de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe

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7 PROPOSITIONS DE COLLABORATION RÉGIONALE ET INTERNATIONALE

7.1. Projets de coopération régionale

La dernière décennie a vu naître la prise de conscience des autorités de Sao Tomé-et-Principe en ce qui concerne l'importance de la conservation et de l'utilisation rationnelle des ressources de la diversité biologique et, implicitement, des ressources génétiques. C'est durant cette même période que Sao Tomé-et-Principe a adhéré au Programme de conservation et utilisation rationnelle des écosystèmes forestiers de l'Afrique centrale (ECOFAC), à la Conférence sur les écosystèmes de forêts denses d'Afrique centrale (CEFDAC) et à l'Organisation africaine du bois (OAB).

Une des philosophies de la politique extérieure de l'État de Sao Tomé-et-Principe, constamment prêchée par ses gouvernants, est le développement du bon voisinage et d'une coopération loyale surtout avec tous ses voisins de la sous-région d'Afrique centrale. Dans ce sens, Sao Tomé-et-Principe est ouvert à l'intégration dans tout programme sous-régional dédié à la conservation de la diversité biologique et spécifiquement de la conservation et l'amélioration des ressources génétiques forestières.

Un des projets sous-régionaux qui se développent actuellement, et qui a une relation étroite avec ce qui nous intéresse ici, est la formation du Réseau des aires protégées de l'Afrique centrale (RAPAC). Sao Tomé-et-Principe est prêt à s'intégrer à ce réseau.

7.2. Coopération internationale

Au plan international, un dynamisme plus grand a eu lieu au cours de la dernière décennie en matière de coopération pour la conservation de la diversité biologique et plus spécifiquement pour la conservation et l'amélioration des ressources génétiques. En effet, Sao Tomé-et-Principe est devenu membre et a ratifié la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (New York, 1992), la Convention des Nations Unies sur les changements du climat (New York, 1992) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (New York, 1995). La Convention de Washington de 1973 sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) et celle de RAMSAR sur les régions humides d'importance internationale ont été signées mais pas encore ratifiées. En ratifiant les conventions sur la diversité biologique et sur les changements climatiques, les projets d'élaboration de la Stratégie nationale et du Plan d'action sur la biodiversité ainsi que l'élaboration de la communication nationale sur les changements climatiques sont maintenant en cours d’exécution.

Nous proposons d'établir des liens de coopération avec des organisations internationales gouvernementales ou para-gouvernementales comme par exemple WWF (Fonds mondial pour la conservation de la nature), UICN (Union mondiale pour la nature) et les universités européennes qui travaillent dans le secteur de la conservation de la diversité biologique et des ressources génétiques, afin de procéder à l'inventaire, l'aménagement et la définition de stratégies ainsi qu’à la formation et au renforcement des capacités des techniciens de la conservation et de l'amélioration des ressources génétiques forestières.

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