SCENARIO RETENU POUR UNE VISION A LONG TERME
Objectif - Contribution du secteur forestier à la réduction de la pauvreté par la mise en œuvre d’une gestion durable des ressources forestières :
Augmentation de la part des recettes forestières dans le PIB ;
Création d’emplois et dynamisation de l’activité économique notamment en milieu rural ;
Amélioration des conditions de vie des populations.
Tendances positives :
Législation adaptée et appliquée ;
Restauration de l’autorité de l’Etat ;
Formation assurée à tous les niveaux ;
Prise en compte des besoins des populations avec augmentation du revenu ;
Augmentation des recettes issues des ressources forestières ;
Préservation, conservation et meilleure gestion des ressources floristiques, fauniques et halieutiques du pays ;
Protection et conservation de la biodiversité ;
Fixation et stockage de carbone ;
Création des CFAD et engagement de certains exploitants dans l’aménagement durable ;
Industrialisation progressive ;
FOSA : cadre de concertation entre toutes les parties prenantes de la gestion forestière ;
Projet pilote Biovalor.
Tendances négatives :
Absence de stratification réaliste et appliquée du territoire (CFAD, forêts communautaires, exploitation des PFNL – domaine rural) ;
Perte de l’autorité de l’administration ;
Exploitation illicite et anarchique des ressources forestières du pays ;
Baisse des recettes de l’Etat ;
Destruction de la biodiversité (sur - exploitation de certaines essences dans certaines régions du pays) ;
Epuisement de certaines ressources et dégradation du capital forestier ;
Faible impact de l’exploitation forestière sur le développement rural ;
Valorisation mal maîtrisée des PFNL et préférences pour les produits importés ;
Absence de gestion participative des ressources forestières ;
Résistances à la segmentation de la filière et à l’instauration d’un marché intérieur du bois
Manque d’intérêt pour les revenus issus du carbone.
Implications du scénario par rapport aux tendances retenues
Sur le plan réglementaire et institutionnel
Cadre institutionnel et réglementaire complet et efficace pour le développement du secteur,
Code forestier actualisé et réforme sur la fiscalité,
Adoption des textes nécessaires à la préservation de l’environnement et à la gestion durable des ressources naturelles,
Législation nationale adaptée au contexte international,
Meilleur appui des organismes de coopération dans la mise en application de la politique forestière,
Contexte favorable aux investissements privés,
Meilleure coordination entre les acteurs du secteur,
Meilleur suivi des activités d’exploitation et un meilleur contrôle de l’application de la réglementation.
Sur le plan de la politique forestière
Gestion durable des ressources forestières basées sur des plans d’aménagement,
Diminution du taux de déforestation,
Augmentation de la surface aménagée,
Renforcement de la politique de conservation du Gabon,
Coordination régionale des politiques forestières,
Sur le plan socio-économique
Environnement favorable pour le développement de nouvelles sources de revenus (écotourisme / carbone),
Meilleure contribution du secteur forestier à la formation du produit intérieur brut (PIB),
Augmentation des recettes forestières,
Création d’emplois directs supplémentaires et d’emplois indirects notamment en milieu rural,
Préservation du capital naturel (durabilité de la ressource),
Rationalisation et optimisation de l’utilisation des ressources financières issues des exploitations forestières (infrastructures publiques, micro-projets, dispensaires…),
Amélioration des conditions de vie et du bien –être des populations vivant en milieu rural, autour et à l’intérieur des CFAD et définition des modèles viables de gestion communautaire
Développement de nombreux secteurs connexes, notamment les transports, les manutentions, le transit, la vente d’engins et d’équipements forestiers,
Augmentation des sources d’alimentation pour les populations urbaines.
Sur le plan environnemental
Augmentation de la contribution des activités liées à la protection de la biodiversité et de l’environnement à l’économie nationale,
Production plus favorable de biens et services environnementaux (protection de la biodiversité, stockage de carbone…),
Augmentation des sources de revenus (produits forestiers non ligneux),
Meilleure connaissance de la biodiversité et des espèces au niveau national,
Implication des populations à la gestion rationnelle des ressources naturelles.