Page précédente Table des matières Page suivante


3. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS.

3.1. Evolution de la pisciculture.

Il faut constater que l'énorme effort de promotion entrepris lors des phases précédentes a eu pour effet de mobiliser de nombreux opérateurs qui dans l'enthousiasme n'ont pas toujours évalué précisément les contraintes de leur action.

Au cours de la dernière phase, le projet s'est résolumēnt engagé dans la promotion d'une pisciculture artisanale, productive, générant des recettes importantes, appliquant des techniques de production plus élaborées.

Il faut encourager et poursuivre la promotion de ce type d'opérateurs, leur donner accès à un crédit adapté, favoriser leur regroupement dans des associations professionnelles.

Ceux de ces pisciculteurs quise trouvent sur des sites où existe une réele possibilité d'extension doivent être identifiés et mis en mesure de devenir les premiers pisciculteurs commerciaux à grande échelle du pays.

3.2. Aliments:

L'Atelier Aliments de Bouaké doit être géré sur une base commerciale. Le prix de vente de l'aliment fixé en fonction du coût des intrants, de la main-d'oeuvre, de l'amortîssement du matériel et du transport. Il est nécessaire d'optimaliser le personnel.

Il ne semble pas prudent de céder d'un coup la production au Privé, pour éviter une envolée des prix fixés par des entreprises en situation de monopole.

Les ruptures de stocks en intrants que nous avons vécues montrent l'utilité d'un cadre national spécialisé en formulation d'aliments.

3.3. Programme scolaire.

Au vu des problèmes rencontrés, il faut réorienter le programme en tenant compte des points suivants:

3.4. Formation du personnel national.

D'une façon générale, augmenter le niveau des formations complémentaires.

Pour les préposés, les moniteurs et les assistants, être plus sélectif, se baser sur les capacités et la motivation individuelle pour proposer des progressions personnalisées.

Pour les ingénieurs, orientation vers des cycles de formation à l'extérieur, au plus haut niveau, en privilégiant les formations académiques de type plus long. (minimum une année académique)

Les sujets suivants sont déjà dans les préoccupations actuelles: des spécialistes sont nécessaires dès maintenant.

Hors projet, la formation de base en pisciculture de. Animatrices Rurales du Ministère de la Promotion de la Femme ēst une priorité.

3.5. Etudes d'orientation:

Compte tenu des options prises pour le développement du secteur, cetaines études sont nécessaires pour permettre d'orienter les choix en matière de

Le PNUD pourrait participer au financement des ces études par le biais de Consultants spécialisés.

3.6. Crédit piscicole:

Une évaluation du programme pourrait se faire dès les premiers remboursements des crédits à court-terme. (mi-1990) Il serait intéressant de contacter le consultant qui a produit le premier document de base du programme pour faire cette évaluation.

Sur la base des recommandations de la mission, une extension du programme peut être proposée à la BNDA, sur ses fonds propres, ou autres.

3.7. Recherches d'accompagnement:

Poursuivre les contacts avec les autres organismes (CIRES, CRDI, IDESSA, CRO).

Privilégier des sujets tels que:

3.8. Action pour les femmes:

Il faut lmes maintenir présentes dans toutes les actions. Dans l'avenir proche, il faut réussir les opération d'Odienne et d'Akanzakro, pour l'exemple.

Pour éviter les échecs, on veillera à n'intervenir que dans un cadre sociologique connu.

Il serait bon de mettre à contribution le Chercheur CIRES qui a déjà une bonne expérience du terrain et/ ou prévoir le recrutement occasionnel d'un consutant.


Page précédente Début de page Page suivante