4.1 Sardinella aurita
4.2 Sardinella maderensis (= S. eba)
4.3 Trachurus trachurus
4.4 Trachurus trecae
4.5 Caranx rhonchus
4.6 Scomber japonicus
4.7 Sardina pilchardus
D’après les travaux de l’Atlant-NIRO pour le secteur sud du CRODT pour le secteur nord, deux stocks ont été identifies: l’un situé entre 10° et 25° N, l’autre centré sur la Sierra Leone.
Pour le premier, deux nurseries existent: l’une vers le banc d’Arguin, l’autre au sud de Dakar. Les adultes se déplacent sur l’ensemble de l’aire de répartition du stock en fonction du régime climatique (Boely et al., 1978 et Annexe 4, Fig. 1).
L’aire d’extension du second stock déborde largement vers le Libéria au sud et la Guinée au nord.
D’après les travaux du CRODT, dans la zone sénégalo-mauritanienne, deux nurseries existent; elles coïncident avec celles de S. aurita, mais pour cette espèce les grands individus ne sont captures qu’au nord de la presqu’île du Cap-Vert. On connaît mal les liaisons existant entre les nurseries entre elles et entre les nurseries et les grands individus (Boely et al., Annexe 4, Fig. 2).
Dans la division de Sherbro un seul stock paraît exister au niveau du sud de la Guinée et au Libéria.
Les travaux soviétiques définissent trois populations: la première, au nord de 26° N, ne concerne pratiquement pas le présent groupe de travail; la seconde est située entre 19 et 25° N et la troisième de 14 à 17° N. Les aires de répartition géographique de ces deux dernières populations peuvent se recouvrir durant certaines périodes de l’année (Overko et Mylnikov, Annexe 5, Fig. 1; Zenkine, Annexe 6).
D’après les travaux soviétiques, deux populations indépendantes seraient identifiées dans la zone étudiée: l’une au niveau de la Sierra Leone, l’autre au niveau de la Mauritanie. Pour la population nord, l’hypothèse d’une séparation en deux stocks au niveau du banc d’Arguin a été émise (Overko et Mylnikov, Annexe 7, Fig. 1).
Des concentrations de T. trecae ont été identifiées au large des côtes du Sénégal, principalement en saison froide (Domain, 1970; Boely et al., 1973; Chabanne et Elwertowski, 1973).
Les chercheurs soviétiques ont identifié trois populations dans les zones suivantes:
- 8 à 11° NEntre les deux dernières populations, des mélanges peuvent se produire.
- 14 à 17° N
- 18 à 20° N
L’identification de ces populations ne paraît pas évidente pour certains participants; d’autres hypothèses ont été émises (Domain, 1976; Boely et al., Annexe 4, Fig. 3).
Les études soviétiques ont permis de définir deux populations dans la zone sénégalo-mauritienne, l’une au niveau du Sahara, l’autre, plus au sud, au large de la Mauritanie et du nord-sénégal.
Dans la division Sherbro, on rencontre des concentrations de maquereau qui pourraient appartenir a une population identifiée dans le golfe de Guinée.
D’après les renseignements et travaux soviétiques du CRODT et de la FAO, il apparaît que cette espèce a vu son aire de répartition descendre vers le sud depuis ces dernières années. La limite sud des concentrations est passée progressivement de 26° N en 1966 à 17° N en 1977 (Domanevsky et Barkova, Annexe 8, Fig. 2), et l’on a signale l’apparition sporadique de cette espèce à Dakar ces dernières années (Fréon et Stequert, 1978).
