La Turquie accueillera le 11e Congrès forestier mondial en 1997
Pou arriver à un consensus et formuler des propositions d'action coordonnées, la Commission des Nations Unies sur le développement durable a dé:cidé, à sa 3e session tenue à New York en mars 1995, de créer un "groupe intergouvernemental spécial à composition non limitée sur les forêts" dont les travaux seraient clairs, transparents et reposeraient sur une base de participation. Le Groupe aurait pour mandat d'effectuer une évaluation des actions déjà entreprises pour combattre le déboisement et la dégradation des forêts et une évaluation des effets écologiques et socio-économiques; de promouvoir l'action multidisciplinaire au niveau international, conformément à la déclaration de principes, non juridiquement contraignante mais faisant autorité, "pour un consensus mondial sur la gestion, la conservation et l'exploitation écologiquement viable de tous les types de forêts" (Principes forestiers); et de proposer des solutions pour les actions futures.
Questions réclamant une action prioritaire
Les questions qui réclament une action prioritaire devraient inclure les suivantes:
Composition, organisation et modalités de travail du groupe
La Commission du développement durable conçoit le Groupe comme un organe intergouvernemental à composition non limitée, formé de représentants de gouvernements. Les organisations intergouvernementales (OIG), toute la gamme des organisations non gouvernementales (ONG), ainsi que d'autres groupes, seront invités à faire partie du Groupe en qualité d'observateurs, sans limitation et avec leur pleine participation.
Le Groupe devra tirer parti notamment des ressources et compétences techniques des organisations concernées, y compris la FAO, le Programme des Nations Unies pour l'environnement, le Programme des Nations Unies pour le développement, la Banque mondiale, l'Organisation internationale des bois tropicaux ainsi que d'autres à l'intérieur et à l'extérieur du système des Nations Unies, et des secrétariats de Conventions internationales et d'ONG connexes.
Le Groupe soumettra un rapport de situation à la 4e session de la CDD en 1996 et ses conclusions, recommandations et propositions d'action finales à la 5e session de la CDD en 1997.
Soutien financier
Des crédits seront nécessaires pour organiser les sessions et assurer la participation de représentants de pays en développement et des principaux groupes de ces pays. Les sources de financement pourraient être les suivantes:
La Turquie accueillera le 11e Congrès forestier mondial en 1997
108e session du Conseil de la FAO
A sa 108e session, qui s'est tenue à Rome en juin 1995, le Conseil de la FAO a officiellement accepté la proposition du Gouvernement turc d'accueillir le 11e Congrès forestier mondial en 1997. Ces congrès représentent une occasion mondiale pour les forestiers et tous les individus et institutions qui œuvrent activement dans le domaine des forêts d'échanger leurs connaissances et expériences, et d'exprimer leurs opinions sur la conservation et le développement des forêts du monde. Les Congrès forestiers mondiaux précédents ont eu lieu dans l'ordre suivant:
La FAO a toujours joué un rôle important dans la préparation des Congrès forestiers mondiaux. Après le sixième, en 1966, elle a créé au Siège une unité spéciale chargée de fournir des avis au gouvernement du pays d'accueil sur la préparation du programme de travail et la documentation, et de promouvoir la diffusion de l'information sur le Congrès.
La 3e session annuelle de l'équipe mixte FAO/CEE de spécialistes des relations publiques dans le secteur de la foresterie et des industries forestières a été convoquée à Mont St. Anne, Beaupré, Québec (Canada) du 5 au 8 juin 1995. Les pays suivants ont envoyé des représentants: Allemagne, Autriche, Canada, Danemark, Finlande, France, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède. L'Institut européen des forêts, la CEE et la FAO étaient également représentés.
Généralités
L'Equipe mixte FAO/CEE de spécialistes des relations publiques dans le secteur de la foresterie et des industries forestières a été établie en 1992, conformémement aux décisions de la Commission européenne des forêts de la FAO et du Comité du bois de la CEE, pour promouvoir le rôle des relations publiques dans le secteur de la foresterie et des industries forestières. A sa 25e session, en juin 1991, la Commission européenne des forêts a reconnu qu'il était nécessaire de "renforcer les activités des organismes forestiers chargés de l'information et du dialogue avec le public" dont la communication devait être améliorée. La 49e session du Comité du bois (janvier 1992) a souligné l'importance de présenter une image claire et objective de la foresterie et des activités forestières au public, y compris les milieux politiques, les médias et les groupes d'intérêt spécial. A sa 50e session (octobre 1992), le Comité du bois a décidé d'inclure, en tant que nouvelle composante, les relations publiques dans son programme de travail, et a spécifié que "le Comité appuiera l'échange d'informations dans le domaine des relations publiques, dans le but de rendre disponibles des renseignements de qualité élevée concernant le secteur et de présenter une image positive de la foresterie et des industries forestières".
Résumé des principaux débats et recommandations de la session
Des membres désignés de l'équipe ont présenté des exposés sur les campagnes nationales de relations publiques et d'information qui mettaient en évidence le succès ou l'échec des initiatives par rapport aux ressources investies. Le but des exposés était l'échange d'expériences et l'identification de concepts ou messages communs. Les exposés ont porté sur divers thèmes: la campagne nationale autrichienne "Feel wood"; la stratégie forestière nationale canadienne; la promotion de l'utilisation appropriée du bois de feu au Danemark; le lancement d'une image de marque globale par l'Office national des forêts de France; les réactions obtenues par un vidéo partiellement animé produit aux Pays-Bas; une analyse de l'efficacité relative des campagnes de relations publiques en Suède entre 1964 et 1994; la campagne en cours pour la sauvegarde du patrimoine culturel en Suède et les efforts faits pour évaluer le succès de ce qui est désormais désigné sous le nom de "communications écologiques"; enfin, les progrès accomplis dans l'introduction par les industries forestières du Royaume-Uni de "Woodmark", un timbre permettant d'identifier les sciages et les produits ligneux provenant des forêts du Royaume-Uni et exploités conformément aux normes d'abattage imposées par le gouvernement.
Au cours des débats qui ont fait suite aux exposés, il est apparu clairement que la conviction de l'importance des relations publiques dans le secteur de la foresterie est désormais bien ancrée et que des mesures pratiques sont mises au point rapidement dans ce domaine. Il était aussi évident que les campagnes nationales visant la promotion du bois et la gestion durable des ressources forestières peuvent avoir des retombées internationales, notamment en ce qui concerne les campagnes qui portent sur les produits forestiers commercialisés internationalement.
Discussions de groupe
Les participants ont ensuite formé quatre groupes qui se sont penchés chacun sur un thème: activités de relations publiques en ce qui concerne le Comité du bois et la Commission européenne des forêts; matériel pédagogique à l'intention du grand public; cours de formation en relations publiques pour les forestiers; relations publiques et certification du bois. Le premier groupe de travail a recommandé que, pour les deux organismes de tutelle, la publicité porte sur leurs principaux résultats, telle la cinquième étude FAO/CEE sur les tendances et perspectives du bois en Europe, plutôt que sur les organisations elles-mêmes. Le groupe de travail sur le matériel pédagogique à l'intention du grand public a recommandé que l'accent soit mis sur les cibles clés, à savoir les enfants, les auditoires urbains, les femmes et les décideurs. Il a également souligné la nécessité de produire du matériel éducatif à l'intention d'un public élargi. Le Groupe qui s'est concentré sur la formation en relations publiques pour les forestiers a identifié trois domaines d'action prioritaires: incorporation d'une formation de base en relations publiques dans l'enseignement forestier; formation en cours d'emploi en matière de relations publiques pour les forestiers actifs; et programmes universitaires spéciaux pour les forestiers qui voudraient se spécialiser dans ce domaine. Le Groupe a recommandé la création de comités nationaux de coordination pour les relations publiques dans le secteur forestier et la promotion d'échanges de forestiers entre les pays, afin de partager expériences et compétences. Le groupe s'occupant des relations publiques vis-à-vis de la certification a recommandé l'établissement dans ce domaine d'une liste de distribution internationale; la promotion de la communication, notamment l'emploi de systèmes électroniques de communication tels qu'Internet; et la coopération avec l'Equipe FAO/CEE de spécialistes sur la certification des produits forestiers.
Recommandations générales
La réunion a recommandé que le mandat de l'équipe de spécialistes soit renouvelé pour une nouvelle période de trois ans par ses organismes de tutelle, et que le réseau d'experts en relations publiques soit renforcé grâce à l'identification de communicateurs clés dans tous les pays membres, notamment ceux qui n'étaient pas représentés. Il a été fortement recommandé que, dans tous les pays, les experts en relations publiques dans le secteur de la foresterie tirent pleinement parti des possibilités de communication d'Internet. Il a également été recommandé que le document Communications strategies in forestry and the forest industry sector - "trousse à outils" produite par l'équipe de relations publiques - soit mis à jour régulièrement, et diffusé et utilisé plus largement. La réunion a accepté l'offre de l'Autriche d'accueillir la prochaine réunion de l'équipe, à condition qu'en soit renouvelé le mandat par les organismes de tutelle.
Le rapport complet de la réunion et des exemplaires de la "trousse à outils" sont disponibles auprès de la
Division du bois de la CEE,
Palais des Nations,
Genève,
Suisse.
