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LE SECTEUR FORESTIER EN 2020

 

Scénarios de développement

Scénario 1 : Baisse des revenus miniers énergétiques avec l’organisation de la politique forestière.

Tendances positives :

Législation adaptée et appliquée ;

Restauration de l’autorité de l’Etat ;

Formation assurée à tous les niveaux ;

Prise en compte des besoins des populations avec augmentation du revenu ;

Augmentation des recettes issues des ressources forestières.

Tendances négatives :

Encadrement de la filière ;

Connaissance scientifique et technique de la ressource ;

Formation/ Communication/ Sensibilisation ;

Stratification réaliste et appliquée du territoire (CFAD – FC - exploitation des PFNL

- domaine rural) ;

Industrie + certification : produits compétitifs et création d’emplois ;

Conservation et revenus de la biodiversité et du stockage de carbone ;

Régénération forestière assurée.

Scénario 2 : Baisse des revenus miniers énergétiques et forêt sans mesure d’encadrement

Tendances positives : néant

Tendances négatives :

Répartition des concessions sans schéma d’aménagement ;

Faible autorité de l’administration ;

Spoliation des populations par les élites urbaines ;

Exploitation à blanc de la forêt sans souci de concertation ;

Surexploitation et disparition de la ressource ;

Mise au ban des organisations internationales = fin des aides et de dons.

Scénario 3 : Restauration de l’autorité de l’Etat pour une gestion durable des écosystèmes forestiers.

Tendances positives :

Textes réglementaires appliqués ;

Maîtrise de l’immigration ;

Réduction de la corruption ;

Préservation, conservation et meilleure gestion des ressources floristiques, fauniques et halieutiques du pays ;

Préservation, conservation et meilleure gestion des arbres et des forêts intra et périurbaines ;

Mise en application des aménagements ;

Gestion durable assurée.

Tendances négatives :

Corruption et non application des textes en vigueur ;

Perte de l’autorité de l’Agent ;

Exploitation illicite et anarchique des ressources forestières du pays ;

Accroissement des populations ;

Baisse des recettes de l’Etat.

Scénario 4 : Renforcement des capacités opérationnelles du secteur forestier.

Tendances positives :

Renforcement des ressources humaines ;

Suivi des aménagements ;

Conservation du couvert végétal ;

Conservation de la biodiversité ;

Fixation et stockage de carbone ;

Lutte et réduction de la pollution atmosphérique ;

Lutte contre les changements climatiques ;

Création d’emplois.

Tendances négatives :

Echec des aménagements forestiers ;

Exploitation forestière non maîtrisée ;

Destruction de la biodiversité ;

Epuisement des ressources ;

Baisse des revenus de l’Etat.

Scénario 5 : Amélioration de la contribution du secteur forestier dans le cadre d’une économie diversifiée.

Tendances positives :

Création des CFAD et engagement de certains exploitants dans l’aménagement durable ;

Industrialisation progressive de la filière (surtout première transformation, deuxième transformation débutante) ;

Persistance de consommation des produits forestiers nationaux

Projet pilote Biodivalor ;

Plan d’aménagement en cours dans les Aires Protégées ;

Concertation entre les administrations et les opérateurs privés, notamment en ce qui concerne les normes et la fiscalité ;

Coordinations interministérielles ponctuelles ;

FOSA : cadre de concertation entre toutes les parties prenantes de la gestion forestière.

Tendances négatives :

Difficultés dans la définition de l’aménagement durable dans les Permis Associés et les Forêts communautaires ;

Sur - exploitation de la première zone (coupes familiales, fermage) ;

Résistances à la segmentation de la filière et à l’instauration d’un marché intérieur du bois ;

Pas d’investissements importants dans la deuxième transformation ;

Formation professionnelle insuffisante ou inexistante ;

Valorisation mal maîtrisée des PFNL et préférences pour les produits importés ;

Habitude persistante de consommations de la «viande de brousse » ;

Difficultés de zonage à proximité des Aires protégées et sur les droits des populations ;

Lenteurs dans la mise en œuvre des réformes concernant le secteur ;

Manque de véritable dialogue interministériel permanent sur les sujets économiques et fiscaux ;

FOSA : difficultés pour une véritable représentation de la société civile.

Scénario 6 : Mise en place effective d’un Observatoire National des Ecosystèmes forestiers.

Tendances positives :

Aide à la décision ;

Meilleure connaissance des forêts ;

Meilleure appréciation de la dégradation due aux mauvaises pratiques forestières ;

Gestion transfrontalière ;

Valeur culturelle des forêts ;

Etude d’impacts ;

Augmentation des revenus de la forêt.

Tendances négatives :

Absence de surveillance ;

Exploitation anarchique des forêts/ disparition de certaines essences ;

Faiblesse du cadre juridique ;

Investissement dérisoire ;

Observatoire de la biodiversité non fonctionnel/ non efficient ;

Exploitation à blanc de la forêt sans souci de concertation ;

Dégradation du capital forestier et surexploitation.

Non renouvellement des ressources naturelles ;

Disparition des ressources naturelles ;

Accélération de l’exode rural.

Scénario 7 : Zonage du territoire et mise en œuvre de la planification forestière.

Tendances positives :

Mise en réserve des zones forestières ;

Protection de la biodiversité ;

Réalisation de «puits carbone ».

Tendances négatives :

Absence d’étude d’impact pour l’aménagement des zones forestières ;

Inexistence des forêts d’agrément  ;

Législation inadaptée ;

Faible autorité de l’administration ;

Absence d’observatoire de la biodiversité ;

Plan de zonage absent ;

Exploitation non contrôlée ;

Disparition de certaines ressources (végétales ou animales) ;

Destruction du «puits carbone ».

Scénario 8 : Gestion concertée des ressources naturelles locales.

Tendances positives :

Amélioration des conditions de vie des ruraux (création de revenus) ;

Freinage de l’exode rural ;

Baisse du taux de chômage (création d’emplois sur les chantiers d’exploitation) ;

Baisse de la délinquance ;

Disparition du phénomène de la «double propriété des terres » ;

Gestion durable des ressources et le maintien des multiples fonctions de la forêt ;

Gestion concertée (gestion participative).

Tendances négatives :

Faible impact de l’exploitation forestière sur le développement rural ;

Appropriation exclusive de la forêt par l’Etat ;

Absence de gestion participative des ressources forestières.

Tableau des principales tendances positives et négatives du secteur forestier gabonais

Tendances positives 

Tendances négatives 

Législation adaptée et appliquée ;

Restauration de l’autorité de l’Etat ;

Formation assurée à tous les niveaux ;

Prise en compte des besoins des populations avec augmentation du revenu ;

Augmentation des recettes issues des ressources forestières.

Maîtrise de l’immigration ;

Réduction de la corruption ;

Préservation, conservation et meilleure gestion des ressources floristiques, fauniques et halieutiques du pays ;

Préservation, conservation et meilleure gestion des arbres et des forêts intra et périurbaines ;

Mise en application des aménagements ;

Renforcement des ressources humaines ;

Suivi des aménagements ;

Conservation du couvert végétal ;

Protection et conservation de la biodiversité ;

Fixation et stockage de carbone (réalisation de puits carbone) ;

Lutte et réduction de la pollution atmosphérique ;

Lutte contre les changements climatiques ;

Création d’emplois.

Aide à la décision ;

Meilleure connaissance des forêts ;

Meilleure appréciation de la dégradation due aux mauvaises pratiques forestières ;

Gestion transfrontalière ;

Valeur culturelle des forêts ;

Etude d’impacts ;

Mise en réserve des zones forestières ;

Freinage de l’exode rural ;

Baisse de la délinquance ;

Gestion durable des ressources et maintien des multiples fonctions de la forêt ;

Gestion concertée (gestion participative)/ disparition du phénomène de la double propriété des terres ;

Création des CFAD et engagement de certains exploitants dans l’aménagement durable ;

Industrialisation progressive de la filière (surtout première transformation, deuxième transformation débutante) ;

Persistance de consommation des produits forestiers nationaux

Projet pilote Biodivalor ;

Plan d’aménagement en cours dans les Aires Protégées ;

Concertation entre les administrations et les opérateurs privés, notamment en ce qui concerne les normes et la fiscalité ;

Coordination interministérielle ponctuelle ;

FOSA : cadre de concertation entre toutes les parties prenantes de la gestion forestière.

Manque d’encadrement de la filière ;

Insuffisance de la connaissance scientifique et technique de la ressource ;

Insuffisance de Formation/Communication/ Sensibilisation ;

Absence de stratification réaliste et appliquée du territoire (concessions Forestières sous Aménagement Durable – Forêts Communautaires - exploitation des PFNL- domaine rural) ;

Absence «industrie + certification » Þ produits non compétitifs ;

Répartition des concessions sans schéma d’aménagement ;

Spoliation des populations par les élites urbaines ;

Mise au ban des organisations internationales = fin des aides et de dons.

Corruption et non application des textes en vigueur ;

Perte de l’autorité de l’administration ;

Exploitation illicite et anarchique des ressources forestières du pays ;

Accroissement des populations ;

Baisse des recettes de l’Etat.

Echec des aménagements forestiers ;

Destruction de la biodiversité/ disparition de certaines essences ;

Epuisement des ressources ;

Absence de surveillance ;

Investissement dérisoire ;

Observatoire de la biodiversité non fonctionnel/ non efficient ;

Exploitation à blanc de la forêt sans souci de conservation/ dégradation du capital forestier ;

Non renouvellement des ressources naturelles ;

Accélération de l’exode rural.

Absence d’étude d’impact pour l’aménagement des zones forestières ;

Inexistence des forêts d’agrément  ;

Plan de zonage absent ;

Destruction du «puits carbone ».

Faible impact de l’exploitation forestière sur le développement rural ;

Appropriation exclusive de la forêt par l’Etat ;

Absence de gestion participative des ressources forestières ;

Difficultés dans la définition de l’aménagement durable dans les Permis Associés et les Forêts communautaires ;

Surexploitation de la première zone (coupes familiales, fermage) ;

Résistances à la segmentation de la filière et à l’instauration d’un marché intérieur du bois ;

Pas d’investissements importants dans la deuxième transformation ;

Formation professionnelle insuffisante ou inexistante ;

Valorisation mal maîtrisée des PFNL et préférences pour les produits importés ;

Habitude persistante de consommations de la «viande de brousse » ;

Difficultés de zonage à proximité des Aires protégées et sur les droits des populations ;

Lenteurs dans la mise en œuvre des réformes concernant le secteur ;

Manque de véritable dialogue interministériel permanent sur les sujets économiques et fiscaux ;

FOSA : difficultés pour une véritable représentation de la société civile.

 

 

 

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