Scénario 1 : Baisse des revenus miniers énergétiques avec l’organisation de la politique forestière.
Tendances positives :
Législation adaptée et appliquée ;
Restauration de l’autorité de l’Etat ;
Formation assurée à tous les niveaux ;
Prise en compte des besoins des populations avec augmentation du revenu ;
Augmentation des recettes issues des ressources forestières.
Tendances négatives :
Encadrement de la filière ;
Connaissance scientifique et technique de la ressource ;
Formation/ Communication/ Sensibilisation ;
Stratification réaliste et appliquée du territoire (CFAD – FC - exploitation des PFNL
- domaine rural) ;
Industrie + certification : produits compétitifs et création d’emplois ;
Conservation et revenus de la biodiversité et du stockage de carbone ;
Régénération forestière assurée.
Scénario 2 : Baisse des revenus miniers énergétiques et forêt sans mesure d’encadrement
Tendances positives : néant
Tendances négatives :
Répartition des concessions sans schéma d’aménagement ;
Faible autorité de l’administration ;
Spoliation des populations par les élites urbaines ;
Exploitation à blanc de la forêt sans souci de concertation ;
Surexploitation et disparition de la ressource ;
Mise au ban des organisations internationales = fin des aides et de dons.
Scénario 3 : Restauration de l’autorité de l’Etat pour une gestion durable des écosystèmes forestiers.
Tendances positives :
Textes réglementaires appliqués ;
Maîtrise de l’immigration ;
Réduction de la corruption ;
Préservation, conservation et meilleure gestion des ressources floristiques, fauniques et halieutiques du pays ;
Préservation, conservation et meilleure gestion des arbres et des forêts intra et périurbaines ;
Mise en application des aménagements ;
Gestion durable assurée.
Tendances négatives :
Corruption et non application des textes en vigueur ;
Perte de l’autorité de l’Agent ;
Exploitation illicite et anarchique des ressources forestières du pays ;
Accroissement des populations ;
Baisse des recettes de l’Etat.
Scénario 4 : Renforcement des capacités opérationnelles du secteur forestier.
Tendances positives :
Renforcement des ressources humaines ;
Suivi des aménagements ;
Conservation du couvert végétal ;
Conservation de la biodiversité ;
Fixation et stockage de carbone ;
Lutte et réduction de la pollution atmosphérique ;
Lutte contre les changements climatiques ;
Création d’emplois.
Tendances négatives :
Echec des aménagements forestiers ;
Exploitation forestière non maîtrisée ;
Destruction de la biodiversité ;
Epuisement des ressources ;
Baisse des revenus de l’Etat.
Scénario 5 : Amélioration de la contribution du secteur forestier dans le cadre d’une économie diversifiée.
Tendances positives :
Création des CFAD et engagement de certains exploitants dans l’aménagement durable ;
Industrialisation progressive de la filière (surtout première transformation, deuxième transformation débutante) ;
Persistance de consommation des produits forestiers nationaux
Projet pilote Biodivalor ;
Plan d’aménagement en cours dans les Aires Protégées ;
Concertation entre les administrations et les opérateurs privés, notamment en ce qui concerne les normes et la fiscalité ;
Coordinations interministérielles ponctuelles ;
FOSA : cadre de concertation entre toutes les parties prenantes de la gestion forestière.
Tendances négatives :
Difficultés dans la définition de l’aménagement durable dans les Permis Associés et les Forêts communautaires ;
Sur - exploitation de la première zone (coupes familiales, fermage) ;
Résistances à la segmentation de la filière et à l’instauration d’un marché intérieur du bois ;
Pas d’investissements importants dans la deuxième transformation ;
Formation professionnelle insuffisante ou inexistante ;
Valorisation mal maîtrisée des PFNL et préférences pour les produits importés ;
Habitude persistante de consommations de la «viande de brousse » ;
Difficultés de zonage à proximité des Aires protégées et sur les droits des populations ;
Lenteurs dans la mise en œuvre des réformes concernant le secteur ;
Manque de véritable dialogue interministériel permanent sur les sujets économiques et fiscaux ;
FOSA : difficultés pour une véritable représentation de la société civile.
Scénario 6 : Mise en place effective d’un Observatoire National des Ecosystèmes forestiers.
Tendances positives :
Aide à la décision ;
Meilleure connaissance des forêts ;
Meilleure appréciation de la dégradation due aux mauvaises pratiques forestières ;
Gestion transfrontalière ;
Valeur culturelle des forêts ;
Etude d’impacts ;
Augmentation des revenus de la forêt.
Tendances négatives :
Absence de surveillance ;
Exploitation anarchique des forêts/ disparition de certaines essences ;
Faiblesse du cadre juridique ;
Investissement dérisoire ;
Observatoire de la biodiversité non fonctionnel/ non efficient ;
Exploitation à blanc de la forêt sans souci de concertation ;
Dégradation du capital forestier et surexploitation.
Non renouvellement des ressources naturelles ;
Disparition des ressources naturelles ;
Accélération de l’exode rural.
Scénario 7 : Zonage du territoire et mise en œuvre de la planification forestière.
Tendances positives :
Mise en réserve des zones forestières ;
Protection de la biodiversité ;
Réalisation de «puits carbone ».
Tendances négatives :
Absence d’étude d’impact pour l’aménagement des zones forestières ;
Inexistence des forêts d’agrément ;
Législation inadaptée ;
Faible autorité de l’administration ;
Absence d’observatoire de la biodiversité ;
Plan de zonage absent ;
Exploitation non contrôlée ;
Disparition de certaines ressources (végétales ou animales) ;
Destruction du «puits carbone ».
Scénario 8 : Gestion concertée des ressources naturelles locales.
Tendances positives :
Amélioration des conditions de vie des ruraux (création de revenus) ;
Freinage de l’exode rural ;
Baisse du taux de chômage (création d’emplois sur les chantiers d’exploitation) ;
Baisse de la délinquance ;
Disparition du phénomène de la «double propriété des terres » ;
Gestion durable des ressources et le maintien des multiples fonctions de la forêt ;
Gestion concertée (gestion participative).
Tendances négatives :
Faible impact de l’exploitation forestière sur le développement rural ;
Appropriation exclusive de la forêt par l’Etat ;
Absence de gestion participative des ressources forestières.
Tableau des principales tendances positives et négatives du secteur forestier gabonais
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Tendances positives |
Tendances négatives |
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Législation adaptée et appliquée ; Restauration de l’autorité de l’Etat ; Formation assurée à tous les niveaux ; Prise en compte des besoins des populations avec augmentation du revenu ; Augmentation des recettes issues des ressources forestières. Maîtrise de l’immigration ; Réduction de la corruption ; Préservation, conservation et meilleure gestion des ressources floristiques, fauniques et halieutiques du pays ; Préservation, conservation et meilleure gestion des arbres et des forêts intra et périurbaines ; Mise en application des aménagements ; Renforcement des ressources humaines ; Suivi des aménagements ; Conservation du couvert végétal ; Protection et conservation de la biodiversité ; Fixation et stockage de carbone (réalisation de puits carbone) ; Lutte et réduction de la pollution atmosphérique ; Lutte contre les changements climatiques ; Création d’emplois. Aide à la décision ; Meilleure connaissance des forêts ; Meilleure appréciation de la dégradation due aux mauvaises pratiques forestières ; Gestion transfrontalière ; Valeur culturelle des forêts ; Etude d’impacts ; Mise en réserve des zones forestières ; Freinage de l’exode rural ; Baisse de la délinquance ; Gestion durable des ressources et maintien des multiples fonctions de la forêt ; Gestion concertée (gestion participative)/ disparition du phénomène de la double propriété des terres ; Création des CFAD et engagement de certains exploitants dans l’aménagement durable ; Industrialisation progressive de la filière (surtout première transformation, deuxième transformation débutante) ; Persistance de consommation des produits forestiers nationaux Projet pilote Biodivalor ; Plan d’aménagement en cours dans les Aires Protégées ; Concertation entre les administrations et les opérateurs privés, notamment en ce qui concerne les normes et la fiscalité ; Coordination interministérielle ponctuelle ; FOSA : cadre de concertation entre toutes les parties prenantes de la gestion forestière. |
Manque d’encadrement de la filière ; Insuffisance de la connaissance scientifique et technique de la ressource ; Insuffisance de Formation/Communication/ Sensibilisation ; Absence de stratification réaliste et appliquée du territoire (concessions Forestières sous Aménagement Durable – Forêts Communautaires - exploitation des PFNL- domaine rural) ; Absence «industrie + certification » Þ produits non compétitifs ; Répartition des concessions sans schéma d’aménagement ; Spoliation des populations par les élites urbaines ; Mise au ban des organisations internationales = fin des aides et de dons. Corruption et non application des textes en vigueur ; Perte de l’autorité de l’administration ; Exploitation illicite et anarchique des ressources forestières du pays ; Accroissement des populations ; Baisse des recettes de l’Etat. Echec des aménagements forestiers ; Destruction de la biodiversité/ disparition de certaines essences ; Epuisement des ressources ; Absence de surveillance ; Investissement dérisoire ; Observatoire de la biodiversité non fonctionnel/ non efficient ; Exploitation à blanc de la forêt sans souci de conservation/ dégradation du capital forestier ; Non renouvellement des ressources naturelles ; Accélération de l’exode rural. Absence d’étude d’impact pour l’aménagement des zones forestières ; Inexistence des forêts d’agrément ; Plan de zonage absent ; Destruction du «puits carbone ». Faible impact de l’exploitation forestière sur le développement rural ; Appropriation exclusive de la forêt par l’Etat ; Absence de gestion participative des ressources forestières ; Difficultés dans la définition de l’aménagement durable dans les Permis Associés et les Forêts communautaires ; Surexploitation de la première zone (coupes familiales, fermage) ; Résistances à la segmentation de la filière et à l’instauration d’un marché intérieur du bois ; Pas d’investissements importants dans la deuxième transformation ; Formation professionnelle insuffisante ou inexistante ; Valorisation mal maîtrisée des PFNL et préférences pour les produits importés ; Habitude persistante de consommations de la «viande de brousse » ; Difficultés de zonage à proximité des Aires protégées et sur les droits des populations ; Lenteurs dans la mise en œuvre des réformes concernant le secteur ; Manque de véritable dialogue interministériel permanent sur les sujets économiques et fiscaux ; FOSA : difficultés pour une véritable représentation de la société civile. |