Consumers and Codex
Les consommateurs et le Codex
Los consumidores y el Codex
The Codex Alimentarius Commission1 is a subsidiary body of the Food and Agriculture Organization and the World Health Organization. It was established to formulate internationally accepted food safety standards with the aim of protecting the consumer's health and ensuring fair trade practices. The Commission is composed of 145 member countries.
1 Codex alimentarius is a Latin expression meaning "food code" or "food law".
La Commission du Codex Alimentarius1 est un organe subsidiaire de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et de l'Organisation mondiale de la santé qui a été créé pour mettre au point des normes de sécurité alimentaire universellement acceptées. Ces normes visent à protéger la santé des consommateurs et à garantir des pratiques commerciales équitables. La Commission se compose de 145 pays membres.
1 Codex alimentarius est une expression latine signifiant «code alimentaire» ou «législation sur les produits alimentaires».
La Comisión del Codex Alimentarius1 (145 Estados miembros) es un órgano auxiliar de la Organización de las Naciones Unidas para la Agricultura y la Alimentación y la Organización Mundial de la Salud establecido para elaborar normas alimentarias internacionalmente aceptadas, destinadas a proteger la salud de los consumidores y asegurar prácticas equitativas en el comercio de los alimentos.
1 Codex alimentarius es una expresión latina que significa «código alimentario» o «legislación alimentaria».
The Codex Alimentarius Commission (CAC) was created by FAO and WHO in 1962 to protect the health of consumers and to facilitate fair trade. Since that time the CAC has extended its interest in consumer-related problems such as food labelling. The twentieth session of the CAC, held in Geneva in July 1993, discussed in some detail improved mechanisms for improving consumer participation in Codex work. Such an in-depth discussion was recommended by the FAO/WHO Conference on Food Standards, Chemicals in Food and Food Trade (March 1991).
The CAC's discussion was based on a paper prepared by the International Organization of Consumers Unions (IOCU). Although the paper reflected the views only of IOCU, it was noted that IOCU had a very wide membership in 70 countries throughout the world. IOCU had particularly stressed that criteria should be established to assess the representativeness of consumers' associations, as there are many small groups with sectoral interests and only associations with a wide scope representing the concerns of a majority of consumers should be recognized at the national and international level. Several national CAC delegations concurred with this proposal and pointed out that in some countries the multiplicity of consumer groups makes it difficult to establish effective cooperation with them and to identify the representatives that could best advise governments on consumer policy, even when national legislation provides for consumer participation. On the other hand, many delegations indicated that consumers have been involved in the elaboration of national food legislation as well as in the preparation of Codex meetings and that such participation was established by legislation or similar instruments.
The CAC reached a general consensus that the improvement of consumer participation is primarily a national issue and should be addressed as such by governments. Some delegates said that the official authorities in a country represent the interests of consumers as well as the global interest of their country. For example, in the European Community (EC) consumer participation is regarded as essential in the development of food standards and an EC-wide committee includes representatives of consumers as well as other actors in the economy. There is still a need to build confidence between government agencies and consumers, as some consumers feel that they are not adequately represented or that their interests are not taken into account as they should be.
The CAC has agreed on the necessity to continue cooperating closely with consumer organizations and will continue its discussions, especially through its Regional Coordinating Committees. It has invited governments to involve consumers more effectively in the decision-making process.
Alan Randell
Senior Officer,
Food Quality and Standards Service
La Commission du Codex Alimentarius a été créée en 1962 par la FAO et l'OMS pour protéger la santé des consommateurs et assurer des pratiques loyales dans le commerce. Depuis lors, la Commission a étendu ses travaux à des problèmes liés aux consommateurs, tels que l'étiquetage des denrées alimentaires. La Commission, à sa 20e session, tenue à Genève en juillet 1993, a examiné dans le détail des mécanismes perfectionnés pour améliorer la participation des consommateurs aux travaux du Codex. Cet examen approfondi a été recommandé par la Conférence FAO/OMS sur les normes alimentaires, les substances chimiques dans les aliments et le commerce des denrées alimentaires (mars 1991).
Les débats de la Commission se sont inspirés d'un document préparé par l'Office international des unions de consommateurs (IOCU). Bien que le document ne reflète que les vues de l'IOCU, on a noté que cet office avait de très nombreux membres dans 70 pays du monde entier. L'IOCU a, en particulier, souligné que des critères doivent être établis pour évaluer la représentativité des associations de consommateurs, car de nombreux petits groupes n'ayant que des intérêts sectoriels existent, et seules les associations à large base représentant les préoccupations de la majorité des consommateurs doivent être reconnues aux niveaux national et international. Plusieurs délégations nationales présentes à la session de la Commission ont souscrit à cette proposition et ont fait observer que dans certains pays, en raison de la multiplicité des groupes de consommateurs, les autorités officielles ont du mal à coopérer efficacement avec elles et à identifier les représentants les mieux à même de conseiller les gouvernements sur les politiques de consommation, même lorsque la législation nationale prévoit la participation des consommateurs. Par ailleurs, de nombreuses délégations ont indiqué que les consommateurs prennent part à I 'elaboration des lois alimentaires nationales, ainsi qu'à la préparation des réunions du Codex, et que cette participation a été établie par des mesures législatives ou par des instruments analogues.
La Commission a admis de façon générale que l'amélioration de la participation des consommateurs est avant tout une question nationale, qui est donc du ressort des gouvernements. Quelques délégués ont déclaré que les autorités officielles d'un pays représentent les intérêts des consommateurs, ainsi que l'intérêt global de leur pays. Par exemple, dans la Communauté européenne, la participation des consommateurs est considérée comme indispensable dans la mise au point de normes alimentaires et un comité englobant toute la Communauté comprend des représentants des consommateurs ainsi que d'autres secteurs de l'économie. Il reste encore à instaurer un climat de confiance entre les organismes gouvernementaux et les consommateurs, car certains consommateurs estiment qu'ils ne sont pas suffisamment représentés ou que leurs intérêts ne sont pas pris en compte comme ils le devraient.
La Commission est convenue de la nécessité de continuer à travailler en étroite collaboration avec les organisations de consommateurs et de poursuivre ses débats, notamment par l'intermédiaire de ses comités régionaux de coordination. Elle a invité les gouvernements à faire participer plus efficacement les consommateurs au processus de prise de décisions.
Alan Randell
Fonctionnaire principal,
Service de la qualité des aliments et des normes alimentaires
La Comisión del Codex Alimentarius fue creada por la FAO y la OMS en 1962 con objeto de proteger la salud de los consumidores y facilitar un comercio equitativo. Desde entonces, la Comisión se ha interesado también por otros problemas de los consumidores, como por ejemplo el etiquetado de los alimentos. En su 20° período de sesiones, celebrado en Ginebra en julio de 1993, se examinaron con cierto detalle algunos mecanismos para acrecentarla participación de los consumidores en la labor del Codex. Este análisis a fondo había sido recomendado por la Conferencia FAO/OMS sobre Normas Alimentarias. Sustancias Químicas en los Alimentos y Comercio Alimentario (marzo de 1991).
El examen de la Comisión se basó en un documento preparado por la Organización Internacional de las Uniones de Consumidores (IOCU). Aunque dicho documento sólo reflejaba las opiniones de la IOCU, se hizo notar que esta organización contaba con miembros de 70 países de todo el mundo. La IOCU había hecho particular hincapié en que se establecieran criterios para evaluar la representatividad de las asociaciones de consumidores, ya que existían muchos grupos pequeños con intereses sectoriales, y, a su juicio, sólo deberían reconocerse, a nivel nacional e internacional, las asociaciones de base amplia que representaran las preocupaciones de una mayoría de consumidores. Varias delegaciones nacionales de la Comisión estuvieron de acuerdo con esta propuesta, y señalaron que en algunos países la multiplicidad de grupos de consumidores dificultaba la tarea de las autoridades oficiales de establecer una cooperación efectiva con ellos e identificar a los representantes más idóneos para asesorar a los gobiernos sobre la política relativa a los consumidores, aun en los casos en que la legislación nacional preveía su participación. Por otra parte, muchas delegaciones indicaron que los consumidores intervenían en la elaboración de la legislación alimentaria nacional y en la preparación de las reuniones del Codex, y que dicha participación estaba establecida en la legislación o en instrumentos análogos.
La Comisión convino, por consenso general, en que la mejora de la participación de los consumidores era fundamentalmente un problema nacional y que debía ser abordado como tal por los gobiernos. Algunos delegados señalaron que las autoridades oficiales de los países representaban los intereses de los consumidores, al mismo tiempo que el interés global de la nación. Por ejemplo, en la Comunidad Europea la participación de los consumidores se considera fundamental para el desarrollo de la normativa alimentaria, y existe un Comité a escala de toda la Comunidad que incluye a representantes de los consumidores y de otros sectores de la economía. Se indicó que era necesario aumentar la confianza entre los organismos estatales y los consumidores, ya que algunos de éstos opinaban que no estaban suficientemente representados o que sus intereses no se tenían debidamente en cuenta.
La Comisión ha convenido en que es preciso seguir trabajando en estrecha cooperación con las organizaciones de consumidores y continuará ocupándose de este tema, especialmente por conducto de sus Comités Regionales de Coordinación. La Comisión ha invitado a los gobiernos a mejorar la integración de los consumidores en el proceso de toma de decisiones.
Alan Randell
Oficial Superior,
Servicio de Calidad de los Alimentos y Normas Alimentarias