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3.3 Insular East Africa / Iles de l'Afrique de l'Est

3.3.1 Comores (F)

INTRODUCTION

Principaux Produits Forestiers Non Ligneux

Les produits forestiers non-ligneux (PFNL) utilisés aux Comores incluent les plantes comestibles et ornementales, les animaux vivants, le miel ainsi que le fourrage.

Informations générales

L'utilisation des PFNL aux Comores n'a jamais été étudiée. «Aucune mesure n'a été prise pour rentabiliser ces disponibilités au profit des communautés rurales. Les villageois les exploitent à leur guise» (Ben Houssen, 1991).

PLANTES ET PRODUITS VEGETAUX

Nourriture

Les plantes comestibles consommées aux Comores sont le taro, les aréquiers (Areca sp.), les agrumes (Citrus sp.) et les caféiers sauvages (Coffea sp.). Toutes ces espèces poussent à l'état spontané ou subspontané (FAO, 1994).

La production de confiture et de jus obtenu de Psidium guajava alimente une petite industrie de transformation (Ben Houssen, 1991).

ANIMAUX ET PRODUITS ANIMAUX

Animaux vivants

Les reptiles sont achetés par les amateurs de vivarium aux Comores. En plus, il existe un commerce des papillons rares (FAO, 1994).

REFERENCES

Ben Houssen, A. 1991. Rapport national pour le 10ème Congrès Forestier Mondial à Paris. République Fédérale Islamique des Comores, Ministère de la Production, de l'Industrie et de l'Artisanat. Moroni

FAO. 1994. Conservation de la biodiversité et développement durable sur l'île de Mohéli (Comores). Préparé par B. Bousquet et J.-P. Ledant. République Fédérale Islamique des Comores.

REMERCIEMENTS

Ce rapport a été réalisé grâce au financement du Programme de Partenariat CE-FAO «Collecte et analyse des données pour un aménagement durable de la Forêt dans les pays A.C.P.». Le contenu est basé sur l'information accessible au siège central de la FAO à Rome.

Des informations supplémentaires sur les PFNL aux Comores seraient bienvenues et reconnues en bonne et due forme.

3.3.2 Madagascar (F)

INTRODUCTION

Principaux Produits Forestiers Non Ligneux

Les principaux produits forestiers non ligneux (PFNL) sont les plantes médicinales (e.g. Prunus africana, Catharanthus roseus, Centella asiatica), les plantes ornementales (e.g. orchidées, plantes aquatiques (Aponogeton sp.), plantes xérophiles), les huiles essentielles (e.g. Syzygium sp.) et les animaux vivants (e.g. oiseaux, mammifères, reptiles, insectes).

Informations générales

Les PFNL à Madagascar sont utilisés pour l'autoconsommation ainsi que pour la commercialisation locale, régionale, nationale et internationale. En évaluant l'utilisation des PFNL dans cinq aires protégées sur les falaises orientales de Madagascar39, Walter (1996, 1998) conclut que l'utilisation des PFNL destinés à l'autoconsommation est plus importante que la commercialisation des PFNL. Les PFNL les plus importants concernant l'autoconsommation dans toutes les réserves sont les plantes médicinales, les matériaux de construction, les animaux et les plantes alimentaires.

Concernant la commercialisation, Walter (1996) a identifié différents PFNL qui sont importants dans les différentes aires protégées:

· les plantes médicinales (Prunus africana) à Zahamena;

· les plantes ornementales (orchidées), papillons, reptiles et amphibiens à Anamalazoatra;

· les plantes ornementales (Cyathea sp., Ficus sp., orchidées), reptiles et amphibiens à Ranomafana;

· des fibres de Vonitra thouarsii et Chrysalidorcarpus ruber à Mananara; et

· des animaux, plantes médicinales et plantes ornementales (Cyathea sp., orchidées) à Masoala.

Ces PFNL sont commercialisés au niveau local et régional (par exemple des plantes ornementales vendues aux touristes) ainsi qu'au niveau national (plantes médicinales) et international (par exemple Prunus africana).

La valeur totale des PFNL commercialisés est difficile à estimer. BIODIV (1994a) donne des chiffres indicatifs et conservateurs sur l'exportation des PFNL malgaches:

Tableau No. 1. L'exportation des PFNL de Madagascar en 1993

 

Plantes médicinales

Reptiles et amphibiens

Plantes aquatiques

Plantes ornementales

Insectes

Oiseaux

Valeur en FMG

1 493 752 417

604 649 000

135 228 000

114 511 000

38 960 000

11 495 000

Valeur en dollars E.-U.

780 435

315 909

70 652

59 828

20 355

6 006

Quantité

641 023t

143 279 individus

314 954 pièces

66 439 pièces

102 377 individus

1 685 individus

Nombre d' espèces commer-cialisées

11

70

1

plus de 200

60

4

Impor- tateurs les plus impor-tants

Europe

Europe (80%); États-Unis (20%)

Europe (80%);

États-Unis (20%)

Europe

Europe

Europe, Japon, Réunion

Source: modifié selon BIODEV (1994)

PLANTES ET PRODUITS VEGETAUX

Médecine

Selon Walter (1996), la valeur des plantes médicinales40 a atteint 2 089 864 dollars E.U. (FMG4 000 000 000)41 en 1993, ce qui correspond à 57 percent de la valeur de l'exportation du bois (1993: 3 643 700 dollars E.-U. ou FMG6 974 041 923). Ainsi, parmi les plantes médicinales de grande valeur se trouvent Prunus africana, Catharanthus roseus et Centella asiatica. En outre, ce chiffre est beaucoup plus élevé que celui proposé par BIODEV (1994, voir Tableau 1), car il inclut l'exportation des produits semi-transformés comme le liquide obtenu de l'écorce de Prunus africana.

Prunus africana est un arbre pan tropical qui se trouve dans les régions Nord et Est de Madagascar. Des extraits liquides de l'écorce sont utilisés pour la production d'un médicament italien («Pigenil»), appliqué contre la maladie de la prostate. L'écorce est exploitée commercialement à Madagascar depuis 1979. Entre 1988 et 1994, 180 t en moyenne d'écorce ont été exploitées. Jusqu'à présent, il n'existe pas de chiffre confirmé officiellement concernant la valeur et la quantité de l'écorce exploitée, ou du liquide exporté. Walter (1996) estime que les 300 t d'écorce exploitées en 1993 ont eu une valeur d'exportation d'environ US$1 436 781 (FMG2 750 000 000), ce qui correspond à 166 percent de la valeur des autres plantes médicinales exportées.

Prunus africana est uniquement recueilli en forêt naturelle. Différents rapports (Cunningham et al. 1997, Walter & Rakotonirina 1995, Walter 1996, Walter 1998) indiquent une surexploitation de cette espèce à Madagascar. A cause de cette surexploitation, Prunus africana est mis sur l'Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).

La chaîne de commercialisation inclut des centaines de paysans, quelques intermédiaires et un exportateur: Les paysans exploitent l'écorce en abattant l'arbre et vendent le produit brut, l'écorce, aux intermédiaires. Les intermédiaires sèchent l'écorce et la transportent à l'exportateur. Ce dernier transforme l'écorce en un produit liquide et l'exporte vers l'Italie (Walter, 1996).

Catharanthus roseus, autrefois appelé Vinca rosea, a été utilisé comme plante ornementale pendant longtemps. Il est facilement cultivé et se propage rapidement. Parmi les remèdes traditionnels, il a été utilisé principalement comme un anti-diabétique. La recherche effectuée pour isoler les éléments anti-diabétiques de la plante a mené à la découverte de ses propriétés d'inhalatrices du cancer. Il est couramment utilisé à travers le monde dans le traitement de différentes formes de cancer et spécifiquement dans le traitement de la leucémie des enfants.

Environ 1 000 tonnes de C. roseus (racines et parties aériennes) sont exportées chaque année (Rosianaivo, 1990). Entre 1990 et 1995 le prix des racines et des tiges de Catharantus roseus était de 55 Francs Français par kg FOB (FAO, 1997a).

Autrefois, cette plante était recueillie à l'état sauvage. Cependant, à cause d'une augmentation de la demande, la plante est maintenant cultivée sur une échelle commerciale à Ranopiso, dans le sud de Madagascar.

Centella asiatica est une herbe pantropicale qui pousse dans la nature autour d'Antananarivo et dans la forêt pluviale dans la région est de Madagascar. Elle a été utilisée contre la lèpre dans la médicine traditionnelle. Dans la médecine moderne, elle est utilisée pour guérir les blessures. C. asiatica est d'origine sauvage; Madagascar est le principal producteur et fournisseur sur le marché mondial. Centella asiatica est vendue 25 Francs Français/kg FOB (FAO, 1997a).

Parmi les 86 espèces de Rauwolfia qui se trouvent dans plusieurs endroits tropicaux et subtropicaux, R. serpentina et R. vomitoria sont considérées comme les plus importantes du point de vue commercial. Rauwolfia est utilisée dans le traitement de l'hypertension, comme tranquillisant dans le traitement de désordres mentaux, et dans le traitement de problèmes cardiaques.

Deux espèces de Voacanga, V. africana et V. thouarsii, sont utilisées dans le traitement de désordres cérébraux. V. thouarsii se trouve en abondance dans la partie est de Madagascar. Les quantités exportées ne couvrent pas la demande qui atteint 150 tonnes chaque année (Rosianaivo, 1990).

Drosera madagascariensis est une herbe qui pousse dans la région d'Antananarivo. Certaines parties de cette plante ont des ingrédients essentiels pour certains médicaments utilisés dans le traitement des infections du système respiratoire.

La recherche a identifié quatre autres plantes médicinales qui sont exportées depuis 1985: les fruits d'Areca madagascariensis, Nedemia nobilis, Nummelariodes cotyle et Ravenea rivularis. La recherche sur Ilex mitis, Eugenia jambolana et Aloe vahombe a aussi produit des résultats remarquables (Rosianaivo, 1990).

Tableau No 2. Évolution des exportations de plantes médicinales42 de Madagascar

Année

Quantité (tonnes)

Valeur (dollars E.-U.)

1990

402

522 906

1992

257

274 881

1993

641

780 510

1994

319

399 635

1995

860

464 499

Source: FAO 1997a, selon le Ministère du Commerce et du Ravitaillement.

Parfums et cosmétiques

Les informations concernant des huiles essentielles sont tirées de la FAO (1997a).

Les huiles essentielles sont utilisées dans les différents segments de l'industrie alimentaire, de l'industrie des arômes et des cosmétiques, et de l'industrie pharmaceutique.

Tableau No. 3. Evolution des exportations d'huiles essentielles de Madagascar

Année

Quantité (tonnes)

Valeur (dollars E.-U.)

1991

960

3 390 000

1992

1 013

3 426 000

1993

1 451

3 980 000

1994

1 141

3 881 000

Source: FAO (1997a)

En 1994, 97 percent de la production d'huile était de l'huile de girofle (dont 300 tonnes d'huile provenant des feuilles de girofle; un percent de l'huile d'ilang-ilang, et le reste se partageait principalement entre les huiles de vétiver, géranium, citron et lemon grass). Le girofle et l'ilang-ilang représentaient 92 percent de la valeur FOB.

Le marché des huiles essentielles est très étroit. L'arrivée sur le marché de grandes quantités a provoqué une chute drastique des prix de ce marché. Quand les quantités deviennent importantes, les huiles synthétiques apparaissent et font une vive concurrence aux produits naturels par la qualité uniforme et leur disponibilité en grandes quantités.

Pour faire face à cette situation une stratégie d'intervention dans ce secteur devrait:

· Focaliser sur des segments spécifiques où Madagascar peut s'assurer une source d'approvisionnement en matière de qualité;

· Améliorer la qualité des opérations de distillation; et

· Procéder méthodiquement vers un niveau de transformation secondaire avec la collaboration de clients industriels représentant des marchés clés.

Ustensiles, artisanat et matériaux de construction

Le raphia est utilisé pour faire les nattes de plages (sur le marché européen), revêtements muraux, chapeaux (Etats-Unis), maroquinerie (combinaison du raphia avec le cuir pour donner un produit plus ou moins haut de gamme), sacs, etc. Les zones de production sur la côte ouest sont: Mahajanga, Maintirano, Antsohihy, Besalampy et sur la côte est sont: Toamasina, Sambava, Mananjary. Les principaux pays de destination des exportations malgaches sont: la France, l'Italie, l'Allemagne et les Etats-Unis.

Tableau No. 4. Exportations du raphia de Madagascar

Année

Quantité (tonnes)

1990

681

1991

643

1992

1 615

1993

1 756

1994

2 520

1995

3 196

Source: FAO (1997a)

Plantes ornementales

Les informations concernant les plantes ornementales sont tirées de la FAO (1997a).

Les plantes ornementales sont utilisées dans l'industrie de la floriculture et de l'horticulture par les organismes de recherche et les collectionneurs de plantes. Les plantes exportées de Madagascar sont: les orchidées, les plantes grasses, les plantes aquatiques (Aponogeton sp.), les plantes xérophiles (Euphorbies, Pachypodes, Aloes) et quelques fleurs coupées. Car les plantes ornementales viennent de différentes sources (sauvages et cultivées) et de différents systèmes de production (dans et hors de la forêt), il est difficile d'estimer la quantité de plantes ornementales qui font partie des PFNL.

Entre 1990 et 1995, Madagascar a exporté annuellement en moyenne environ 276 000 plantes ornementales pour un chiffre d'affaires de l'ordre de US$100 000. Les plantes aquatiques et les Euphoribiceae représentent plus de 90 percent des plantes exportées pour près de 50 percent de la valeur FOB. En 1993 par exemple, 314 954 individus d'Aponogetum sp. ont été exportés pour une valeur de 70 652 dollars E.-U. (BIODEV, 1994). La valeur d'exportation des orchidées varie de 5 000 à 20 000 dollars E.-U. par an et représente 40 percent de la valeur FOB des plantes ornementales (FAO, 1997a).

Les producteurs sont généralement de petites entreprises familiales disposant d'une petite superficie sur leur propriété pour la production de leurs plants. Ils font la collecte des plantes et les reproduisent de manière à créer un stock permettant de répondre à la demande de leurs clients. On trouve environ une dizaine d'exportateurs agréés en horticulture.

Le développement des plantes ornementales est confronté à une forte concurrence internationale. Les créneaux offrant des opportunités de développement des plantes ornementales ne sont pas évidents. Il est peu probable que ces activités amènent les paysans à modifier leur comportement actuel. L'impact risque d'être minime sur les populations demeurant dans les zones périphériques des forêts naturelles.

ANIMAUX ET PRODUITS ANIMAUX

Animaux vivants

Madagascar exporte un très petit nombre d'oiseaux. D'après les données du CITES, on retrouve principalement trois oiseaux (Agapornis canus, Coracopsis nigra et Coracoïdes vasa). La valeur d'exportation des dernières années (1990-1995) semble osciller entre 5 000 et 40 000 dollars E.-U. par an (prix FOB). Le nombre de spécimens exportés est très variable d'une année à l'autre. La principale destination est la France.

D'après les informations statistiques obtenues, le marché à l'exportation des oiseaux de Madagascar est modeste et peu important. En outre, les prix fluctuent rapidement à la baisse lorsque le volume offert augmente. C'est un marché qui s'adresse principalement aux collectionneurs et, dans une moindre mesure, à des institutions spécialisées (zoo). Si la demande des pays industrialisés devient importante, on observe l'apparition de la reproduction en captivité dans les pays consommateurs.

L'opportunité de développement pour ces oiseaux est minime. En outre, le potentiel du développement de l'exploitation de ces animaux aura très peu d'impacts sur les communautés rurales. A cela s'ajoutent tous les problèmes liés aux normes internationales et aux contrôles environnementaux sur l'exportation des animaux exotiques.

Le marché des reptiles et batraciens a été stagnant entre 1990 et 1995. La valeur annuelle des exportations est de l'ordre de 700 000 dollars E.-U.. La structure des produits vendus se présente comme suit.

Tableau No. 5. Exportation de quelques reptiles de Madagascar (1990 - 1993)

Produits

Quantité moyenne

(par an et exemplaire)

Valeur moyenne (dollars E.-U.)

Geckos (lézards)

55 000

350 000

Caméléons

20 000

300 000

Mantella (grenouilles)

20 000

100 000

Source: FAO (1997b)

Légalement, ces spécimens doivent se reproduire en majorité en captivité pour obtenir des autorisations d'exportation. Il n'existe qu'un petit groupe d'exportateurs agréés. Les ventes se font généralement entre le producteur national et un grossiste/détaillant se trouvant à l'étranger.

Les autres espèces de reptiles faisant l'objet d'un commerce international sont exportées sur une base très irrégulière et en très petites quantités. Ces produits ne justifient pas la mise sur pied d'une organisation soutenue assurant la reproduction à des fins commerciales.

Finalement, il existe une multitude d'insectes en vente à l'exportation, tels que: les blattes, les gloméris, les phasmes, les iules, les hypolimnas et les nephiles, etc. Les prix varient de 1 à 4 dollars E.-U. (FOB). Les quantités sont inconnues. Par contre, ces marchés ne paraissent pas stables et font l'objet de commandes très irrégulières. En 1994, les statistiques des Eaux et Forêts établissaient à 6 780 le nombres d'insectes exportés (autres que les papillons) pour une valeur de l'ordre de 5 600 dollars E.-U. (FAO, 1997a).

Miel et cire

Le miel est utilisé comme miel de table ainsi qu'industriel (pour l'utilisation en boulangerie, pâtisserie, aliments pour bébé, céréales, arômes de tabac, boissons, produits pharmaceutiques et cosmétiques).

La production oscille entre 3 500 à 4 000 tonnes par année. On pratique très peu d'élevage des abeilles. C'est généralement un paysan récolteur de miel qui exerce son activité en marge des autres activités agricoles. Le miel récolté est généralement de basse qualité. Il est consommé sur place. Une faible quantité est acheminée en ville par des commerçants ou collecteurs pour la revente. L'exportation est quasiment nulle (FAO, 1997a).

Autres produits d'animaux non comestibles

Le marché des papillons à l'exportation est inconnu. On exporte quelques larves de papillons (vivants) et des papillons montés sur cadre (morts). Selon les indications de quelques opérateurs, le marché varie d'une année à l'autre, mais représente une valeur oscillante de 50 000 à 150 000 dollars E.-U. par an. C'est une activité qui est principalement entre les mains de quelques exportateurs agréés. Il y a peu d'intervenants internationaux. Le producteur exportateur entre directement en contact avec les clients/détaillants. Ce n'est pas un marché stable et aussitôt que l'offre augmente, les prix fléchissent. En 1994, les statistiques des Eaux et Forêts dénombraient l'exportation de 3 574 papillons pour une valeur d'environ 1 700 dollars E.-U. (FOB) (FAO, 1997a).

REFERENCES

BIODEV. 1994. Study of the collection of wild specimen of Malagasy plants and animals destined for export (with emphasis on regions chosen for future projects development). (Study II b for the TRADEM project). Antananarivo. Rapport non publié

Cunningham M.; A.B. Cunningham; U. Schippmann. 1997. Trade in Prunus africana and the implementation of CITES. German Federal Agency for Nature Conservation. Bonn.

FAO. 1992. Etude de l'occupation du sol dans le bassin versant et la rivière "Makamo", Zone d'Anjozorobe. Projet MAG/88/032.

FAO. 1995a. Étude sur la diversification des productions naturelles pour la conservation et le développement durable. Madagascar. Projet TCP/MAG/2358.

FAO. 1995b. Utilisation traditionnelle des ressources forestières et technique d'amélioration par le Projet MAG/88/032 dans le bassin versant d'Anjozorobe. Projet DP/MAG/88/032. Restauration et Aménagement de Quatre Bassins Versants dans la Province d'Antananarivo.

FAO. 1997a. Assistance à l'Exportation des Produits Forestiers (Vol. 1). Projet TCP/MAG/6611. Contrôle de la Production et Assistance à l'Exportation des Produits Forestiers.

FAO. 1997b. Contrôle des Interventions dans le Milieu Forestier (Vol.2). Projet TCP/MAG/6611. Contrôle de la Production et Assistance à l'Exportation des Produits Forestiers.

Rasianaivo, P. 1990. Rain Forests of Madagascar: Sources of Industrial and Medicinal Plants. Ambio Vol. 19 No. 8.

Walter, S.; J.-C- R. Rakotonirina. 1995. L'exploitation de Pygeum africanum (Prunus africana) à Madagascar. Rapport élaboré pour le Projet Zahamena de Conservation International et la Direction des Eaux et Forêts. Antananarivo/Fénérive-Est. Rapport non publié.

Walter, S. 1996. Moeglichkeiten und Grenzen der Nutzung von Nicht-Holz Waldprodukten in Madagaskar, dargestellt am Beispiel des Naturreservates Zahamena. Giessen. Thèse de diplôme. Université de Giessen, Allemagne.

Walter, S. 1998. The utilization of non-timber forest products in the rainforests of Madagascar. Dans: Plant Research and Development, Volume 47/48. Focus: Forest management and sustainability. Tuebingen.

REMERCIEMENTS

Ce rapport a été réalisé grâce au financement du Programme de Partenariat CE-FAO «Collecte et analyse des données pour un aménagement durable de la Forêt dans les pays A.C.P.». Le contenu est basé sur l'information accessible au siège central de la FAO à Rome.

Des informations supplémentaires sur les PFNL à Madagascar seraient bienvenues et reconnues en bonne et due forme

DONNEES QUANTITATIVES SUR LES PFNL DE MADAGASCAR

Produit

Ressource

Valeur économique

 

Catégorie

Impor-tance

Nom commercial

Nom vernaculaire

Espèces

Partie utilisée

Habitat

Source

Desti-nation

Quantité, valeur

Remarques

Références

 

1, 2, 3

     

F, P, H

S, C

N, I

     

Plantes et produits végétaux

Médecine

1

 

Catharanthus roseus

ra

 

S, C

I

· Exportation de 1 000t par an (Rasianaivo, 1990)

· Valeur (FOB): 55 FF/kg en 1990-95 (FAO, 1997a)

 

FAO, 1997a

Rasianaivo, 1990

     

Centella asiatica

 

F

S

I

Valeur (FOB): 25 FF/kg

 

FAO, 1997a

     

Prunus africana

ec

F

S

I

· Exploitation annuelle de _ 180 t entre 1988-94 (Walter, 1996)

· Exploitation de 300t pour une valeur de 1.4 Million de dollars E.-U. en 1993 (Walter, 1996)

 

FAO, 1997a

Walter, 1996

Plantes ornemen-tales

1

Orchidées

 

pl

F, H

S, C

N, I

Valeur annuelle d'exportation de 5 000 à 20 000 dollars E.-U.

La valeur d'exportation des orchidées correspond à 40% de la valeur FOB de la totalité des plantes ornementales

FAO, 1997a

   

Plante aquatique

Aponogeton sp.

pl

   

N, I

Exportation de 314 954 individus pour une valeur de 70 652 dollars E.-U. en 1993

 

BIODEV, 1994

Ustensiles, artisanat et matériaux de construction

2

 

Raphia sp.

ti, fe

   

I

Exportation de 3 196 t en 1995

 

FAO, 1997a

Animaux et produits animaux

Animaux vivants

2

Oiseaux

Agapornis canus Coracopsis nigra, coracopsis vasa

an

 

S

N, I

· Valeur d'exportation de 5 000 à 40 000 dollars E.-U./an entre 1990-1995 (FAO, 1997a);

· Exportation de 1 685 individus en 1993 pour une valeur de 6 006 dollars E.-U. (BIODEV, 1994)

 

FAO, 1997a;

BIODEV, 1994

   

Reptiles et amphibiens

Geckos

Caméléons

Grenouilles

an

F

S

I

· Valeur d'exportation de 700 000 dollars E.-U./an entre 1990 - 1995 (FAO, 1997a)

· Exportation de 143 279 individus pour une valeur de 315 909 dollars E.-U. en 1993 (BIODEV, 1994)

 

FAO, 1997a

BIODEV, 1994

   

Insectes

   

S

   

· Exportation de 102 377 individus pour une valeur de 20 355 dollars E.-U. en 1993 (BIODEV, 1994)

· Exportation de 6 780 insectes (autres que les papillons) pour une valeur de 5 600 dollars E.-U. en 1994 (FAO 1997a)

 

BIODEV, 1994;

FAO, 1997a

   

Papillons

 

F

S

 

I

· Valeur d'exportation de 50 000 - 150 000 dollars E.-U. par an en moyenne (FAO 1997a)

 

FAO, 1997a

Miel, cire

2

         

N

Production annuelle de 3 500 à 4 000 tonnes

 

FAO, 1997a

Importance: 1- grande importance au niveau national; 2 - grande importance au niveau local/régional; 3 - importance limitée
Partie utilisée: an - animal entier; ec - écorce; ci - cire; fe - feuilles; no - noix; fi - fibres; fl - fleurs; fr - fruits; go - gommes; mi - miel;
se - sève; la - latex; hu - huile; pl - plante entière; re - résines; ra - racine; gr - graines; ti - tige; ta - tannins;
Habitat: F - forêt naturelle et autres terres boisées; P - plantation; A - Autres: Arbres hors de la forêt (e.g. agroforesterie, jardins privés)
Source: S - sauvage, C - cultivé
Destination: N - national; I - international

3.3.3 Maurice (F)

INTRODUCTION

Principaux Produits Forestiers Non Ligneux

Les produits forestiers non ligneux (PFNL) de Maurice incluent les plantes comestibles, le fourrage, les arbres de Noël, le bambou, les ustensiles, les plantes médicinales ainsi que le gibier et le miel.

Informations générales

La vente des arbres de Noël, des ustensiles, de bambou et des autres PFNL a eu une valeur de 1 377 169 Rupee Mauriciennes (MUR)43 en 1993 et 1 152 757 MUR en 1992 (Republic of Mauritius, 1995).

PLANTES ET PRODUITS VEGETAUX

Nourriture

Les fruits sauvages sont couramment utilisés. La grande valeur potentielle du café sauvage (Coffea vaughanii) est documentée par Parnell et al. (1986).

Fourrage

Pour accroître la production du bétail, les Services Forestiers ont réalisé une étude pilote sur la culture de Setaria sphacelata à l'intérieur de la forêt (Mauritius Forestry Service, 1991).

Médecine

La liane Embelia micrantha est fortement utilisée par la population locale pour guérir les calculs rénaux. (Parnell et al. 1986)

Plantes ornementales

La valeur potentielle de Trochetia boutoniana est décrite par Parnell et al. (1986).

ANIMAUX ET PRODUITS D'ANIMAUX

Animaux vivants

Le primate Macaca fascicularis est chassé pour l'exportation (Republic of Mauritius, 1995).

Gibier

La chasse des cerfs a lieu entre juin et septembre. Le gibier est consommé localement et exporté (Mauritius Forestry Service, 1991).

REFERENCES

Mauritius Forestry Service. 1991. National report on forestry 1985-1990. Tenth World Forestry Congress, Paris.

Parnell, J.; P.W. Jackson; Q. Cronk. 1986. A paradise about to be lost. New Scientist

Republic of Mauritus. 1995. Annual report of the Forest Service of the Ministry of Agriculture, Fisheries and Natural Resources for the year 1993.

REMERCIEMENTS

Ce rapport a été réalisé grâce au financement du Programme de Partenariat CE-FAO «Collecte et analyse des données pour un aménagement durable de la Forêt dans les pays A.C.P.». Le contenu est basé sur l'information accessible au siège central de la FAO à Rome.

Des informations supplémentaires sur les PFNL à Maurice seraient bienvenues et reconnues en bonne et due forme.

3.3.4 Mayotte (F)

INTRODUCTION

Principaux Produits Forestiers Non Ligneux

Pas d'informations sont disponibles sur l'utilisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) à Mayotte.

REMERCIEMENTS

Des informations supplémentaires sur les PFNL à Mayotte seraient bienvenues et reconnues en bonne et due forme.

3.3.5 Réunion (F)

INTRODUCTION

Principaux Produits Forestiers Non Ligneux

Pas d'informations sont disponibles sur l'utilisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) à la Réunion.

REMERCIEMENTS

Des informations supplémentaires sur les PFNL à la Réunion seraient bienvenues et reconnues en bonne et due forme.

3.3.6 Seychelles (F)

INTRODUCTION

Principaux Produits Forestiers Non Ligneux

L'utilisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) aux Seychelles dans les années soixante (1960-71) est documentée par Henry (1976). Les résultats indiquent que les PFNL les plus importants sont l'écorce de cannelle (vente de 600 547kg en 1971), les feuilles de lantier et les fruits de Lodoicea maldivica (Coco de mer). Autres PFNL exploités sont les fruits de Sandoricum koetjape (Santol) et d'Artocarpus altilis (breadfruit), les palmistes, les branches du Raphia, le bambou, les gaulettes mixtes, les feuilles de coco marron et les lattes.

REFERENCES

Allard, G.B. 1997. Travel report Seychelles. FAO. Rome.

Anonymous. 1978. Les forêts des Seychelles.

Henry, P.W.T. 1976. Forestry in the Seychelles. Land Resource Report Number 8. Agency of Overseas Development. Surrey.

REMERCIEMENTS

Ce rapport a été réalisé grâce au financement du Programme de Partenariat CE-FAO «Collecte et analyse des données pour un aménagement durable de la Forêt dans les pays A.C.P.». Le contenu est basé sur l'information accessible au siège central de la FAO à Rome.

Des informations supplémentaires sur les PFNL aux Seychelles seraient bienvenues et reconnues en bonne et due forme.

ANNEXE

Annexe 1: Services de la forêt

L'écotourisme est une activité économique importante aux Seychelles (Anonymous, 1978). Un arbre important pour le tourisme des Seychelles est Calophyllum inophyllum. Cet arbre est l'habitat favori pour beaucoup d'espèces en danger et il est apprécié par les touristes et la population locale, souligné par le fait qu'il donne son nom aux villes et plages de l'île de Mahé (Allard, 1997).

39 Réserve Naturelle Intégrale de Zahamena, Réserve Spéciale Anamalazoatra/Parc National de Mantadia, Parcs Nationaux de Ranomafana, Mananara-Nord et Masoala.
40 L'estimation inclut les plantes médicinales suivantes: Drosera madagascariensensis, Centella asiatica, Catharantus roseus, Eugenia sp. Harongana madagascariensis, Hazunta sp. Medemia nobilis, Voacanga thouarsii, Satrana madinika, Moringa sp., Prunus africana.
41 Calculé sur la base d'un cours de change de 1914 Francs Malgache (FMG) pour 1 dollar E.-U.
42 Catharantus roseus, Centella asiatica, Rauwolfia confertiflora, Moringa sp., Drosera madagascariensis, Aphloia theaformis, Voacanga madagascariensis, Quinquina sp., Harungana madagascariensis, Prunus africana, Voacanga thouarsii. Il n'est pas clair si des produits semi-transformés sont inclus dans cette estimation.
43 MUR100 = 5.53 dollars E.-U. en 1993 (taux de change moyen de l'année 1993)

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