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Réunion parallèle 3: Stratégie de plateforme pour le soutien de la FAO aux forêts du Bassin du Congo

60. La question a été présentée par M. El Hadji Sène, Directeur de la Division des ressources forestières du Département des forêts de la FAO. Les forêts du bassin du Congo constituent les seconds plus grands blocs forestiers consécutifs du monde. Elles représentent une immense réserve de diversité biologique et un actif économique considérable. Elles sont essentielles pour les moyens d’existence de millions de personnes relativement pauvres. Elles représentent de grands défis quant à leur aménagement, en particulier pour la conservation de leur diversité biologique. Un certain nombre d’initiatives ont marqué les six dernières années, impliquant les gouvernements nationaux dans la région mais également de nombreux partenaires. Le lancement de la Conférence sur les écosystèmes des forêts denses humides d’Afrique centrale (CEFDHAC), le Sommet de Yaoundé sur les forêts du Bassin du Congo et le lancement ultérieur de la Conférence des Ministres chargés des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), ainsi que le Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo comptent parmi les initiatives les plus marquantes.

61. La FAO, dans le but d’apporter un soutien efficace et approprié aux efforts des pays intéressés, s’est lancée dans une réflexion sur une plateforme stratégique spécifique et son élaboration pour conduire et renforcer sa propre contribution à l’aménagement, à la conservation et au développement des forêts du Bassin du Congo. Cette plateforme est inspirée par la vision de la FAO d’un Bassin du Congo où les populations vivent et se développent en paix, et où l’immense bloc forestier d’Afrique centrale restera une ressource naturelle permanente, écologiquement équilibrée et fonctionnelle, conservant sa pleine vitalité, et servant les économies, sociétés et communautés forestières nationales de la sous-région. Elle se fonde sur les avantages comparatifs de l’Organisation. Elle sera seulement conduite par, et devra seulement répondre aux demandes et besoins des pays. Le processus a identifié quatre orientations stratégiques, dont: (i) de meilleures techniques de gestion et d’utilisation; (ii) un système d’information régional sur les ressources; (iii) le renforcement des approches et des acteurs pour l’utilisation des ressources; et (iv) un appui institutionnel et un cadre juridique.

62. Les participants à la discussion ont félicité la FAO pour l’initiative. Cette réponse aux besoins des nations de la sous-région était bienvenue et correspondait à ce que les pays attendaient de la FAO. La réunion a avalisé l’approche et encouragé la FAO à la poursuivre, en coopération et en partenariat avec d’autres acteurs dans la sous-région.

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