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3 - Résultats

Les différents résultats de l’étude sont présentés ci-après.

3.1 - Evolution de la situation des produits forestiers au Burkina

La situation des produits forestiers au Burkina évolue en fonction de l’offre et de la demande. La raréfaction et l’éloignement de plus en plus grandissants des zones de prélèvement sont les principales caractéristiques de l’offre du bois actuellement, pour ce qui concerne la production nationale particulièrement. La demande en produits forestiers importés, quant à elle, est depuis marquée par la dévaluation du franc CFA intervenue en 1994.

3.1.1 - Production nationale

Les combustibles ligneux, le bois de service (perches essentiellement), le bois œuvre (sciages), sont produits au niveau national. Les statistiques relatives à ces produits forestiers proviennent d’estimations à partir d’enquêtes plus ou moins récentes, des forêts aménagées et des deux scieries de la ville de Banfora située à l’ouest du pays (Scierie Coulibaly et Scierie Faso Yiiri).

Les tableaux 1 et 2 présentent les statistiques provenant des situations relativement contrôlées.

 

Tableau 1 : Quantités de bois produites par les scieries (en m3)

Année

Nomenclature CE - FAO

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Grumes de sciage (code 1604)

5356

5499

6140

8347

4605

5020

Sciages (code 1633)

1299

1340

1193

1714

1257

1306

Bois de chauffage (code 1863)

968

814

742

1082

865

761

Charbon de bois* (code 1863)

179

166

231

250

221

80

* : équivalent bois

 

Tableau 2 : Quantités de bois produites ou commercialisées* (en m3) à partir de forêts aménagées

Forêt

Année

Région de Ouagadougou

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Gaongo* (code 1863)

0

419

370

432

498

926

Nazinon* (code 1863)

15571

23996

25285

11877

16774

8800

Cassou* (code 1863)

7383

9706

4348

4443

8004

6331

Bougnounou/Nébiélianayou* (code 1863)

3075

3150

4006

3395

4427

3053

Sud-ouest Sissili* (code 1863)

0

0

0

668

1076

30

Silly-Pouni-Zawara* (code 1863)

0

1007

1344

1018

538

503

Sapouy - Biéha* (code 1863)

5506

12741

4411

4788

3346

2612

Gonsé : bois de chauffage (code1863)

0

216

101

70

66

146

Gonsé : autres bois ronds industriels (code 1626)**

0

0

705

378

394

1134

Wayen (code 1863)

0

0

0

736

552

704

Tiogo (code 1863)

0

0

0

570

428

546

Total 1

31535

51235

40570

28375

36103

24785

Région de Bobo-Dioulasso

Maro bois de chauffage (code1863)

10945

9915

8946

13553

9573

9151

Maro : autres bois ronds industriels (code 1626)**

172

89

316

380

699

433

Total 2

11117

10004

9262

13933

10272

9584

Total général

42652

61239

49832

42308

46375

34369

** : perches et/ou fourches

Les tableaux 1 et 2 ci-dessus montrent que la part de bois produit dans des conditions plus ou moins contrôlées reste encore très modeste. Aussi, et à défaut de disposer de statistiques forestières réelles sur la production et la consommation nationales, on procède à des estimations à partir de la population résidente, des résultats d’études ou d’enquêtes de consommation des produits ligneux, avec l’hypothèse de départ que les quantités nécessaires pour la consommation correspondent aux quantités produites. Ainsi, le tableau 3 suivant donne l’évolution de la consommation nationale (et donc de la production nationale) du bois de 1994 à 1999.

 

Tableau 3 : Evolution de la consommation annuelle estimée du bois au Burkina

Année

Population estimée

Bois de feu (m3)

(Code 1863)

Charbon de bois* (m3)

(Code 1863)

Bois de service (m3)

(Code 1626)

Bois œuvre (m3)

(Code 1633)

1994

9 859 827

4 093 677

2 339 244

197 197

29 579

1995

10 096 463

4 191 925

2 395 386

201 929

30 289

1996

10 338 778

4 292 531

2 452 875

206 776

31 016

1997

10 586 909

4 395 552

2 511 744

211 738

31 761

1998

10 840 995

4 501 046

2 572 026

216 820

32 523

1999

11 101 179

4 609 071

2 633 755

222 024

33 304

* : volume équivalent bois (rendement de carbonisation : 25%)

L’estimation des quantités des différents types de bois s’est basée sur les paramètres ci-après :

Population estimée à partir du résultat du recensement général de la population de 1985, soit 7 964 705 habitants (INSD, 1995), et du taux d’accroissement moyen annuel de 2,4% (communiqué verbalement à l’INSD au moment de l’étude).

Consommation moyenne de bois de feu : 0,91 kg/personne/jour (Direction Générale de l’Energie - DGE, 2000) ;

Consommation moyenne de charbon de bois : 0,13 kg/personne/jour (DGE, 2000) ;

Consommation moyenne de bois de service : 0,02 m3/personne/an (Parkan, 1986) ;

Consommation moyenne de bois œuvre : 0,003 m3/personne/an (Parkan, 1986).

On peut faire observer que la population résidente estimée pour l’année 1996 (10 338 778 habitants) est pratiquement la même que celle fournie par le recensement général de la population également réalisé la même année (10 312 609 habitants) (INSD, 2000)

3.1.2 - Importations

Les statistiques relatives aux produits forestiers faisant l’objet de transactions dans le cadre du commerce extérieur sont de loin les mieux organisées au Burkina.

Les tableaux 4 et 5 et la figure 1 présentent l’évolution des importations de produits forestiers de 1994 à 1999.

 

Tableau 4 : Poids net (TM) des produits forestiers importés

Année

Nomenclature nationale :

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Système Harmonisé

Code 44

17348,603

22008,416

27586,852

29463,831

25320,582

21946,138

Code 45

0,254

1,536

5,644

4,877

0,35

4,31

Code 46

378,041

336,322

348,117

382,886

352,646

451,461

Code 47

0,395

4,426

0,5

0,556

0,495

14,263

Code 48

5608,869

6657,311

8551,336

9351,012

11334,858

9480,021

Code 49

344,763

678,328

638,94

482,72

708,697

1103,94

Total

23680,93

29686,34

37131,39

39685,88

37717,63

33000,13

Tableau 5 : Valeur Douane des produits forestiers importés (en millions FCFA)

Année

Nomenclature nationale :

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Système Harmonisé

Code 44

1534,1379

1734,4172

2214,4988

2145,9721

2013,4405

2005,7746

Code 45

1,574347

0,62459

4,57466

0,916211

0,124132

1,010589

Code 46

140,87466

171,09003

141,48112

172,37116

184,22757

268,33295

Code 47

0,11

4,704409

0,025

0,27845

0,071

2,940322

Code 48

5044,5051

6331,4048

8073,597

7904,3551

8346,9095

7337,2121

Code 49

1690,9427

3246,8321

2479,3059

1781,8061

2316,7117

3534,297

Total

8412,145

11489,07

12913,48

12005,7

12861,48

13149,57

 

Figure 1 : Evolution des importations de produits forestiers au Burkina

On peut observer que les quantités importées présentent une fluctuation peu marquée d’une année à l’autre, avec néanmoins une augmentation sensible de 1996 à 1998 dont celle de 1997 est la plus importante (figure 1). Elles incluent très vraisemblablement les admissions temporaires de marchandises.

Bien naturellement, cette transaction commerciale résulte par une sortie massive des devises dont l’importance peut être appréciée au tableau 5. Ainsi, les valeurs douanières des produits forestiers importés varient de 8,4 milliards FCFA en 1994 à 13,1 milliards FCFA en 1999, soit un accroissement de près de 56%.

3.1.3 - Exportations

L’évolution des exportations de produits forestiers de 1994 à 1999 est donnée dans les tableaux 6 et 7 et la figure 2.

 

Tableau 6 : Poids net (TM) des produits forestiers exportés

Année

Nomenclature nationale :

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Système Harmonisé

Code 44

18,112

80,669

42,534

69,925

77,46

330,575

Code 46

61,652

73,873

66,839

91,444

102,757

120,005

Code 48

12,456

10,049

39,961

97,81

603,88

357,5

Code 49

3,539

2,494

2,655

20,38

6,866

8,629

Total

95,759

167,085

151,989

279,559

790,963

816,709

 

Tableau 7 : Valeur Douanière des produits forestiers exportés (en millions FCFA)

Année

Nomenclature nationale :

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Système Harmonisé

Code 44

18,436319

25,604229

42,627925

57,327109

95,81392

64,961439

Code 46

151,15863

146,60576

98,171163

177,41339

154,54189

147,28371

Code 48

9,38786

13,614201

272,34614

718,40465

2420,3739

790,05086

Code 49

10,745345

12,314371

11,295279

110,33346

26,035605

48,144764

Total

189,7282

198,1386

424,4405

1063,479

2696,765

1050,441

Figure 2 : Evolution des exportations de produits forestiers du Burkina

La figure 2 visualise de façon évidente l’accroissement spectaculaire des exportations de produits forestiers à partir de 1997. Comparativement aux quantités importées, les exportations sont de loin très faibles. Elles représentent, en terme de quantité, 0,4% des importations en 1994 et 1996, 0,6% et 0,7% en 1995 et 1997, et enfin 2,1% et 2,5% en 1998 et 1999, respectivement. Cela se comprend aisément, le Burkina n’étant pas un pays forestier. Ces quantités doivent correspondre dans la plupart des cas aux réexportations de produits forestiers qui étaient sur le territoire à titre d’admission temporaire.

3.2 - Situation actuelle des statistiques forestières relatives aux produits forestiers

La situation des statistiques forestières relatives aux produits forestiers est extrêmement variable selon les produits et les types de transactions.

3.2.1 - Production nationale

Les produits forestiers faisant l’objet de collecte d’informations sont les combustibles ligneux, le bois rond industriel (bois de service) et les sciages (bois œuvre). Ces informations sont relatives au volume (cas de combustibles ligneux), au volume et au nombre pour les grumes de sciage et les sciages, au nombre pour le bois œuvre d’artisanat, au nombre et très rarement au volume pour ce qui est du bois de service (perches, poteaux, essentiellement).

Les méthodes de collecte des données forestières sont disparates, allant d’enquêtes ponctuelles à l’enregistrement plus ou moins systématique des quantités produites sur le terrain ou commercialisées.

L’exploitation du bois (combustibles ligneux, bois de service et bois œuvre) pour les besoins propres des populations en milieu rural s’exerce sous forme de droits d’usage traditionnels de cueillette ou de ramassage reconnus par la loi. A ce titre, elle ne fait l’objet d’aucun suivi, et par conséquent ne fait pas l’objet de collecte de statistiques. Cette partie de la production et de la consommation du bois, qui est de loin la plus importante, est de temps en temps estimée à travers des enquêtes ponctuelles d’envergure locale ou régionale habituellement, nationale moins couramment. Ainsi et à titre d’exemple, sur une période d’une vingtaine d’années, des études de portée nationale relatives aux combustibles ligneux ont été réalisées seulement en 1980-81, 1994 et 1999-2000 (DGE, 2000).

La part du bois commercialisé devrait être a priori mieux maîtrisée. Malheureusement, cela ne l’est que partiellement. En effet, c’est seulement au niveau des forêts aménagées que la tenue de statistiques forestières est une réalité, mais présente également des formes variables. C’est ainsi que dans les forêts naturelles aménagées et gérées avec la participation des populations riveraines pour le ravitaillement de la ville de Ouagadougou en bois de feu, seules les quantités de bois commercialisées sont connues (tableau 2). Les statistiques relatives aux quantités de bois produites sur ces chantiers forestiers ne sont pas enregistrées par les organisations socioprofessionnelles d’exploitants forestiers plus connues sous le nom de groupements de gestion forestière (GGF). Par contre, dans les plantations forestières et dans les forêts naturelles aménagées pour le ravitaillement de la ville de Bobo-Dioulasso, les quantités de bois produites et commercialisées sont enregistrées. On peut effectivement constater (tableau 2) que des données sur certaines forêts manquent pour certaines années.

En dehors des forêts naturelles ou artificielles aménagées, des données forestières relatives aux quantités commercialisées de bois auraient pu être collectées à partir de la délivrance des différents permis d’exploitation du bois : permis de coupe, permis de circulation, permis de dépôt. Mais rien n’est actuellement fait dans ce sens au niveau du Service forestier.

Les rapports périodiques qui parviennent chaque trimestre au niveau central ne sont pas toujours présentés ni de façon uniforme, ni de façon détaillée, qui ne permet pas leur exploitation en vue de produire des statistiques forestières. Par exemple, il aurait été possible d’estimer avec une fiabilité satisfaisante les quantités de bois exploitées à des fins commerciales, à partir des recettes résultant de la délivrance des permis de coupe. Or les recettes par sous secteur (forêts, faune et pêches) sont présentées en recettes ordinaires et en recettes contentieuses. Les recettes ordinaires, qui correspondent pour le sous secteur forêts aux recettes générées par la délivrance des permis de coupe, de circulation et de dépôt, sont présentées de façon globale même s'il est impossible de faire le part de la contribution de chaque type de permis à leur formation.

Il va sans dire que dans un tel contexte, il n’existe aucune méthode de compilation des données forestières, aucun mécanisme de leur validation et diffusion. Les informations relatives aux statistiques forestières sont habituellement recherchées par à-coups au gré des besoins dans des rapports d’activités des projets d’aménagement forestier ou des services officiels de l’administration forestière.

Les données forestières de la production nationale sont actuellement collectées tant bien que mal par les producteurs ruraux organisés en GGF pour l’aménagement participatif des forêts, les deux scieries, les directions des projets d’aménagement des forêts, et le Service forestier qui devrait les recevoir de tous les autres acteurs, les centraliser, les gérer, puis les mettre à la disposition des différents utilisateurs. Elles devraient être également tenues par les associations des commerçants de bois. Les tableaux 1 et 2 donnent une très bonne idée de l’état actuel de la collecte et de la gestion des statistiques relatives aux principaux produits forestiers de production nationale. Il est loin d’être satisfaisant.

Les combustibles ligneux (bois de feu et charbon de bois) sont, bien entendu, de loin les principaux produits forestiers de production nationale (tableau 3).

Les données relatives aux productions des deux scieries (nombres et volumes des grumes de sciage, volumes de sciages) sont régulièrement fournies au Service forestier dans les rapports annuels, conformément au cahier des charges qui accompagne le permis de grande coupe.

La capacité de production de ces scieries reste stagnante, si on admet qu’elle ne régresse pas (tableau 1), car déjà en 1982, elles fournissaient 1 500 m3 de sciages (planches et chevrons, essentiellement) par an (Parkan, 1986). Les informations techniques qui suivent permettent d’apprécier davantage cette capacité (Conte, 1995) :

La Scierie Coulibaly, installée en 1970 à Banfora, dispose du matériel ci-après :

Matériel de scierie :

- une scie à ruban avec chariot à griffage manuel ;

- une scie de reprise à deux scies circulaires dont l’une est fixe et l’autre mobile ;

- une ébouteuse mise à longueur de produits.

Matériel d’affûtage :

- un banc de planage complet ;

- une affûteuse ;

- appareils à écraser et à rectifier.

Matériel d’exploitation forestière et de transport :

Ce matériel est bien trop vieux pour donner de bons résultats et se compose de :

un tracteur débardeur ;

un camion grumier.

La Scierie Faso Yiiri, plus ancienne mais dont la date d’installation n’est pas connue, dispose du matériel ci-après :

Matériel de scierie :

une scie de tête à deux lames de scies circulaires ;

une scie de reprise à deux scies circulaires, l’une fixe et l’autre mobile ;

une ébouteuse mise à longueur de produits.

Matériel d’affûtage :

L’affûtage se fait directement sur la machine à l’aide des lames de la scie de tête qui sont à dents rapportées, sans les démonter.

Matériel d’exploitation forestière et de transport :

deux tracteurs débardeurs ;

deux camions grumier.

En outre, la Scierie Faso Yiiri dispose de matériel de menuiserie composé de :

une combinée ;

un tour à bois ;

une scie à panneau.

Au vu du matériel (vétuste, dans l’ensemble) dont disposent les deux scieries, on comprend mieux que leur capacité de production reste stagnante.

3.2.2 - Commerce extérieur des produits forestiers

Les données relatives au commerce extérieur (importations et exportations) sont recueillies au moyen des déclarations de douane qui sont saisies sous un Système de Gestion de Base de Données (SGBD) connu sous le nom de SYDONIA. Elles se rapportent au commerce spécial. La date retenue pour les transactions est la date de l’enregistrement.

A l’importation, le commerce spécial comprend les importations pour la consommation intérieure, les admissions temporaires, les entrées pour les usines exercées.

A l’exportation, le commerce spécial se compose des exportations simples, des réexportations de marchandises qui étaient sur le territoire à titre d’admission temporaire ou après transformation dans les usines exercées.

Les exportations nationales concernent l’exportation des marchandises produites sur le territoire douanier.

Les données relatives aux produits forestiers concernés par le commerce extérieur sont tenues par la Direction Générale des Douanes (DGD), les sociétés de transit, le Centre des Guichets Uniques du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA), l’Institut National de la statistique et de la Démographie (INSD). Les données dont dispose l’INSD sont des extractions mensuelles que lui fournit la DGD, à partir de sa base de données gérée avec le SGBD appelé SYDONIA. Elle est, en effet, la structure par excellence qui centralise toutes les données relatives aux produits forestiers concernés par le commerce extérieur.

Les tableaux 8 et 9 suivants présentent les principaux produits forestiers concernés par le commerce extérieur.

Tableau 8 : Principaux produits forestiers importés (TM) au Burkina

Année

Nomenclature CE-FAO

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Panneaux pour parquets en bois

0

0

0

0,504

0

0

Grumes, sciage + placage (C) (code 1601)

0

0

0

0,16

0,29

9,09

Grumes, sciage + placage (NC) (code 1604)

13,945

82,295

2,4

10,778

12,712

16,428

Bois de trituration + particules (C) (code 1608)

0,007

0

0,02

0,015

0,183

27,47

Bois de trituration + particules (NC) (code 1611)

0

11,063

0,42

3,157

0,678

2,255

Résidus de bois (code 1620)

0

2,561

0

0

0

2,29

Sciages (C) (code 1632)

0,79

0,8

16,44

15,4

13,407

12,023

Sciages (NC) (code 1633)

12985,725

17131,233

22670,815

24442,114

20250,731

17064,591

Feuilles de placage (code 1634)

301,047

65,551

168,274

57,704

140,021

240,162

Contre-plaqués (code 1640)

2403,332

2863,555

3080,242

3246,207

2920,355

2986,384

Panneaux de particules (code 1646)

15,987

0,625

0,514

15,97

9,581

1,55

Pâte de bois mécanique (code 1654)

0

0

0

0,556

0,049

2,163

Bois rond industriel-BB (NC) Tropical (code 1657)

0

0

0

0,03

0

0

Pâte écrue, bisulfite (code 1660)

0,095

0

0

0

0

0

Pâte blanchie, sulfate et soude (code 1663)

0,3

4

0

0

0

0,035

Pâte de bois à dissoudre (1667)

0

0

0,5

0

0

0

Vieux papier (code 1669)

0

0,426

0

0

0,446

12,065

Bois rond industriel-BB (NC) Autre (code 1670)

0

0

0

0,025

0

24,7

Papier journal (code 1671)

210,524

272,776

235,664

631,081

715,341

931,507

Papier, impression et écriture (code 1674)

1979,487

2503,526

3599,268

3209,224

3198,763

3549,156

Papiers domestiques et hygiéniques (code 1676)

167,608

181,75

183,868

266,707

273,377

451,759

Papier et carton, emballage (code 1681)

2620,26

3169,514

3431,145

4253,907

6007,371

3748,862

Papier et carton, NDA (code 1683)

630,99

529,745

1101,391

990,093

1140,006

798,737

Charbon de bois** (code 1863)

2

8,8

0

10,4

54,692

2,34

Bois de chauffage (code 1863)

0

0

0

0,4

0,82

6,335

Autres bois ronds industriels (code 1871)

2,047

1,5

49,019

52,87

61,37

57,114

Sciages et traverses (code 1872)

1583,548

1800,963

1569,281

1583,23

1869,043

1463,821

Panneaux de fibres (code 1874)

41,675

46,07

29,427

32,667

27,718

31,34

Liège et ouvrages en liège (code 45*)

0,254

1,536

5,644

4,877

0,35

4,31

Ouvrages de sparterie et de vannerie (code 46*)

378,041

336,322

348,117

382,886

352,646

451,461

Produits de l'édition, de la presse et... (code 49*)

344,763

678,328

638,94

482,72

708,697

1103,94

Total

23682,425

29692,939

37131,389

39693,682

37758,647

33001,888

* : Code du Système Harmonisé ; ** : équivalent bois de chauffage

Tableau 9 : Principaux produits forestiers (TM) exportés du Burkina

Année

Nomenclature CE-FAO

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Sciages (NC) (code 1633)

2

49,654

15

0

27,7

29,04

Feuilles de placage (code 1634)

0

0

7,477

0,1

0

14,25

Contre-plaqués (code 1640)

0

0,048

0

0

0,049

0

Panneaux de particules (code 1646)

0,019

0

0

0

0

0

Papier journal (code 1671)

0

0

0

0

0

17,799

Papier, impression et écriture (code 1674)

0,18

0,33

25,635

63,651

56,42

63,369

Papiers domestiques et hygiéniques (code 1676)

0

0,6

0

0

0

0

Papier et carton, emballage (code 1681)

12,276

1,962

11,202

27,713

546,687

276,332

Papier et carton, NDA (code 1683)

0

7,157

3,124

6,446

0,773

0

Charbon de bois** (code 1863)

0

0

0

12,48

0

0

Autres bois ronds industriels (code 1871)

0

0

0,06

0

0

264,58

Sciages et traverses (code 1872)

16,093

30,967

19,997

66,705

49,711

22,705

Ouvrages de sparterie et de vannerie (code 46*)

61,652

73,873

66,839

91,444

102,757

120,005

Produits de l'édition, de la presse et... (code 49*)

3,539

2,494

2,655

20,38

6,866

8,629

Total

95,759

167,085

151,989

288,919

790,963

816,709

* : Code du Système Harmonisé ; ** : équivalent bois de chauffage

L’analyse du tableau 8 révèle qu’une trentaine de produits forestiers résultant du traitement des données fournies par la DGD, et dont la majorité se compose de nombreux sous produits, sont importés au Burkina. Les plus importants d’entre eux appartiennent aux catégories des sciages (codes 633 et 1872), des contre-plaqués (code 1640), des papiers et cartons (codes 1671, 1674, 1676, 1681, 1683). Nous pouvons également remarquer dans ce tableau que les trois dernières lignes concernent des produits que nous n’étions pas en mesure de classifier selon la nomenclature CE-FAO. Aussi, ont-ils été présentés selon le Système Harmonisé (codes 45, 46 et 49). En apparence, le chapitre 46 de cette nomenclature n’existe pas dans la nomenclature CE-FAO.

Les principaux produits forestiers exportés (tableau 9) se retrouvent dans les catégories des sciages (codes 1633 et 1872) et des papiers et cartons (codes 1674 et 1681). Il doit s’agir, dans l’ensemble, certainement de réexportations de marchandises qui étaient sur le territoire à titre d’admission temporaire. Cependant, les quantités relativement élevées des produits du chapitre 46 du Système Harmonisé laissent penser qu’elles se composent probablement de marchandises de production nationale et des réexportations.

 

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