce qui concerne les principaux produits agricoles. Dans ce cadre, permettez-moi, Monsieur le Président, d'illustrer brièvement la situation actuelle de la conjoncture agricole dans la Communauté européenne.

Cette année était la deuxième depuis la pleine réalisation de la réforme de la politique agricole commune de 1992. En termes généraux, l'amélioration de la situation économique de l'agriculture s'est poursuivie dans la Communauté. La tendance à une différenciation, en fonction du secteur de production, observée au cours des années précédentes s'est encore ressentie au cours de l'année 1996. Dans cette ligne, on peut dire que d'après les premières informations, se profile dans l'ensemble une tendance positive pour les agriculteurs communautaires. On peut s'attendre, pour les revenus agricoles de 1997, à une augmentation dans les secteurs qui ont connu des conditions de marché relativement plus favorables.


En ce qui concerne les principaux produits agricoles, on peut dire que, comparée à celle de l'année précédente, la production céréalière en 1996 a été très importante compte tenu de l'augmentation de la superficie emblavée en céréales, d'une réduction du taux de douze pour cent à dix pour cent, et d'une bonne augmentation des rendements dus en partie aux conditions climatiques.

En ce qui concerne l'utilisation des céréales, on s'attend à une stabilité dans la consommation humaine. Au niveau de l'exportation, on s'attend à ce que les perspectives d'écoulement sur le marché mondial soient meilleures que pour la campagne précédente.

En ce qui concerne les graines oléagineuses, on peut dire que la production globale a légèrement baissé en 1996 à la suite de la chute des productions de graines à usage non alimentaire, même si la production d'autres graines a augmenté de deux millions de tonnes environ atteignant 10,4 millions de tonnes. La production du sucre en 1996, grâce aux pluies d'automne et à des rendements élevés, est placée à un niveau comparable à celui réalisé en 1995. Pour le secteur de la viande bovine, la production a chuté de quelques 4 pour cent, principalement à cause de la crise qui affecte le secteur. En ce qui concerne les autres types de viande, il y a eu, en général, une augmentation de la production et en conséquence, une augmentation de la consommation intérieure et des exportations. Enfin, en ce qui concerne les produits laitiers, qui constituent la branche la plus importante de l'activité agricole dans la Communauté européenne, on devrait atteindre en 1996 le même niveau qu'en 1995, c'est-à-dire environ 121 millions de tonnes. En général, on peut affirmer qu'on s'attend à des perspectives plus favorables sur le marché mondial en considération de la baisse des cours mondiaux et de l'amélioration prévue pour les importations dans les pays à faibles revenus.

Deux facteurs pourraient jouer un rôle fondamental pour l'augmentation de la demande et le niveau des prix: l'augmentation de la population dans certains pays et un meilleur niveau de revenus dans les pays en voie de développement. Suivant certaines projections, on a calculé que entre 1997 et 2005, le produit intérieur brut augmentera plus rapidement que dans le passé. D'ailleurs, avec la décision de Marrakech en faveur des pays en voie de développement les moins avancés, et avec les résultats de la première Conférence ministérielle de l'OMC, un certain nombre d'initiatives concernant l'amélioration de l'accès au marché et la coordination de l'assistance technique ont été adoptées en faveur de ces pays. Enfin, Monsieur le Président, il faut rappeler le résultat d'une réunion informelle, qui a eu lieu au début du mois de mai de cette année à Toronto, entre les responsables du commerce de l'Union européenne, des Etats-Unis, du Japon et du Canada, qui ont confirmé l'appui au programme de l'OMC concernant notamment le projet d'accord sur les services financiers et les progrès sur les nouveaux dossiers comme le commerce et l'investissement. En outre, on a proposé, pour les pays les moins avancés, de mieux les insérer dans le système commercial international.

La Commission européenne a déjà établi un document spécifique à ce sujet en proposant une stratégie à long terme afin d'améliorer l'accès au marché aux pays moins avancés sur la base des pistes suggérées dans le Plan d'action de l'OMC. A ce propos, il faut signaler que le Conseil des Ministres de l'Union européenne a déjà discuté de ces stragégies et va bientôt approuver les conclusions y relatives. C'est dans cette direction qu'on peut s'engager davantage pour contribuer à améliorer l'approvisionnement des pays en développement.

José ROBLES AGUILAR (México): Nos complace que a pocos meses de haberse realizado la Cumbre Mundial de la Alimentación, las perspectivas de la producción de alimentos sean positivos. Observamos, sin embargo que en 1996, en Latinoamérica y el Caribe la tasa de producción ha sido menor a la del bienio anterior. Ello pone de manifiesto la necesidad de incrementar los esfuerzos en nuestra región en esta área. Si bien la disponibilidad resulta un importante elemento en la seguridad alimentaria, no necesariamente constituye el principal. En tal sentido nos hubiera agradado que el documento incluyera un análisis de fondo de otros indicadores de la seguridad, en especial, por lo que respeta aspectos más vinculados con el acceso. En este sentido deseamos enfatizar la necesidad


de que en ese tipo de documentos se otorgue un enfoque integral y de largo plazo de la seguridad alimentaria, enfoque que endosara la Cumbre. Resulta relevante también que se otorgue la importancia debida a la producción de alimentos, tanto de origen animal como pesquero, muy en especial por lo que se refiere al aporte que la acuicultura puede realizar en la seguridad alimentaria.

Para los países importadores netos de alimentos, el comercio constituye un componente necesario. El documento elaborado por la Secretaría describe los significativos aumentos que registraron diferentes cereales durante el último año y que consecuentemente afecta en especial a países en desarrollo. En tal sentido apoyamos lo señalado por nuestro colega de Pakistán para que la FAO mantenga una evaluación cercana de los mercados sobre las variaciones de los precios de los cereales.

Nasreddine RIMOUCHE (Algérie): Je joins d'autant plus volontiers ma voix à toutes celles qui m'ont précédées pour vous exprimer ma sincère satisfaction de vous voir présider notre Conseil, et vous souhaiter plein succès dans la tâche délicate qui est la vôtre. Nos travaux qui porteront sur un ordre du jour particulièrement chargé et aborderont des problèmes d'alimentation et d'agriculture et des problèmes budgétaires, se dérouleront dans un contexte mondial défavorable et inquiétant et dans un climat peu propice aux efforts considérables mais limités, déployés par les pays en développement en vue de lutter contre la faim et la malnutrition. En revanche, la présente Session nous fournit l'occasion d'évaluer ensemble la situation et l'état alimentaire dans le monde et de tirer les engagements qui s'imposent.

D'après les documents qui nous sont soumis sur cette question, il y a lieu de constater qu'à l'échelle mondiale ces dernières années ont connu une progression alimentaire lente particulièrement dans les pays en développement et notamment africains qui ont été encore plus touchés. De tels résultats ne font malheureusement qu'accentuer davantage l'écart qui existait d'une part entre les pays pauvres où 10 millions de personnes, dont certaines d'entres elles continuent à subir les affres de l'insécurité alimentaire n'ayant même plus les moyens de se procurer leur nourriture, et d'autre part, les pays riches qui sont toujours confrontés à des problèmes de surproduction et de stock alimentaire. En effet, alors que ces pays développés continuent de connaître des rythmes de croissance régulièrement élevés, les pays en développement subissent toujours une période de stagnation voire de régression, exception faite pour un nombre très limité de pays. La production vivrière d'après les documents a progressé faiblement dans les pays en développement puisqu'elle a été en deçà de l'objectif et n'a atteint que 2,7 pour cent. De même, les exportations alimentaires et agricoles des pays en développement restent en deçà des attentes et des espérances malgré l'augmentation de la production d'aliments de base, tout en restant supérieures à la croissance démographique en 1996, tel qu'indiqué dans le paragraphe 5 du document CL 112/2 et notamment en ce qui concerne le niveau des stocks dans les pays en développement pour la période actuelle qui reste inférieur, ainsi que les prix sur les marchés internationaux qui n'ont pas connu une baisse notable.

A cet effet, il faut reconnaître que les pays en développement continuent de rencontrer beaucoup de difficultés liées aux dégradations de leur capacité de financement ou des conditions naturelles et a également accédé aux marchés internationaux. A cet effet, les actions suivantes nous paraissent impérieuses:

1. favoriser un système commercial international ouvert transparent, réglementé et non discriminatoire;

2. concevoir des arrangements spécifiques en vue de réévaluer à leurs justes mesures les prix de produits de base.

La production et l'exportation de produits alimentaires notamment de base continue d'être d'une importance vitale pour beaucoup de pays en développement. Cependant, l'un des aspects les plus préoccupants sont les difficultés économiques de ces pays dont la majorité est tributaire des


importations de produits agricoles. La situation de ces pays s'est aggravée à cause de la lourde facture alimentaire. Une assistance à ces pays s'avère nécessaire notamment dans le cadre de la décision ministérielle de Marrakech; je fais référence ici au document CL 112/6 et plus particulièrement au paragraphe 9 et ainsi qu'au document CL 112/15 paragraphes 25 et 26. Il faut signaler également que la situation alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier notamment africain ira en se dégradant.

Mon pays, l'Algérie, a entrepris aujourd'hui la mise en oeuvre d'un programme de réforme de grande envergure. A cet effet, en perspective d'un développement agricole se situant dans une stratégie à long terme, l'Algérie a élaboré un projet revêtant un certain nombre d'objectifs technico-économiques en passant par l'accroissement de la production agricole à un taux supérieur à celui de la démographie avec des incidences sur la balance commerciale.

En conclusion, la délégation algérienne souhaiterait communiquer quelques informations sur la situation de certains produits dans mon pays. Pour ce qui est de la céréaliculture, ce secteur jouit d'une position stratégique dans l'économie agricole aux regards notamment des surfaces qui lui sont consacrées, de l'emploi qui lui est lié et de sa contribution à l'équilibre économique dans certaines régions. Conduite quasiment à sec, la céréaliculture dépend essentiellement des conditions climatiques. Près de 70 pour cent des surfaces autour de 3 millions d'hectares sont localisés dans les zones à pluviométrie inférieure au seuil de production. Pour ces raisons, la production moyenne de céréales reste faible et se situe autour de 18 millions de quintaux ne couvrant que 25 pour cent des besoins nationaux. Aussi, le programme de développement envisagé vise les objectifs suivants:

- la sécurité d'une production de semences de qualité,

- la concentration des efforts pour l'intensification de la production au niveau des zones potentielles avec 1,2 millions d'hectares en pluviométrie supérieure à 450 millimètres/an pour valoriser au mieux les technologies de production performantes;

- la recherche d'un équilibre céréaliculture élevage au niveau des zones de production par le développement d'un système fourrager où la céréaliculture sera moins pénalisée;

- le redéploiement de l'encadrement technique disponible au niveau des Chambres de l'agriculture et des instituts techniques sur le terrain en vue d'apporter l'appui technique nécessaire aux céréaliculteurs;

- la mise en place de sites de démonstration sur les zones représentatives de la céréaliculture et plus accessibles pour un plus grand nombre d'agriculteurs.

En ce qui concerne les cultures légumières, le maraîchage occupe une superficie de 300 000 hectares environ pour une production de près de 3,5 millions de tonnes. Les zones littorales et sublittorales recèlent de grandes capacités de production susceptibles de contribuer à l'augmentation de nos exportations en hydrocarbure. Parmi les produits de base, la pomme de terre qui revêt un caractère stratégique de par sa place dans notre alimentation, les surfaces qui lui sont consacrées, l'emploi qu'elle procure et le volume de production qu'elle assure. L'augmentation des surfaces mises en production de 30 000 hectares en 1965 qui est passée à 80 000 hectares en 1995 ne s'est pas accompagnée d'une intensification alors que les réserves de productivité sont importantes. Les rendements sont néanmoins passés de 11 tonnes/hectare à 15 tonnes/hectare au cours des cinq dernières années plaçant ainsi l'Algérie juste au niveau de la moyenne mondiale.

Pour ce qui est de l'agrumiculture la production nationale n'a cessé de régresser au cours des 20 dernières années passant ainsi de 400 000 tonnes en 1974 à 296 000 tonnes en 1996.


Pour ce qui est de l'oléiculture qui représente l'espèce fruitière la plus importante avec une superficie de 191 500 hectares et dont plus de 90 pour cent donc 175 000 hectares sont situés dans les zones montagneuses. Il est important de signaler que l'huile d'olive est la seule huile végétale produite en Algérie. La production nationale moyenne est de 19 000 tonnes/métriques par an représentant moins de 5 pour cent des besoins nationaux de consommation qui sont estimés à 420 000 tonnes/métriques par an d'huiles et graisses végétales dont 95 pour cent sont importés.

Sur ces chiffres je conclus mon intervention et je vous remercie Monsieur le Président.

Adel Mahmoud ABOUL-NAGA (Egypt) (Original language Arabic): I would like to begin, Sir, by expressing our satisfaction at seeing you in the Chair of the Council Session because we very much appreciate your wisdom. I would also like to congratulate the other officers who have just been elected, in particular, my friend Rimouche. We shall certainly miss him at future sessions of the Council.

As you know, the report on the World Food Situation was discussed in the Committee on Commodity Problems and also in the Committee on Food Security. In addition to the information given to us in document CL 112/2 and by Mr de Haen this morning, we would like to express our satisfaction at the positive trend noted in the estimates of world food production, in particular, grains and world stocks and also the effect that this has had on world prices which are now coming back to levels which are more acceptable after an acute increase in 1996. These increases had a very bad effect on my country and also on a number of low income net food importing countries. As it says in the report, developing countries import 85 percent of all world grain imports. Thus, these countries are very vulnerable to any changes or fluctuations in prices. Here, I would like to mention one or two points to which my country attaches particular importance and which we consider is having serious effects on world food security.

First of all, we must ensure that we do not cut back on world food aid because such a step could have a very negative effect on the situations of Low-Income, Food-Deficit Countries, especially those in Sub-Sahara. We would also try to keep activities in development programmes at their present level, those directed at the poorest of the developing countries, since they badly need food for welfare programmes in order to promote development activities.

Secondly, my country would like to express its satisfaction at the first steps undertaken to decide food aid commitments and pledges in favour of the least developed and net food importing countries, as a result of the Marrakech and Singapore decisions and the commitments from the World Food Summit. We do hope that in a few months time we will be able to come to a decision and that these decisions will be faithfully and totally implemented.

Thirdly, we note that the level of protectionism in certain industrialized countries remains rather high and this restricts access to market for the commodities of some developing countries and this in turn, restricts developing countries' possibilities of financing adequately their imports of other products and commodities.

I hope that these points will all be taken into account in the recommendations reached by our Council. A large number of developing countries agree with what I have said, as I understand from what I have already heard this morning.

Tang ZHENGPING (China) (Original language Chinese): 1 am very happy to see you directing us in our work this morning. The Chinese delegation would also like to thank the Secretariat for the excellent document provided by the Secretariat.

Mr de Haen has given us the latest information and we are very happy to note that in 1996 the world production of the major grains and oil crops has increased remarkably which has served to


improve the world food supply situation and led to lower prices. Total grain carry over stocks might even for the first time show an increase, for the first time in four years. This equilibrium in the world food security situation does, nevertheless, remain.

Certain Asian and African countries are still facing a food deficit situation. World stocks of grains, cereals remain below the security threshold set by the FAO and food aid to developing countries is steadily being reduced, reaching only half the level of four years ago in respect of cereals. Thus, countries are having to make efforts in order to honour their commitments to the undertaken Plan of Action which was adopted at the World Food Summit.

On the one hand, we need to increase national agricultural production and, secondly, strengthen international cooperation so as to obtain a net and significant improvement in the world food situation. Last year food production in China reached 490 million tonnes which contributed to relieve the tension that existed in food supplies.

We are basing ourselves on past experience in order to push ahead with agricultural reform and thus, increase the effective availability of food, thus, hoping usefully to contribute to improving food security situation in the world. Therefore, we are also therefore of the opinion that countries should take their specific characteristics into account in order to increase agricultural investment, strengthen infrastructure and spread advanced science and technology. We must also promote trade and exchanges where there are no bilateral or multilateral levels and, guarantee and increase technical and food aid to Low-Income Food-Deficit Countries.

Consequently, every means must be used to increase local productivity and also to improve the effectiveness and efficiency of aid. We hope that the world food security situation in these countries will improve rapidly. Thus we could effectively contribute to improving food security throughout the world.

Moussa Bocar LY (Sénégal): Monsieur le Président, nous soulignons avec tout le monde, pour s'en réjouir, l'augmentation sensible de la production vivrière en Afrique en 1996. Mais cela démontre également la faiblesse de nos outils d'analyse, parce que c'est peut-être là un tableau simplement général du continent. Les instruments à notre disposition. Monsieur le Président, ne permettent malheureusement pas, pour l'heure du moins, de relever le défi que nous lance le Sommet mondial de l'alimentation.

Je m'explique: donc on dit que les tendances récentes sont encourageantes, mais c'est que l'ampleur des problèmes encore à résoudre est immense. Le Représentant du Japon l'a dit, nous avons à relever le défi d'améliorer la sécurité alimentaire dans le monde. Il se trouve que nous devons d'abord et avant tout nous tourner vers les pays à faible revenu et à déficit vivrier. Or, le document nous dit bien que 26 pays connaissent des pénuries alimentaires. 26 pays à faible revenu et à déficit vivrier dont 14 se trouvent en Afrique et 10 en Asie, et. dans sa présentation révisée. Monsieur de Haen nous dit que le nombre a atteint d'ailleurs 29 pays. Est-ce que l'on doit être satisfait quand on sait que ce si grand nombre de pays et de populations continue à connaître une situation critique et instable?

Un instrument d'analyse qui aurait pu permettre de repérer ces zones d'ombre aurait été constitué par le système de cartographie et d'information dont la FAO a initié l'examen. Malheureusement cette réunion d'experts n'a pu dégager des critères simples pour permettre de commencer ce travail. Nous nous trouvons donc actuellement, presque à un an du Sommet mondial de l'alimentation, sans instrument valable pour cibler les régions et les populations dans le monde qui connaissent une situation alimentaire critique.

Comment pouvons-nous alors, au tournant de notre monde, c'est-à-dire 2015 (c'est déjà à la porte), mesurer le nombre de populations qui souffrent encore de la sous-alimentation et de la malnutrition


pour dire que nous avons réalisé l'objectif fixé par nos Chefs d'Etats et de gouvernements de réduire au moins de moitié le nombre de sous-alimentés dans le monde d'ici 2015? C'est cette situation étrange d'incapacité qui continue à nous animer. Une deuxième raison de l'insuffisance de nos instruments d'analyse est constituée par le fait qu'en Afrique, avec un effort des gouvernements et surtout des populations pauvres nous avons pu connaître en 1996 une moyenne de croissance du PIB d'environ 4 pour cent. Et pourtant c'est notre continent qui connaît le plus de populations encore sous-alimentées. Alors il y a là comme un malheur qui nous poursuit et la FAO devrait pouvoir nous donner des pistes d'analyse pour voir pourquoi, malgré l'effort engagé par les gouvernements et les populations, qui a permis d'atteindre ces taux de croissance qui dépassent, et là je crois que l'Afrique doit relever la tête, le taux de croissance de la population qui est d'environ 2,8 pour cent, la situation perdure.

Donc, malgré le taux de croissance du PIB qui dépasse le taux de croissance de la démographie, comment se fait-il que l'Afrique ne puisse pas encore s'en sortir? Je crois que là, cela montre les insuffisances des outils d'analyse qui sont à notre disposition sur le plan international, la FAO constituant un des agents sur le plan international. De même la situation n'est pas si rose, comme on voudrait nous le faire croire, car les stocks mondiaux de céreales, bien qu'en augmentation, restent encore en dessous du seuil de sécurité fixé par la FAO. De même, comme l'a si bien dit le Représentant de l'Algérie, nous sommes pris à la gorge par les prix élevés des importations qui font que les dépenses d'importations des pays à faible revenu et à déficit vivrier ne cessent de devenir lourdes pour leur économie.

De même nous avons enfin noté, M. le Président, la baisse des expéditions d'aide alimentaire, or on sait la situation d'urgence que connaît la partie sub-saharienne de notre continent, et surtout la partie orientale et australe de l'Afrique. C'est pourquoi nous pensons que le programme spécial vient vraiment, à son heure, et, au Sénégal, nous aurons l'occasion d'y revenir dans un autre point de l'ordre du jour, les organisations paysannes sont maîtresses d'oeuvre de ce programme, et nous collaborons avec des experts d'autres pays en voie de développement; la République du Vietnam ici devrait être remerciée pour son apport sur ce plan au programme spécial du Sénégal. De même sur le plan national notre pays a fait de 1997 l'année de la relance de la production agricole avec un programme centré sur l'amélioration du crédit, l'approvisionnement des agriculteurs en facteurs de production et l'amélioration de la fertilité des terres, le programme spécial ne fait-il pas d'ailleurs large place à l'eau, source de vie et d'espoir pour demain ?

M. le Président, je voudrais finir, nous aurons l'occasion de revenir sur d'autres points de l'ordre du jour plus en détail sur ces questions d'importance, mais laissez-nous simplement dire que nous voyons un lien dans l'examen de toutes ces questions avec le programme de travail et budget.

En effet comment expliquer à nos populations dans les régions les plus reculées, que malgré la réunion au plus haut sommet des Chefs d'Etats et de gouvernements ici en novembre à Rome, voilà que le premier budget adopté après ce Sommet est en baisse, qu'elle soit nominale ou réelle du reste, et je crois qu'il faut être aussi réaliste, car l'on veut un budget à croissance nominale zéro et on nous dit qu'il ne faudrait pas tout de même toucher aux activités normatives.

Est-ce que l'on devrait dire alors que les pays en voie de développement doivent être pénalisés parce que bénéficiaires essentiels des programmes techniques. Nous voyons là que nous ne nous orientons pas vers l'accomplissement de nos tâches, pourtant exaltantes, fixées par les Chefs d'Etats et de gouvernements, et que Sa Sainteté le pape Jean-Paul II, qui se trouve actuellement sur sa terre natale, a soulevé dans le cadre de l'examen de la question importante qu'est le problème de la liberté. Il a dit qu'il n'y a pas de liberté sans lutte contre la faim dans le monde, et que, dans le cadre de notre monde d'aujourd'hui, qui connaît une technologie avancée, comment peut-on comprendre que le monde soit si insensible à la situation de la faim et de la malnutrition dans le monde. Cette voix autorisée devrait pouvoir nous faire réfléchir et nous faire dire que nous sommes


en train d'emprunter la mauvaise piste. Le Sommet mondial de l'alimentation a lancé un défi que nous devons relever et nous devons être dignes de notre humanité. Je vous remercie.

Juan NUIRY SANCHEZ (Cuba): No vamos a repetir ni polemizar ni caer en palabras vacías, ni responder argumentos, clichés que todos conocen y por tanto seré muy breve y si puedo, elegante.

Cuba es libre, independiente y soberana para determinar su forma de gobierno, que por otro lado no es tema de este evento. Nosotros seríamos incapaces de cuestionar el sistema político y de gobierno de los Estados Unidos y menos aplicarle un bloqueo. La Cumbre aprobó no utilizar los alimentos como arma política; señor Presidente, nos remitimos a la sensibilidad humana, reiterando ese gran derecho a la alimentación de niños, mujeres y ancianos, esto con todo perdón es inhumano. En fin, señor Presidente, distinguidos colegas, mantengo lo expresado con firmeza, lo demás, lo dejo a las conciencias. Finalmente expreso al muy distinguido representante de los Estados Unidos, que la historia dirá la última palabra.

Roberto O. VILLAMBROSA (Argentina): Señor Presidente, permítame en primer lugar expresarle la satisfacción de mi delegación por verlo a usted nuevamente presidir este Consejo de la FAO que tiene importantes decisiones que tomar y en el que estamos todos comprometidos. Quiero felicitar a los Vicepresidentes que han sido elegidos de las otras regiones, tanto el distinguido Representante de Argelia como de Rumania y agradecerle a la Sala la confianza que ha depositado en mi persona y en mi país para la Vicepresidencia de esta reunión.

Quiero hacer una evaluación de lo que es la situación del mercado mundial de granos que creo ya la hemos realizado en el Grupo Intergubernamental sobre Granos, pero que no está demás, hacer referencia a una serie de cuestiones de índole técnica que inciden en la consideración del punto 4 de la Orden del Día.

Las proyecciones de producción realizadas por el Departamento de Agricultura de los Estados Unidos y por el Consejo Internacional de Granos que suponen condiciones climáticas normales durante el desarrollo del cultivo, previeron el aumento de las producciones de trigo para la próxima campaña y, esto se confirmó, con un crecimiento de la producción de un 8 por ciento superior al registrado en la campaña precedente y llegó a 579, 1 millones de toneladas, lo que representa un incremento del 6 por ciento. Desagregando la producción por países, el incremento es de alrededor del 19 por ciento para la mayoría de los países exportadores, como por ejemplo Canadá, Australia, la Unión Europea y Argentina, mi propio país. Las estimaciones de producción de Estados Unidos que preveían una cosecha difícil por daño climático, han variado en su tendencia y el incremento será de un 5 por ciento, lo mismo que la producción de China, que es superior con respecto al período 95/96. Se espera también la recuperación de la producción en los países del este europeo. Se han confirmado entonces las previsiones del Consejo Internacional de Granos, que coinciden con el Departamento de Agricultura de Estados Unidos, en que el mayor incremento se dio en las cosechas de la Unión Europea, Argentina, Canadá y Australia.

Las perspectivas para el período actual 1997 en cuanto a consumo, son ascendentes aunque existen algunas diferencias en las estimaciones dadas. Las estimaciones del Departamento de Agricultura de los Estados Unidos son de 571,5 millones de toneladas y el Consejo Internacional de Granos estima que son 563 millones de toneladas, lo que representa un incremento de sólo un 1 por ciento. Existirá un aumento del consumo en la Unión Europea y, otra de las buenas noticias es el incremento de la producción en muchos países de Africa, que ha sido ya explicitado por muchos de los delegados y creo que ha sido un elemento importante y que contribuye a la seguridad alimentaria.

El Consejo Internacional de Granos que por otra parte, todos sabemos que se reunirá poco después de nuestro Consejo en Londres, evalúa que el efecto del incremento de los precios mundiales será muy limitado sobre el consumo y, esta falta de impacto obedece primero, a que muchos países


dependen para cubrir sus necesidades de la producción nacional de trigo, segundo, que los alimentos alternativos como el arroz y el maíz blanco también han alcanzado buenos precios y, tercero, que muchos países en vías de desarrollo siguen consiguiendo subvenciones al consumo y que los gobiernos dan prioridad a la financiación de importaciones por ser un elemento básico. Las importaciones mundiales, teniendo en cuenta el comercio intracomunitario, disminuirán en aproximadamente 7 millones de toneladas y esta disminución de demanda se sustenta en la baja de las compras del mercado internacional por parte de China, lo que representa una caída de los precios de importación. La caída de los precios mundiales a lo largo de los últimos meses, ha renovado el interés por el trigo forrajero y existen varios países de Asia que están comprando este tipo de calidad de trigo.

Cuando hablamos del tema "stocks", creo que es importante la aclaración que hizo el delegado de Estados Unidos respecto a las previsiones realizadas entre la FAO y el Departamento de Agricultura de Estados Unidos. Los departamentos técnicos del Ministerio de Agricultura de mi país, han realizado estimaciones que son coincidentes con el Departemento de Agricultura de los Estados Unidos con respecto a la relación de stocks. Pero al mismo tiempo, hay otro elemento que analizamos en la reunión del Grupo Intergubernamental sobre Cereales que me parece de mayor importancia, y es la actualidad de los documentos y las informaciones con que nosotros trabajamos y la forma en que los disponemos en el marco de la FAO. Lo que quiero destacar, con respecto a la volatilidad del mercado, es que es cierto que lo que tenemos que lograr es una mayor estabilidad del mercado y de los precios para lograr que existan condiciones de predictibilidad en el mercado, pero al mismo tiempo, en la medida en que nosotros analizamos muchos documentos que tienen características históricas, y tengo aquí el informe sobre indicadores de mercados del 28 de mayo -de hace 4 días- vemos como el mercado va respondiendo a las distintas tendencias y a las distintas condiciones climáticas que se presentan.

Voy a dar un par de ejemplos: los precios de exportación para el trigo de Argentina en Bahía eran al 27 de mayo -hace 5 días- 165 dólares la tonelada, al 20 de mayo eran 176 dólares la tonelada, es decir que actualmente, esta semana, han bajado los precios; hace un año eran de 208 dólares por tonelada. En todos los mercados, tanto Australia, Canadá como Estados Unidos, así como también en los mercados de la Unión Europea ha pasado lo mismo. Ha habido una marcada y drástica reducción de los precios pero en función de condiciones del mercado, que se refieren a cuestiones climáticas, porque el informe de los indicadores del mercado del Consejo Internacional de Granos, nos habla que los precios han bajado como consecuencia de la mejora de las condiciones climáticas, en particular en Estados Unidos, y por las lluvias beneficiosas producidas en ciertos sectores de Australia que mejoraron las condiciones de la cosecha. Entonces, para hablar de lo que ocurre en el mercado, hay que tener muy en cuenta la evolución del propio mercado, es decir, como debemos seguir en cada uno de los pasos, la evolución del mercado; esto también es un elemento que contribuye a la predicción y a la seguridad alimentaria. No nos tenemos que remontar a varios años anteriores porque lo único que hacemos es concentrarnos en debates de índole académica y lo que queremos aquí es mejorar las condiciones de la alimentación en el mundo.

Quiero resaltar que estamos comprometidos a que la FAO impulse la producción agrícola en los países en vías de desarrollo y, en particular, en los países con déficit de alimentos y, estamos también comprometidos, a que las medidas tomadas en el marco de la Ronda Uruguay verdaderamente se implementen para solucionar los problemas del hambre en estos países y, quiero hacer ahora un par de comentarios con relación a la utilización racional de los recursos renovables y a la producción del medio ambiente.

Existen sobradas muestras a nivel internacional, de que las distorsiones del mercado provocadas por subsidios a la producción, subvenciones y otras prácticas inducen a precios internacionales de granos que disminuyen, pero que a su vez, se proyectan al interior de las producciones nacionales, y esta baja artificial de los precios, fuerza a los productores de algunos países a adoptar prácticas perjudiciales para el medio ambiente, como la explotación excesiva de la tierra, el abandono de los


métodos de rotación de cultivos y la utilización de tierras marginales que no son conducentes a la producción. Creemos que en la situación en que se encuentra la agricultura mundial, y compartimos en esto el análisis que hizo Canadá, se permiten abrigar esperanzas hacia una tendencia positiva en las secciones llevadas a cabo para alinear los resultados de la Ronda Uruguay, en el marco de la política agrícola común y, al mismo tiempo, la aplicación de la Ley Federal de Reforma Agrícola sancionada en tiempo reciente en Estados Unidos. Todos estos elementos convergentes sustentan un escenario de progresiva liberalización del comercio agrícola y que van a contribuir a mejorar la situación de la seguridad alimentaria en el mundo.

Quiero con esto, señor Presidente, también destacar un elemento de producción en mi país, con cosechas récord como consecuencia de la respuesta de los productores al incentivo de los precios y que ha mejorado también la situación de seguridad alimentaria.

EL PRESIDENTE: Gracias señor Vicepresidente Villambrosa por esta información, que desde luego es muy útil al Consejo, y estoy seguro que el doctor de Haen explicará también la forma en que la FAO recoge información, la utiliza, la procesa y la presenta.

Bien señores delegados, es tarde ya. Vamos a levantar la sesión. Queda todavía en mi lista varios delegados: Tailandia, Uganda, Mauricio, Australia y Estonia, más los observadores que desean hacer uso de la palabra. Les convoco para estar puntualmente a las 14:30 horas y levantamos esta primera sesión.

The meeting rose at 13.20 hours
La séance est levée à 13 h 20
Se levanta la sesión a las 13.20 horas



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