La préparation des tableaux servant de cadre aux rapports nationaux à soumettre à FRA 2005 est une tâche importante. Les données fournies dans le rapport seront compilées et publiées par la FAO, et utilisées à grande échelle comme informations de référence relatives aux forêts du monde. Ces tableaux sont complexes et, dans de nombreux cas, il sera nécessaire de constituer une équipe pluridisciplinaire pour couvrir tous les aspects du rapport. Il faudra probablement du temps pour identifier et localiser les données nationales ; les correspondants nationaux sont donc invités à prendre les mesures nécessaires pour faire démarrer le processus dès que possible afin de ne pas retarder la soumission du rapport national.
Compte tenu de la portée des tableaux, il peut arriver que les données nationales soient incomplètes, de faible qualité ou inexistantes. Le correspondant national devra décider au cas par cas comment affronter ce problème, mais en règle générale il devra tenir compte de ce qui suit.
• S’il n’existe pas de données nationales il est très important de le savoir et de documenter cette absence dans le rapport national.
• Il faudra compléter les tableaux même quand les données nationales sont incomplètes ou inexistantes. Si ces données manquent ou sont de qualité si faible qu’elles ne peuvent être utilisées pour générer l’information voulue, les pays pourront inscrire « Données insuffisantes (DI) » dans les cases correspondantes du tableau. Lorsque l’on déclare que les données sont insuffisantes, il faudra toujours accompagner cette déclaration par une note de bas de page expliquant pourquoi elles sont insuffisantes (absentes, de faible qualité ou incomplètes, définitions incompatibles, etc,).
• Pour certains tableaux (T1 et T5, par exemple), il est très important que les données nationales assurent une couverture complète ; pour ces tableaux les pays devront fournir leur meilleures estimations, même s’il s’agit d’une estimation subjective d’experts.
Les correspondants nationaux sont invités à demander conseil à l’équipe de FRA s’ils ont des doutes sur la façon de procéder lorsque les données disponibles ne permettent pas de compiler les informations demandées.
Ce tableau est l’un des plus importants aux fins de FRA 2005. Les pays devront, dès lors, s’efforcer de fournir des chiffres aussi fiables que possible. Le tableau est aussi la base des estimations de changements survenant dans la superficie forestière mondiale, sujet qui suscite toujours l’intérêt de la communauté internationale.
Pour ce tableau, les catégories de FRA 2005 se fondent à la fois sur le couvert végétal et sur l’utilisation des terres. Les pays pourraient devoir associer des cartes du couvert végétal et de l’utilisation des terres pour fournir les informations nécessaires à ce tableau. Les inventaires forestiers nationaux (IFN) sont de bonnes sources d’information si le couvert végétal ou l’utilisation des terres y sont enregistrés.
En ce qui concerne le tableau T1, les sources de données sont susceptibles d’inclure, entre autres, le matériel suivant:
• Données et cartes provenant de relevés de la végétation
• Données et cartes provenant de la planification de l’utilisation des terres
• Cartes du couvert forestier
• Cartes agricoles
• Inventaires forestiers nationaux
Pour les données tirées de sources choisies relatives à chaque année, le pays devra signaler les chiffres initiaux fournis par ces sources. Il pourra le faire à l’aide d’un ou de plusieurs tableaux, en fonction de la complexité des données. Il n’existe pas de format prédéterminé pour ces tableaux car la structure des données est susceptible de varier entre les pays.
Les pays devront communiquer les superficies relatives aux quatre catégories principales (forêts, autres terres boisées, autres terres et eaux intérieures). La sous-catégorie « autres terres dotées d’un couvert arboré (ATDCA) » fait partie de la catégorie « autres terres » ; sa superficie est donc incluse dans « autres terres » et ne devrait pas être comptée deux fois lorsque l’on fait la somme des superficies. Si les informations relatives à cette sous-catégorie sont de faible qualité ou inexistantes, les pays pourront déclarer « données insuffisantes » (DI) avec une note expliquant les raisons de cette déclaration.
Les estimations de la superficie pour toutes les années devront concerner les frontières et la superficie actuelles du pays. Si les frontières et la superficie ont subi des variations pendant la période objet du rapport, les chiffres devront être calibrés pour correspondre aux frontières et à la superficie effectives. Si une année est antérieure à la constitution du pays, il faudra inscrire « sans objet » (S/O) pour cette année-là.
Si l’on manque d’informations sur la superficie des « autres terres » mais qu’on dispose de bonnes estimations de celles des « forêts » et des « autres terres boisées », la superficie des « autres terres » peut être estimée en retranchant la superficie des « forêts » et des « autres terres boisées » de la superficie terrestre totale.
Lorsque l’on compile des données nationales pour le tableau T1, il importe que les chiffres relatifs à la superficie totale du pays correspondent aux dernières statistiques officielles de la superficie nationale de l’ONU telles qu’elles figurent dans FAOSTAT (http://faostat.external.fao.org.) Veuillez vérifier la superficie de votre pays en fonction de FAOSTAT (voir appendice 2) et, si les chiffres ne correspondent pas, effectuez un calibrage comme indiqué au chapitre 3.3. Pour le calibrage, il est normalement recommandé d’utiliser comme base la superficie terrestre totale. Celle des eaux intérieures peut être tirée directement de l’appendice 2.
L’appendice 1 contient un bon exemple des informations nécessaires pour compléter le tableau T1. Bien qu’il traite de questions particulières propres à ce tableau, il peut servir aussi d’exemple général de la façon d’établir un rapport.
Si les données nationales ne correspondent pas aux années de référence demandées par FRA, il faudra effectuer une estimation/prévision suivant la procédure établie au chapitre 3.3. Voir aussi l’exemple figurant à l’appendice 1.
Si la série chronologique révèle des tendances qui, d’après le jugement professionnel du CN et d’autres spécialistes participant au processus d’établissement de rapports de FRA, ne traduisent pas la situation réelle, il faudra documenter ce fait dans le rapport. Au besoin, le pays pourra ajuster les données estimées/prévues mais, dans ce cas, l’ajustement devra être clairement documenté et justifié dans le rapport.
Pour le tableau T2, les sources de données sont susceptibles de comprendre les informations suivantes:
• Données relatives à l’IFN si l’on collecte des informations sur le régime foncier
• Statistiques forestières nationales
• Registre foncier
• Carte foncière
Une fois qu’il aura analysé et choisi les sources de données, le pays devra documenter les données nationales existantes, les sources de données et les définitions utilisées.
Reclassement
Il est important de rappeler que les informations sur le régime foncier ne sont nécessaires que pour les terres classées comme « forêts » ou « autres terres boisées ». Si les données nationales disponibles ne fournissent pas des chiffres pour ces deux éléments respectivement, il faudra procéder à un reclassement.
Le reclassement peut s’effectuer de différentes façon, suivant les données disponibles. Pour assurer que dans le rapport national les données relatives à la superficie totale des « forêts » et des « autres terres boisées » sont cohérentes, un reclassement s’impose, afin que la somme des pourcentages de chacune de ces deux catégories soit égale à 100%. Cependant, il pourrait en découler que les totaux relatifs aux catégories de régime foncier ne correspondent pas exactement aux données initiales.
Exemple: Reclassement des catégories de régime foncier
Données de base
Données tirées du tableau 1 :
|
Forêts |
5000 |
|
Autres terres boisées |
2000 |
|
Autres terres |
6000 |
|
Superficie terrestre totale |
13000 |
|
Eaux intérieures |
1000 |
|
Superficie totale pour le pays |
14000 |
Chiffres tirés du registre foncier
|
Terres domaniales |
4000 |
|
Terres privées |
6000 |
|
Terres sans titre |
3000 |
|
Superficie terrestre totale |
13000 |
Les données de base montrent que sur les 13 000 de la superficie terrestre totale, 5 000 vont aux forêts et 2 000 aux autres terres boisées. Si les informations nationales ne correspondent pas aux données sur la superficie du tableau 1, il faudra effectuer un calibrage.
Pour les calculs qui suivent, on supposera qu’aucun calibrage n’était nécessaire :
Les pourcentages attribués dans cet exemple sont entièrement hypothétiques. À noter que la somme des pourcentages inscrits à chaque ligne devra être égale à 100%.
Matrice de reclassement
|
Terres domaniales |
Terres privées |
Autres régimes fonciers |
Total | |
|
Forêts |
30 % |
50% |
20 % |
100 % |
|
ATB |
10 % |
75 % |
15% |
100 % |
Résultat du reclassement
|
Terres domaniales |
Terres privées |
Autres régimes fonciers |
Total | |
|
Forêts |
1500 |
2500 |
1000 |
5000 |
|
ATB |
200 |
1500 |
300 |
2000 |
Informations à introduire dans le tableau
(en supposant que l’exemple ci-dessus se rapporte à 1990)
|
Catégories de FRA 2005 |
Superficie (1 000 hectares) | |
|
Forêts |
ATB | |
|
1990 |
1990 | |
|
Terres privées |
2500 |
1500 |
|
Terres domaniales |
1500 |
200 |
|
Autres régimes fonciers |
1000 |
300 |
|
TOTAL |
5000 |
2000 |
Si un pays communique des chiffres relatifs à la superficie pour la catégorie « autres régimes fonciers », il devra spécifier le type de régime relatif à cette superficie.
Si un pays a du mal à fournir une bonne estimation des « forêts » et des « autres terres boisées » séparément, mais qu’il existe des chiffres fiables pour l’ensemble de ces deux superficies, il peut les regrouper en une seule superficie. Toutefois, il devra documenter clairement cette opération dans le rapport national.
Ce tableau complète le tableau T 1, car il donne une ventilation ultérieure des superficies des forêts et des autres terres boisées suivant leurs fonctions désignées. L’expression « fonctions désignées » se rapporte à « la fonction ou l’objectif assignés à un terrain soit par des prescriptions légales ou par le propriétaire/gestionnaire du terrain ».
À noter que pour FRA 2005, l’information est relative aux superficies ayant une « fonction principale » et pour la « superficie totale ayant une fonction ». Les superficies qui sont enregistrées comme ayant des « fonctions principales » sont exclusives et ne devraient être comptées qu’une seule fois, si bien que les superficies totales des forêts et des autres terres boisées devraient correspondre aux totaux respectifs du tableau T1.
Dans la « superficie totale ayant une fonction » devra être inscrite la superficie totale ayant une fonction particulière, qu’il s’agisse ou non de la fonction principale. Les superficies ayant plus d’une fonction seront, dès lors, comptées une fois pour chaque fonction qui leur a été assignée. Par exemple, la « superficie totale ayant une fonction » pour la catégorie « conservation » sera calculée en évaluant et additionnant toutes les superficies auxquelles a été assignée la fonction de « conservation », qu’il s’agisse ou non de la fonction principale désignée (voir aussi l’exemple ci-dessous).
La complexité de ce tableau fait qu’il est difficile de se conformer strictement à la méthodologie générale décrite au chapitre 3. Le reclassement notamment est plus complexe. S’il est possible, le calibrage, l’estimation et la prévision devront être réalisés avant de procéder au reclassement.
En complétant le tableau, il est conseillé de commencer par compiler la superficie de la « fonction principale » (étapes 1 à 3 dans l’exemple ci-dessous). Normalement le processus se déroulera en plusieurs étapes comme il est expliqué dans l’exemple ci-dessous:

(1) 




Le tableau 4 se propose de caractériser la structure et la composition des écosystèmes forestiers et le niveau de l’impact humain sur ces derniers. La division en différentes catégories de caractéristiques comporte un certain nombre de critères, comme la visibilité des activités humaines, la présence d’espèces indigènes et/ou introduites, les méthodes de régénération, etc.
Dans la figure qui suit est présentée une matrice qui sert de référence pour la classification utilisée pour FRA 2005. Certaines exceptions pourraient se présenter comme il est expliqué au-dessous de la figure.
|
Impact humain |
Aucun/Très faible |
Oui |
Oui |
|
Régénération |
Régénération naturelle |
Régénération naturelle |
Rég. naturelle assistée/plantation/semis |
|
Espèces indigènes |
Primaire |
Naturelle modifiée |
Semi-naturelle |
|
Espèces introduites |
|
Semi-naturelle |
Plantation |
Espèces indigènes
Dans le cas des espèces indigènes, la distinction entre « primaire » et « naturelle modifiée » se fonde sur le niveau d’impact humain. Une forêt est classée comme « primaire » lorsqu’aucune indication ou signe d’activités humaines n’est clairement visible.
La distinction entre « naturelle modifiée » et semi-naturelle » se fonde sur la méthode de régénération. Si les forêts ou les autres terres boisées sont établies par régénération naturelle, mais qu’il est impossible de déterminer si cette dernière est assistée, ou si les forêts ont été établies par plantation ou semis, il faudrait les inscrire dans la catégorie « naturelle modifiée ». S’il est clairement visible qu’elles ont été régénérées par régénération naturelle assistée (traitement du sol ou plantation/semis) il faudra les classer comme « semi-naturelle ».
Les zones plantées en espèces indigènes, qui font partie ici de la catégorie « semi-naturelle », peuvent aussi, dans certains cas, être classées comme « plantations ». Ces zones plantées doivent ensuite être caractérisées par la présence de peuplements équiennes d’un nombre limité d’espèces plantées suivant un modèle régulier. Si les pays décident d’inclure des zones comprenant des espèces indigènes plantées/semées dans la catégorie des « plantations », ils devront clairement documenter les critères utilisés pour distinguer ces zones de la catégorie « semi-naturelle ».
Espèces introduites
Dans le cas d’espèces introduites, elles seront classées d’une manière générale comme « plantation ». Toutefois, si certaines espèces ont été introduites à une époque très antérieure, et qu’il existe des peuplements de générations successives de ces espèces lesquels se sont régénérés naturellement, ils peuvent être classés comme « semi-naturels ».
Pour les plantations, les pays devront aussi indiquer le type de plantation (production ou protection) en fonction de leurs objectifs.
Le matériel sur pied est l’un des tableaux de base et revêt une très grande importance pour les rapports destinés à FRA 2005. Dans la plupart des cas, il représente aussi la base du calcul de la biomasse et des stocks de carbone. Le tableau T5 est étroitement lié aux tableaux T6, T7 et T10 et il est recommandé, pour gagner du temps et limiter les efforts, d’entreprendre les estimations nécessaires du matériel sur pied simultanément pour tous ces tableaux. Si l’on commence à rassembler les informations relatives au matériel sur pied par espèce, il sera plus facile d’estimer la biomasse pour le tableau T6 car les densités de bois varient considérablement entre les différentes espèces. Les informations nécessaires pour le tableau T10 sur la composition du matériel sur pied apparaîtront aussi directement si l’on rassemble les informations sur le matériel sur pied par espèce.
Les sources de données pour les estimations du matériel sur pied sont normalement les inventaires forestiers. Parfois on peut obtenir des données des inventaires forestiers nationaux, mais souvent elles ne couvrent pas la totalité de la superficie des forêts et des autres terres boisées séparément.
Après avoir choisi le source de données, les pays devront présenter les données nationales qui ont servi de base aux estimations du tableau T5. Ils devront décrire clairement la définition nationale du matériel sur pied et la façon dont il a été calculé, ainsi que la couverture géographique des données nationales et indiquer si les informations portent sur la superficie totale des forêts et des autres terres boisées.
Si un pays possède un inventaire forestier national, il devrait pouvoir estimer le matériel sur pied directement à partir des données d’inventaire. C’est, dans la mesure du possible, la méthode à préférer.
Si le pays n’a que des inventaires partiels, il devra décider comment « étendre » les données de l’inventaire aux estimations nationales. Une méthode consisterait à diviser la superficie totale des forêts et des autres terres boisées en grandes classes de « types de forêts » ou en éco-régions, et utiliser ensuite les données d’inventaire disponibles pour estimer par hectare les chiffres relatifs au matériel sur pied pour chacune de ces grandes classes. Les totaux pour chaque classe seront ensuite calculés et additionnés pour donner les estimations voulues pour les forêts et les autres terres boisées (voir l’exemple ci-dessous).
Dans certains cas, les pays ont des données d’inventaires qui ne distinguent pas directement le volume de l’arbre mais indiquent plutôt la surface terrière ou le nombre d’arbres dans différentes classes de diamètres. Dans ces cas, les pays devront convertir la surface terrière ou le nombre d’arbres en volume. Cette opération peut se réaliser de diverses façons en fonction des données d’inventaire et de toute information complémentaire disponible, mais il est difficile de fournir une orientation générale sur la méthode de conversion à suivre. En cas de doute, consulter l’équipe de FRA. Les correspondants nationaux devront fournir une description dans leur rapport de la méthode adoptée pour calculer le matériel sur pied et des équations ou autres facteurs utilisés pour obtenir le volume.
Exemple: Estimations du matériel sur pied lorsque seules des données d’inventaire partielles sont disponibles
Les estimations suivantes de la superficie sont disponibles (1000 hectares)
Superficie totale des forêts: 10 000
Forêts tropicales humides: 8 000
Plantations de pins 1 500
Plantations d’eucalyptus: 500
Superficie totale des ATB 3 500
Les données d’inventaire donnent les estimations suivantes:
Forêts tropicales humides: 95 m3/ha
Plantations de pins 130 m3/ha
Plantations d’eucalyptus: 150 m3/ha
Autres terres boisées 20 m3/ha
Le matériel sur pied total peut ensuite être calculé comme suit:
Forêts: ( (95 × 8000) + (130 × 1500) + (150 × 500) ) × 1000 = 1 030 millions de m3.
ATB: (20 × 3500) × 1000 = 70 millions de m3
Il est difficile pour un pays de fournir de bonnes estimations pour les forêts et les autres terres boisées séparément, alors qu’il existe des chiffres fiables pour l’ensemble de ces deux superficies. Le pays pourra fournir des données relatives à cet ensemble mais il devra expliquer cela clairement dans son rapport.
Le matériel sur pied commercial est un sous-ensemble du matériel sur pied total. Pour le calculer, le pays devra choisir un sous-ensemble de données comme suit:
• Inclure uniquement les superficies où l’extraction de bois est permise et économiquement réalisable.
• Inclure uniquement les espèces commerciales et potentiellement commerciales destinées aux marchés intérieurs et internationaux, aux conditions actuelles du marché
• Inclure uniquement les arbres au-dessus du diamètre minimum à hauteur d’homme (DHH) pour les arbres commerciaux, tel qu’il est défini par le pays.
Une fois que ces choix auront été faits, les données d’inventaire pourront être utilisées pour obtenir de nouvelles estimations. Si les inventaires sont partiels, on pourra appliquer la méthode décrite dans l’exemple ci-dessus.
À part ces calculs, on pourrait aussi devoir recourir au calibrage et à l’estimation/prévision pour obtenir des chiffres relatifs aux années objet du rapport, qui correspondent aux superficies des forêts et autres terres boisées figurant au tableau T1. Ces méthodes sont décrites en détail au chapitre 3.
Enfin les pays devront présenter quelques valeurs qui leur sont propres comme appendice aux tableaux. Il est très important de les signaler car elles permettront d’harmoniser les données entre les pays pour les rapports mondiaux. Les valeurs à signaler sont les suivantes:
• Diamètre minimum à hauteur d’homme des arbres compris dans le matériel sur pied (cm)
• Diamètre minimum à l’extrémité de la tige pour le calcul du matériel sur pied (cm)
• Diamètre minimum des branches comprises dans le matériel sur pied (cm)
• Diamètre minimum à hauteur d’homme des arbres compris dans le matériel sur pied commercial (cm)
• Le volume à calculer est le volume « aérien » ou « au-dessus de la souche ».
• Des changements ont-ils eu lieu dans les seuils indiqués ci-dessus depuis 1990 (oui/non) ? Affirmativement, il faudra joindre une note donnant les détails du changement.
Les données sur la biomasse des forêts et des autres terres boisées sont incluses dans FRA 2005 car elles font partie des informations exigées pour les rapports internationaux relatifs à la Convention-cadre concernant les changements climatiques et au protocole de Kyoto, ainsi que pour la formulation de politiques nationales.
Pour les estimations de la biomasse et du carbone, le processus de FRA 2005 repose sur un cadre méthodologique mis au point par le GIEC et documenté dans son ouvrage Good Practice Guidance for Land Use, Land-Use Change and Forestry (Conseils sur les bonnes pratiques d’utilisation des terres, de changement d’affectation des terres et de foresterie) que le Groupe publiera en 2004. Les méthodes décrites ici et les facteurs de conversion par défaut pour la biomasse et le carbone, tels qu’ils sont présentés dans l’appendice 5, sont tous fondés sur cet ouvrage. Le présent document n’inclut pour les tableaux T6 et T7 qu’un résumé des conseils du GIEC qui concernent FRA 2005.
Aspects méthodologiques
Pour le calcul de la biomasse, qu’elle soit aérienne ou souterraine, ou qu’elle consiste en bois mort, on pourra choisir l’une des méthodes suivantes :
1. Si les fonctions de la biomasse et/ou les valeurs de la densité de bois (DB)2, les facteurs d’expansion de la biomasse (FEB) et le rapport racine-pousse (R) sont disponibles au niveau national, il faudra les utiliser en priorité.
2. Si les fonctions de la biomasse ou les valeurs de DB, FEB et R ne sont pas disponibles au niveau national, il faudra utiliser des fonctions ou facteurs de conversion régionaux ou sous-régionaux lorsqu’ils existent.
3. S’il n’existe pas de fonctions ou valeurs de BD, FEB et/ou R aux niveaux national, régional ou sous-régional, il faudra utiliser les valeurs par défaut fournies par le GIEC et figurant à l’appendice 5, tableaux 5.2 – 5.5.
Si les données nationales sur la biomasse peuvent être tirées directement d’inventaires forestiers récents, elles devront être documentés dans le rapport national, et la procédure type décrite au chapitre 3 devra être suivie.
Lorsque l’estimation de la biomasse se fonde sur les données relatives au matériel sur pied, les pays devront documenter les facteurs de conversion adoptés (DB, FEB, R), mais les calculs peuvent être simplifiés en utilisant comme donnée le matériel sur pied estimé pour les années de référence tiré du tableau T5. Aucun calibrage ou reclassement ne sera alors nécessaire.
Si aucune fonction particulière n’est disponible pour la biomasse, les formules générales suivantes permettent d’extraire la biomasse des chiffres du matériel sur pied :
BT = MP × DB (1)
BA = BT × FEB (2)
BS= BA × R (3)
où
BT = biomasse de la tige (tonnes)
MP = matériel sur pied (volume) sur écorce (m3)
DB = densité du bois (poids anhydre/volume à l’état vert exprimé en tonnes/m3)
BA = biomasse aérienne (tonnes)
BS = biomasse souterraine (tonnes)
FEB = facteur d’expansion de la biomasse (biomasse aérienne/biomasse de la tige)
R = rapport racine-pousse (biomasse souterraine/biomasse aérienne)
Le point de départ pour le calcul est une liste du matériel sur pied (volume sur écorce) pour les espèces individuelles/groupes d’espèces. Cette liste devrait être tirée du même ensemble de données nationales utilisé pour les tableaux T5 et T10. À noter que la somme du matériel sur pied de toutes les espèces devrait correspondre au total du matériel sur pied figurant au tableau T5.
La première opération est le calcul de la biomasse de la tige. Il s’effectue en appliquant les densités du bois par espèce. Si aucune donnée nationale ou locale n’est disponible sur ces densités, il faudra utiliser les densités par défaut données aux tableaux 5.2 et 5.3 de l’appendice 5 (voir l’exemple 1 ci-dessous).
La deuxième opération consiste à calculer la biomasse aérienne. Elle se réalise en multipliant la biomasse de la tige par un facteur d’expansion de la biomasse (FEB). Si l’on ne possède aucune donnée nationale ou locale sur les facteurs d’expansion de la biomasse, il faudra utiliser ceux par défaut figurant au tableau 5.4 de l’appendice 5 (voir l’exemple 1 ci-dessous).
La troisième opération consiste à calculer la biomasse souterraine en multipliant la biomasse aérienne par le ratio racine-pousse. Si l’on ne possède aucune donnée nationale ou locale sur les ratios racine-pousse, on utilisera les ratios par défaut figurant au tableau 5.5 de l’appendice 5 (voir l’exemple 1 ci-dessous).
Exemple 1 : Calcul de la biomasse vivante
|
Matériel sur pied (millions de m³) |
Densité de base (tonnes/m³) |
Biomasse de la tige (millions de tonnes) |
Fact. d’exp. de la biomasse |
BA (millions de tonnes) |
Ratio racine-pousse |
BS (millions de tonnes) | |
|
Espèce 1 |
500.00 |
0.45 |
225.00 |
1.35 |
303.75 |
0.35 |
106.31 |
|
Espèce 2 |
300.00 |
0.62 |
186.00 |
1.35 |
251.10 |
0.35 |
87.89 |
|
Espèce 3 |
200.00 |
0.55 |
110.00 |
1.22 |
134.20 |
0.35 |
87.89 |
|
Espèce 4 |
50.00 |
0.40 |
20.00 |
1.45 |
29.00 |
0.25 |
7.25 |
|
Espèce 5 |
30.00 |
0.51 |
15.30 |
1.35 |
20.66 |
0.35 |
7.23 |
|
TOTAL |
1080.00 |
556.30 |
738.71 |
255.65 |
Si un pays possède des estimations de la biomasse de bois mort basées sur des données et/ou des facteurs de conversion nationaux, ces estimations devront être communiquées. S’il ne dispose pas de données nationales sur la biomasse de bois mort, il pourra utiliser les facteurs de conversion fournis par le GIEC (appendice 5, tableau 5.6) ou inscrire « données insuffisantes » (DI) pour la biomasse de bois mort dans le tableau. À noter que le GIEC juge très faibles les facteurs de conversion qu’il fournit – ratio mort-vivant – et il ne recommande pas normalement leur utilisation comme facteurs par défaut.
Comme pour les autres données, les chiffres relatifs à la biomasse devront être communiqués pour 1990, 2000 et 2005. Cependant, lorsque la composition des espèces du matériel sur pied n’a pas changé de manière sensible au cours des 15 dernières années, beaucoup de temps et d’efforts seront épargnés en effectuant le calcul par espèce pour une année, comme indiqué dans l’exemple ci-dessus, et en calculant ensuite les facteurs de conversion pondérés pour la biomasse comme suit :
FCPba = BA/MP
FCPbs = BS/MP
où FCPba = facteur de conversion pondéré pour la biomasse aérienne
FCPbs = facteur de conversion pondéré pour la biomasse souterraine
MP = matériel sur pied (volume) de toutes les espèces
BA = biomasse aérienne de toutes les espèces
BGB = biomasse souterraine de toutes les espèces
Ces facteurs de conversion pondérés peuvent ensuite être appliqués directement aux chiffres du matériel sur pied total pour les autres années objet du rapport comme suit :
BAy = MPy × FCPba
BSy = MPy × FCPbs
où MPy = matériel sur pied total pour l’année y
BAy = biomasse aérienne totale pour l’année y
BSy = biomasse souterraine totale pour l’année y
À noter que les calculs doivent être effectués séparément pour les forêts et les autres terres boisées car la composition des espèces est différente.
Les pays devront aussi documenter les valeurs-seuils utilisées pour les radicelles et le bois mort. Si aucune valeur-seuil particulière n’a été définie (quand les pays utilisent les facteurs de conversion par défaut), les valeurs par défaut de 2 mm pour les radicelles et 10 cm pour le bois mort devront être utilisées.
Exemple 2: Utiliser les facteurs de conversion pondérés pour calculer la biomasse pour plusieurs années
Supposons que les chiffres figurant dans le tableau de l’exemple ci-dessus se rapportent à l’année 2000 et que nous avons les informations suivantes tirées du tableau T5:
|
Catégorie de FRA 2005 |
Volume (millions de m3 sur écorce) | ||
|
Forêts | |||
|
1990 |
2000 |
2005 | |
|
Matériel sur pied |
1200 |
1080 |
1020 |
Calculons d’abord les facteurs de conversion du tableau de l’exemple 1 ci-dessus:
FCPba = BA / MP = 738,71 / 1080 = 0,684
FCPbs = BS / MP = 255,65 / 1080 = 0,237
Appliquons ensuite ces facteurs aux chiffres relatifs au matériel sur pied pour 1990 et 2005 respectivement.
BA1990 = 1200 × 0,684 = 820,78
BS1990 = 1200 × 0,237 = 284,05
BA2005 = 1020 × 0,684 = 69, 67
BS2005 = 1020 × 0,237 = 241,44
...et complétons le tableau
|
Catégorie de FRA 2005 |
Biomasse (millions de tonnes de poids anhydre) | ||
|
Forêts | |||
|
1990 |
2000 |
2005 | |
|
Biomasse aérienne |
820.8 |
738.7 |
697.7 |
|
Biomasse souterraine |
284.1 |
255.7 |
241.4 |
|
Biomasse vivante totale |
1104.8 |
994.9 |
939.1 |
|
Biomasse de bois mort (1) |
121.5 |
109.4 |
103.3 |
|
TOTAL |
1226.4 |
1103.7 |
1042.4 |
(1) Bois mort calculé à l’aide des ratios mort-vivant (appendice 5, tableau 5.6)
Le stock de carbone, tout comme la biomasse, est estimé en utilisant le cadre méthodologique fourni par les « bonnes pratiques » du GIEC, ainsi qu’il est expliqué au chapitre 4.8.
Le calcul du stock de carbone sera, dans la plupart des cas, basé directement sur les données relatives à la biomasse présentées au tableau T6. Cependant, si le pays a effectué des estimations du stock de carbone à l’aide d’autres méthodes et obtenu des données nationales qui donnent des estimations plus exactes que celles obtenues par l’utilisation de facteurs de conversion par défaut, ces estimations ainsi que les méthodes et facteurs de conversion utilisés devront être communiqués.
Le texte et l’exemple suivants illustrent la méthodologie du calcul du stock de carbone basée sur les données de la biomasse tirées du tableau T6, en utilisant les facteurs de conversion et les valeurs par défaut fournis par les « bonnes pratiques » du GIEC (voir l’appendice 5, tableaux 5.7 et 5.8).
Si l’on dispose de données nationales sur la teneur en carbone de la biomasse vivante, elles devront être utilisées. Autrement, le stock de carbone se calcule en multipliant la valeur par défaut du GIEC relative à la teneur en carbone de la biomasse vivante (50%) par la biomasse aérienne et la biomasse souterraine respectivement.
Si l’on dispose de données sur la biomasse de bois mort, le stock de carbone peut être calculé en multipliant la biomasse de bois mort par la valeur par défaut du GIEC relative à la teneur en carbone (50%) ; toutefois il faudra, dans la mesure du possible, utiliser les valeurs nationales de la teneur en carbone. Si le pays ne dispose de données ni sur la biomasse de bois mort ni sur la teneur en carbone, il pourra soit utiliser les facteurs par défaut fournis par le GIEC (appendice 5, tableau 5.6) ou déclarer que ses données sont insuffisantes (DI)..
Si des données nationales ou régionales sur le carbone présent dans la litière sont disponibles, il faudra les communiquer. Autrement, le pays peut estimer le carbone dans la litière en multipliant la valeur par défaut (par hectare) du GIEC par la superficie totale (voir l’appendice 5, tableau 5.7) ou déclarer que ses données sont insuffisantes (DI).
Si des données nationales ou régionales sur le carbone présent dans le sol sont disponibles, il faudra les communiquer. À noter que les pays devront préciser la profondeur du sol utilisée pour les estimations du stock de carbone présent dans le sol. Si aucune donnée nationale ou régionale n’est disponible, les pays pourront estimer le carbone dans le sol en multipliant la valeur par défaut (par hectare) du GIEC par la superficie totale (voir l’appendice 5, tableau 5.8) ou déclarer que les données sont insuffisantes (DI). S’ils utilisent les valeurs par défaut du GIEC, ils devront indiquer une profondeur du sol de 30 cm.
Exemple: Calcul du stock de carbone en utilisant les facteurs par défaut du GIEC.
Dans cet exemple, on utilise les données pour la biomasse figurant au tableau T6
|
Catégorie de FRA 2005 |
Biomasse (millions de tonnes de poids anhydre) | ||
|
Forêts | |||
|
1990 |
2000 |
2005 | |
|
Biomasse aérienne |
820.8 |
738.7 |
697.7 |
|
Biomasse souterraine |
284.1 |
255.7 |
241.4 |
|
Biomasse vivante totale |
1104.8 |
994.9 |
939.1 |
|
Biomasse de bois mort (1) |
121.5 |
109.4 |
103.3 |
|
TOTAL |
1226.4 |
1103.7 |
1042.4 |
(1) Bois mort calculé à l’aide des ratios mort-vivant (appendice 5, tableau 5.6)
Le stock de carbone dans la biomasse pour l’année 1990 peut ensuite être calculé comme suit:
Stock de carbone dans la biomasse aérienne = 820,8 × 50% = 410,4 millions de tonnes
Stock de carbone dans la biomasse souterraine = 284,1 × 50% = 142,05 millions de tonnes
Stock de carbone dans la biomasse de bois mort = 121,5 × 50% = 60,75 millions de tonnes
En outre, supposons que le pays dans cet exemple est situé dans la zone tropicale humide avec des forêts sempervirentes, et que les caractéristiques du sol des forêts sont les suivantes.
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Forêts |
Superficie (1 000 hectares) | ||
|
1990 |
2000 |
2005 | |
|
Sols HAC |
8000 |
7700 |
7500 |
|
Sols LAC |
4000 |
3800 |
3700 |
|
Sols sablonneux |
3000 |
3000 |
2800 |
|
Total |
15000 |
14500 |
14000 |
Les teneurs en carbone de la litière et du sol peuvent être tirées de l’appendice 5, tableaux 5.7 et 5.8 et sont les suivantes pour les caractéristiques indiquées ci-dessus:
Teneur en carbone du sol (sols HAC) 65 tonnes de C par ha
Teneur en carbone du sol (sols LAC) 47 tonnes de C par ha
Teneur en carbone du sol (sols sablonneux) 39 tonnes de C par ha
Teneur en carbone de litière 5,2 tonnes de C par ha
Le carbone dans la litière pour l’année 1990 peut ensuite être calculé comme suit :
5.2× 5000 / 1000 = 78 millions de tonnes
Le carbone dans le sol doit être calculé séparément pour chaque type de sol ; pour l’année 1990 il sera de:
[(8000 × 65) + (4000 × 47) + (3000 × 39)] × 1000 = 825 millions de tonnes
Ce calcul devra être répété pour chaque année objet du rapport, ainsi que séparément pour les autres terres boisées.
Le tableau T8 vise à fournir des informations sur les zones influencées par des perturbations qui ont un impact sur la santé, la vitalité et la capacité productive des forêts et des autres terres boisées. Trois principales catégories sont définies : les zones perturbées par le feu, les insectes et les ravageurs. Il existe aussi une catégorie pour les « autres perturbations » où les pays peuvent signaler les zones touchées par la sécheresse, les inondations, le vent, les pluies acides, etc. Si un pays veut inclure des zones dans la catégorie « autres perturbations » il devra spécifier le(s) types(s) de perturbation dont il s’agit.
Du fait que ces perturbations ne suivent pas normalement un modèle régulier, des variations considérables pourraient se présenter au fil des années. Les pays sont donc invités à communiquer la zone touchée annuellement calculée en tant que moyenne de cinq ans.
Il pourrait être difficile de comprendre si une perturbation a réellement un impact important sur la santé, la vitalité et/ou la capacité productive et, partant, est à inclure dans le tableau T8. Les pays devront en tenir compte et indiquer les critères qu’ils ont utilisés pour inclure et/ou exclure certaines perturbations.
Il est des cas où une zone est touchée simultanément par différentes perturbations, chacune contribuant à réduire la santé et la vitalité de l’écosystème. C’est ainsi que certaines zones sont influencées simultanément par des orages et des insectes, ou par des inondations et des maladies. Dans ces cas, les zones devront être mentionnées pour chaque perturbation importante et non seulement pour la perturbation dominante. Cela veut dire qu’il n’est pas nécessaire de faire la somme des superficies dans le tableau.
Comme indiqué dans la spécification relative au tableau, pour être incluse une perturbation doit intéresser une superficie d’au moins 0,5 hectare et déterminer un impact qui influence sensiblement la santé et la vitalité de la forêt.
Les sources de données et la disponibilité des informations destinées à ce tableau pourraient varier entre les pays. S’il existe des données, encore que partielles, elles devront être utilisées dans toute la mesure possible pour fournir les renseignements requis. Toutefois, de nombreux pays ne disposent pas d’informations pour les catégories de perturbations. Ils devront alors mettre « données insuffisantes » (DI) dans leur rapport.
Le tableau 9 sur la diversité des espèces arborées vise à fournir un indicateur de la biodiversité du pays, et à préciser aussi le nombre d’espèces arborées incluses dans la liste rouge des espèces menacées de l’UICN. À noter que pour ce tableau seules les données relatives à l’année 2000 sont nécessaires.
En premier lieu, le nombre total d’espèces arborées indigènes devra être communiqué. Les pays dotés d’un grand nombre d’espèces arborées devront collaborer avec les institutions botaniques afin d’obtenir ce nombre.
À cet égard, il est important de bien définir le terme « arbre ». Pour FRA, un arbre est « une plante ligneuse pérenne avec un seul tronc, ou dans le cas d’un taillis avec plusieurs souches, ayant une couronne plus ou moins définie ». Les bambous et les palmiers répondant à ces critères entrent aussi dans la catégorie des arbres. Un arbre devrait normalement être capable d’atteindre une hauteur de 5 m à maturité in situ, bien que cette limite ne soit pas stricte.
En deuxième lieu, le nombre et la liste des espèces arborées incluses dans la liste rouge des espèces menacées de l’UICN doivent être communiqués pour les trois catégories suivantes :
• Espèces arborées gravement menacées
• Espèces arborées menacées
• Espèces arborées vulnérables
Ces catégories (et quelques autres) ont été adoptées par l’UICN en 1994 et ont, depuis lors, été reconnues au plan international comme norme de classification des espèces menacées. On trouvera plus d’informations sur les catégories de l’UICN et leurs définitions exactes sur le site web suivant :
Si les listes rouges nationales sont absentes ou difficile à consulter, des listes d’espèces végétales et animales menacées propres au pays peuvent être trouvées sur le site web de FRA à l’adresse suivante:3
http://www.fao.org/forestry/site/20747/en
Ce qu’il faut faire, dès qu’on ouvre ce site, c’est choisir le pays pour lequel les listes d’espèces doivent être préparées. Ensuite, on choisira « gravement menacées » dans le menu à gauche. Dans la fenêtre de droite apparaîtra une liste d’espèces ou bien un message indiquant qu’aucun résultat n’a été trouvé. Imprimer et/ou sauvegarder la liste et passer à « menacées » et finalement à « vulnérables ». Remarquez qu’en utilisant les catégories incluses dans la rubrique « Liste rouge des espèces – PLANTAE » vous limiterez la recherche aux plantes et, par conséquent, vous aurez moins d’espèces dans la liste. Si vous choisissez les catégories incluses dans la rubrique « Liste rouge des espèces – Toutes », la liste qui apparaîtra contiendra aussi les animaux.
Les listes présentes sur ce site web comprennent toutes les plantes. Pour les besoins de FRA 2005, les pays devront extraire et préparer une liste des espèces arborées pour chacune des trois catégories concernées, et les inclure dans un appendice joint au rapport national.
Dans la colonne à l’extrême droite de la liste est indiquée l’année où l’espèce a été incluse dans la liste rouge. Seules les espèces datant d’avant 2000 devront être inscrites dans le rapport destiné à FRA 2005.
Une autre source de données pour le nombre d’espèces arborées inscrites sur une liste rouge est la base de données du Centre mondial de surveillance de la conservation. Ici, les espèces arborées conformes aux catégories de l’UICN sont présentées par pays. Aucune liste de noms d’espèces n’est disponible actuellement. On trouvera ces informations sur le site web du PNUE-WCMC :
http://www.unep-wcmc.org/trees/Background/country_stats.htm
Dans ce tableau, les pays devront communiquer le matériel sur pied de dix des espèces les plus communes, indépendamment de leur qualité commerciale. Ce tableau devrait être préparé de préférence en même temps que le tableau T5 sur le matériel sur pied.
À noter que les chiffres dans ce tableau ne s’appliquent qu’aux terres classées comme « forêts » dans le tableau T1.
L’année de référence pour la préparation de la liste et l’ordre des espèces est 2000. Pour les comparaison et les tendances, il faudra aussi estimer les valeurs du matériel sur pied pour 1990. Les chiffres totaux du matériel sur pied pour les années 1990 et 2000 devront correspondre à ceux pour les forêts du tableau T5.
Chaque espèce devrait être identifiée dans le tableau par son nom scientifique et vernaculaire. Les pays pourront indiquer le genre au lieu de l’espèce si leurs données d’inventaire ne leur permettent pas de faire la distinction entre les différentes espèces incluses dans un groupe d’espèces.
Le tableau T11 porte sur l’extraction de bois. L’extraction ne devrait pas être confondue avec la « consommation » ou la « récolte/coupe». La consommation concerne la production nationale plus les importations nettes et moins les exportations. La récolte/coupe est la production nationale plus la quantité du produit laissé dans la forêt. Le bois est considéré comme extrait lorsqu’il quitte la forêt, si bien que le bois récolté et entreposé dans les dépôts transitoires dans la forêt ne devrait être considéré comme extrait que lorsqu’il quitte le dépôt transitoire.
À noter que le bois extrait au cours d’une année pourrait provenir d’arbres coupés plusieurs années auparavant et que les chiffres pour l’extraction de bois nécessaires pour ce tableau se rapportent au volume sur écorce.
Les chiffres communiqués pour 1990 et 2000 devraient se fonder sur la moyenne d’une période de cinq ans afin de tenir compte des variations annuelles. Les chiffres pour l’année de référence 1990 seront donc calculés sur la base de la moyenne de 1988 à 1992, et ainsi de suite. Si l’on ne dispose pas de suffisamment de données pour produire des moyennes de cinq ans pour l’année de référence, il faudra le signaler et fournir des informations sur la façon dont la valeur pour l’année ou les années de référence a été obtenue. Ce pourrait être la valeur effective pour l’année de référence, si elle existe, mais il serait préférable de communiquer une valeur moyenne de deux ans ou davantage (voir le chapitre 3.3).
La valeur pour l’année de référence 2005 sera fondée sur une prévision et ne représentera donc pas une moyenne de cinq ans. Les valeurs pour les années de référence 1990 et/ou 2000 pourraient se baser aussi sur une prévision si la date la plus récente est antérieure à l’année de référence.
Pour estimer l’extraction de bois, deux options de base se présentent. Chaque pays devra choisir celle qui, d’après ses experts, fournit les estimations les plus fiables.
• Fonder l’estimation sur les chiffres relatifs au bois extrait déjà communiqués à des organisations internationales (voir l’appendice 3, par exemple).
• Effectuer une estimation directe fondée sur les données nationales disponibles, suivant la méthodologie générale décrite au chapitre 3.
En tout état de cause, les données nationales de base devront être documentées et présentées. Autrement dit, si les données sur l’extraction de bois proviennent de l’appendice 3, il faudra communiquer les données nationales qui ont servi de base au rapport original soumis à la FAO ou à l’OIBT.
Estimation de l’extraction de bois à partir des rapports annuels présentés à des organisations internationales
La FAO, l’OIBT et EUROSTAT ont, pendant ces dernières décennies, compilé des statistiques annuelles de l’extraction du bois. Au cours des cinq dernières années, ces institutions ont distribué un questionnaire conjoint relatif au secteur forestier où, entre autres, les pays sont invités à communiquer leurs extractions de bois. La FAO maintient une base de données mondiale sur la production forestière, et on peut y trouver toutes les informations sur l’extraction de bois que les pays ont communiquées, au fil du temps. Les informations sur les extractions de bois notifiées à la FAO figurent à l’appendice 3, où le tableau 3.1 porte sur les extractions de bois industriel et le tableau 3.2 sur les extractions de bois de feu.
Pour utiliser les chiffres communiqués dans le passé sur les extractions de bois comme base des estimations destinées au tableau T11, il faut considérer qu’il existe deux différences fondamentales entre ce que les pays doivent communiquer à FRA 2005 et ce qu’ils indiquent en réponse au questionnaire.
• FRA 2005 demande des informations sur les extractions de bois en termes de volume sur écorce alors que le questionnaire et les chiffres correspondants de l’appendice 3 se rapportent au volume sous écorce.
• FRA 2005 vise à identifier les tendances à long terme et demande, de ce fait, des données représentant des moyennes de cinq ans, alors que le questionnaire se limite aux données annuelles.
Pour utiliser les données de l’appendice 3, afin d’effectuer les estimations destinées au tableau T11, il faudra convertir le volume sous écorce en volume sur écorce. Cette opération se réalise en appliquant un facteur d’écorce. Vu l’ampleur des variations régionales, il est recommandé d’établir des facteurs d’écorce nationaux et de les utiliser pour les calculs. Si l’on ne peut établir un facteur d’écorce national, on utilisera, en dernier recours, un facteur de conversion mondial par défaut de 1,15 pour convertir le volume sous écorce en volume sur écorce (Source : IPCC Good Practice Guidance).
Effectuer de nouvelles estimations de l’extraction du bois à partir des données nationales
Si un pays décide d’effectuer de nouvelles estimations, il devra appliquer la méthodologie générale décrite au chapitre 3. Il devra en outre expliquer pourquoi les données communiquées antérieurement n’ont pas été utilisées.
Les sources de données nationales sont susceptibles d’inclure, entre autres, les éléments suivants :
1. Statistiques forestières nationales
2. Statistiques du commerce
3. Statistique du transport
4. Statistiques de la consommation de bois
• Dans les pays qui ne disposent pas ou qui ont peu de données sur le bois de feu, et où le bois de feu représente une composante importante de l’extraction de bois, l’extraction peut être calculée sur la base de la population et d’études sur la consommation de bois de feu par habitant.
• Les estimations peuvent également s’effectuer en transformant le volume des produits générés dans un pays en volume de bois rond nécessaire pour produire ce volume (l’équivalent bois rond). (Source : Collection FAO : Statistiques N° 171, FAO, 2001).
On fournira, au besoin, des commentaires sur les unités utilisées dans le rapport. Ces dernières doivent être comparables entre les années faisant l’objet du rapport. Si l’on utilise des facteurs de conversion, il faudra les documenter dans le rapport national. Certains facteurs de conversion figurent à l’appendice 5, tableau 5.1).

L’unité du résultat final (aux fins des tableaux) pour le présent tableau est le bois extrait en milliers de m3 de bois rond mesuré sur écorce. Il est important de documenter tout facteur de conversion utilisé pour transformer les unités nationales utilisées en mètres cubes de bois rond sur écorce.
Le calibrage n’est nécessaire que si l’on ne dispose que de données partielles et/ou s’il y a des raisons apparentes et justifiées d’estimer que les données disponibles sous-estiment ou surestiment excessivement les valeurs « réelles » et ont, partant, besoin d’être calibrées.
Lorsque les données nationales ne sont pas directement disponibles pour les catégories de FRA 2005, un reclassement s’impose. Ci-dessous figure un exemple de matrice de reclassement : Indiquer les raisons de l’attribution des pourcentages de reclassement.
|
Bois rond industriel |
Bois de feu |
TOTAL | |
|
Classe nationale 1 |
100% | ||
|
Classe nationale 2 |
100% | ||
|
Etc. … |
100% |
Cette opération n’est pas nécessaire si les données nationales sont directement compatibles avec les catégories de FRA 2005.
Le tableau T12 est étroitement lié au tableau T11 et vise à montrer la valeur économique du bois extrait.
À noter que la valeur demandée pour ce tableau devra correspondre à la valeur marchande du bois à l’orée de la forêt lorsqu’il est déposé au bord de la route, chargé sur un camion forestier de transport routier ou prêt à être extrait de la forêt par d’autres moyens.
La valeur devra être communiquée en dollars EU au taux de change effectif de l’année de référence des données. L’appendice 4 donne une liste de taux de change historiques pour la plupart des devises nationales liées au dollar. La valeur communiquée devra exclure les taxes.
Pour calculer la valeur du bois extrait on pourra estimer la valeur unitaire du bois rond industriel et du bois de feu et multiplier cette valeur par la quantité respective indiquée au tableau T11. Pour effectuer cette estimation les pays devront tenir compte de ce qui suit:
• Chaque catégorie (bois round industriel et bois de feu) pourrait être composée de différents types de matière première qui ont différentes valeurs marchandes. Dans ce cas, il faudra choisir une valeur moyenne pondérée pour toute la catégorie.
• Si l’on ne dispose pas d’informations fiables sur la valeur marchande à l’orée de la forêt, on peut établir normalement une valeur marchande en un point successif de la chaîne de production (à l’entrée de l’usine, aux centres de consommation, etc.). Dans ce cas, il faudra déduire les coûts du transport depuis la forêt jusqu’à l’endroit où la valeur marchande est évaluée. Si le bois est soumis à une transformation ultérieure avant l’estimation de sa valeur, on déduira les coûts de transformation et on effectuera les conversions nécessaires pour tenir compte des pertes dues à la transformation.
• L’évaluation devra comprendre aussi le bois qui est enlevé à des fins de subsistance et sa valeur devra être calculée en fonction des prix du marché local.
Les forêts et les autres terres boisées fournissent une variété de produits autres que le bois. Ces produits forestiers non ligneux sont importants au plan social aussi bien qu’économique. Cependant, les données sur leur quantité et leur valeur sont souvent difficiles à trouver.
Le rapport de FRA 2005 présentera des statistiques mondiales de la production et de la valeur des produits forestiers non ligneux si les informations disponibles sont suffisantes. Pour le tableau T13, les pays sont donc invités à fournir des données sur les quantités de produits forestiers non ligneux extraits, groupés en catégories (voir le tableau ci-dessous). Les chiffres communiqués devront couvrir toutes les extractions, qu’il s’agisse ou non d’une utilisation commerciale.
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Catégorie |
Unité à indiquer dans le rapport |
|
Produits végétaux/matière première |
|
|
1. Aliments |
Masse (tonnes ou kg) |
|
2. Fourrage |
Masse (tonnes ou kg) |
|
3. Matière première pour la préparation de médicaments et produits aromatiques |
Masse (tonnes ou kg) |
|
4. Matière première pour la préparation de colorants et teintures |
Masse (tonnes ou kg) |
|
5. Matière première pour la fabrication d’ustensiles, objets d’artisanat et pour la construction |
Masse (tonnes ou kg) |
|
6. Plantes ornementales |
Masse (tonnes ou kg) |
|
7. Exsudats |
Masse (tonnes ou kg) |
|
8. Autres produits végétaux |
Masse (tonnes ou kg) |
|
Produits animaux/matière première |
|
|
9. Animaux vivants |
Unités |
|
10. Cuirs, peaux et trophées |
Unités |
|
11. Miel sauvage et cire d’abeille |
Masse (tonnes ou kg) |
|
12. Viande de brousse |
Masse (tonnes ou kg) |
|
13. Matière première pour la préparation de médicaments |
Masse (tonnes ou kg) |
|
14. Matière première pour la préparation de colorants |
Masse (tonnes ou kg) |
|
15. Autres produits animaux comestibles |
Masse (tonnes ou kg) |
|
16. Autres produits animaux non comestibles |
Masse (tonnes ou kg) |
Pour la plupart des catégories, les données devront être communiquées en unités de masse (poids) ; pour les « animaux vivants » et les « cuirs, peaux et trophées » seulement il faudra indiquer des « unités ». Le pays pourra communiquer la masse (poids) soit en tonnes soit en kilogrammes, en outre il est possible d’introduire dans le tableau un facteur d’échelle. En établissant à 1000 le facteur d’échelle et en convertissant en tonnes les unités, les chiffres communiqués seront en milliers de tonnes.
Si les données nationales existantes sont indiquées en volume et non en masse, elles devront être converties en masse et il faudra bien documenter dans le rapport comment cette conversion a été effectuée et quels facteurs de conversion ont été utilisés.
Pour tenir compte des variations annuelles, les chiffres communiqués devront représenter la moyenne d’une période de cinq ans (pour l’année de référence 1990, la moyenne de la période entre 1988 et 1992, et pour l’année de référence 2000, la moyenne de la période entre 1998 et 2000). Les chiffres relatifs à 2005 seront des prévisions.
Il ne faudra communiquer que les extractions à partir de la forêt et des autres terres boisées. Si un pays ne dispose que de chiffres relatifs à tous les types de terres pour un certain produit, il devra soit estimer et documenter la part qui revient aux forêts/autres terres boisées, ou communiquer les chiffres disponibles et indiquer clairement qu’ils s’appliquent à tous les types de terres.
Enfin les pays devront communiquer dans un appendice les espèces les plus importantes utilisées pour chaque catégorie de produit. Cette information est très importante et permettra d’améliorer les rapports pour les prochaines évaluations.
Si un pays ne dispose pas d’informations documentées sur une catégorie donnée de produit forestier non ligneux, mais que les experts locaux s’accordent sur un nombre approximatif d’extractions, il pourra communiquer ces chiffres en indiquant clairement qu’il s’agit d’une « évaluation subjective d’experts locaux ». Autrement, il inscrira « données insuffisantes » (DI) dans son rapport.
Le tableau T14 est étroitement lié au tableau T13 et vise à montrer la valeur économique des produits forestiers non ligneux extraits.
Les valeurs à communiquer correspondent à la valeur marchande au lieu de la collecte ou à l’orée de la forêt. Si les valeurs sont obtenues en un point successif de la chaîne de production, il faudra déduire les coûts du transport et les frais éventuels de manutention et/ou de transformation. Si les PFNL sont extraits à des fins de subsistance, cette valeur devra être calculée en fonction des prix du marché local.
La valeur devra être communiquée en dollars EU en utilisant le taux de change effectif de l’année de référence. L’appendice 4 donne une liste de taux de change historiques pour la plupart des devises nationales liées au dollar EU. Cette valeur devra être communiquée en excluant les taxes.
La procédure à suivre pour calculer la valeur est la même que celle indiquée pour le bois dans le tableau T12. On calcule d’abord la valeur unitaire de chaque catégorie, en tenant compte de la nécessité éventuelle d’estimer une moyenne pondérée pour la catégorie si les différents produits qui y sont inclus ont une valeur marchande très diverse. Cette moyenne est ensuite multipliée par la quantité indiquée au tableau T13.
Autrement, on pourra estimer la valeur de chaque produit individuel et additionner ces valeurs afin d’obtenir un chiffre global pour les catégories prédéterminées.
L’emploi forestier n’a jamais fait partie, jusqu’à présent, des rapports de FRA. Le COFO et les pays membres ont demandé à la FAO de l’inclure pour faciliter l’accès à des informations sur une gamme plus étendue de biens et services procurés par les forets et les terres boisées.
Dans ce tableau, les pays devront fournir des informations sur les emplois forestiers liés à la production primaire de biens et services.
A noter que l’emploi se rapporte au travail accompli ou aux services rendus en échange d’un traitement ou d’un salaire établis dans un contrat ou un accord. Le travail bénévole, ainsi que le travail non rétribué effectué par des individus ou communautés à des fins de subsistance ou commerciales, n’est pas inclus dans cette catégorie (voir les définitions figurant dans le document Spécifications relatives aux tableaux servant de cadre aux rapports nationaux).
Les données communiquées devront, dans la mesure du possible, se fonder sur des statistiques nationales de la main-d’oeuvre et de l’emploi. S’il existe des statistiques partielles, elles peuvent être calibrées afin d’être applicables au niveau national. Si le pays ne dispose d’aucune information nationale, il pourra inscrire « données insuffisantes » (DI) dans son rapport.
2 La densité du bois utilisée pour le calcul de la biomasse devra toujours être la “densité de base”, qui est le poids anhydre par unité de volume à l’état vert. Si le pays utilise des densités nationales, il devra s’assurer qu’il s’agit de “densités de base”.
3 Si vous ne parvenez pas à préparer les listes propres à votre pays à partir du site web indiqué, demandez à l’équipe de FRA de vous fournir un exemplaire imprimé.