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Livres

Bibliographie sur la propriété forestière collective

Common forest resource management: annotated bibliography of Asia, Africa and Latin America. 1993. Community Forestry Note No. 11. Rome, FAO.

Cette étude présente une partie de la documentation sur la gestion des propriétés forestières collectives en Asie, Afrique et Amérique latine. Des analyses et des résumés d'articles, publiés ou non, sur des problèmes régionaux, ont été réalisés par des auteurs des trois régions. Ces auteurs décrivent et analysent les systèmes locaux de gestion des propriétés forestières collectives et le rôle de l'aide extérieure, en particulier dans le cadre de projets. Les problèmes clés sont mis en lumière, notamment les systèmes de faire-valoir des arbres et des terres, l'érosion générale des droits traditionnels, les réactions négatives des propriétaires au changement, et les mesures prises pour consolider des droits anciens ou en établir de nouveaux. Plutôt que d'examiner les mêmes questions dans toutes les régions, les chapitres régionaux s'efforcent d'approfondir les problèmes clés qui se posent dans chacune des zones géographiques. De ce fait, les mêmes questions ne sont pas toujours traitées pour toutes les régions.

Au total, 363 références sont annotées -132 pour l'Asie, 111 pour l'Afrique et 120 pour reconnaît que cela ne constitue certainement pas une liste exhaustive, mais a cependant décidé de publier ces notes afin de présenter les renseignements connus à ce jour, et d'identifier les lacunes qui persistent dans ce domaine important.

Le principal intérêt de cette compilation de documentation est sans doute qu'elle invite à réexaminer les conditions dans lesquelles les systèmes de gestion collective des ressources naturelles sont efficaces et présentent un potentiel de développement. L'ensemble de cet ouvrage témoigne de la foi des auteurs en la viabilité et en l'utilité des régimes de gestion collective, à l'échelle locale, des ressources naturelles.

Nouvelles publications du PAFT

Enhancing People's Participation in the TFAP 1993. Rome, FAO.

La participation des populations fait bénéficier les programmes de toutes les connaissances, techniques et ressources locales, donnant ainsi plus d'efficacité, d'efficience et de durabilité aux initiatives. Elle améliore la sensibilisation des populations locales aux problèmes et aux possibilités, favorise l'acquisition des nouvelles techniques, et fournit l'impulsion nécessaire à l'organisation d'initiatives socio-économiques et à la conquête de l'autonomie. Elle est, effectivement, le fondement d'une société mûre et non populations sont elles-mêmes responsables de leur développement et prennent soin de leur propre environnement.

Cette publication donne des orientations pour intensifier la participation des populations à l'élaboration et à la mise en œuvre de Plans d'action forestiers nationaux (PAFN). Elle propose une définition de la participation aux PAFN et décrit des aspects et activités spécifiques auxquels les populations peuvent prendre part. Elle fournit des définitions fonctionnelles des agents sociaux, processus et concepts pertinents, et en donne des exemples. Le principal apport de cette publication consiste à proposer une liste d'options visant à intensifier la participation des populations aux principales phases des PAFN et à leurs résultats. Les options sont décrites et souvent complétées par de brefs exemples. La publication se termine par des suggestions sur la façon d'intégrer ces options dans des stratégies cohérentes.

Cette publication pourrait être particulièrement utile comme document d'appui pour des ateliers sur l'élaboration de stratégies visant à faire pleinement participer les populations aux diverses phases de la préparation, de la révision et de la mise en œuvre des PAFN.

Monitoring national forest action plans. 1993. Rome, FAO.

Ce document est destiné à et notamment les coordonnateurs des Plans d'action forestiers nationaux (PAFN), les forestiers de niveau supérieur et les directeurs de niveau intermédiaire, à faire une évaluation critique des besoins de suivi de leur programme de développement forestier; à améliorer les systèmes de suivi existants et à les développer selon les besoins; et à mieux utiliser les renseignements dont ils disposent pour gérer les programmes et projets de façon plus efficace et plus officiante..

Il vise à être suffisamment complet pour définir clairement les principaux éléments d'un système de suivi, en laissant aux directeurs et à leur personnel le soin de régler les détails techniques; ce sont les usagers qui décideront quels sont leurs besoins de données et quels sont les renseignements qui peuvent être recueillis et utilisés de façon économique, dans les circonstances qui sont les leurs. Le document souligne que les données doivent être recueillies dans un but précis, que les renseignements rassemblés doivent être objectifs et répondre directement aux besoins d'un programme forestier national défini, et que l'information doit parvenir aux directeurs en temps voulu et sous une forme utilisable.

La publication comprend une introduction; des chapitres traitant de l'examen national périodique des PAFN, des Eléments du suivi de la mise en œuvre des PAFN et de collecte et à la fourniture des renseignements; et une conclusion.

Principes opérationnels pour le PAFT notes pour la formation. 1993. Rome, FAO.

Le Programme d'action forestier tropical (PAFT) est régi par un ensemble de principes généraux qui sont présentés dans les Principes opérationnels du PAFT, publiés en novembre 1991. Ces principes donnent des directives générales pour l'approche du PAFT et fournissent un cadre pour l'élaboration, la mise en œuvre et la mise à jour des Plans d'action forestiers nationaux (PAFN). La façon dont ces principes généraux sont appliqués dépend de la situation spécifique qui prévaut dans chaque pays.

Afin d'aider les populations qui participent au PAFT dans plus de 90 pays, l'Unité de coordination du PAFT, grâce à un projet de fonds fiduciaire italien à l'appui du PAFT, a organisé une série d'ateliers régionaux pour former les coordonnateurs nationaux ainsi que d'autres membres des équipes et les partenaires à l'utilisation des principes opérationnels. Quatre ateliers régionaux ont eu lieu entre novembre 1992 et juin 1993: en Thaïlande pour la région Asie-Pacifique; en République-Unie de Tanzanie et au Cameroun pour la région Afrique; et à la Jamaïque pour la région des Caraïbes. Le matériel présenté dans ce document avait à l'origine été rassemblé pour ces ateliers, aussi le fruit des ateliers, car le matériel d'origine a été enrichi des contributions faites par les participants au cours des débats et des confrontations d'expériences.

Les notes pour la formation sont destinées à faciliter le travail personnel de documentation et d'apprentissage et à servir de guide pour suivre le processus des PAFN. Elles ont une structure modulaire: chaque section correspond à une macrophase du PAFT. Le document donne d'abord des indications méthodologiques pour l'utilisation correcte des notes elles-mêmes; il comporte ensuite sept sections pratiques, et se termine par une série d'annexes.

Les notes pour la formation ont été conçues comme un document de travail dynamique: elles sont effectivement présentées dans un classeur à spirale qui permettra de les mettre à jour et de les enrichir en y ajoutant des annotations personnelles et des renseignements provenant de sources variées. L'Unité de coordination du PAFT (Département des forêts, FAO, Viale dalle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie) sollicite les observations des lecteurs et des utilisateurs.

Encouragements institutionnels à la foresterie communautaire

Schéma d analyse des incitations institutionnelles dans le domaine de la foresterie communautaire. 1994 Note sur la foresterie communautaire n° 10. Rome, FAO.

Ce document rend plus chairs certains aspects institutionnels de la foresterie sahélienne et, grâce à l'analyse de quatre projets forestiers entrepris au Niger au cours des 20 dernières années, élabore un cadre pour l'analyse des activités de foresterie communautaire.

La technique d'analyse se base sur l'utilisation d'un modèle en quatre parties, qui couvre:

· les biens et services dérivés du bois (arbres et biomasse ligneuse): caractéristiques et techniques de contrôle, d'exploitation et d'entretien; communautés qui les administrent et les exploitent; et règlements et institutions qui les régissent et les gèrent;

· les encouragements à l'intention des différentes classes d'agents;

· la structure des interactions qui se produisent lorsque des individus, seuls ou en groupes, grâce aux encouragements dont ils peuvent bénéficier, choisissent et appliquent des stratégies pour obtenir les biens et services dérivés du bois dont ils ont besoin; et

· les résultats, c'est-à-dire l'incidence de l'ensemble des interactions sur la durabilité des ressources en bois, sur l'équité et l'efficacité de la production et de la distribution des biens et services, ainsi que sur la viabilité des institutions forestières.

Deux grands points se dégagent de cette approche institutionnelle adoptée pour mesures susceptibles d'encourager la foresterie communautaire. Tout d'abord, une grande attention doit être accordée aux diverses caractéristiques économiques des arbres dans les efforts de foresterie communautaire. Ces caractéristiques (que l'auteur appelle «caractéristiques des biens et services») sont très importantes pour déterminer les types d'organisations qui sont appropriés pour les gérer.

Deuxièmement, il est important de comprendre de quelle façon les différents règlements en matière de faire-valoir, d'aménagement et d'utilisation des ressources forestières, compte tenu de la nature spécifique des ressources, encouragent, ou au contraire découragent, selon les situations particulières qu'ils créent, la participation des populations à la conservation et à l'utilisation durable de ces ressources. En s'efforçant de garder ces considérations à l'esprit pour formuler les initiatives en matière de foresterie communautaire, on augmentera leurs chances de succès.

Arboriculture

Trees and tree farming. 1992. P.K. Thampan, éd Gandhi Nagar (Kerala), Inde, Peekay Tree Crops Development Foundation.

Trees and tree farming présente un grand nombre d'informations sur les aspects socio-économiques et écologiques de l'arboriculture. Divisé en 18 chapitres, tous écrits par des experts indiens ou Sri-Lankais dans leurs spécialisation, ce livre couvre une vaste gamme de sujets utiles.

Par exemple, la façon dont les forêts peuvent contribuer à augmenter la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et à protéger l'environnement est présentée au profit d'un vaste éventail de lecteurs. Les applications de l'agroforesterie pour maximiser les revenus des exploitants et l'emploi, en plus de bonifier les sols à problèmes afin de les exploiter, sont traitées de façon extensive. La question controversée de l'allopathie due aux arbres (une espèce de plante nuit à d'autres) en agroforesterie - notamment en ce qui concerne les eucalyptus - est mise en lumière afin de stimuler un intérêt pour la recherche dans ce domaine. Les aspects de l'arboriculture liés à la fertilité des sols, couvrant notamment les apports biologiques, sont décrits en détail. Les essences importantes pour la médecine ainsi que les arbres à épices et les arbres fruitiers non exploités mais susceptibles d'avoir une grande valeur économique font l'objet de chapitres distincts. En réponse à l'attention croissante accordée au problème de la pollution associée aux produits chimiques utilisés pour la protection des plantes, on examine le potentiel qu'offrent les arbres et les micro organismes pour la lutte biologique. Les chapitres sur l'amélioration génétique des éléments qui composent les arbres et la production à grande échelle de matériel de plantation de qualité offrent une lecture instructive et stimulante.

Tout en traitant essentiellement de l'Inde et de Sri Lanka, les auteurs des différents chapitres incluent délibérément des références et des exemples tirés du monde entier, ce qui donne à l'ouvrage une plus vaste perspective géographique. Ce livre devrait être précieux pour une vaste gamme de lecteurs, notamment les forestiers professionnels et les étudiants d'agronomie et de foresterie.

La Peekay Tree Crops Development Foundation est une organisation à but non lucratif déclarée en Inde en 1991. L'un des principaux objectifs de cette fondation est de diffuser l'information sur les systèmes d'agriculture basés sur les arbres et leur influence sur la santé du sol, l'environnement et le bien-être des populations, grâce à des publications (y compris un bulletin mensuel Tree World) et à du matériel pédagogique de vulgarisation. Cet ouvrage est le second publié par la fondation (Organics in soil health and crop production a été publié en 1993).

Comprendre la mort régressive des arbres et des forêts

Decline and dieback of tress and forests a global overview. 1994. FAO

Forestry Paper No. 120. Rome, FAO. L'apparition périodique de perte de vigueur des arbres, de mort régressive des branches et de mortalité des arbres pour des raisons inconnues ou difficiles à déterminer est un phénomène oui préoccupe les responsables des ressources et intrigue les chercheurs depuis longtemps. Appelé mort régressive (dieback) ou «déclin», il fait l'objet d'un intérêt de plus en plus vif de la part des chercheurs spécialistes des forêts qui s'efforcent de mieux comprendre la dynamique des écosystèmes forestiers. Le grand public aussi, tout comme la communauté scientifique, est très préoccupé par le fait que de nombreux cas de déclin ou de mort régressive puissent être dus aux activités humaines.

La plupart des cas de déclin ont été signalés en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et dans la région du Pacifique. Cependant, le déclin n'est en aucun cas limité à ces régions. Le déclin d'arbres et de forêts a été signalé dans le monde entier. Quoique les symptômes du déclin soient parfois remarquablement semblables, ils peuvent être dus à de nombreux facteurs différents, qui ont souvent entre eux des interactions complexes.

La fréquence, la structure et l'intensité des cas de déclin ou de mort régressive peuvent nuire à la fourniture durable de biens et services en provenance des forêts et avoir des répercussions sur la gestion des ressources forestières. Les cas de déclin peuvent aussi servir d'indicateurs de la réaction des forêts au changement climatique, question qui est actuellement à l'avant-garde de l'intérêt des chercheurs et du grand public. Il est important que les forestiers, les écologistes, les biologistes et les spécialistes des disciplines apparentées comprennent le mécanisme et les facteurs du déclin, afin que des systèmes appropriés de surveillance et d'aménagement des forêts puissent être mis en place.

Ainsi, ce document donne un aperçu général du problème que posent le déclin et la mort régressive des arbres et des forêts dans un contexte mondial. Il présente des études de cas de déclin et de mort régressive, leurs symptômes, les facteurs qui en sont la cause et leurs incidences sur les forêts sont décrits tels qu'ils sont apparus en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique, en Asie et dans le Pacifique, ainsi qu'en Amérique latine. Il examine le rôle des facteurs tant naturels que dus à l'action de l'homme dans l'apparition des déclins et des morts régressives, et présente des stratégies et tactiques visant à réduire l'incidence de ces phénomènes sur l'aménagement forestier durable. Ce document est destiné aux forestiers, aux chercheurs spécialistes des forêts, aux analystes des politiques ainsi qu'aux décideurs.


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