ANNEXE 11

RAPPORT SUR LES RECHERCHES HALIEUTIQUES ROUMAINES DANS LA
ZEE DE LA R.I.MAURITANIE PENDANT L'ANNEE 1992

Constantin Maxim et Ionel Staicu
Institut Roumain de Recherches Marines- Constanta

INTRODUCTION

Les recherches halieutiques déroulées sur les chalutiers roumains au cours de l'année 1992 font partie intégrante du programme de recherche établi en vue de la connaissance et de l'estimation correctes de la dynamique du potentiel biologique offert par le plateau continental mauritanien.

Le rapport présente les résultats des recherches, y compris l'évolution des principaux facteurs climatiques et hydrologiques, données sur la capture, l'effort de pêche de la flotte roumaine de chalutiers qui ont pêché dans la zone, la structure des captures réalisées et les caractéristiques biologiques des principales espèces de poissons pélagiques.

1. MATERIELS ET METHODES DE TRAVAIL

Tout comme avant, au cours de l'année 1992 l'activité de recherche halieutique s'est déroulée au bord des chalutiers roumains du type Superchalutier.

Les chaluts pélagiques utilisés pour la pêche ont eu la maille du sac 2a = 40 mm. Les observations climatiques et hydrologiques ont été effectuées à l'aide des appareils dont étaient pourvus les chalutiers. Les analyses ichtyologiques ont respecté les instructions classiques pour l'échantillonnage élaborées par CECAF (IRCM, 1986) (tableau l).

2. RESULTATS OBTENUS

2.1. Evolution des facteurs climatiques

Régime des vents

Les vents dominants ont été ceux du nord, entre les directions NW et NE. Dans le secteur nord (division 34.1.3), durant l'intervalle mars-mai, out dominé les vents du N et du NW, tandis qu'au mois d'août on a singalé seulement des vents du NNW. Pendant la période avril-mai on a enregistré fréquemment des vents avec la force de 4–6°B (fig. 1 et 2).

Au sud de la zone (division 34.3.1), où les observations ont duré pendant toute l'année, la direction dominante et été du NW, à l'exception des mois de janvier, november et décembre, pendant lesquels la direction a tourné vers les composantes de l'est. Les vents dominants ont eu des forces entre l et 6°B, et même de 7°B et plus (fig.l et 2).

Température de l'air

Ce paramètre a oscillée enter 16°C (février) et 38°C (septembre) dans la division 34.3.1, et entre 17°C (arivl) et 26°C (mai) dans la division 34.1.3. Les moyennes de la température ont diminué jusqu'en février (20,7°C), ayant ensuite une évolution croissante jusqu'à 29,3°C au mois d'aoât et puis descendant à 23, 1°C en décembre (fig.3).

Visibilité

Au cours de l'année 1992 la visibilité a été généralement bonne et très bonne, à l'exception des situations des orages de sable dues aux vents d'est. Les plus fréquentes situations de ce genre ont été rencontrées dans les secteurs nord de la division 34.3.1 (sud Cap Timiris-Nouakchott) (fig. 4 et 5).

2.2. Evolution des paramètres hydrologiques

Température de l'eau

Dans les deux divisions il y a une évolution similaire des températures, à la seule différence qu'au nord l'amplitude de variation a été plus grande, surtout pendant la saison chaude.

Pendant l'année 1992, le maximum de la saison chaude a été vers la moitié du mois de septembre, après lequel, parallèlement au renforcement des vents du nord, commença le processus de refroidissement des masses d'eau et de descente de la zone de convergence. La saison de transition du froid vers le chaud a été située au niveau de la dernière décade du mois de juin, quand la température de l'eau dans le secteur 20°00'–17°30'N s'est presque uniformisée à 19–20°C. Comme nous l'avons observé aussi pendant les années antérieures, la transition de la saison chaude vers celle froide a eu lieu pendant la dernière décade du mois d=octobre, avec des températures de l'eau de 19–20°C au Cap Blanc, 20–23°C dans le secteur Cap Timiris et 26°C autour du parallèle de 18° lat. N (fig.6).

Etat d'agitation de la mer

Sans dépasser 6° Beaufort, l'état d'agitation de la mer a été assez réduit pendant toute l'année, dans les deux divisions, avec de rares exceptions (mer agitée de 5–6°B) en avril-mai dans la division 34.1.3 et en février dans la division 34.3.1 (fig.7 et 8).

2.3.Capture et effort de pêche

Au cours de l'année 1992, la flotte roumaine a été présente dans la ZEE de la Mauritanie avec 4–11 navires du type Superchalutier. Pendant la première moitié de l'année (janvier-juin), il y a eu 10–11 navires, leur nombre diminuant ensuite à 6 en octobre et à seulement 4 en décembre. Dans toute la zone, la capture totale ré alisée a été de 57 ο 26 tonnes, avec un effort de pêche de 1377 jours effectifs et 23 683 heures de chalutage; la productivité moyenne annuelle s'est située au niveau de 40,4 tonnes/jour et 2,36 tonnes/heure de chalutage (tableau 2).

Remarquons qu'au cours de cette année, par rapport aux années antérieures, la pêche roumaine s'est déroulée de façon moins uniforme, étant axée surtout sur les secteurs sud. Par exemple, dans les secteurs de la division 34.1.3 on a pêché seulement durant les intervalles février-mai et juillet-octobre, avec un effort de 407 jours effectifs (29,5 %) et une capture de 17 817 tonnes, représentant 31, 2 % du total de la capture annuelle. Les secteurs de la division 34.3.1 ont été donc prioritaires, les chalutiers roumains ayant ici une activité ininterrompue: l'effort de pêche a été de 970 jours effectifs (70, 5%), avec une capture de 39 209 tonnes (68,8 %) (tableaux 3 et 4).

Si l'on analyse l'évolution de l'activité de la flotte roumaine pendant les trois dernières années, on constate que la capture de l'année 1992 a eu le plus bas niveau, malgré les croissances significatives de la productivité moyenne journalière et capture avec 7, 5 % par rapport à 1990 et avec 31,3 % vis- à-vis de l'année 1991 est due principalement à la réduction correspondante de l'effort de pêche, avec 16,1 % par rapport à 1990 et respectivement 36,1 % par rapport à l'année 1991. Par divisions, la productivité moyenne journalière des secteurs nord (division 34.1.3) a été de 43, 8 tonnes/jour, et celle des secteurs sud (division 34.3.1) de 40,4 tonnes/jour (tableau 5).

Dans l'ensemble de toute la zone, les meilleures productivités appartiennent au mois de janvier - 55, 1 tonnes/jour, à l'intervalle juin-septembre (45,2 – 57,2 tonnes/jour) et au mois de décembre - 54,8 tonnes/jour. Dans les secteurs de la division 34.1.3, durant la saison froide (février-mai) où l'on a pratiqué une pêche spécialisée de la sardine marocaine (Sardina pilchardus), les productivités moyennes mensuelles ont été de 33,7 – 45,9 tonnes/ jour. Pendant la saison chaude (juillet-septembre), lors de la pêche spécialisée, dans ce secteur, des sardinelles (Sardinella aurita et Sardinella maderensis) et du comète coussut (Decapterus rhonchus), les productivités ont atteint 43,6 – 65,6 tonnes/jour. Au sud de la zone mauritanienne (division 34.3.1), où les chalutiers roumains ont eu une activité continue, les productivités ont été plus petites, de 20,1 – 55,7 tonnes/jour), pendant rèsultats ont ètè obtenus en janvier (55,1 tonnes/jour), pendant l'intervalle mai-juin (40,9 – 45,2 tonnes/jour) - quand on a pratiqué la pêche spécialisée du chinchard cunène (Trachurus trecae) - et aussi durant toute la saison chaude (juillet-septembre) lors des pêches de sardinelles et du comète coussut (48,3 – 55,7 tonnes/jour) (tableau 6).

2.4. Structure des captures par espèces

A la différence des années 1988–1991 caractérisées principalement par une structure des captures avec l'augmentation continuelle du taux des Clupéidés (atteignant, en 1991, un taux de 59,9 % de la capture totale) parallèlement à la réduction des Carangidés, en 1992 on peut remarquer le phénomène contraire. Par rapport à l'année 1991, on observe la croissance du groupe des Carangidés de 32,5 % jusqu'à 51,1 % et la diminution du taux des Clupéidés presque similaire, de 55,3 % à 34,7 %. Les autres groupes d'espèces se sont maintenus presque dans les mêmes niveaux, avec des croissances insignifiantes des Sparidés et des Trichiuridés et de petites diminutions des Scombridés (tableau 7).

Du point de vue de la structure des captures, l'année 1992 peut être considérée l'année de domination nette des Carangidés (Trachurus trachurus, Trachurus trecae et Decapterus rhonchus). Ces trois espèces constituent 51,1 % du total de la capture (24,9% dans la division 34.1.3 et 63,2 % dans la division 34.1.3).

Le chinchard cunène a représenté 25,6 % de la capture totale (12, 6 % dans la division 34.1.3 et 31, 5 % dans la division 34.1.3), et le comète coussut 21,9 % (11,7 % dans la division 34.1.3 et 26,6 % dans la division 34.3.1), tandis que le chinchard d'Europe a eu les mêmes niveaux faibles des dernières années, enregistrant seulement 3,7 % du total de la pêche.

Sur les Clupéidés, les sardinelles ont dominé avec 19,3%, suivies de la sardine marocaine (15,4 %). A côté de ces deux principaux groupes d'espèces qui ont participé avec 87,8 % à la capture totale annuelle, signalons l'apparition du maquereau espagnol (Scomber japonicus) - 5,2 % et du poisson sabre (Trichiurus lepturus) - 2,0 %. Parmi les Sparidés, Pagellus bellottii participa avec 0,2 –10,6 % dans les captures de l'intervalle mai-décembre.

Les captures réalisées par les chalutiers roumains ont contenu, à côté des espèces de base de la pêche (chinchards, sardinelles, sardine marocaine et maquereau espagnol) une multitude d'autres espèces: Pomatomus saltatrix, Plectorhynchus mediterraneus, Auxis thazard, Sarda sarda, Pomadasys incisus, Engraulis encrasicholus, Brachideuterus auritus, Champogramma glavcos et bien d'autres, qui, ensemble, représentaient 6,9 % de la capture totale (respectivement 4,6 % dans la division 34.1.3 et 7,8 % dans la division 34.3.1 (tableaux 8, 9 et lo).

2.5. Caractéristiques biologiques des principales espèces de poissions capturés

2.5.1. Trachurus trachurus (le chinchard d'Europe)

Le chinchard d'Europe a eu la même situation qu'aux années précédentes : une présence intermittente, signalée pendant l'intervalle février-avril et en décembre. Les captures de la division 34.3.1 étaient formées d'exemplaires de 16–37 cm (60– 580 g), tandis que celles de la division 34.1.3 étaient constituées de jeunes avec la longieur à la fourche de 14 à 24 cm (43–175 g). La structure par âges a été de l à 7 ans dans la division 34.3.1 (avec la dominance des individus de 5 ans) et de 1–2 ans dans la division 34.1.3 (surtout 2 ans).

Le recrutement du stock exploitable avec les générations jeunes de valeur moyenne de la période 1989–1992 inclusivement, ainsi qu'une petite augmentation de l'abondance du stock des reproducteurs aura pour effet la croissance de la biomasse exploitable en même temps que de celle totale.

2.5.2. Trachurus trecae (le chinchard cunène)

L'espèce a été signalée dans presque tous les secteurs de pêche des navires roumains, étant l'une des principales compsantes des captures.

La taille des individus a été variable (12–38 cm/22–205 g) selon les secteurs, mais surtout selon la profondeur de chalutage. Dans la division 34.1.3 on a pêché des individus de 14 à 38 cm, avec la dominance des tailles de 22–26 cm et 30–35 cm, et dans la division 34.3.1 les exemplaires de 12–37 cm, dominant ceux de 19–27 cm.

Par groupes d'âge, on a mis en évidence des poissons de 0 à 8 ans avec la dominance du groupe de 2 ans dans les deux divisions (38,4 % dans la division 34.1.3 et 65,6 % dans la division 34.3.1), groupe appartenant à la génération moyenne de l'année 1990.

Le recrutement des derniers ans du stock exploitable avec des générations à valeur moyenne déterminera dans les années suivantes le maintien de la tendance de stationnement de la biomasse, signalée après 1990.

2.5.3.Decapterus rhonchus (le comète coussut)

L'espèce a été toujours présente dans les captures roumaines, étant plus abondante pendant la saison chaude (juillet-septembre).

Les captures des deux divisions ont mis en relief la présence des exemplaires de 18–39 cm (83–75ο g), en âge de 3–9 ans, avec la dominance de ceux de 4 ans (59,8%) dans les secteurs nord et de 3–4 ans (72,ο%) au sud, appartenant aux générations abondantes des années 1988 et 1989.

Pour les années suivantes, grâce au recrutement avec des générations de valeur moyenne (1990 et 1991) et àl'épuisement des générations riches (1986–1988) par la pêche, on prélimine une large réduction du stock du comète coussut.

2.5.4. Sardina pilchardus (la sardine marocaine)

La sardine marocaine a été une composante fondamentale de la pêche des chalutiers roumains au nord de la zone mauritanienne. Les bancs capturés dans le secteur nord-mauritanien (division 34.1.3) étaient formés d'exemplaires en longueur de 10–24 cm (12–185 g) âgés de 2–6 ans, dominant surtout ceux de 16 à 22 cm (65,8%) en âge de 3 ans.

Le recrutement du stock exploitable avec des exemplaires appartenant à des générations de valeur moyenne aura pour effet le maintien du stock à un niveau constamment élevé.

2.5.5. Sardinella aurita (sardinelle ronde)

La sardinelle ronde a constitué l'une des principales composantes des captures roumaines dans la zone mauritanienne, et surtout dans l'intervalle juillet-septembre qui représente la meilleure saison de pêche de cette espèce.

Généralement, les captures se composaient d'exemplaires de grande taille, 20–33 cm (100–544g), dominant ceux de 25–29 cm dans la division 34.1.3 et ceux de 24–30 cm dans la division 34.3.1, en âge de 3 et 4 ans, appartenant à la génération abondante de 1988 et à celle moyenne de 1989.

Le recrutement des dernières années avec seulement des générations moyennes (1989–1991 inclusivement), ainsi que l'épuisement des générations riches de l'intervalle 1987–1988 par la pêche influenceront, dans le proche avenir, la diminution du stock exploitable.

2.5.6.Sardinella maderensis(la sardinelle plate)

La sardinelle plate a constitué une espèce auxiliaire dans la plupart des captures de sardinelle ronde.

La structure des bancs pêchés a été homogène, avec des individus de 22–31 cm (177–500 g) ayant l'âge de 2–7 ans, prédominant les exemplaires de 23–27 cm de 3 et 4 ans (87,6 % dans la division 34.1.3 et 89,2 % dans la division 34.3.1) des générations pauvres des années 1988 et 1989.

Tout comme chez la sardinelle ronde, par l'apparition, au cours des derniers ans (1988–1991) des générations moins abondantes, ainsi que par la pression de la pêche, le stock exploitable de sardinelle plate aura la même tendance de réduction, signalée depuis l'année 1990.

2.5.7. Scomber japonicus (le maquereau espagnol)

Le maquereau espagnol a toujours un caractère d' espèce auxiliaire dans les captures roumaines de toute la zone.

Dans la division 34.1.3 les exemplaires capturés ont eu les tailles de 22 à 33 cm (12ο–45ο g) avec la prédominance de ceux de 26–3ο cm, et dans la division 34.3.1 les tailles variaient entre 16 et 42 cm (4ο–1ο4ο g), dominant les individus de 23–30 cm.

L'âge oscillait entre 2 et 3 ans (97,6 %) dans la division 34.1.3 et entre l et lo ans dans la division 34.3.1, avec la dominance des groupes de 2 ans (36,7%) et 3 ans (48,8%) provenant des générations riches des années 1989 et 199ο.

Grâce à un bon recrutement ces derniers ans, avec des individus provenant de générations abondantes (1988–1991), on prévoit pour la période prochaine le maintien de la tendance d'augmentation du stock exploitable du maquereau espagnol, tendance observée après 1990.

3. CONCLUSIONS

L'évolution des principaux facteurs climatiques et hydrologiques a été similaire àcelle de la période 1989–1991. Le trait essentiel est l'existence, dans les secteurs sud, des températures moyennes mensuelles de l'eau diminuées avec 1–2°C par rapport aux valeurs multiannuelles de cette zone dans toute la période 1980– 1988.

La flotte roumaine a été présente dans la ZEE de la R.I. Mauritanie avec 4–11 navires Superchalutiers qui ont réalisé, avec un effort de 1377 jours effectifs, une capture totale de 57 o26 tonnes, donc une productivité moyenne de 40,4 tonnes/jour.

Par rapport àla période 1988–1991, quand la principale caractéristique de la structure des captures par groupes d'espèces était l'augmentation du taux des Clupéidés, jusqu'à59,9 % en 1991, parallèlement à la diminution des Carangidés, pour l'année 1992 on remarque, par contre, l'augmentation des Carangidés à 51,1 % et la réduction des Clupéidés à 34,7 %. Les autres groupes d'espèces se maintiennent aux environs des mêmes valeurs.

La structure des principales espèces pélagiques de poissons, par classes de longueur et par âges, confirme les tendances actuelles signalées dans la grandeur du stock, c'est-à-dire: une légère croissance du chinchard d'Europe et du maquereau espagnol; la diminution du comète coussut et des sardinelles et le stationnement du chinchard cunène et de la sardine marocaine.

BIBLIOGRAPHIE

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9. IRCM, 1992 - Aprecierea marimii rezervelor principalor stocuri de pasti explpatabili industrial în zona R.I.Mauritania si prognoza capturilor pentru anul 1993. M.M., IRCM, MS:, 1–35 p.

10. STAICU I., 1991 - Raport al expeditiei de cercetare halieutica asupra dinamicii calitative si cantitative a populatii lor exploatabile din zone R.I.Mauritania în perioada septembrie 1990 - ianuarie 1991. M.M., IRCM, MS: 1–45 p.

11. STAICU I., 1993 - Rapport des recherches halieutiques roumaines effectuées dans la ZEE de la R.I.Mauritanie pendant la période 18 mai – 30 novembre 1992. M.M., IRCM, MS: 1–39 p.

Fig. 1 - Directia si forta vântului (°Beaufort) din sona RIM în perioada I – V.1992 Direction et force du vent (°Beaufort) de la zone de RIM, pendant la periode I – V. 1992.

Fig. 2 - Directia si forta vântului (°Beaufort,%) din zona RIM în perioada VI – XII. 1992.

Direction et force du vent (°Beaufort,%) de la zone de RIM, pendant la période VI–XII. 1992.

Fig. 3 - Valorile medii lunare ale temperaturii aerului (°C) din RIM în perioda I–XII.1992 Valeurs moyenns mensuells de la temperature de l'air (°C) dans la zone de RIM, pendant la periode I–XII. 1992.

Fig. 4 - Vizibilitatea (Mm - %) din zona RIM în perioada I – VI. 1992

Fig. 5 - Vizibilitatea (Mm - %) din zona RIM în perioada VII – XII.1992

Visilité (Mm - %) dans la zone de RIM pendant la periode VII – XII. 1992

Fig. 6 - Valorile medii lunare ale temperaturii apei (°C) la suprafata din zona RIM în perioada ianuarie-decembrie 1992.

Valeurs moyenns mensuells de la temperature de l'eau (°C – 0 m) dans la zone de RIM pendent la periode janvier - decembre 1992.

Fig. 7 - Starea de agitatie a marii (°Beaufort %) din zona RIM în perioada I. 1992 - VI. 1992. Etat d'agitation de la mer (°Beaufort %) dans la zone de la RIM pendent la periode I. 1992 – VI. 1992.

Fig. 8 - Starea de agitatie a marii (°Beaufort), din zona RIM în perioada iulie - decembrie 1992.

Etat d'agotation de la mer (°Beaufort), dans la zone de RIM pendant la periode juillet – decembre 1992 (%).

1992      ROMANIA     TRWL    OTM   2      10     Trachurus trecae     34      TOTAL          STATLANT    34    B

1992       ROMANIA          TRAWL      OTM    2        10        Sardina pilchardus       34      34.1.3          STATLANT    34    B

1992          ROMANIA          TRAWL        OTM    2          10      Decapterus rhonchus        34         34.3.1          STATLANT 34 B

Continuare tabel -6