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SECTION A - INFORMATIONS


CRITIQUE D’UN OUVRAGE: LUTTE CONTRE LA MALADIE DU SOMMEIL ET SOINS DE SANTÉ PRIMAIRE

Lutte contre la maladie du sommeil et soins de santé primaire est le titre d’un ouvrage de 243 pages publié par l’IRD en 2003, rédigé par C. Laveissière, A. Garcia et B. Sané. Il décrit un projet de l’IRD visant à combattre la recrudescence de la THA dans le foyer de Sinfra, dans le centre-ouest de la Côte d'Ivoire, utilisant une approche pluridisciplinaire au niveau villageois qui était efficace, peu onéreuse et bien acceptée par les communautés rurales. Cette approche a le potentiel d’être utilisée ailleurs, en particulier dans des régions endémiques inaccessibles.

Le programme de lutte (1995-1997) visait à être à la fois curatif et préventif et était fondé sur une surveillance médicale et une lutte antivectorielle. Les caractéristiques-clés du programme étaient une éducation sanitaire, la formation de villageois en tant qu’agents de santé communautaires afin qu’ils effectuent la plupart des tâches essentielles eux-mêmes, en déterminant la séroprévalence de la THA, confirmant et traitant les cas suspects et établissant et entretenant un système efficace de lutte antivectorielle.

Le foyer de Sinfra

Le nombre de cas de THA enregistrés dans la préfecture de Sinfra est passé de six cas seulement en 1990 à 208 en 1992; le nombre réel de cas était probablement beaucoup plus élevé étant donné l’absence de laboratoires de diagnostic, le fait que de nombreux villages ne sont pas accessibles par la route et le niveau élevé de déplacement de la population. Sinfra se trouve dans une forêt dégradée, caractérisée par une déforestation active et une agriculture consistant en cultures de rente, essentiellement le cacao. La population humaine est extrêmement hétérogène, les autochtones Gouro étant devenus une minorité ethnique.

Le vecteur dans la région de Sinfra est Glossina palpalis palpalis et le parasite, Trypanosoma brucei gambiense. Le risque épidémiologique, en tant qu’expression de la fréquence des contacts entre les humains et le vecteur, était le plus élevé dans les régions marécageuses à la lisière des villages où les pistes traversaient des cours d’eau, suivi par les points d’eau, en général. Les animaux domestiques, et en particulier les porcins, étaient des hôtes réservoirs.

Le projet de lutte

En 1994, une équipe a visité chacune des 48 communautés du foyer de Sinfra afin d’expliquer le projet aux villageois et de répondre à toutes les questions posées. On a demandé à chaque communauté de désigner deux candidats qui seraient formés en tant qu’agents de santé bénévoles et deux laboratoires de diagnostic complètement équipés ont été établis dans la région.

Dans chaque village, les agents de santé communautaire ont préparé un recensement de la population, prélevé des échantillons de sang et déterminé la séroprévalence de la THA au moyen de la technique CATT. Les cas suspects ont été examinés au moyen de la palpation et de la ponction des ganglions lymphatiques et les cas confirmés ont été envoyés à un centre de santé régional pour y recevoir un traitement gratuit, suivant des protocoles établis. La lutte antivectorielle a commencé en 1995 avec l’installation de 250 pièges Vavoua et de 15.000 écrans noir-bleu-noir à la fin de la saison des pluies, deux à trois semaines avant d’effectuer l’enquête sur la population humaine. Les pièges et les écrans ont été réimprégnés avec de la deltaméthrine à raison de 25 g m.a./litre (90 mg m.a./écran) tous les 6 et 4 mois, respectivement. Des évaluations entomologiques ont été effectuées tous les mois.

En tout, 66 pour cent de la population a fait l’objet d’un dépistage, bien que le niveau de couverture ne soit pas uniforme. La prévalence de la maladie était généralement faible. Elle était la plus élevée (>3 pour cent) dans la zone centrale située autour de Sinfra-ville. La séroprévalence (1,64 pour cent) était la plus élevée dans le groupe ethnique autochtone Gouro et la plus faible chez les Mossi (0.94 pour cent). La prévalence parasitologique était systématiquement plus faible que la séroprévalence (0,5 à 2,0 et 0 pour cent dans les villages où la séroprévalence était de 3,4 à 4,0 et 0,25 à 1,5 pour cent, respectivement), ce qui met en doute la sensibilité des tests de diagnostic utilisés.

Suite à l’installation des pièges et des écrans, la densité apparente de Glossina a été réduite de 67 pour cent au bout d’un mois et de >85 pour cent après 6 mois. Une réévaluation de la situation épidémiologique en 1997, deux ans après le début du programme de lutte, indiquait qu’alors que la prévalence de la THA restait relativement élevée (>2 pour cent) dans le centre du foyer de Sinfra, elle avait été réduite à <0,5 pour cent dans les zones périphériques. L’échec de la lutte dans certains villages était attribué principalement aux déplacements à grande échelle de la population.

Conclusion

Le succès du projet de Sinfra a démontré clairement qu’un programme de lutte intégrée comprenant le recrutement et la formation d’agents de santé communautaires bénévoles est une option économique et viable pour lutter contre la THA. Une analyse approfondie des résultats a montré que cette approche était plus efficace et moins onéreuse que l’utilisation d’équipes mobiles. Cet ouvrage inclut une analyse des coûts, une discussion des principaux problèmes rencontrés et une série d’annexes comprenant des détails sur le calendrier des opérations, l’équipement, la formation et les méthodologies utilisées. Il s’adresse aux praticiens, aux décideurs et aux acteurs du développement et il contient suffisamment de données pour aider à établir des programmes similaires ailleurs.

LUTTE ANTIGLOSSINAIRE: LES CENT PROCHAINES ANNÉES

Rapport d’une réunion organisée par le Programme de santé animale du DFID

Une réunion intitulée Lutte antiglossinaire: les cent prochaines années, organisée par le Programme de santé animale du DFID, a eu lieu du 9 au 10 septembre 2002 à Édimbourg, au Royaume-Uni. Le rapport de cette réunion a maintenant été publié par le Programme de santé animale du DFID. Un résumé de la préface rédigée par le Professeur Ian Maudlin, un résumé de la dissertation préliminaire écrite par Simon Chater ainsi qu’une partie de la communication intitulée «La solution» par Steve Jones, l’animateur de la réunion d’Édimbourg sont fournis ci-dessous. Les résumés de certains documents de travail de la réunion peuvent être trouvés dans le présent numéro du Bulletin Trimestriel d’Information sur les Glossines et les Trypanosomoses.

La Préface du rapport a été rédigée par le Professeur Ian Maudlin au début de l’année 2003. La réunion a été conçue pour permettre l’expression des arguments en faveur et contre l’éradication des glossines, ainsi que des opinions sur la lutte contre la trypanosomose américaine. En ce qui concerne l’utilité de cette réunion, John Kabayo de la PATTEC a remarqué: «C’était une bonne idée et la réunion a été organisée au moment approprié... Tous ceux qui souhaitent participer sont les bienvenus...Il s’agit d’un effort international, pour tabler sur ce qui est déjà en cours. Il y a de la place pour tout le monde.» Deux semaines après la réunion d’Édimbourg, le groupe consultatif du PLTA s’est réuni; une déclaration à la fin de cette réunion a exprimé le fait que «la communauté de lutte contre les glossines et la trypanosomose est unie dans sa détermination de réduire et d’éliminer éventuellement la contrainte de la trypanosomose transmise par les glossines chez les humains et chez les animaux.» La Préface conclut en exprimant l’espoir que la communauté de lutte contre les glossines et la trypanosomose peut maintenant présenter le front unifié que les bailleurs de fonds souhaitent voir avant d’investir de nouveau dans la lutte contre les glossines et la trypanosomose.

L’élimination des glossines: passer les arguments au crible

Cette contribution intitulée «L’élimination des glossines: passer les arguments au cribles» prend la forme d’une dissertation rédigée par Simon Chater sur l’invitation du DFID-AHP, fondée en partie sur les exposés présentés lors de la réunion d’Édimbourg.

La trypanosomose africaine est reconnue par tous comme étant l’un des fléaux les plus persistants et les plus létaux d’Afrique. Les pays d’Afrique ne peuvent pas rassembler d’eux-mêmes toutes les ressources requises pour éliminer les glossines, ils auront besoin de l’aide du monde développé; mais il est peu probable que les organismes donateurs qui pourraient fournir cette aide le fassent aussi longtemps qu’ils recevront des messages contradictoires sur ce qui est la meilleure solution. On peut discerner deux camps parmi ceux qui opposent l’éradication des glossines. Le premier craint que l’élimination totale des glossines menace éventuellement la survie des écosystèmes de forêts et de savanes en Afrique. Ces non-interventionnistes peuvent attacher beaucoup d'’mportance à la conservation mais ils donnent parfois l’impression d’ignorer la nécesssité d’éradiquer la pauvreté et d’améliorer la santé des humains. Le deuxième pense que la pression croissante de la population humaine entraînera inévitablement la suppression des glossines en altérant l’écosystème et en mettant en place toute l’infrastructure des établissements humains. De vastes superficies du nord du Nigéria comptent maintenant des populations considérables d’animaux et d’humains débarrassées des maladies transmises par les glossines, alors que ces zones étaient infestées il y a un siècle. Néanmoins, ces zones sont virtuellement dénuées d’arbres et sont donc un habitat moins approprié pour les glossines que celles qui conservent un couvert arboré ou buissonnant. En outre, la plupart de ces zones ont été à l’origine débarrassées des glossines par une pulvérisation à grande échelle. Ce camp peut être accusé de suffisance, particulièrement puisque la maladie du sommeil est de nouveau en pleine recrudescence. Ces deux camps ont, dans une certaine mesure, exagéré leurs arguments.

Les tentatives précoces de lutte antiglossinaire étaient fondées sur la chasse du gibier. Cette méthode présentait des difficultés: elle était destructrice, il était possible qu’elle ne réussisse pas si les glossines pouvaient se nourrir sur du bétail domestique et la question de savoir quels animaux sauvages détruire pouvait être problématique. L’accent a été mis sur le défrichage de la brousse afin de détruire l’habitat des glossines. Un défrichage de ce type doit être répété à certains intervalles pour supprimer le recrû; la diversité biologique en souffre et le brûlis associé à cette méthode libère du carbone dans l’atmosphère. Une pulvérisation terrestre avec du DDT a ensuite été effectuée mais a éventuellement suscité des inquiétudes pour l’environnement à cause de l’accumulation de l’insecticide dans la chaîne alimentaire et de ses effects nuisibles sur la fertilité. Le passage aux pyréthrinoïdes s’est avéré un peu plus acceptable mais a suscité des inquiétudes pour les organismes aquatiques. La pulvérisation a été couronnée de succès si elle faisait partie d’une stratégie de lutte bien planifiée et bien mise en œuvre mais la menace de réinvasion est toujours présente. Des pièges de divers types peuvent réduire la population de glossines d’une zone. Des cibles peuvent être couronnées de succès lorsque les ressources en financement et en matériel sont garanties et lorsqu’un entretien périodique est réalisable. La lutte contre la maladie à l’aide de produits chimiques a été importante et reste la principale défense des exploitants agricoles contre la maladie. En outre, une chimiorésistance croissante et l’absence de produits alternatifs sont en train de causer de graves problèmes. Les races bovines trypanotolérantes sont un succès au niveau local dans certaines situations d’infestation de glossines en Afrique de l’Ouest mais elles n’ont pas la productivité ni le pouvoir de traction des races zébu de plus grande taille. Les insecticides en «pour-on», appliqués directement sur les bovins, peuvent aider à les protéger et il est possible que les coûts dans ce domaine soient en train de diminuer. Toutes les méthodes de lutte antiglossinaire susmentionnées dépendent d’un entretien régulier et d’une protection, souvent inefficace, des zones assainies contre une réinfestation.

Pour briser le cycle onéreux et décevant de lutte et de réinfestation, il a été proposé d’entreprendre une éradication totale des espèces de glossines du continent africain. Une campagne réussie, utilisant la SIT contre la larve de la lucilie bouchère en Amérique centrale et en Amérique latine, a fourni un modèle de ce qui pourrait être fait. Après des essais peu concluants contre les glossines dans des parties du Nigéria, de la Tanzanie et du Burkina Faso, la SIT a été utilisée à Zanzibar et l’élimination des glossines y a été par la suite confirmée. La PATTEC a été formée par les personnes qui soutiennent fermement l’utilisation de la SIT pour l’éradication des glossines. Leur argument a été repris par l’OUA, qui, en juillet 2000, a accordé son appui politique à la proposition d’éradiquer les glossines de l’ensemble du continent africain, dans un délai de 100 ans. Les zones d’infestation glossinaire prioritaires seraient les zones à densité de population élevée et/ou à potentiel agricole élevé. Les zones proches de celles déjà débarrassées de glossines feraient également objet d’une attention afin de consolider les gains et de réduire les menaces de réinvasion. La principale attaque serait lancée contre Glossina morsitans et G. pallidipes. Du point de vue économique, l’éradication (si elle est possible) éviterait la nécessité de répéter le traitement, requise pour la lutte antiglossinaire. Toutefois, la technique de SIT n’est pas simple. L’élevage de stocks de glossines est une technique onéreuse et difficile et chaque espèce doit être traitée séparément. Trouver des ceintures de glossines isolées est difficile et, une fois que celles-ci sont traitées, la SIT fera face au problème pérenne de la réinvasion des zones débarrassées de glossines jusqu’à ce que l’objectif d’éradication soit réalisé. La superficie d’Afrique dont les glossines devront être éliminées consiste en 8 à 10 millions de km², elle couvre 36 pays qui ne sont pas tous stables du point de vue politique. L’accès peut être extrêmement difficile et il est possible que les services vétérinaires locaux soient trop faibles pour effectuer cette tâche. Certains économistes ont soutenu que d’autres priorités plus pressantes existent en Afrique, en particulier la lutte contre d’autres maladies humaines; que le coût de 20 milliards de dollars E-U pour l’éradication des glossines est trop important même lorsqu’on le répartit sur l’échelle à long terme envisagée.

Il est à espérer que les personnes préconisant la lutte antiglossinaire d’une part, et celles en faveur de l’éradication des glossines d’autre part, trouveront un terrain d’entente en reconnaissant qu’elles essaient de faire face au même problème fondamental. En outre, les stades précoces de la campagne d’éradication prendront la forme d’une réduction de la population de glossines zone par zone, espèce par espèce. Les deux camps bénéficieront d’une meilleure définition de ce que la SIT peut ou ne peut pas accomplir. L’auteur de la présente dissertation conclut qu’au lieu de consacrer de vastes sommes d’argent à la SIT, il vaudrait mieux en dépenser de plus petites quantités pour renforcer la lutte conventionnelle. En particulier, les éleveurs devraient recevoir une aide pour mettre au point et améliorer leurs pratiques de lutte au sein de l’exploitation et les pièges ainsi que les barrières devraient être rendus plus efficaces. La PATTEC ne devrait pas favoriser une seule technique de lutte mais continuer à servir de tribune pour identifier les priorités, réunir les fonds, organiser les projets et les coordonner par delà les frontières nationales.

La solution

Sous ce titre, l’animateur de la réunion d’Édimbourg, Steve Jones, présente une série de «Points d’accord général», de «Domaines à discuter ultérieurement» et d’«Étapes futures» proposées. Nous ne traiterons ici que des «Étapes futures» (avec des changements de rédaction mineurs): nous conseillons au lecteur de consulter le Rapport pour les deux autres questions.

Bien qu’il soit reconnu que la PATTEC est une initiative africaine, il est nécessaire de lier les compétences techniques en Afrique à celles qui existent au delà du continent pour permettre à l’ensemble de la communauté de lutte contre les glossines et la trypanosomose de fournir des compétences techniques et des conseils. Le PLTA est bien placé pour appuyer la PATTEC, en coordonnant la recherche et en faisant pression pour mobiliser les ressources. La concurrence des institutions et la territorialité ont créé des difficultés pour définir une solution: nous devons changer d’attitude si nous voulons mieux servir la PATTEC. Si les pays africains souhaitent l’appui de bailleurs de fonds pour la lutte contre les glossines et la trypanosomose, il faut inclure ces activités dans les documents sur la Stratégie de réduction de la pauvreté (les réponses gouvernementales aux cibles de réduction de la pauvreté des Nations Unies) et à l’ordre du jour du nouveau partenariat économique pour le développement en Afrique (NEPAD). Des outils d’appui aux décisions doivent être mis au point pour faciliter la sélection objective des technologies et des approches les plus appropriées dans une situation donnée. La PATTEC doit formuler des descriptifs de projets solides afin d’attirer l’appui des bailleurs de fonds. Une approche holistique, dans laquelle les glossines et la trypanosomose s’intègrent au contexte plus large, est nécessaire. Le Plan d’action de la PATTEC devrait être largement diffusé. Jusqu’à présent, un nombre relativement faible de personnes a eu l’occasion de voir ce document. La PATTEC devrait considérer des façons d’incorporer une plus grande diversité d’opinions dans tout Plan d’action révisé. Elle doit formuler une réponse claire aux remarques faites par le Secrétaire d’État au développement du Royaume-Uni. La PATTEC doit concevoir une stratégie de communication efficace en suivant peut-être l’exemple de la Campagne contre le paludisme.

CIRCULAIRE ENVOYÉE PAR L’INTERLOCUTEUR DU SECRÉTARIAT DU PLTA

Une circulaire envoyée par Raffaele Mattioli, l’interlocuteur du Secrétariat du PLTA, Spécialiste en santé animale (Gestion intégrée de la santé), Service de santé animale, Division de production et de santé animales, FAO, Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie [Tél: (+39) 0657056078; courriel: [email protected]] nous informe que le site du PLTA peut être visité à l’adresse suivante: http://www.fao.org/ag/againfo/programmes/en/paat/home.html. Il est prévu de produire une version française et espagnole du site web susmentionné. Les lecteurs sont invités à faire des suggestions et des commentaires sur le site du PLTA.

PROGRES DANS LA MISE EN OEUVRE DE L’INITIATIVE DE LA PATTEC

Les informations suivantes ont été envoyées par le Dr. John Kabayo, Bureau de coordination de la PATTEC, UA, Boîte postale 200032 Addis Abeba, Éthiopie, le 18 juillet 2003.

Au cours du sommet de l’OUA organisé au mois de juillet 2000 à Lomé, au Togo, les Chefs d’États et de Gouvernements africains ont adopté la Décision AHG/Dec.156 (XXXVI), priant instamment les États membres de se lancer dans une Campagne panafricaine d’éradication des glossines et de la trypanosomose (PATTEC) pour débarrasser l’Afrique des effets et des conséquences des maladies transmises par les glossines. Dans le cadre de cette décision, la Commission de l’Union africaine a été désignée pour mobiliser et coordonner les activités nécessaires pour exécuter les objectifs de cette campagne. Afin de remplir ses obligations dans ce domaine, la Commission de l’Union africaine:


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