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Nouvelles du monde

Les articles qui paraissent ici sont des résumés des nouvelles intéressantes compilées par le personnel de la FAO ou soumises par des correspondants. La FAO n'accepte aucune responsabilité pour les articles reçus en toute bonne foi de ses collaborateurs de l'extérieur.

Alaska
Argentine
Australie
Canada
Caraïbes, région des
Egypte
Etats-Unis d'Amérique
Ethiopie
Guatemala
Inde
Indonésie
Iran
Irak
Irlande
Norvège
Paraguay
Pérou
Royaume-Uni
Suède
Syrie
Union des Républiques Socialistes soviétiques
Venezuela
Yougoslavie

Alaska

· Le troisième, et de beaucoup le plus important, contrat qui ait été passé pour la vente de bois sur pied des forêts nationales de l'Alaska englobe environ 600000 acres (202350 ha) aux environs de Juneau. Une grande fabrique de pâte à papier doit être construite et les bois doivent être enlevés en 50 ans, suivant les principes d'un aménagement avec rendement soutenu. Les installations de base seront terminées vers 1961 et la coupe annuelle sera alors au moins de 100 millions de board feet (453000 m3). Au cours des 20 années suivantes, elle doit être portée au chiffre prévu comme minimum annuel de 160 millions de board feet (724800 m3).

Argentine

· Un rapport présenté à la commission des forêts d'Amérique latine indique que, dans les forêts du sud de l'Argentine, des méthodes d'aménagement ont été étudiées pour le «lenga» (Nothofagus pumilio), le «coihué» (N. dombeyi), le «nire» (N. antarctica), le «ciprès» (Libocedrus chilensis) et le «pehuen» (Araucaria araucana). Chacune de ces espèces dans sa zone climatique, forme des peuplements purs ou est en mélange avec un sous-étage d'arbustes de dimensions moyennes.

Nothofagus pumilio est une des principales espèces des forêts subantarotiques. On le trouve depuis le territoire de Neuquén jusqu'à la Terre de Feu (38°-54° L. sud); dans le nord, il s'élève sur les pentes des montagnes jusqu'à 1000 mètres, et dans le sud jusqu'à 400 mètres. Dans les régions où le climat est favorable (Rio Negro, Chubut et Neuquén) l'espèce forme des peuplements réguliers habituellement composés d'arbres surannés, ce qui favorise le développement des insectes, des champignons et des incendies. Les plans d'aménagement actuels visent à la réalisation totale de ces peuplements mûrs et à leur remplacement progressif par de jeunes peuplements à croissance satisfaisante.

Dans son climax, Libocedrus chilensis aussi forme des peuplements purs équiennes ou bien croît en mélange avec le coihué et le nire. Les opérations culturales ont pour but essentiel l'extraction par coupes successives des arbres surannés et défectueux. Les nouveaux peuplements doivent être d'une densité suffisante pour éviter le développement des branches latérales caractéristiques de cette espèce et ainsi accroître la production de bois commerciaux. Les méthodes d'éclaircies sont conçues pour obtenir ce résultat.

Dans le cas du lenga et du ciprès, le but est de les remplacer par des espèces connues dont la bonne adaptation et la croissance ont été éprouvées.

Araucaria araucana, très importe tant en raison de ses utilisations industrielles, forme des peuplements purs et équiennes à l'altitude de 1000 mètres. On le trouve aussi en association avec le lenga Les peuplements existants sont âgés de 150-200 ans et plus et leur accroissement annuel est très faible. Des expériences ont montré que pour obtenir un rendement régulier, les coupes d'amélioration devraient être faites à de longs intervalles afin de protéger les jeunes plants contre les facteurs climatiques défavorables. Pour assurer le reboisement des surfaces exploitées, le semis direct est complété par la plantation.

Australie

· Le ministre chargé de la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (Melbourne) a annoncé à la Chambre des représentants que des expériences ont prouvé qu'une mince pellicule de cetyl alcohol répandue à la surface de l'eau réduit l'évaporation de 60 pour cent au moins. Au laboratoire, l'évaporation a été réduite de 80 pour cent. Le procédé est simple et peu coûteux et les essais qui doivent être terminés dans les 12 mois sont très prometteurs. La méthode pourrait être d'une exceptionnelle importance en épargnant les ressources en eau, surtout dans les zones arides de l'Australie.

· Depuis 1946, des expériences de gemmage ont été entreprises sur les plantations de Pinus caribaea établies par la Forestry Commission sur la côte nord de la Nouvelle-Galles du Sud. Le programme comprenait l'étude de trois types de cares - américaine, américaine nouvelle et française -, l'effet stimulant des acides sur l'écoulement de la résine l'effet de la température sur le rendement, l'influence de l'ouverture de deux cares par arbre sur le rendement par care, et celle du gemmage sur la rapidité de croissance des arbres.

Les rendements des méthodes américaines, classique et nouvelle, ont été approximativement égaux, celui de la méthode française considérablement inférieur. La stimulation par l'acide n'a augmenté le rendement en gemme que pendant la première saison. Le rendement, particulièrement celui des cares stimulé à l'acide décroît de façon marquée après là première saison. Deux cares par arbre ont accru le rendement par arbre, mais le rendement moyen par care a diminué.

Les cares installées sur la face de l'arbre qui reçoit le maximum de lumière solaire ne produisent pas plus de résine que les cares de la face opposée. La rapidité de croissance des arbres gemmes a été réduite de façon sensible.

Dans cette expérience, les rendements ont été considérablement inférieurs à ceux obtenus dans d'autres pays, mais le diamètre des arbres était plus faible qu'aux Etats-Unis et les cares étaient plus petites que celles qui sont habituellement employées. Une étude complémentaire est prévue dans une autre station et sur de nouveaux sujets.

Canada

· Dans un récent numéro du Forest Products Journal, publié par the Forest Products Research Society, Madison, Wisconsin, Etats-Unis, un fonctionnaire du Laboratoire d'Ottawa discute dans un article des moyens et des méthodes pour utiliser plus économiquement le bois dans la fabrication des emballages.

L'expansion industrielle continue au Canada et beaucoup de personnes ne se rendent pas compte de l'impulsion que ce développement peut donner à certaines industries. Parmi elles, l'industrie de l'emballage joue un rôle important.

Quels que soient les matériaux utilisés pour leur fabrication, des emballages d'une variété infinie de dimensions et de capacité en volume et en poids doivent être produits pour emballer le flot de marchandises qui doivent être transportées du producteur au consommateur. Jusqu'à une époque relativement récente, le bois, à quelques exceptions près, était utilisé pour fabriquer les emballages maritimes. Avec l'introduction des panneaux de fibre et du métal dans l'industrie de l'emballage, les emballages en bois de toutes sortes ont été remplacés par des emballages fabriqués à partir d'autres matériaux. Tandis que le volume total des emballages continue à s'accroître, celui des emballages fabriqués en bois a décru régulièrement. Les données fournies par le Bureau canadien de statistique montre que, bien que le revenu net national ait presque doublé dans la période 1946-51, la valeur emballages en bois et des planches pour caisserie produits en 1961 était de 34 millions de dollars contre 36 millions en 1946.

Le travail de la section emballage du Laboratoire canadien des produits forestiers vise à déterminer et à fixer les multiples facteurs qui conditionnent la bonne adaptation à leur but et l'efficacité des emballages. En agissant ainsi, les tendances de l'utilisation et de la production sont notées et quand il apparaît - comme c'est le cas pour les emballages en bois - qu'une situation défavorable prend naissance, on s'efforce d'en analyser les causes.

· On annonce que le gouvernement va financer la construction, près de Montréal, d'un laboratoire qui coûtera 2 millions de dollars et qui sera consacré aux recherches sur la pâte et le papier. C'est l'Institut canadien de recherches pour la pâte et le papier qui fera fonctionner le laboratoire avec un bail de 99 ans. Les plans sont bien avancés et il est possible que le laboratoire soit terminé à la fin de 1956.

Le but du nouveau laboratoire sera d'aider le Canada à rattraper les pays scandinaves dans la recherche en matière de pâte et de papier. Bien que le Canada soit en tête de la production et de l'exportation mondiale de papier journal, la Suède, en particulier, le précède encore pour la recherche.

Caraïbes, région des

La première marque d'intérêt pour la foresterie montrée par la Commission des Caraïbes, qui est composée de représentants de la France, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et des Etats-Unis, fut la convocation en 1946 d'une Conférence des forestiers des Caraïbes et la publication d'un rapport intitulé Forest Research Within the Caribbean Area.

A la suite d'une recommandation de la quatrième session de la Conférence des Caraïbes, la Commission décida de tenir une réunion sur les bois des Caraïbes, leur utilisation et leur commerce à l'intérieur de la région. La Conférence fut tenue à Port-of-Spain, au siège de la Commission, en avril 1953. Le Canada et l'Institut interaméricain des sciences agricoles de Turrialba (Costa Rica) envoyèrent aussi des observateurs.

Les recommandations de la conférence peuvent être résumées comme suit:

1. Foresterie: Les gouvernements doivent renforcer leurs services forestiers pour assurer une meilleure utilisation des ressources forestières, de meilleures communications vers et à l'intérieur des zones forestières, l'adoption systématique de plans d'aménagements, un stockage amélioré, des facilités de manipulation et de vente.

2. Commerce maritime et taux de fret: La Commission des Caraïbes doit prendre contact avec les diverses autorités maritimes de la région dans le but d'assurer une réduction des taux de fret l'accroissement des services entre les pays caraïbes, la mise à la disposition de bateaux mieux adaptés au transport du bois d'œuvre, la suppression des transbordements obligatoires, de meilleures installations portuaires avec facilités de déchargement et de stockage.

3. Marchés groupés: Les services forestiers, en liaison avec l'industrie du bois, dresseront des listes des bois les moins bien connus afin de permettre les marchés groupés. Les gouvernements des pays producteurs prendront l'initiative d'utiliser ces bois groupés en les achetant pour leurs travaux d'intérêt public.

4. Usinage: Les gouvernements encourageront, par tous les moyens possibles, une meilleure fabrication des produits forestiers, en s'efforçant d'améliorer le travail en usine ainsi que les méthodes de séchage et de préservation.

5. Standardisation: Les gouvernements et l'industrie du bois fixeront des qualités et dimensions standard pour les produits manufacturés.

6. Statistiques: Des démarches seront faites près des gouvernements pour que les statistiques forestières et les statistiques régionales soumises à la Conférence par le secrétariat central puissent être complétées et publiées par la Commission et qu'elles bénéficient d'une diffusion générale.

7. Tarifs: Les gouvernements étudieront la possibilité de réduire les droits de douane sur les produits forestiers en vue de faciliter le commerce régional de ces produits.

8. Bois: Compilation, aux fins de publication, avec l'aide du service forestier régional américain de Porto Rico, des listes de bois ayant actuellement, ou pouvant avoir dans l'avenir, une importance régionale.

9. Propagande et éducation: Les gouvernements instruiront le public sur la valeur des forêts et sur les possibilités d'emploi des bois locaux par divers moyens tels que la radio l'école, les publications des gouvernements locaux et les films de propagande.

10. Coordination: La Commission des Caraïbes engagera un technicien capable de réaliser la coordination et la diffusion des informations sur tous les sujets touchant à la foresterie et au commerce du bois dans la région.

La Commission a accepté le rapport de la Conférence et une action a déjà été entreprise pour en réaliser les recommandations. La FAO a fourni un technicien pour étudier les possibilités de fabriquer dans la région de la pâte et des panneaux et un autre technicien est chargé de conseiller le marché du bois.

Egypte

· Le Comité national égyptien de liaison avec la FAO rapporte qu'afin de développer les ressources forestières du pays, le Ministère de l'agriculture a établi en 1953 un Comité forestier permanent, comprenant des représentants du Ministère de l'agriculture, du Ministère des travaux publics et des facultés agricoles. Le Comité a formulé une politique nationale pour le développement des arbres producteurs de bois basée sur les principes suivants:

1. Etude de la croissance des diverses espèces, indigènes ou exotiques, dans l'ensemble du pays.

2. Etude des propriété physiques et mécaniques du bois des différentes espèces qui croissent en Egypte.

3. Etablissement d'un programme de plus large importation de graines d'essences forestières en provenance de pays appartenant à la même zone écologique.

4. Approvisionnement annuel régulier en jeunes plants forestiers pour satisfaire les demandes pour plantations d'arbres et reboisement dans tout le pays.

5. Plantation d'arbres producteurs de bois limitée aux régions suivantes:

a) Terres complètement inutilisables pour l'agriculture ou le pâturage en raison de la nature, du sol, de l'éloignement ou de la topographie. La seule utilisation possible de tels terrains est leur affectation à la forêt. Des zones d'une telle nature sont situées dans la région côtière du nord de l'Egypte, Kom Osheim (province de Fayoum), monts Sinaï et dunes de sable du nord-est de l'Egypte, Amirya, etc.

b) Zones entourant les grandes villes, telles que le Caire et Alexandrie. De telles zones, quand elles sont couvertes d'arbres forestiers, réduisent l'intensité des vents dominants et empêchent les inconvénients de la poussière. En outre, ces arbres fourniront de l'ombre et joueront d'autres rôles esthétiques.

c) Bordure des autoroutes, des chemins, des canaux de drainage ou autres. D'après une estimation actuelle, la longueur des routes et canaux non plantée est d'environ 50000 kilomètres. Une telle longueur, si elle était plantée, serait équivalente à une superficie boisée de 40000 hectares environ.

d) Petites parcelles habituellement inemployées dans les fermes pour quelque raison physique ou économique. De petits bois pourraient être installés sur de tels terrains.

En 1953, un projet fut établi par le Ministère de l'agriculture pour promouvoir la culture des essences forestières sur une large base nationale. Ce projet prévoit la production de 12 millions d'arbres en quatre ans. Les arbres sont produits par les cultivateurs de la vallée du Nil et des régions du désert qui disposent d'eau permettant la culture des arbres forestiers.

Le projet vise aussi à la plantation d'arbres sur la frange côtière du désert oriental à Boseli, près de Rosette et dans les oasis pour lutter contre les dunes.

En 1954, les pépinières du Ministère de l'agriculture (au nombre de 25 réparties dans tout le pays) produisaient plus de 2 millions de plants, contre 1,5 million en 1953. Les jeunes arbres étaient distribués aux habitants, aux organisations gouvernementales ou semi-gouvernementales au prix de 10 millièmes par arbre.

La forêt de Kena, située dans la Haute-Egypte, couvre environ 110 hectares d'arbres forestiers. La superficie de la forêt Kom Osheim était d'environ 55 hectares et 90 hectares supplémentaires ont été plantés, portant le total à 145 hectares.

De petites superficies dispersées d'environ 8 hectares ont été plantées dans les provinces du nord du Delta. Les espèces employées furent en majorité Eucalyptus et Casuarina. D'autres espèces furent aussi utilisées, telles que Tamarix, caya, acajou, sissoo, Acacia, peuplier, Maccarium. Il y a lieu de signaler que les espèces qui viennent d'être citées ne sont pas susceptibles d'être attaquées par les maladies des plantes agricoles ou des vergers. Toutes les espèces croissent avec succès dans toutes les localités et Casuarina et Eucalyptus ont une croissance exceptionnellement bonne.

En 1953, le Ministère de l'agriculture importa 20 espèces d'eucalyptus du Brésil, ainsi que des espèces de cèdre et Bauhinia de l'Irak. En 1954, le Ministère importa des graines de conifères tels que Pinus et Cupressus de Turquie, d'Acacia et de Cupressus de l'Inde et de Marksilea des Etats-Unis.

Etats-Unis d'Amérique

· Un rapport officiel à la FAO expose que parmi les actes législatifs intéressant les progrès de la foresterie, décrétés au cours de ces dernières années se trouve la Public Law 566, qui autorise le Secrétaire à l'agriculture de collaborer avec les organismes locaux - gouvernements des états, services de conservation des sols, services de protection de la nature, et services de lutte contre les inondations - afin de préparer et mettre en œuvre des programmes de travaux, dans les petits bassins de réception, pour améliorer la prévention des inondations et la protection des bassins de réception. L'accent est mis sur les travaux intéressant les parties supérieures des bassins. Un article prescrit que, avant toute construction d'ouvrager de retenue, les propriétaires d'au moins 50 pour cent des terres situées dans le bassin de réception, au-dessus de l'ouvrage prévu, doivent accepter d'utiliser leurs terres conformément à un plan de conservation du sol approuvé - ceci dans le but de réduire les risques d'entraînement de sédiments et d'assurer l'inclusion dans les programmes prévus de mesures sur l'utilisation des terres. On pense que ces nouvelles dispositions pourront accélérer l'amélioration de l'aménagement des périmètres forestiers dans les petits bassins de réception.

En 1953, les lois sur le crédit furent modifiées de façon à permettre, pour la première fois, aux banques nationales de consentir des prêts garantis sur le bois. Les forêts offertes en garantie doivent être soumises à un aménagement rationnel, comprenant des mesures de protection contre l'incendie.

En 1954, le Congrès a donné son accord à un programme de prêts pour la conservation du sol et l'aménagement des eaux, prêts destinés à l'amélioration de la propriété rurale, y compris les boisements et reboisements à rendement soutenu. L'autorisation est donnée, d'une part pour des prêts directs du gouvernement fédéral d'autre part pour la garantie fédéral de prêts consentis par les établissements commerciaux de crédit. La durée du remboursement peut s'étendre à 20 années.

De nombreux progrès ont été faits durant les deux dernières années en matière d'assurance des bois sur pied contre l'incendie. Les assureurs proposent maintenant des assurances de ce genre dans un certain nombre d'états du sud, en Nouvelle-Angleterre, et sur la côte du Pacifique. Dans certains cas, on peut assurer, en plus des bois exploitables, les peuplements non encore exploitables et les plantations. On prévoit que le développement de l'assurance sur les bois facilitera l'expansion du crédit forestier.

· Le Ministère de l'agriculture et les Services de chimie de l'Armée ont annoncé la mise au point d'un nouveau et peu coûteux panneau de fibre de bois, qui filtre les gaz toxiques, les micro-organismes pathogènes, et les résidus atmosphériques des explosions atomiques. Ce matériau, appelé «panneau à diffusion» (diffusion board), a été mis au point par le Laboratoire des produits forestiers, de Madison (Wisconsin), dans le but de protéger les troupes et les populations civiles contre certains des effets les plus dangereux des armes modernes. Le panneau ressemble aux panneaux de fibre ordinaires utilisés pour la construction, mais des produits chimiques tenus secrets font écran aux gaz et aux particules mortels, tandis qu'ils peuvent être traversés par l'oxygène et le gaz carbonique émis par la respiration. Il peut être fabriqué avec la plus grande partie de l'équipement employé pour la fabrication des panneaux de fibre ordinaires, et les bois de nombreuses espèces peuvent être utilisés. Bien qu'il ait été primitivement mis au point pour des buts militaires, le panneau peut être employé dans les habitations et immeubles civils.

Les rapports sur les expériences qui ont accompagné l'explosion atomique réalisée au début de l'année à Las Vegas démontrent la valeur du contreplaqué de bois feuillus employé dans le mobilier et les maisons démontables. Les meubles fabriqués avec ce contreplaqué étaient placés dans 10 maisons situés à des distances variables du centre de l'explosion - la première à 4700 feet (1430 mètres) du point zéro. L'explosion avait une puissance équivalente à 35000 tonnes de TNT. Même dans la zone de l'objectif primaire, où deux maisons furent complètement détruites la plupart des caisses en contreplaqué furent retrouvées intactes, avec seulement des marques en surface. Les meubles ayant un extérieur en contreplaqué de bois feuillus ne conservent aucune radioactivité, et peuvent être presque immédiatement remis en usage après en avoir essuyé ou lavé la surface.

Les qualités du contreplaqué en ce qui concerne la résistance à la pression et aux ondes de choc d'une explosion atomique peuvent être attribuées à sa structure lamellaire à plis croisés qui lui confère une grande stabilité dans ses dimensions et une plus grande résistance à l'unité de poids que l'acier.

Ethiopie

· En novembre, dans le cadre des fêtes du jubilé du couronnement de l'empereur d'Ethiopie, une exposition internationale a eu lieu à Addis-Abeba. Le Ministre de l'agriculture avait demandé aux membres de la mission FAO en Ethiopie d'écrire des brochures sur leurs spécialités de travail respectives afin qu'elles puissent être distribuées aux visiteurs de l'exposition. L'expert forestier de la FAO rédigea une notice intitulée «Les ressources forestières de l'Ethiopie», basée sur des documents officiels et sa propre expérience du pays.

L'Ethiopie importe annuellement pour une valeur de 500000 dollars éthiopiens de bois, de meubles en bois et de contreplaqués, et pour 300000 dollars éthiopiens de papier. Ceci peut sembler paradoxal si on considère que ce pays a un climat qui, dans son ensemble, est éminemment propre à la végétation forestière et que la population est faible dans de nombreuses régions. L'exploitation méthodique des ressources forestières existantes et la création de nouvelles forêts peuvent fournir la matière première pour un développement considérable soieries existantes et pour de nouvelles industries. Cinq Ethiopiens ont été envoyés comme boursiers de la FAO en Australie et y étudient actuellement la foresterie. A leur retour, ils formeront le noyau du futur service forestier éthiopien.

Guatemala

· La loi forestière du Guatemala fut adoptée par le congrès de la République en 1945. Elle présentait cependant quelques importantes déficiences, et au cours des derniers mois divers décrets ont été publiés dans le but de l'améliorer.

En 1950, le président de la République promulga, en application de l'article 31 de la loi forestière, un décret traitant de la lutte contre les incendies de forêts, qui ont dans le pays une gravité exceptionnelle. Le décret prescrit la formation par toutes les municipalités de brigades du feu, auxquelles les propriétaires terriens doivent apporter leur contribution proportionnellement à l'étendue de leurs domaines. Elles doivent compter, au minimum 15 hommes et peuvent être immédiatement mobilisées à la requête des bureaux forestiers départementaux et de la Direction générale des forêts.

Depuis le début de 1955, quatre intéressants décrets ont été publiés. Le plus important est sans doute celui du 25 mai 1955, créant un Fonds forestier national. Un des principaux obstacles au développement forestier de beaucoup de pays d'Amérique centrale est, en effet l'insuffisance, ou du moins l'instabilité, des ressources financières mises à la disposition des services forestiers, dont l'importance numérique est, par ailleurs, trop faible.

Le fonds forestier du Guatemala doit être alimenté par les recettes de la vente des produits de toute nature des forêts d'Etat, par des droits sur l'extraction des gommes et résines, par les droits d'entrée dans les parcs nationaux, par le montant des amendes infligées pour infractions aux lois forestières, et par une taxe sur les coupes. Ce décret annule la partie de la loi forestière qui obligeait à replanter un certain nombre d'arbres pour chaque arbre exploité et qui restait pratiquement sans effet.

D'autres décrets publiés à l'occasion de la Semaine de l'Arbre ont créé dix parcs nationaux, une forêt (d'environ 2000 hectares) soumise à un plan d'aménagement et deux forêts expérimentales. Il reste au Service forestier à déterminer les limites précises de ces parcs et forêts, mais c'est là un pas très intéressant dans le développement de la foresterie au Guatemala, en même temps qu'un excellent moyen de donner à la «Semaine de l'Arbre» une particulière solennité.

Un autre décret constitue en «zones forestières réservées» des terrains publics et privés, et fixe les restrictions imposées sur ces zones pour une durée de 15 ans. Un quatrième décret, enfin, a créé des récompenses honorifiques pour les personnes et les sociétés dont les services en faveur de la conservation des forêts ont été exceptionnels.

Inde

· Le Ministère du commerce et de l'industrie du gouvernement de l'Inde dans ses programmes pour la formation des ouvriers spécialisés dans le travail du bois sur machines modernes, a décidé d'établir quatre ateliers-types pour charpente en bois ainsi que des ateliers mobiles de menuiserie dans les campagnes. Ils sont rattachés à l'un des instituts des industries artisanales à Delhi Bombay, Calcutta et Madras.

Le programme pour le développement des industries artisanales du bois est destiné aux seules petites villes et gros villages où l'électricité existe et où:

a) il y a des facilités pour l'approvisionnement régulier en bois afin d'assurer le plein emploi de l'atelier;

b) il peut y avoir un rapide et complet débouché pour les articles finis, tels que meubles, portes et fenêtres, etc.;

c) l'établissement de l'atelier modèle ne doit pas entraîner le chômage de menuisiers travaillant déjà dans la région

d) un nombre maximum de menuisiers de village peuvent tirer profit de ce centre de formation et de fabrication.

· Le Conseil indien pour les recherches écologiques à l'Institut de recherches forestières de Dehra Dun entreprend la création d'une bibliothèque écologique et fait appel à l'aide de tous les écologistes et sociétés écologiques du monde. Le Conseil forme, pour les recherches écologiques dans les universités indiennes des professeurs et des étudiants déjà diplômés; il offre des facilités aux chercheurs pour réaliser des travaux originaux et pour étudier l'écologie.

Les éditeurs d'ouvrages écologiques, les sociétés d'écologie et les écologistes sont priés d'apporter une aide généreuse en envoyant le maximum de leurs publications dont ils peuvent disposer. Le Secrétaire du Conseil, Institut de recherches forestières, Dehra Dun (Inde), sera très reconnaissant de ces contributions.

Indonésie

· La Société des forestiers indonésiens a édité, sur les forêts d'Indonésie, un petit livre remarquablement illustré qui donne des renseignements sur la possibilité, les aménagements, l'exploitation, la sylviculture, la protection, la faune, l'éducation et la mécanisation.

Le Balai Penjelidikan Kehutanan (Institut de recherches forestières) a ses bureaux et laboratoires à Bogor, ville située à environ 65 kilomètres au sud de la capitale de l'Indonésie Djakarta, sur les pentes inférieures des monts Salak et Gedeh, à une altitude approximative de 250 mètres au-dessus du niveau de la mer. A Bogor, la température moyenne annuelle est de 25° C, la pluviosité de 4278 mm, avec une humidité relative de 81 pour cent.

L'Institut a quatre divisions: botanique, sylviculture, technologie et hydrologie. Chacune de ces branches comporte plusieurs sections, dont 20 au total sont en activité.

L'étude de la dendrologie et spécialement de la flore forestière, sujet d'une importance primordiale, est la tâche de la Division de botanique. Les espèces forestières sont, en Indonésie, au nombre d'environ 3700 Pour l'identification de diverses essences forestières, un important herbier a été créé, comprenant près de 60000 échantillons. Dès maintenant l'Institut est pratiquement capable de déterminer tous les arbres forestiers.

L'étude des résines, tanins, bambous, rotin, etc. est également la tâche de cette Division. Des études de phytosociologie ont aussi été commencées.

Des recherches systématiques concernant le traitement des graines, les méthodes de culture, les courbes de croissance et les possibilités de production des principales essences forestières ont été entreprises par la Division de sylviculture. En outre, les maladies et autres ennemis, la sélection, la physiologie, les expériences de gemmage et toutes autres opérations sont étudiées.

A l'appui de ces recherches, un grand nombre de plantations expérimentales et de plaquettes d'expériences ont été installées.

Iran

· Sur invitation de la Foreign Operations Administration des Etats-Unis et de la United States Operations Mission en Iran, un fonctionnaire de la Division des Forêts de la FAO a participé comme instructeur à un stage international d'information sur l'aménagement des parcours, organisé en Iran de mai à juillet 1955.

Le cours fut suivi par 26 étudiants dont 20 originaires de l'Iran, 3 dé l'Irak et 3 du Pakistan. Tous sont actuellement employés par leurs gouvernements respectifs à titre de vétérinaires ou d'experts agricoles et tous étaient vivement intéressés à l'étude de l'aménagement des pâturages. Quelques-uns de ces hommes, particulièrement parmi les Iraniens, étaient membres de tribus dont les troupeaux pâturent en forêt et ils sont donc particulièrement bien placés pour influencer leurs compatriotes en vue d'une meilleure utilisation.

M. B. W. Allred, Chef de la Section d'aménagement du parcours en forêt du Service américain de conservation du sol dirigeait ce cours de formation et il y avait, en outre, douze autres spécialistes qui servaient d'instructeurs pour divers sujets. L'instruction en salle était donnée sous forme de cours en langue anglaise et étaient traduits en persan par des Iraniens. Une notice avait été rédigée sur chaque cours; elles ont été réunies en un manuel d'aménagement du parcours en forêt qui fut remis à chaque étudiant. Les cours étaient complétés par des exercices sur le terrain et les étudiants eurent la possibilité de pénétrer dans le refuge de gibier du Shah qui est protégé contre le pâturage du bétail depuis environ 60 ans. Deux grandes tournées furent entreprises par les étudiants, une de dix jours dans les environs de la Caspienne, et une autre de cinq jours dans les alentours de Ramadan et de Kormanagah.

Irak

· La délégation de l'Irak à la Conférence de la FAO a fait connaître que l'une des plus importantes réalisations récentes a été la promulgation de la loi forestière N° 75 de 1955. La politique forestière du gouvernement iraquien est exposée dans le préambule de cette loi, des instructions et règlements ont été publiés par le Service forestier en collaboration avec les administrations locales au sujet du contrôle des coupes abusives et du transport des produits forestiers.

La délimitation et l'étude complète de quatre périmètres dans les forêts de montagne et des bords de rivière pour en assurer la protection et la mise en valeur se poursuivent. La couverture aérienne des forêts de montagne fut réalisée récemment. L'interprétation des photographies est faite actuellement par les experts de la FAO qui travaillent au Service forestier.

On a également prévu de faire connaître la foresterie dans le public. Des brochures ont été publiées et distribuées. Des notes techniques de vulgarisation sur des sujets forestiers ont été diffusées par la radio et par les journaux.

De plus, les prises de position suivantes ont marqué la volonté de rendre effective la politique forestière:

1. Les programmes de reboisement de beaucoup de régions établis au début sur un plan experimental, passent à une échelle beaucoup plus large, particulièrement dans l'Irak du nord. De nouveaux dispositifs expérimentaux ont été installés dans le centre et le sud du pays:

2. Une section de recherches forestières est prévue à la direction des forêts et doit travailler en coordination avec la recherche agricole.

3. Plusieurs postes de guet et de petites maisons pour gardes forestiers ont été construits. D'autres sont en projet, ainsi qu'un réseau de voies de communications pour relier ces postes de guet.

4. Des postes météorologiques sont en cours d'installation à des emplacements appropriés des zones forestières et dans les stations où le reboisement est projeté.

5. Un modeste budget forestier a été voté par le parlement.

6. Des fonds très larges pour la mise en valeur des forêts ont été inscrits dans le budget du bureau des investissements.

Irlande

· Un rapport officiel à la FAO expose que la politique de reboisement prévoit un programme de plantation à un rythme annuel minimum de 12500 acres (5000 hectares), passant dès que possible à une première étape de 15000 acres (6000 hectares) annuellement. Le chiffre effectif de plantation de 12500 acres, qui fut réalisée en 1952/53 et 1953/54, a atteint 13900 acres (5625 hectares) en 1954/55 et augmentera encore dans la saison en cours (1955/56) pour atteindre le but fixé de 15000 acres (6000 hectares). Cet accroissement est rendu possible par l'amélioration des disponibilités en terres à planter et par l'obtention dans les récentes années des arrérages d'opérations d'aménagement général.

Norvège

· L'Institut norvégien pour l'énergie atomique propose de construire un réacteur atomique d'une puissance de 10 à 20000 kW, près des papeteries de l'importante compagnie Saugbrugsföreningen; ce réacteur fournirait une partie de la vapeur nécessaire à la marche des usines. Saugbrugsföreningen est le deuxième utilisateur de vapeur de Norvège ses besoins étant d'environ 100 tonnes à l'heure. Le réacteur atomique pourrait en fournir 10 à 20 tonnes.

L'Institut pour l'énergie atomique a déjà un petit réacteur à Kjeller, et considère surtout cette nouvelle installation comme une expérience susceptible de fournir des renseignements sur la pratique de la construction et de la conduite des réacteurs industriels.

Paraguay

· Un expert de l'assistance technique, écrivant sur l'origine de l'industrie de l'essence de petit grain au Paraguay, dit que l'orange amère est probablement originaire de la Cochinchine. Elle s'étendit de là à l'Inde, à la Perse et finalement à la région méditerranéenne. Les jésuites l'introduisirent d'Espagne au Paraguay et plantèrent les arbres autour de leurs missions et établissements.

Ils introduisirent aussi l'orange douce au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.

Les oranges aussi bien à fruits doux qu'à fruits amers échappèrent aux cultures et, trouvant des conditions de sol et de climat favorables occupèrent à l'état sauvage ou demi-sauvage de vastes étendues et envahirent les forêts. Des hybrides se formèrent et il est possible qu'il y ait eu des mutations. Les arbres sauvages ressemblent à l'orange amère par leur feuillage, les caractères généraux de leur fruit, ainsi que par l'odeur et le goût amer, mais la pulpe est plus douce.

Trois variétés d'orangers sauvages sont distinguées localement: apepu-jhai, l'orange amère, apepu-jhee, l'orange douce qui donne une faible production d'huile essentielle, apepu-i, la petite orange, qui n'est pas utilisable pour la distillation.

L'essence de petit grain (bigarade) fut vraisemblablement distillée pour la première fois dans le sud de la France et la région méditerranéenne en général. Les feuilles, exclusive ment celles de l'oranger amer (Citrus aurantium), sont encore distillées pour donner une essence d'une haute qualité contenant 60 à 68 pour cent d'ester.. Haïti produit aussi annuellement environ 10 tonnes d'essence ayant un très haut pourcentage d'ester (60-80 %) mais la plus grosse part de la production mondiale - deux tiers au moins - provient maintenant du Paraguay.

La production mondiale annuelle d'essences de Citrus est en gros la suivante:

Essence de citron

500

tonnes

Essence d'orange douce

600

-

Essence de petit grain:

Bigarade

10

-

Paraguay

250

-

Bergamotte

100

-

Essence de limes

120

-

Essence de pamplemousse

20

-

Les essences de petit grain proviennent des feuilles seules, les autres des fruits, par pression ou par ex traction.

Pérou

· Une thèse préparée par un jeune ingénieur agronome péruvien et sou mise à la FAO étudie l'intérêt des plantations de Casuarina cunninghamii dans les zones côtières sèches du Pérou.

De l'analyse des données, l'auteur tire les conclusions suivantes:

1. La comparaison des profits tirés de la culture du coton sur sol caillouteux-sablonneux avec ceux obtenus en cultivant Casuarina cunninghamii sur le même type de sol montre que le revenu annuel moyen d'une plantation de Casuarina est supérieur de 49,95 dollars par hectare.

2. Le prix de revient est plus bas avec arbres qu'avec une culture agricole, peu de main-d'œuvre est nécessaire, les problèmes de travail du sol sont aisément résolus et la quantité d'eau demandée est moindre.

3. L'installation d'une plantation d'arbres n'est pas une opération saisonnière stricte et peut être entreprise dès que le terrain est suffisamment mouillé.

4. Le prix de base pour la vente des produits n'est pas aussi influencé par l'offre et la demande que celui des autres récoltes commerciales.

5. Au Pérou, il n'y a pas actuellement d'ennemis des arbres affectant soit leur croissance, soit la production du bois tandis que les autres productions agricoles exigent une stricte lutte contre les insectes pour éviter la perte de la récolte.

6. Aucun équipement mécanique spécialisé n'est nécessaire pour la culture des Casuarina qui s'effectue avec un matériel extrêmement simple.

7. La raréfaction de la main-d'oeuvre au moment de l'exploitation ne réduit pas le revenu final, tandis que pour les récoltes agricoles périssables, un manque de main-d'oeuvre affecte très gravement aussi bien la quantité que la qualité de la récolte.

Royaume-Uni

· Le cinquantenaire de l'Ecole forestière de l'Université d'Oxford a été célébré le 1er octobre. L'Ecole fut créée à Oxford en 1905 par le Dr William Schlich. Schlich était alors encore membre du service forestier indien, mais il prit sa retraite en 1911 et fut engagé comme lecteur en foresterie par l'Université avec le statut personnel de professeur. Il lança avec plein succès un large appel pour la fondation d'une chaire de foresterie qui fut créée en 1920. Elle fut rattachée postérieurement au Collège St-John. Un «Pass Degree» fut institué en 1918 en remplacement du diplôme en foresterie institué primitivement.

Schlich prit sa retraite à la fin de 1919 et fut remplacé par un de ses anciens élèves, R. S. Troup. Le professeur Troup joua un grand rôle dans la formation de l'Imperial Forestry Institute et de son installation à Oxford en 1924; il en fut le directeur pendant de nombreuses années tout en étant professeur à l'Ecole forestière.

Troup s'occupa aussi d'améliorer les bases scientifiques de la formation donnée par l'Ecole et ses efforts amenèrent à substituer des «Honour moderations» à l'examen préliminaire de sciences, ce qui eut pour conséquence de porter la durée des études à quatre ans. En 1944, l'Ecole forestière fut faite «Honours School».

Troup s'est également efforcé très activement d'assurer une meilleure installation à l'Ecole et à l'Institut. Une somme considérable fut réunie sous forme de souscriptions, mais ce ne fut qu'après sa mort en 1939 et lorsque les deux institutions eurent été fusionnées en une «Division forestière» que les plans d'un bâtiment nouveau se matérialisèrent sous son successeur, le professeur Champion. Le nom d'Imperial Forestry Institute a été conservé pour le nouvel immeuble qui fut inauguré par la princesse Margaret en 1950. Toutes les parties du Commonwealth ont fourni des bois pour son aménagement et son embellissement.

· Le Bulletin N° 25 de la Forestry Commission, Studies of North-West American Forests in Relation to Silviculture in Great Britain (42 p. H.M. S.O., Londres, 6 shillings, 1955) est le compte rendu d'une inspection des forêts de la Colombie britannique et des régions voisines des Etats-Unis, y compris l'Alaska. Cette visite avait pour but l'étude comparative de l'épicéa de Sitka, du douglas et d'autres espèces qui ont pris une grande importance dans la foresterie britannique. Dans cette publication l'auteur examine les conditions dé croissance et l'écologie de ces espèces, en les comparant à celles de leurs plantations dans les Iles britanniques. S'appuyant sur ce qu'il a vu en Amérique du Nord, il propose soit de modifier, soit de maintenir les pratiques courantes concernant le choix de la station, les mélanges d'essences, la durée de la révolution et le traitement des plantations de Tsuga heterophylla, Thuya plicata, Pinus contorta, Abies grandis, Abies amabilis, Tsuga mertensiana, Chamaecyparis noothkaensis, Alnus rubra et Populus trichocarpa. Ses observations sur les origines des graines de ces espèces constituent un guide précieux pour de nouvelles introductions dans les Iles britanniques.

Suède

L'Institut de recherches forestières de Suède a progressivement étendu son champ d'action et perfectionné son organisation, depuis ses modestes débuts en 1902, jusqu'à aujourd'hui. Les années 1912 et 1944 ont marqué des dates importantes dans ce développement. En 1912 l'Institut, rattaché jusque-là au Bureau des terres et forêts de la Couronne, devint un organisme indépendant. En même temps, des crédits furent alloués pour la construction à Experimentalfältet d'un bâtiment spécial qui fut terminé en 1915. Le résultat de la réorganisation de 1944 fut une expansion importante et une gamme d'activités plus large, un nouveau bâtiment fut édifié, et l'ancien reconstruit et agrandi. Le nouveau bâtiment fut achevé; en 1945, l'ancien au printemps 1947. La période 1946-52 vit encore de nouveaux perfectionnements dans l'organisation. Un nouveau bâtiment consacré à la génétique sera achevé en 1956.

L'Institut de recherches forestières est le centre national pour la recherche forestière. Il a deux rôles principaux: l'un, la recherche scientifique sur les moyens de cultiver la forêt dans les conditions les plus varices; l'autre, le recensement permanent des ressources forestières du pays et l'estimation des exploitations réelles. En outre, il apporte son concours à l'enseignement donné à l'Ecole forestière royale.

Ces dispositions générales impliquent de nombreux problèmes. Pour les aborder, l'Institut a été divisé en six sections qui sont, par ordre chronologique:

1. Sylviculture, subdivisée, en 1954, en deux sous-sections:

Etudes sur la production: Professeur Charles Carbonnier
Etudes sur la régénération: Professeur Lars Tirén

2. Botanique et pédologie: Professeur Carl Malmström

3. Zoologie: Professeur Viktor Butovitsch

4. Inventaires forestiers: Professeur Erik Hagberg

5. Génétique: Professeur Ake Gustafsson

6. Travail en forêt: Professeur Ulf Sundberg

En plus de ces six sections, il existe pour l'ensemble de l'Institut, un bureau de calcul statistique, un bureau central, et aussi un laboratoire pour les analyses courantes de sol.

Le Directeur de l'Institut est le Professeur Manfred Näslund.

· Les membres participants au Congrès de 1955 de la Norrlands Skogsvärdsförbunds (Société des forestiers nordiques) ont visité, en août, les «villages forestiers» de la Stora Kopparbergs Bergslags Aktiebolag en Dalécarlie (Suède centrale). Ces villages ont été créés au coeur même des forêts situées au nord de Falun, pour résoudre les difficultés rencontrées lorsqu'on cherche à attirer des ouvriers forestiers dans" des régions éloignées des centres de population. La Stora Kopparbergs Bergslags Aktiebolag possède environ 390000 hectares de forêt, dont 295000 de forêt productive. Pour loger les ouvriers temporaires, recrutés surtout dans les familles d'agriculteurs pendant la morte-saison agricole, la compagnie a construit, dans la forêt, de petites baraques pour les travailleurs isolés, et, pour ceux qui préfèrent une existence moins solitaire, des camps assez grands pour loger très confortablement 30 à 40 ouvriers. Dans ces camps, les ouvriers sont logés gratuitement, à deux ou quatre par chambre. Ils paient 20 pour cent environ de leur salaire journalier moyen pour la nourriture et les frais divers.

Mais le logement des ouvriers permanents pose un problème plus difficile a essayé de le résoudre en créant des «villages forestiers», soit en reconstruisant d'anciens villages abandonnés au XIXe siècle, soit en établissant de nouveaux. Les congressistes ont visité un de ces villages, presque entièrement reconstruit. Il est composé d'habitations séparées comprenant chacune deux chambres à coucher une pièce de séjour, une cuisine avec équipement électrique, notamment réfrigérateur, salle d'eau, garage, chauffage central, et, dans certains cas, deux chambres à coucher supplémentaires sous les combles. On a remarqué particulièrement les maisons préfabriquées, qui peuvent être assemblées en quelques semaines, et coûtent entre 35000 et 45000 couronnes suédoises. La compagnie les loue aux ouvriers pour 700 à 800 couronnes par an, soit l'équivalent de deux à trois jours de travail par mois. Des prêts à faible intérêt consentis par la compagnie encouragent les ouvriers à construire leur propre maison.

L'isolement de ces villages pose de nombreux problèmes. Il n'y a pas assez de jeunes femmes pour fonder de nouveaux foyers. L'éducation des enfants soulève une autre difficulté puisque les autorités dont dépend l'enseignement préfèrent avoir une école centrale plutôt que plusieurs petites écoles dispersées. Et pourtant, le transport des ouvriers depuis les centres de population jusqu'à leur lieu de travail serait si coûteux qu'il est très difficile de concilier les intérêts en présence.

Les congressistes ont également visité la Siljanfors Försökspark, forêt expérimentale de l'Institut suédois de recherches forestières; on y poursuit une étude spéciale sur les méthodes de régénération naturelle pour les peuplements purs de pin ou de pin et d'épicéa en mélange, de la Suède centrale. De très intéressantes techniques de dépressage sont appliquées aux jeunes régénérations de pin, lorsque les arbres ont environ 1 mètre de haut. La méthode est peu coûteuse, ne demande pas beaucoup de main-d'œuvre, et laisse les jeunes recrûs éclaircis à la densité convenable, dans des conditions telles que la prochaine exploitation, dans 20 ou 25 ans, produise des bois vendables et utilisables pour la pâte.

Syrie

· La Direction générale des forêts est subordonnée au Ministère de l'agriculture et son budget de dépense courante fait partie intégrante du budget général du Ministère.

Un budget spécial est cependant réservé pour les projets à long terme. Parmi ceux-ci sont classés les délimitations et bornages, le reboisement, la création de pépinières et de centres de recherches forestières et enfin, l'organisation d'une école forestière régionale.

Toutes les recettes de l'exploitation et de la protection des forêts sont versées directement au trésor général. Ce revenu peut être irrégulier et faible, mais le gouvernement applique sa politique forestière en matière de protection, d'amélioration et de reboisement sans essayer d'équilibrer dépenses et recettes.

L'expansion économique du pays a permis à l'Etat de développer son service technique forestier de manière à mieux soigner les ressources forestières nationales.

Union des Républiques Socialistes soviétiques

· Un journal soviétique de l'industrie papetière publie une étude sur divers types de roseaux et de joncs essayés pour produire de la pâte propre à la fabrication du carton. Les meilleurs sont: Phragmites communis qui couvre une superficie d'environ 5 millions d'hectares en Union soviétique aux abords des lacs; Typha (massette) dont les espèces les plus fréquentes sont Typha latifolia et Typha angustifolia; Scirpus (jonc) dont 200 espèces ou variétés existent en Union soviétique, la plus utilisable étant Scirpus lacustris.

Le rendement en pulpe de ces plantes varie de 30 à 40 pour cent. Une usine de Taganrog produit annuellement 1100 tonnes de carton à partir de massette. Le carton produit avec ces roseaux est moins cher que celui obtenu à partir de la paille. Une moindre quantité de matière première est nécessaire pour chaque tonne de carton produite et une fois la récolte des roseaux mécanisée les différences de prix de revient seront appréciables. Une moissonneuse flottante pour roseaux est actuellement en construction.

· Depuis quelques années, les forestiers russes se sont attaqués à la solution des différentes questions posées par la création de plantations forestières dans la toundra.

La colonisation par l'homme de régions voisines du cercle polaire et surtout l'établissement de voies de communication dans ces régions, oblige en effet à rechercher une solution à un problème qui, jusqu'à une époque récente, semblait encore insoluble.

Il s'agit d'introduire des essences forestières dans une région où le sol est perpétuellement gelé. La couche supérieure ne dégèle pendant l'été que sur une profondeur ne dépassant pas, en général, 40 à 60 centimètres. Dans les mois les plus chauds la température moyenne de l'air est de 9 à 10 degrés C. La température moyenne de l'année est de - 5 ou - 6 degrés C, et elle descend au cours de l'hiver à - 55° et - 60°. Les étés sont très courts, les vents extrêmement violents, atteignant une vitesse de 36 à 40 mètres à la seconde. Les sols sont très pauvres, presque privés d'humus, souvent très acides et marécageux, et recouverts d'une épaisse couche de mousse. Dans les zones où règnent ces conditions rigoureuses, on ne trouve plus que des arbres isolés et des arbustes sans valeur, tels que le bouleau nain et quelques saules le long des rivières ou dans les dépressions,

C'est pour protéger centre les congères le chemin de fer de Pietchorski qu'ont été entreprises les études visant au boisement de la toundra. Chaque hiver, la lutte pour éviter l'obstruction de cette voie ferrée par la neige entraîne une dépense de 10 millions de roubles, dont la moitié pour les 130 kilomètres qui traversent la toundra nue. En outre on dépense chaque année d'énormes sommes pour la construction de barrières à neige. Un kilomètre de palissade revient à 130000 roubles, mais ces palissades sont, sous ces conditions, de courte durée et leur seul entretien revient chaque année à 13000-15000 roubles au kilomètre. L'efficacité en est d'ailleurs médiocre. Or, les méthodes de plantation mises au point permettent d'établir dans la région la plus septentrionale de cette voie ferrée, des rideaux forestiers de 80 mètres de large pour une dépense de 35000 roubles seule ment au kilomètre, y compris les frais d'entretien des plantations pendant les cinq premières années de leur établissement.

Le premier obstacle à l'expansion de la forêt était constitué par l'épaisse couverture de mousse et de bouleaux nains qui, non seulement ne permet pas la germination des graines, mais surtout limite le dégel estival du sot à une faible profondeur. Aux endroits où le sol minéral a été mis à découvert à l'occasion des travaux de la voie ferrée, on observe la régénération d'arbres ou arbustes forestiers. A proximité d'une des stations les plus septentrionales de la voie, existe un îlot boisé, complètement isolé dans la toundra, comprenant des arbres et arbustes, tels que bouleau saule, sapin, aubépine, genévrier chèvrefeuille, groseillier. La croissance en hauteur des jeunes arbres est très satisfaisante et leurs bourgeons terminaux ne paraissent nullement affectés par la gelée. On y trouve des souches de sapins de 40 centimètres de diamètre et de 250 ans d'âge, qui ont été exploités en 1941 au moment de la construction de la voie. La présence de cette zone boisée est due à la qualité du sol qui se trouve être, en cet endroit, graveleux et par suite bien drainé et bien aéré, contrairement au reste de la toundra.

Ces constations permettaient de conclure que c'est essentiellement le sol, et non le climat, qui s'oppose à la progression de la forêt vers le nord, et que, par conséquent, un travail approprié du sol permettrait le boisement, à condition, bien entendu, d'utiliser des essences appropriées et d'en élever les plants dans les conditions de milieu assurant leur adaptation aux sévères conditions climatiques locales.

En fait, toutes les difficultés provenant de la qualité du sol ont pu être surmontées: l'effet nocif de la couverture de mousse et de bouleaux nains, par l'extraction mécanique de cette végétation et la mise à nu du sol; l'excès d'humidité, par la plantation ou le semis sur des buttes également établies par des moyens mécaniques; l'acidité, par des amendements calcaires, la pauvreté du sol, par l'apport d'engrais organiques et minéraux. Les effets du vent d'autre part, se trouvent réduits en plantant ou semant en sillons intercalés entre des bandes de terrain où la végétation de mousse et bouleaux nains est laissée ou sous l'abri de rideaux de bouleaux ou de saules préalablement établis.

Pour l'obtention de plants résistant aux conditions locales, des pépinières ont été établies depuis 1951, progressant de plus en plus vers le nord. L'établissement de rideaux de protection a suivi la même progression. Au printemps de 1954, les travaux ont atteint le point le plus septentrional de la ligne, près de la station de Piesiets. On y a établi, sur un terrain argilo-siliceux, relativement favorable il est vrai, mais qui, le 16 juin, avant le début des travaux, n'était cependant dégelé que sur une profondeur de 30 centimètres, un important rideau de 40 rangées d'arbres. Après labour, les semis et plantations de sapin, saule, mélèze, bouleau, genévrier, etc., furent exécutés le 19 juin, et l'on constatait, dès le 8 août, que le dégel du sol qui avait à peine progressé sur lé terrain non travaillé, atteignait là une profondeur de 2 mètres. A l'automne, il avait progressé jusqu'à 3 mètres. La reprise des jeunes plants à l'exception du mélèze, a été dé l'ordre de 80 à 90 pour cent et la germination des graines a été obtenue dans d'excellentes conditions, en deux semaines. A l'automne, les plantations et semis ont été poursuivis, avec les mêmes essences, et en outre, des pins, groseilliers et autres arbustes, sur une superficie de 12 hectares pour les plantations et de 6 hectares pour les semis. Les rideaux établis ont une largeur variant de 56 à 110 mètres.

Venezuela

· Après la clôture à Caracas en octobre 1955 de la cinquième session de la Commission des forêts pour l'Amérique latine, les participants furent transportés en avion pour visiter les colonies agricoles de Turen et El Guarico. La colonie de Turen est située dans l'état de Portuguesa, à 400 kilomètres à l'ouest de Caracas et fut créée par le gouvernement en 1939 dans le but de défricher et de cultiver une superficie de plus de 20000 hectares de terre fertile. Grâce à l'Instituto Agrario Nacional, une tâche immense a été accomplie: défrichement de la forêt, construction de routes asphaltées, clôtures canaux d'irrigation, maisons, silos à grains, bâtiments administratifs et publics, baraquements de l'armée usines électriques, hôpital et aéroports. La superficie a été divisée en lots de 25 à 40 hectares, et chaque lot est doté d'une maison et de communs. Plus de 500 familles sont déjà installées; elles comprennent des Vénézuéliens et des colons de 15 nationalités différentes. Ces colons paient pour les terres et les bâtiments un intérêt de 2 pour cent pendant une période de 25 ans. Les tracteurs et le matériel agricole sont aussi achetés à crédit et payés à plus court terme. La production est orientée vers quatre récoltes principales: maïs haricots noirs, sésame et riz. Là plantation d'arbres fruitiers est aussi encouragée et les plants en sont fournis par une pépinière centrale. Des arbres forestiers ont été plantés le long des routes, et des forêts naturelles formant brise-vent ont été laissés pour protéger les champs. Une réserve forestière de 30000 hectares est maintenue. Cette réalisation de Turen donne au visiteur étranger l'impression d'un remarquable travail de colonisation à grande échelle combinée à l'aménagement de la forêt.

La colonie de Guarico, qui est située à 300 kilomètres au sud-ouest de Caracas, couvrira quand elle sera terminée une superficie de 110000 hectares. Ici, la terre sera divisée en lots ayant au minimum 220 hectares. Il est probable que 60 pour cent au moins de chaque lot seront consacrés à l'élevage du bétail, le reste étant destiné aux cultures agricoles. Une zone de forêt a été préservée pour protéger le bassin de réception du barrage édifié pour l'irrigation.

Les membres de la Commission passèrent ensuite deux jours à Merida où doivent être installés les nouveaux centre de formation et institut de recherches forestiers de l'Amérique latine. La bienvenue leur fut souhaitée par le recteur de l'Université de Los Andes, le doyen et les professeurs de la faculté forestière. Les bâtiments de la faculté sont tout à fait modernes et comportent des laboratoires bien équipés, en particulier avec des machines pour les essais des bois et un séchoir pilote Une visite fut faite à la forêt expérimentale qui se trouve à une altitude de 200-300 mètres dans la vallée Mucuy et où furent présentées des expériences d'introduction de différentes espèces pour l'enrichissement de la forêt secondaire. Dans la pépinière ont lieu d'intéressants essais d'application de mycorrhizes à des plants de Pinus radiata. Cet apport a donné une très favorable différence de croissance.

Les participants eurent la possibilité de voir les forêts de la zone des brouillards de la Carbonera qui contiennent des Podocarpus appartenant à des espèces de valeur en mélange avec des feuillus, et les zones arides de Langunillas, où la faculté forestière doit faire des plantations comparatives avec diverses espèces. L'Ecole de gardes forestiers fut également visitée.

Yougoslavie

· La Yougoslavie, comme beaucoup d'autres pays, a subi une période de difficultés économiques après la dernière guerre mondiale. Les forêts furent sévèrement mises à contribution pour réparer les dommages causés aux immeubles et aux communications et pour exporter du bois en grume et travaillé afin d'obtenir les devises étrangères qui faisaient défaut.

Les autorités et les forestiers yougoslaves, parfaitement conscients des dangers de l'épuisement des ressources forestières, ont toujours recherché depuis les moyens de restaurer les forêts et les industries forestières.

Un certain nombre de techniciens de l'Assistance technique de la FAO ont contribué à cet effort. Un développement intéressant du programme d'assistance technique fut la réunion tenue à Dubrovnik en septembre dernier. Organisée, sur invitation du gouvernement yougoslave, par la Division des Forêts de la FAO, elle donna l'occasion à 40 forestiers et techniciens de toutes les républiques fédérées de se rencontrer avec des techniciens de l'Assistance technique de la FAO qui avaient travaillé dans le pays. Ils passèrent en revue la situation présente en Yougoslavie de la foresterie et des industries travaillant le bois. Il y eut de très franches discussions sur les progrès réalisés depuis que les experts visiteurs ont terminé leurs missions et sur l'utilité des conseils et de l'aide qui a été fournie. Les conclusions de la réunion furent présentées sous forme de recommandations au gouvernement yougoslave au sujet des travaux considérés comme la suite souhaitable des missions.

Il y a lieu de noter la récente publication d'un ouvrage en trois volumes sur les transformations mécaniques et chimiques du bois par le chef de la Division de l'industrie du bois à l'Institut de la forêt et des industries du bois à Sarajevo. Ecrit comme guide pour les étudiants forestiers, ce manuel peut également être très utile aux industries travaillant le bois.


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