68. L’événement a été organisé par l’Organisation africaine du bois (OAB), la Banque africaine de développement (BAfD) et l’Association interafricaine des industries forestières (IFIA). Elles ont remarqué que la perception des importateurs, en particulier des Européens, est que l’exploitation ne respecte pas l’écologie des forêts tropicales humides en Afrique. Actuellement, les Européens consomment essentiellement du bois transformé alors que le marché asiatique est surtout intéressé par le bois rond. Ainsi, les pays africains doivent démontrer de manière urgente les progrès réalisés dans la mise en œuvre de leurs stratégies pour l’aménagement durable des forêts, en particulier l’exploitation du bois, afin d’améliorer leurs opportunités de marché à l’étranger. Pour appuyer les efforts des pays, l’OAB a développé une nouvelle stratégie; la BAfD fournit des subventions et des prêts, basant l’approbation des fonds sur les propositions des pays qui font preuve de durabilité dans l’aménagement forestier. La BAfD révise également sa politique forestière et compte le faire de manière participative. L’IFIA aide à bâtir des partenariats de secteur privé.
69. Les principaux défis posés au commerce du bois africain sont: la création d’un environnement favorable pour attirer les investissements étrangers, la réduction des prélèvements douaniers pour relancer le commerce intrarégional et faciliter l’émergence d’un secteur privé plus dynamique dans les pays; l’amélioration de la transformation du bois pour plus de valeur et d’efficacité; et l’augmentation du recours à des espèces moins connues.
70. Les participants ont recommandé que la FAO rassemble les représentants des pays producteurs africains, les opérateurs de la transformation et de l’exploitation du bois et les institutions financières afin de discuter des solutions pour relancer le commerce des produits forestiers en Afrique.