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6. RESUME

Ce bref examen de quelques-uns des accords que les Etats côtiers ont conclus avec des pays étrangers illustre diverses approches, qui reflètent la situation différente des ressources et des économies. Certains d'entre eux, comme la Mauritanie, ont privilégié le prélèvement de revenus économiques sur l'armement étranger; tandis que d'autres, comme le Sénégal, ont préféré en tirer des avantages pour aider directement la pêche nationale et les industries de transformation de ses produits.

Dans tous les cas, les accords sont probablement susceptibles d'être améliorés et de procurer aux Etats côtiers des bénéfices nets plus importants qu'à l'heure actuelle. L'extension des juridictions nationales en matière de pêche est de création récente et les Etats côtiers commencent seulement à apprendre à utiliser leur autorité nouvelle pour en tirer le maximum d'avantages.

Pour faciliter cet apprentissage, il serait souhaitable de commencer à recueillir des données économiques, ou à améliorer le processus statistique. Même dans le cas ou les Etats côtiers ne désireraient pas tirer de l'étranger des bénéfices purement économiques, ils devraient cependant mieux connaître la valeur économique des ressources situées dans leur zone. Cela, pour deux raisons majeures. La première, c'est que la connaissance de ces valeurs leur permettra d'obtenir les avantages les plus intéressants des étrangers désireux d'avoir accès à leurs eaux nationales - quelle que soit la définition donnée à ces avantages. En second lieu, eu égard aux stocks qui se trouvent partages entre deux Etats côtiers ou plus, la connaissance des valeurs économiques de ces ressources facilitera la répartition des bénéfices.


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