Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Profil des membres

M. Dieudonné KEBA

Organisation: SOCIETE SOMMAC
Pays: République démocratique du Congo
Domaine(s) de spécialisation
I am working on:

société SOMMAC

Né à Pelende le 12/12/1990, expert en nutrition, concepteur d'un complement alimentaire et fondateur de la Societe SOMMAC.  

Ce membre a contribué à/au:

    • Renforcer le système politique National d’agroalimentaire et disponibilité le financement dans la d’assurer l’autonomisation, en mesure où elle se limite uniquement à la situation actuelle et au changement climatique, réchauffement climatique, de manière centrée, mais pas en tant que politique scientifique fondamentale.

    • Pour enrayer son déclin, il ne suffit pas de limiter les pollutions ou pratiques néfastes, il faut aussi repenser les systèmes agricoles dans le sens de l'agroécologie : limiter l'artificialisation et la dégradation des sols, déspécialiser et désintensifier les exploitations, réduire l'usage des intrants. 

      La Biodiversité des paysages agricoles fournit et maintient les services des écosystèmes indispensables à L'AGRICULTURE. L'AGRICULTURE contribue à la conservation et l'utilisation durable de LA BIODIVERSITÉ, mais elle est aussi l'un des principaux moteurs de la perte de la biodiversité.

      Comment agir en faveur de la biodiversité ?

      • Limiter la consommation d'espaces et préserver les milieux.
      • Protéger les écosystèmes et certaines espèces emblématiques et menacées.
      • Permettre la transition de nos modèles de production et de consommation.
      • Prendre en compte le lien entre santé et environnement.
    • Au moins 10.000 milliards de dollars par an. C'est le montant des coûts cachés des systèmes agroalimentaires actuels, calculé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (Food and agriculture organisation, FAO), dans un rapport publié ce lundi 6 novembre. L'impact de ces systèmes sur la santé, l'environnement et la société, équivaut ainsi à presque 10% du produit intérieur brut (PIB) mondial, alerte la FAO.

      Plus de 70% des frais occultes liés à la production de biens et de services agroalimentaires sont dus à des régimes alimentaires trop riches. Or, ils causent des maladies chroniques non-transmissibles, et donc, une perte de productivité de la main-d'œuvre, alerte un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Un cinquième de ces coûts sont environnementaux.

      L'étude, menée dans 154 pays, chiffre notamment les frais occultes de ces systèmes : émissions de gaz à effet de serre et d'azote, utilisation de l'eau, effets sur la conversion des terres et sur la pauvreté, pertes de productivité générées par de mauvais régimes alimentaires. Résultat, plus de 70% de ces coûts sont dus à une alimentation trop riche en produits ultra-transformés, en sucres et en graisses. Or, ceux-ci sont à l'origine d'obésité et d'autres maladies chroniques non-transmissibles, générant des pertes de productivité de la main-d'œuvre. Ces coûts sont particulièrement importants dans les pays à revenus élevés et à revenus intermédiaires de la tranche supérieure, observe la FAO.

    • L’alimentation des villes est aujourd’hui un front de recherche à la croisée des sciences sociales, techniques et agronomiques. Ce thème invite à dépasser les frontières habituelles entre politiques publiques sectorielles (agriculture, urbanisme, environnement) et entre disciplines scientifiques (Steel, 2009). L’alimentation peut en effet être un levier pour améliorer la durabilité des villes, en lien avec des enjeux de nutrition-santé, d’éducation, de développement économique, d’environnement et de cohésion sociale. Et réciproquement, les villes s’affirment progressivement comme des acteurs moteurs du changement et elles apparaissent comme des échelles pertinentes pour améliorer la durabilité de l’alimentation. Les questions alimentaires commencent à être prises en considération dans les politiques urbaines, notamment à travers les questions d’aménagement (Morgan, 2009 ; 2013). Dans les pays anglo-saxons, les enjeux alimentaires sont entrés depuis une quinzaine d’années dans les conceptions de la durabilité urbaine et dans les politiques d’aménagement, notamment au Royaume-Uni, aux États-Unis ou au Canada, qui disposent à la fois d’une communauté de recherche très structurée sur ce thème et d’expérimentations dans différentes villes (Blay-Palmer, 2010 ; Plantinga et Derkzen, 2012 ; Stierand, 2012). L’alimentation n’est plus un ovni dans les politiques d’aménagement urbain (Pothukuchi et Kaufman, 2000).

      La pandémie de Covid-19 et sa cohorte de restrictions sociales ont mis en lumière la fragilité des systèmes alimentaires urbains, notamment ceux alimentés par des circuits longs.

    • Les enfants doivent avoir accès à une alimentation équilibrée pour pouvoir se développer correctement. Leur alimentation doit contenir suffisamment de nutriments, de glucides, de protéines, de vitamines, de fibres, d'eau.

      Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels a également défini dans l’observation générale 12 les obligations que doivent respecter les États afin d’appliquer le droit à une alimentation adéquate à l’échelle nationale. Ces obligations sont les suivantes :

      • respecter le droit de toute personne d’avoir accès à une alimentation adéquate, ce qui exige des États qu’ils s’abstiennent de prendre des mesures ayant pour effet de priver quiconque de cet accès ;
      • protéger ce droit, ce qui exige des États qu’ils prennent des mesures pour veiller à ce que des entreprises ou des particuliers ne privent pas des individus de l’accès à une alimentation adéquate ;
      • donner effet à ce droit (en faciliter l’exercice) ou prendre les devants de manière à renforcer l’accès de la population aux ressources et aux moyens d’assurer sa subsistance, y compris la sécurité alimentaire, ainsi que l’utilisation desdits ressources et moyens ;
      • donner effet directement à ce droit (distribuer des vivres) lorsqu’un individu ou un groupe se trouve, pour des raisons indépendantes de sa volonté, dans l’impossibilité d’exercer son droit à une alimentation adéquate par les moyens dont il dispose. Cela s’applique également aux victimes de catastrophes, naturelles ou autres.
    • La pêche artisanale produit autant de captures pour la consommation humaine que la pêche industrielle en utilisant un huitième du carburant brûlé par la grande pêche. La petite pêche utilise des méthodes de pêche sélectives et rejette très peu de poissons. La pêche artisanale recouvre des réalités différentes selon les définitions retenues. Une étude globale des « petites pêches » dans le monde  1  a permis d'identifier les dénominateurs communs de caractérisation de la pêche artisanale. Ainsi 65% des pays la fréquentent selon la taille des bateaux avec des embarcations allant de 5 à 15m, d'autres se basent sur le tonnage de jauge brute, la puissance motrice ou encore le type d'engins utilisés. 

      Pour l'Union européenne, comme pour la plupart des 140 pays sondés dans l'estimation mondiale de la petite pêche, la pêche artisanale correspond aux navires de moins de 12m,  sans art traînant .

      Pour la France néanmoins, la pêche artisanale désigne tout navire de moins de 25m avec armateur embarqué. 2  Cette définition place la France dans une catégorie tout à fait singulière qui rend ses normes uniques et difficilement compatibles avec les normes globalement acceptées (navires ne dépassant pas 15m de longueur). 

       

    • L'alimentation est un élément clé des objectifs de développement durable (ODD) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

      L'objectif de développement durable n°2 vise à éliminer la faim, à assurer la sécurité alimentaire, à améliorer la nutrition et à promouvoir l’agriculture durable. Les cibles visées par cet objectifs consistent notamment à :

      • Éliminer la faim et faire en sorte que chacun ait accès tout au long de l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante ;
      • Mettre fin à toutes les formes de malnutrition ;
      • Doubler la productivité agricole et les revenus des petits producteurs alimentaires ;
      • Assurer la viabilité des systèmes de production alimentaire ;
      • Accroître l’investissement en faveur de l’infrastructure rurale ;
      • Corriger et prévenir les restrictions et distorsions commerciales sur les marchés agricoles mondiaux ;
      • Adopter des mesures visant à assurer le bon fonctionnement des marchés de denrées alimentaire.

        Les femmes et les enfants restent les plus vulnérables. Le contexte de crise est aggravé par l’immobilisme politique, le ralentissement de la croissance économique et les faiblesses structurelles en matière de développement.  

      • la population est en insécurité alimentaire ;
      • la population à un accès difficile aux infrastructures et services sociaux de base de qualité ;
      • les voies de communications sont délabrées et peu praticables ;
      • des ménages ont une faible revenue
    • Dans son rapport annuel 2015, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale, un groupe réuni sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) des Nations Unies (ONU), « L'insécurité alimentaire et la dénutrition sont les manifestations les plus graves et les plus courantes des crises prolongées, qui perturbent à la fois les moyens de subsistance et les systèmes alimentaires.

       Faim Zéro est l’Object  de l'Objectif de Développement Durable (ODD) 2 des Nations Unies. Pour atteindre cet objectif ambitieux, sept cibles ont été identifiée. 

      En République Démocratique du Congo, près de 900.000 enfants de moins de cinq ans et plus 400.000 femmes enceintes et allaitantes souffriront probablement de malnutrition aiguë jusqu'au mois d'août 2022 pour les 70 zones de santé analysées par le groupe de travail technique sur un total de 519 zones de santé.  Les provinces d'Ituri (6,1%) et du Nord-Ubangi (6,1%) ont les prévalences de l'émaciation sévère les plus élevées. En 2022, on estime à 2,8 millions le nombre de personnes souffrant de malnutrition aiguë globale, dont 1,2 million d'enfants de moins de cinq ans (HRP, 2022).

      Les femmes et les enfants restent les plus vulnérables. Le contexte de crise est aggravé par l’immobilisme politique, le ralentissement de la croissance économique et les faiblesses structurelles en matière de développement.  

      • la population est en insécurité alimentaire ;
      • la population à un accès difficile aux infrastructures et services sociaux de base de qualité ;
      • les voies de communications sont délabrées et peu praticables ;
      • des ménages ont une faible revenue.
    • La crise économique dans laquelle sont  plongée de nombreux pays africains a non seulement fait baisser des revenus déjà faibles et des conditions de vie déjà médiocre, mais elle a porté un coup à la capacité du secteur de la sécurité alimentaire à faire face, en freinant les dépenses publiques en alimentation qui est causé l’augmentation de la malnutrition.

      La contraction des disponibilités alimentaires due à la crise économique a fait empirer la malnutrition qui fait rage dans nos milieux ruraux. La République Démocratique du Congo, dans l’ensemble du territoire, les décès d’enfants de moins de cinq ans et due à la malnutrition et représente près de la moitié de l’ensemble des décès. Les ONG et le secteur privé doivent soutenir les efforts de l’Etat pour une solution, c’est à ce titre que notre Société vient de lancer un produit en base des céréales riches en protéine, vitamines et minéraux pour combattre les maladies dues à la dénutrition.

      L'alimentation est un élément clé des objectifs de développement durable (ODD) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

      L'objectif de développement durable n°2 vise à éliminer la faim, à assurer la sécurité alimentaire, à améliorer la nutrition et à promouvoir l’agriculture durable. Les cibles visées par cet objectifs consistent notamment à :

      • Éliminer la faim et faire en sorte que chacun ait accès tout au long de l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante ;
      • Mettre fin à toutes les formes de malnutrition ;
      • Doubler la productivité agricole et les revenus des petits producteurs alimentaires ;
      • Assurer la viabilité des systèmes de production alimentaire ;
      • Accroître l’investissement en faveur de l’infrastructure rurale ;
      • Corriger et prévenir les restrictions et distorsions commerciales sur les marchés agricoles mondiaux ;
      • Adopter des mesures visant à assurer le bon fonctionnement des marchés de denrées alimentaire.

       

    • L'alimentation est un élément clé des objectifs de développement durable (ODD) du Programme de développement durable à l’horizon 2030. L'objectif de développement durable n°2 vise à éliminer la faim, à assurer la sécurité alimentaire, à améliorer la nutrition et à promouvoir l’agriculture durable.

      Selon les estimations publiées par la FAO, le monde n’est plus en voie de mettre un terme à la faim et à la malnutrition sous toutes ses formes d’ici à 2030. Dans le même temps, la sécurité alimentaire et l'état nutritionnel des populations les plus vulnérables sont susceptibles de se détériorer davantage en raison des répercussions socio-économiques et sanitaires de la pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19). 

      27 millions de personnes en République démocratique du Congo, soit environ le quart de la population du pays, font face à une insécurité alimentaire aiguë depuis septembre 2021, d’après une note du bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

      La forte prévalence de cette malnutrition est en bonne partie imputable à l’insécurité qui persiste dans l’est du pays où des groupes armés continuent de perpétrer des atrocités qui entravent l’accès des populations à leurs champs, entraînant par ricochet une production agricole déficitaire.

    • Objectif  principal de la contribution : L'eau pour le développement durable : valoriser l'eau, le lien eau-énergie-alimentation et le développement économique et urbain durable. 

      L'alimentation est un élément clé des objectifs de développement durable (ODD) du Programme de développement durable à l’horizon 2030. L'objectif de développement durable n°2 vise à éliminer la faim, à assurer la sécurité alimentaire, à améliorer la nutrition et à promouvoir l’agriculture durable.

      Soulignant que l’eau est essentielle au développement durable et à l’élimination de la pauvreté et de la faim, les États Membres de l’ONU se sont déclarés profondément préoccupés par le manque d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène et par les catastrophes liées à l’eau, la rareté et la pollution exacerbées par l’urbanisation, la croissance démographique, la désertification, la sécheresse et les changements climatiques.

      • 3 personnes sur 10 n’ont pas accès à des services d’eau potable gérés de manière sûre et 6 personnes sur 10 n’ont pas accès à des installations sanitaires gérées de manière sûre.
      • Au moins 892 millions de personnes continuent à pratiquer la défécation à l’air libre.
      • Les femmes et les filles sont responsables de la collecte de l’eau dans 80% des ménages sans accès à l’eau sur place.
      • Entre 1990 et 2015, la proportion de la population mondiale utilisant une source d’eau potable améliorée a augmenté de 76% à 90%
      • La pénurie d’eau affecte plus de 40% de la population mondiale et devrait augmenter. Plus de 1,7 milliard de personnes vivent actuellement dans des bassins fluviaux où l’utilisation de l’eau est supérieure à la quantité disponible

      Alors que des progrès substantiels ont été accomplis pour augmenter les services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement, des milliards de personnes, principalement dans les zones rurales, n’ont toujours pas accès à ces services de base. Dans le monde, une personne sur trois ne bénéficie pas d’une eau potable gérée en toute sécuritédeux personnes sur cinq ne disposent pas d’une installation de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et plus de 673 millions de personnes pratiquent encore la défécation à l’air libre.

      Selon les estimations publiées par la FAO, le monde n’est plus en voie de mettre un terme à la faim et à la malnutrition sous toutes ses formes d’ici à 2030. Dans le même temps, la sécurité alimentaire et l'état nutritionnel des populations les plus vulnérables sont susceptibles de se détériorer davantage en raison des répercussions socio-économiques et sanitaires de la pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19).