METHODOLOGIE POUR LA COLLECTE DES DONNES
L’étude de prospective nationale du secteur forestier s’est basée sur la collecte des informations disponibles existantes. La méthodologie et l’organisation du travail utilisées pour la collecte des données sont les suivantes :
D’abord la recherche et la mise en place du groupe de travail regroupant les cadres de différents départements : plan et coopération internationale, agriculture et élevage, mines et géologie, tourisme, forêts ;
Ensuite la collecte des documents et rapports techniques au niveau de chaque département. Les différents rapports et études ont été sélectionnés suivant l’importance du sujet à traiter ainsi les informations relatives aux différents chapitres de notre étude. Il nous a paru nécessaire de mener plusieurs discussions avec des responsables des organismes, des projets sous tutelle et des organisations non gouvernementales pour avoir leur avis sur les orientations possibles ;
Enfin le travail de fond a résidé dans la compilation et la rédaction des différents chapitres. L’organisation a été confiée au point focal pour jeter un premier brouillon.
Le brouillon de l’étude a été remis à chaque membre du groupe de travail pour apporter des commentaires, critiques et suggestions. Les idées et les propositions des membres du groupe de travail ont été pris en compte. Les points obscurs n’ayant pas fait l’objet d’un consensus sont rejetés.
Pour améliorer le document national de prospective du secteur forestier, nous nous sommes rapproché de certaines personnes ressources ayant une connaissance plus approfondie pour recueillir leur avis et leurs commentaires. Nous avons aussi recueilli les corrections et la contribution des différents partenaires qui travaillent dans le secteur forestier.
Des sorties de terrain ont permis d’affiner et de vérifier certaines informations et de collecter des données fraîches. Tel est le cas des missions de terrain à la scierie de Thanry Centrafrique pour étudier la performance et la qualité des machines.
Ce travail a nécessité au début beaucoup de réticences de certains membres du groupe de travail. Il est évident que dans un contexte social difficile que traverse la République centrafricaine, les cadres et agents de l’Etat sont peu motivés à travailler dans des conditions très difficiles.
Nous n’avons pas encore présenté ce travail pour la validation à un groupe plus élargi. C’est ce qui se fera dès que ce document aura pris une forme définitive avec l’appui des autres partenaires. Le groupe de travail se propose de rechercher un financement pour l’organisation de l’atelier de validation. A cette occasion des propositions pourront être reçues.