Les ressources naturelles et plus particulièrement les forêts constituent l’élément majeur de production pour la population Tchadienne dont 70% est d’origine rurale (BCR,1993).
Face à l’augmentation de la population qui est généralement expecté, il est à craindre que la dégradation des forets ne cesse pas avant 2020. Le bois-énergie restera la source d’énergie la plus utilisé et la grande demande aura bien un effet destructif. La transformation de grandes surfaces boisées sera le résultat de l’expansion de la surface agricole. La plupart du bois industriel est importé et la contribution nationale de ce secteur reste aussi dans le futur minimale. La dégradation est aggravée par le danger de désertification. Le Gouvernement de Tchad est en train de préparer et d’exécuter des plans pour protéger les forêts, améliorer la production ligneuse et non-ligneuse et maintenir l’exploitation forestière d’une façon durable.
Cette primauté de la forêt se justifie par :
Son rôle d’approvisionnement des populations en bois-énergie à hauteur de 97% (FAO,1994) et en bois de service ;
En produits forestiers secondaires tels que la gomme arabique reconnue comme « exsudat séché obtenu des tiges et branches d’Acacia Sénégal et seyal ou des espèces apparentes » lors de la conférence tenue à la Haye du 7 au 10 Mars 1998. Ce produit place le Tchad parmi les premiers producteurs. A ce titre, il représente un enjeu économique de taille et de part son exportation, il renforce le tissu économique existant.
La conservation de la productivité du « capital terre » et de la biodiversité, convention opérationnelle que le Tchad a ratifié au même titre que celles relatives au changement climatique et à la couche d’ozone.