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Rapport de l'atelier sur les systèmes de culture

L'atelier n° 1, dénommé «Systèmes de culture», a mené ses travaux sur la base des communications analysant les expériences en matière de recherche et de développement conduites sur la culture du maïs dans les pays suivants: Bénin, Burkina Faso, Côte-d'Ivoire, Cameroun, Guinée, Mali et Togo. Au total, 14 communications ont été discutées. Toutes insistent sur la place ou le rôle que joue le maïs (ou qu'il pourrait jouer) non seulement dans la sécurité alimentaire des pays concernés, mais aussi dans le développement économique et social de ces derniers.

Les caractéristiques des systèmes de culture

Les systèmes de culture pratiqués dans ces différents pays se caractérisent par

La diversité des pratiques explique celle des résultats agronomiques. Ceux-ci sont en général faibles et les rendements dans de nombreux cas restent inférieurs à une tonne. Les rendements moyens sont de 700 kg/ha.

Ces rendements s'expliquent par un certain nombre de contraintes.

Les contraintes des systèmes de culture

La culture est confrontée:

Face à ces contraintes, la recherche dispose dans de nombreux cas de résultats.

Les acquis de la recherche en matière de systèmes de culture

En matière de gestion de la fertilité et de conservation des eaux et du sol, on peut citer

En matière d'amélioration de la productivité, il existe des variétés performantes et adaptées au sol et au climat, ainsi que des techniques culturales performantes.

En matière de fertilisation, il existe des formules de fumure appropriées, etc.

Mais force est de constater que les niveaux d'adoption sont considérés comme faibles dans plusieurs cas. Les agriculteurs rencontrent des difficultés d'adoption qui sont de plusieurs ordres:

Face à ces difficultés, l'atelier a jugé opportun de faire des recommandations.

Recommandations

A la recherche

• Concevoir des technologies adoptables par les agriculteurs

A la vulgarisation

• Une meilleure conduite des actions de vulgarisation

• Une meilleure approche communicative avec les paysans

Aux autorités politiques et techniques

• La mise au point d'une politique de développement de la filière maïs

• La mise en œuvre d'une politique rassurante, raisonnable, favorisant l'accès aux terres et leur mise en exploitation.

Aux bailleurs de fonds

• Appuyer des programmes d'échange entre organisations paysannes à divers niveaux d'expérience pour un maïs plus prospère.

• Appuyer les programmes de décentralisation des actions de la recherche vers la base, dans les pays où cela ne se fait pas encore.


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