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Etude prospective du secteur forestier : résumé

Michel M. Bonannée

Chef, Volet Développement Rural , Projet ECOFAC

B.P. 183 Bangui, RCA

Tél.: 236-61 24 74 ; Fax: 236-61 24 80

La forêt centrafricaine a beaucoup bénéficié de financements extérieurs (Banque Mondiale, Union Européenne, Union Internationale de la Conservation de la Nature, WWF). Elle a fait l’objet de plusieurs restructurations institutionnelles, administratives et juridiques.

Le secteur forestier a aussi développé des contacts avec toutes les institutions de recherche, les universités nationales et étrangères pour la formation des cadres.

L'état s’est investi aussi dans un vaste programme de privatisation du secteur forestier en privilégiant les capitaux étrangers. Ce processus de désengagement a commencé en 1980 et s’est poursuivi jusqu’en 1990. L’adoption de la loi n° 91/014 de 1994 portant organisation d’un cadre institutionnel et juridique est applicable aux entreprises et offices publics.

Le désengagement totale interviendra avec l’adoption de la « stratégie de réforme du secteur parapublic centrafricain » visant la libéralisation du commerce, la déréglementation des prix, l’incitation en faveur de l’initiative privée (Loi fixant le régime de privatisation des entreprises publiques votée en 1995).

L’état s’est aussi penché sur la mise en place d’une stratégie nationale cohérente en matière d’environnement pour répondre aux modes d’exploitation peu durable des ressources naturelles. Un Plan National d’Action Environnementale (PNAE) a été élaboré et mis en chantier.

Le secteur agro-sylvo-pastoral et agro-industriel occupe une place prépondérante dans l’économie nationale. Il apporte 51% au PIB et contribue à la résorption du chômage par la création d’emplois. Le secteur touristique est en pleine réforme et connaît une prise de conscience nationale. Un plan directeur a été élaboré pour mieux suivre les actions en matière de développement touristique.

 

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