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Documents de la réunion

Rapport de la

CONSULTATION TECHNIQUE

SUR LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

Rome, 2-6 octobre 2000

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
Rome, 2000

PRÉPARATION DE CE DOCUMENT

Le présent document contient le rapport définitif de la Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Distribution:
Tous les membres de la FAO
Participants à la session
Autres pays et organisations nationales et internationales intéressés
Département des pêches de la FAO
Fonctionnaires des pêches des bureaux régionaux de la FAO

FAO.
Rapport de la Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Rome, 2-6 octobre 2000.
FAO Rapport sur les pêches.No. 634. Rome, FAO. 2001. 44p

RÉSUMÉ

La Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée s'est tenue à Rome (Italie) du 2 au 6 octobre 2000. La Consultation s'est efforcée de mettre définitivement au point un projet de Plan d'action international (PAI) visant à prévenir et à supprimer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La Consultation a décidé de prendre pour point de départ le premier projet de plan d'action élaboré lors de la Consultation d'experts sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée organisée par le Gouvernement australien en coopération avec la FAO (Sydney (Australie), 15-19 mai 2000). La Consultation technique a examiné les textes relatifs à la présentation du Plan d'action ainsi qu'à la nature et à la portée de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, aux objectifs et principes du Code, aux principales mesures à prendre pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (y compris les responsabilités de tous les États, de l'État du pavillon et de l'État du port), aux mesures concernant les marchés convenues sur le plan international, à la recherche, aux organisations régionales de gestion des pêches, aux besoins particuliers des pays en développement, à l'établissement de rapports et au rôle de la FAO. Bien que la Consultation ait permis de se rapprocher d'un accord sur nombre de questions complexes traitées dans le Plan d'action, elle est convenue qu'une session supplémentaire serait nécessaire pour affiner le texte avant sa soumission au Comité des pêches à sa vingt-quatrième session, prévue pour février 2001, pour examen et acceptation éventuelle.

TABLE DES MATIÈRES

 

OUVERTURE DE LA CONSULTATION, ÉLECTION DU PRÉSIDENT, DU VICE-PRÉSIDENT ET DU RAPPORTEUR, ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DE LA CONSULTATION

EXAMEN DU PLAN D'ACTION INTERNATIONAL POUR LA LUTTE CONTRE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

TRAVAUX FUTURS

ADOPTION DU RAPPORT

ANNEXES

A: ORDRE DU JOUR

B: LISTE DES PARTICIPANTS

C: LISTE DES DOCUMENTS

D: PROJET DE PLAN D'ACTION INTERNATIONAL VISANT À PRÉVENIR, À CONTRECARRER ET À ÉLIMINER LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

E: PROJET DE TEXTE: 5.2 BIS - MESURES DU RESSORT DE L'ÉTAT CÔTIER

OUVERTURE DE LA CONSULTATION, ÉLECTION DU PRÉSIDENT, DU VICE-PRÉSIDENT ET DU RAPPORTEUR, ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DE LA CONSULTATION

1. La Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée s'est tenue à Rome (Italie) du 2 au 6 octobre 2000. Étaient présents 72 Membres de la FAO et des observateurs d'un État non membre de l'Organisation, ainsi que des représentants de l'ONU et d'une institution spécialisée des Nations Unies et des observateurs de dix organisations intergouvernementales et de neuf organisations internationales non gouvernementales.

2. On trouvera à l'Annexe B la liste des délégués et observateurs et à l'Annexe C la liste des documents qui étaient soumis à la Consultation.

3. La Consultation a été ouverte par son Secrétaire, M. David Doulman, qui a souhaité la bienvenue aux délégués et observateurs.

4. Dans son allocution d'ouverture prononcée au nom du Directeur général, M. Jacques Diouf, M. Ichiro Nomura, Sous-Directeur général chargé du Département des pêches, a récapitulé les questions touchant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, soulignant l'importance d'un plan d'action international pour la lutte contre ce type de pêche. Il a remercié les gouvernements australien et canadien, ainsi que la Communauté européenne, de l'appui financier consenti à ce jour à ce processus.

5. La Consultation a élu M. Andrew Jackson (Royaume-Uni) Président, M. Luis Shimabukuro (Vice-Ministre des pêches du Pérou) Vice-Président et M. Ba Pathé Demba (Mauritanie) Rapporteur.

6. La Consultation a adopté l'ordre du jour tel qu'il figure à l' Annexe A .

7. Les participants ont souscrit à la proposition du Président de tenir tous les débats en plénière, de petits groupes pouvant toutefois être créés selon les besoins pour examiner des questions précises.

EXAMEN DU PLAN D'ACTION INTERNATIONAL POUR LA LUTTE CONTRE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

8. Les participants ont débattu de ce point de l'ordre du jour en s'appuyant sur le document FI:IUU/2000/2.

9. Un avant-projet de Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, tel qu'examiné et amendé par la Consultation, est reproduit à l' Annexe D. Ce texte représente l'aboutissement du travail accompli par la Consultation. Les participants ont fait observer qu'une réflexion supplémentaire était nécessaire sur les sections ci-après du projet:

10. Les participants ont également noté que la proposition de consacrer une nouvelle section du PAI aux mesures du ressort des États côtiers méritait d'être examinée de manière plus approfondie. Un libellé provisoire pour cette section est joint en tant qu' Annexe E.

11. Un certain nombre de délégations ont tenu à formuler des réserves sur des paragraphes précis et à ce qu'elles soient consignées dans le rapport. Les réserves confirmées auprès du Secrétariat sont les suivantes:

12. Le Mexique a formulé une réserve générale concernant les sections consacrées aux mesures du ressort de l'État du port (paragraphes 44 à 53 de l'Annexe D) et aux mesures relatives au commerce convenues sur le plan international (paragraphes 54 à 66 de l'Annexe D).

13. Le groupe des pays de l'Amérique latine et des Caraïbes a formulé une réserve générale concernant le texte espagnol et a demandé que ce texte soit revu par le Secrétariat avec attention. Il a été convenu qu'outre la version espagnole, les versions du texte dans d'autres langues que l'anglais devraient aussi être vérifiées.

14. La Consultation a reconnu que la promotion et la facilitation, par la FAO, de la mise en oeuvre du Plan d'action auraient des incidences financières pour l'Organisation. Il a donc été proposé que la FAO prépare, avant la prochaine session du Comité des pêches, une estimation budgétaire des coûts qui seraient engagés par l'Organisation pendant le prochain exercice budgétaire pour la réalisation des activités demandées dans le Plan d'action.

TRAVAUX FUTURS

15. Les délégations sont convenues qu'une réunion supplémentaire consacrée à l'examen de l'avant-projet de PAI tel qu'il figure à l'Annexe D serait nécessaire avant qu'un projet de texte puisse être présenté au Comité des pêches. Le Secrétariat s'est engagé à consulter les délégations sur la date de cette réunion, qui pourrait se tenir immédiatement avant la session du Comité des pêches de février 2001.

ADOPTION DU RAPPORT

16. Il a été convenu que les conclusions de la Consultation seraient présentées au Groupe de travail mixte FAO/OMI sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et des questions connexes qui se réunirait à Rome (Italie) du 9 au 11 octobre 2000 et que la version définitive du rapport serait distribuée aux délégués, avec toutes les observations écrites supplémentaires reçues par le Secrétariat avant le 12 octobre 2000.

17. Le rapport de la Consultation a été adopté le 6 octobre 2000.

18. Avant de déclarer la Consultation close, le Président a remercié tous les délégués de leurs efforts soutenus pour progresser dans l'élaboration d'un Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

19. La Consultation a remercié le Président du talent avec lequel il avait dirigé ses travaux. Le soutien fourni par le Vice-Président, le Rapporteur et le Secrétariat a été également vivement apprécié.

 

ANNEXE A

ORDRE DU JOUR

1. Ouverture de la Consultation

2. Élection du Président, du Vice-Président et du Rapporteur

3. Adoption de l'ordre du jour et organisation de la Consultation

4. Examen du Plan d'action international de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

5. Adoption du rapport de la Consultation

 

ANNEXE B

LISTE DES PARTICIPANTS

ALGÉRIE

Ahmed HACHEMI
Représentant permanent adjoint de la
République algérienne démocratique
et populaire auprès de la FAO
Ambassade de la République
algérienne démocratique et populaire
Via Barnaba Oriani 26
00197 Rome
Italie
Tel: +39 068084141
Fax: +39 068083436

ANGOLA

Maria Antónia NELUMBA (Mrs)
Directora Nacional de Pescas
Ministério das Pescas
Avenida Marginal
C.P. 83
Luanda
Tel: +244 2 310560

 

Carlos Alberto AMARAL
Représentant permanent suppléant de
la République d'Angola auprès de la FAO
Ambassade de la République d'Angola
Via Filippo Bernardini 21
00165 Rome
Italie
Tel: +39 0639366902/39366941
Fax: +39 06634960

 

Kiala Kia MATEVA
Représentant permanent suppléant de
la République d'Angola auprès de la FAO
Ambassade de la République d'Angola
Via Filippo Bernardini 21
00165 Rome
Italie
Tel: +39 0639366902/39366941
Fax: +39 06634960

 

Pedro SEBASTIÃO
Directeur
AFF Juridique
Ministério das Pescas
Avenida Marginal
C.P. 83
Luanda

ARGENTINE

Ariel FERNÀNDEZ
Representante Permanente Alterno
Representación Permanente de la
República Argentina ante la FAO
Piazza dell'Esquilino 2
00185 Roma
Italia
Tel: +39 064742551/6
Fax: +39 064819787
Email: [email protected]

 

Guillermo VERAZAY
Investigador
Instituto Nacional de Investigaciones
Pesqueras
Ministerio de Agricultura, Ganaderia,
Pesca y Alimentación
Buenos Aires

AUSTRALIE

Kevin BRAY
Director
International Fisheries
Ministry of Agriculture, Fisheries
and Forestry
Barton
Canberra ACT 2600

 

Murray JOHNS
Manager
Ministry of Agriculture, Fisheries
and Forestry
Barton
Canberra ACT 2600

 

Ian HAY
Senior Policy Adviser
Ministry of Environment
Channel Highway
Kingston, Tasmania 7050

 

Alistair GRAHAM
Adviser
Tasmanian Conservation Trust
102 Bathurst St.
Hobart 7000
Tasmania

 

Geoff ROHAN
General Manager
Fisheries Operations
Australian Fisheries Management Authority
Brisbane Ave.
Barton
Canberra ACT 2600

 

Paul ROSS
Alternate Permanent Representative
of Australia to FAO
Embassy of Australia
Via Alessandria 215
00198 Rome
Italy
Tel: +39 0685272376
Fax: +39 0685272230
Email: [email protected]

BANGLADESH

A.S.M. ABDUR ROB
Minister for Fisheries and Livestock
Ministry of Fisheries and Livestock
Bangladesh Secretariat Building - 6
Dhaka

 

Mohammad ZIAUDDIN
Permanent Representative of the People's
Republic of Bangladesh to FAO
Embassy of the People's Republic
of Bangladesh
Via Antonio Bertoloni 14
00197 Rome
Italy
Tel: +39 068078541/8083595
Fax: +39 068084853
Email: [email protected]

 

Md. Munir CHOWDHURY
Private Secretary to the Minister
Ministry of Fisheries and Livestock
Bangladesh Secretariat Building - 6
Dhaka

 

Md. MEJBAHUDDIN
Alternate Permanent Representative of the
People's Republic of Bangladesh to FAO
Embassy of the People's Republic
of Bangladesh
Via Antonio Bertoloni 14
00197 Rome
Italy
Tel: +39 068078541/8083595
Fax: +39 068084853
Email: [email protected]

BELGIQUE

Justine GENTILE-PEREBOOMS (Mme)
Représentant permanent suppléant
Représentation permanente de la Belgique
auprès de la FAO
Via Omero 8
00197 Rome
Italie
Tel: +39 063203903
Fax: +39 063203992

BÉNIN

Joseph OUAKE
Directeur
Direction des pêches
Ministère du développement rural
01 BP 383 Cotonou
Tel: +229 331551/331831
Fax: +229 335996

BRÉSIL

H.E. Júlio C. GOMES DOS SANTOS
Permanent Representative
Permanent Representation of Brazil to FAO
Via di S. Maria dell' Anima 32
00186 Rome
Italy
Tel: +39 0668307576/6789353
Fax: +39 066867858

 

Flavio Celio GOLDMAN
Alternate Permanent Representative
Permanent Representation of Brazil to FAO
Via di S. Maria dell' Anima 32
00186 Rome
Italy
Tel: +39 0668307576/6789353
Fax: +39 066867858

 

Fábio HAZIN
Advisor
Department of Fishery and Aquaculture
Ministry of Agriculture and Supply
Brasilia

 

Gilberto SALES
Chief of the Department of Fishery and
Aquaculture of IBAMA
Ministry of Environment
Brasilia
Tel: +55 61 3161480
Fax: +55 61 3161238
Email: [email protected]

BULGARIE

Krassimir KOSTOV
Minister Plenipotentiary to FAO
Permanent Representation of the
Republic of Bulgaria to FAO
Via Pietro Paolo Rubens 21
00197 Rome
Italy
Tel: +39 063224640
Fax: +39 063226122
Email: [email protected]

CAMEROUN

Monique BONDJA (Mme)
Chef de Centre de Recherche Appliquée
à la Direction des pêches
Ministère de l’élevage, des pêches
et des industries animales
Yaoundé

CANADA

Earl WISEMAN
Director General
International Affairs Directorate
Fisheries and Oceans
200 Kent Street
Ontario K1A 0E6
Ottawa
Tel: +1 613 9931873
Fax: +1 613 9935995
Email: [email protected]

 

Nadia BOUFFARD (Ms)
Senior Adviser Legal Issues
International Affairs Directorate
Fisheries and Oceans
International Affairs Directorate
200 Kent Street
Ontario K1A 0E6
Ottawa
Tel: +1 613 9931860
Fax: +1 613 9935995
Email: [email protected]

 

Sylvain SEGARD
Director
Horizontal Policy
Economic Policy Analysis Branch
Fisheries and Oceans
200 Kent Street
Ontario K1A 0E6
Ottawa
Tel: +1 613 9937783
Fax: +1 613 9909574
Email: [email protected]

 

Allison J. SAUNDERS (Ms)
Oceans Law Section
Department of Foreign Affairs
and International Trade
125 Sussex Drive
Ontario K1A OG2
Ottawa
Tel: +1 613 9962643
Fax: +1 613 9926483
Email: [email protected]

CAP-VERT

Carlos Alberto ÉVORA ROCHA
Secrétaire Général
Ministère des transports, tourisme et mer
Palácio do Governo
Várzea C.P. No.206
Praia
Tel: +238 610505
Fax: +238 616691
Email: [email protected]

 

Edelmira MONIZ CARVALHO (Mme)
Directrice Générale des pêches
Ministère des transports, tourisme et mer
Palácio do Governo
Várzea C.P. No.206
Praia

CHILI

Sergio MUJICA
Director Nacional de Pesca
Servicio Nacional de Pesca
Valparaiso
Tel: +56 32 8194 01
Fax: +56 32 819400
Email: [email protected]

 

Angel SARTORI ARELLANO
Embajador ante la FAO
Representación Permanente de la
República de Chile ante la FAO
Via Po 22
00198 Roma
Italia
Tel: +39 068417450/8413054
Fax: +39 0685833855
Email: [email protected]

 

José Manuel OVALLE
Director, DIMA
Ministerio de Relaciones Exteriores
Santiago

 

Valeria CARVAJAL (Sra)
Jefe
Gabinete Subsecretaria
de Pesca
Valparaiso
Tel: +56 32 219090
Fax: +56 32 212790
Email: [email protected]

 

Alejandro COVARRUBIAS
Jefe
Departamento Fiscalización SERNAPESCA
Valparaiso
Tel: +56 32 819301
Fax: +56 32 819300
Email: [email protected]

 

Cristian JARA
Asesor
Sociedad Nacional de Pesca
Santiago

CHINE

Liu XIAOBING
Deputy Director
Division of International Cooperation
No. 11, Nongzhanguan Nanly
Beijing 100026

 

Xin DELI
Director
Division of Distant Water Fisheries
Bureau of Fisheries (BOF)
Ministry of Agriculture
No. 11, Nongzhanguan Nanly
Beijing 100026

COMORES

Abdou Soimadou ALI
Secrétaire général
Ministère chargé des pêches
B.P. 41
Moroni
Tel: +269 744630
Fax: +269 735630/06

 

Mohamed HALIFA
Directeur général
Ministère chargé des pêches
B.P. 41
Moroni
Tel: +269 744630
Fax: +269 735630/06
Email: [email protected]

COSTA RICA

Victoria GUARDIA ALVARADO
DE HERNÁNDEZ (Sra)
Embajador ante la FAO
Representación Permanente de la
República de Costa Rica
ante la FAO
Via Bartolomeo Eustachio 22
00161 Roma
Italia
Tel: +39 0644251046
Fax: +39 0644251048
Email: [email protected]

 

Yolanda GAGO (Sra)
Representante Permanente Alterno
Representación Permanente de la
República de Costa Rica
ante la FAO
Via Bartolomeo Eustachio 22
00161 Roma
Italia
Tel: +39 0644251046
Fax: +39 0644251048
Email: [email protected]

CHYPRE

Andreas ROUSHIAS
Alternate Permanent Representative
Permanent Representation of the Republic
of Cyprus to FAO
Piazza Farnese 44
00186 Rome
Italy
Tel: +39 066865758
Fax: +39 0668803756
Email: [email protected]

DANEMARK

Sally CLINK (Ms)
Office of International Affairs
Department of Fisheries
Ministry of Food, Agriculture
and Fisheries
Holbergsgade 2
1057 Copenhagen K
Tel: +45 33 92 33 01
Fax: +45 33 11 82 71
Email: [email protected]

ÉGYPTE

Mohamed KHALIFA
Deputy Permanent Representative of the
Arab Republic of Egypt to FAO
Embassy of the Arab Republic
of Egypt
Via Salaria 267 (Villa Savoia)
00199 Rome
Italy
Tel: +39 068440191
Fax: +39 068554424
Email: [email protected]

ÉRYTHRÉE

Yohannes TENSUE
Alternate Permanent Representative
of Eritrea to FAO
Embassy of Eritrea
Via Boncompagni 16
00187 Rome
Italy
Tel: +39 0642741293
Fax: +39 0642086806

COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE
(ORGANISATION MEMBRE)

Serge BESLIER
Chef d'unité
Commission européenne
Direction générale XIV - Pêche
200 rue de la Loi
B-1049 Bruxelles
Belgique
Tel: +32 2 2950115
Fax: +32 2 2963986

 

M.A. BENITEZ SALAS (Mme)
Chef d'unité
Commission européenne
Direction générale XIV - Pêche
200 rue de la Loi
B-1049 Bruxelles
Belgique
Tel: +32 2 2950115
Fax: +32 2 2963986

 

Per HELLER
Administrateur Principal
Direction générale commerce
Unité "Agriculture et Pêches"
200 rue de la Loi
B-1049 Bruxelles
Belgique

FINLANDE

Heikki LEHTINEN
Senior Planning Officer
Department of Fisheries and Game
Ministry of Agriculture and Forestry
Kluuvikatu 4 A
PO Box 232
00171 Helsinki
Tel: +358 9 1602196
Fax: +358 9 1602284
Email: [email protected]

 

Juhani ROUHIAINEN
Counsellor (Agriculture)
Embassy of Finland
Via Lisbona 3
00198 Rome
Italy

FRANCE

Michel THIBIER
Représentant permanent adjoint
Représentation permanente de la France
auprès de l'OAA
Corso del Rinascimento 52
00186 Rome
Italie

 

Julien TURENNE
Chargé de mission pour les affaires
internationales
Ministère de l’agriculture et de la pêche
DPMA- Bureau RRAI
3 Place de Fontenoy
75007 Paris
Tel: +33 1 49558236
Fax: +33 1 49558200
Email: [email protected]

 

Jean-François GILON MEIXNER
Chargé de mission
Bureau de la gestion des ressources
naturelles et de l’environnement
Direction générale de la coopération
internationale et du développement
Ministère des affaires étrangères
20 rue Monsieur
75007 Paris 07 SP
Tel: +33 1 53693147
Fax: +33 1 53693335
Email: [email protected]

 

Jürgen NEISSE
DGB Administrateur
Conseil de l’union européenne
Secrétariat géneral
175 rue de la Loi
B-1048 Bruxelles
Belgique
Tel: +32 2 2857097
Fax: +32 2 2858261
Email: [email protected]

ALLEMAGNE

Hermann POTT
Federal Ministry for Food, Agriculture
and Forestry
Rochusstr. 1
D-53123 Bonn
Tel: +49-228-529 4124
Fax: +49-228-529 4410
Email: [email protected]

GRÈCE

Vassilis BORNOVAS
Deputy Permanent Representative of
Greece to FAO
Embassy of Greece
Via Saverio Mercadante 36
00198 Rome
Italy

GUATEMALA

Acisclo VALLADARES MOLINA
Representante Permanente de la
República de Guatemala ante la FAO
Embajada de la República de Guatemala
ante la Santa Sede
Piazzale S. Gregorio VII 65
00165 Roma
Italia

 

Rita CLAVERIE DE SCIOLLI (Sra)
Representante Permanente Adjunto de la
República de Guatemala ante la FAO
Embajada de la República de Guatemala
ante la Santa Sede
Piazzale S. Gregorio VII 65
00165 Roma
Italia

ISLANDE

Stefán ÁSMUNDSSON
Head of Delegation
Legal Adviser in International Law
Ministry of Fisheries
Skúlagötu 4
150 Reykjavík

 

Jón Erlingur JÓNASSON
Resident Representative of Iceland to FAO
Via Nazionale 163
00184 Rome
Italy

INDE

Neela GANGADHARAN
Alternate Permanent Representative
of the Republic of India to FAO
Embassy of the Republic of India
Via XX Settembre 5
00187 Rome
Italy

INDONÉSIE

I. Nyoman ARDHA
Alternate Permanent Representative
of the Republic of Indonesia to FAO
Embassy of the Republic of Indonesia
Via Campania 55
00187 Rome
Italy

IRAN, RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D'

Mostafa JAFARI
Alternate Permanent Representative
Permanent Representation of the Islamic
Republic of Iran to FAO
Via Aventina 8
00153 Rome
Italy

IRAQ

Bader J. ALLAWI
Permanent Representative
Permanent Representation of the
Republic of Iraq to FAO
Via della Camilluccia 355
00135 Rome
Italy

IRLANDE

Jim CONDON
Senior Sea Fisheries Officer
Department of the Marine and Natural
Resources
Dublin

 

Tony DEVLIN
Alternate Permanent Representative
of Ireland to FAO
Embassy of Ireland
Piazza di Campitelli 3
00186 Rome
Italy

ITALIE

Giovanni DELLA SETA
Dirigente Unità Statistica e
Rapporti FAO e ICCAT
Ministero delle Politiche Agricole
e Forestali
Direzione Generale Pesca
e Acquacoltura
Viale dell' Arte 16
00144 Roma
Tel: +39 0659084785
Fax: +39 0659084176
Email: [email protected]

 

Rosanna FRONZUTO
Segretario Tecnico del Direttore Generale
Ministero delle Politiche Agricole
e Forestali
Direzione Generale Pesca
e Acquacoltura
Viale dell' Arte 16
00144 Roma
Tel: +39 0659084604
Fax: +39 0659084176

 

Luciano RODRIGO
CDR
Ministero dei Trasporti e Navigazione
Comando Generale
Capitanerie di Porto
Viale Asia
Roma

 

Pietro TROVATO GANGEMI
CDR
Ministero dei Trasporti e Navigazione
Comando Generale
Capitanerie di Porto
Viale Asia
Roma

JAPON

Masayuki KOMATSU
Director
International Negotiations
Fisheries Agency of Japan
Ministry of Agriculture, Forestry
and Fisheries
Tokyo

 

Masato WADA
Section Chief
Far Seas Fishery Division
Fisheries Agency of Japan
Ministry of Agriculture, Forestry
and Fisheries
Tokyo

 

Tsuyoshi IWATA
Section Chief
International Affairs Division
Fisheries Agency of Japan
Ministry of Agriculture, Forestry
and Fisheries
Tokyo

 

Hideki MORONUKI
Alternate Permanent Representative
of Japan to FAO
Embassy of Japan
Via Quintino Sella 60
00187 Rome

 

Yasuo SATO
Manager
Guidance Division
Federation of Japan Tuna Fisheries
Cooperative Associations
Tokyo

 

Eiko OZAKI
Deputy Manager
International Department
Federation of Japan Tuna Fisheries
Cooperative Associations
Tokyo

CORÉE, RÉPUBLIQUE DE

Ki Man SUNG
Director
Distant Water Fishery
Ministry of Maritime Affairs
and Fisheries
Seoul

 

Chiguk AHN
Assistant Director
International Cooperation
Ministry of Maritime Affairs
and Fisheries
Seoul

 

Sun Pyo KIM
Researcher
Ministry of Maritime Affairs
and Fisheries
Seoul

JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE

Atig Drawil HUNI
Director
Marine Biology Research
Center
Tajura

 

Rajab M. GAZZUN
Director of Legal Affairs
The People's Committee for the General
Authority for Agriculture, Animal
and Marine Wealth
P.O. Box 2045
Homs

 

Mohammed AHMED EL-HADRINI
Director of Technical and Production
Affairs
The People's Committee for the General
Authority of Agriculture, Animal
and Marine Wealth
P.O. Box 2045
Homs

 

Issam M. ZAWIA
Alternate Permanent Representative Permanent Representation of the Socialist
People's Libyan Arab Jamahiriya to FAO
Via Nomentana 365
00162 Rome
Italy

MADAGASCAR

M. MONJA
Représentant permanent adjoint
de de la République de Madagascar
auprès de la FAO
Ambassade de la République de
Madagascar
Via Riccardo Zandonai 84/A
00194 Rome
Italie

MALAYSIE

Kamaruzaman BIN HJ SALIM
Head of Planning
Department of Fisheries
Tingkat 8 & 9, Wisma Tani
Jalan Sultan Salahuddin
50628 Kuala Lumpur
Tel: 298 20 11
Fax: 291 03 05

 

Roseley BIN KHALID
Alernate Permanent Representative
of Malaysia to FAO
Embassy of Malaysia
Via Nomentana 297
00162 Rome
Italy
Tel : +39 068415764
Fax : +39 068555040
Email : [email protected]

MALTE

Francis MONTANARO MIFSUD
Permanent Representative
Permanent Representation of Malta to FAO
Lungotevere Marzio 12
00186 Rome
Italy

 

Matthew CAMILLERI
Fisheries Consultant
Ministry of Agriculture and Fisheries
Barriera Wharf
Valletta
Tel: +356 650934
Fax: +356 659380
Email: [email protected]

MAURITANIE

Ba Pathé DEMBA
Délégué à la surveillance des pêches
et au contrôle en mer
B.P. 260
Nouadhibou

 

Sid El Moctar Ould Mohamed
ABDELLAHI
Chef de service
Direction des Études et de l'Aménagement
des Ressources Halieutiques
B.P. 137
Nouakchott
Tel: +222 290864
Fax: +222 253146
Email: [email protected]

MEXIQUE

Mara A. MURILLO CORREA (Sra)
Directora General de Política
y Fomenta Pesquero
Secretaría de Medio Ambiente, Recursos
Naturales Y Pesca (SEMARNAP)
México D.F.

 

Luis FUEYO MAC DONALD
Director General de Inspección y
Vigilancia de Recursos Pesqueras
Marinos
Procuranduría Federal de Protección al
Ambiente (PROFEPA)
Periferico Sur 5000, 1er piso
Col Insurgentes Cuicuilco
C.P. 04530
México D.F.

 

María DE LOS ANGELES ARRIOLA
AGUIRRE (Sra)
Representante Permanente Alterna de los
Estados Unidos Mexicanos ante la FAO
Embajada de los Estados Unidos
Mexicanos
Via Lazzaro Spallanzani 16
00161 Roma
Italia

 

Victor Hugo MORALES MÉLENDEZ
Consejero
Secretaría de Relaciones Exteriores
(SRE)
México D.F.

 

Claudia GONZÁLEZ EGUÍA (Sra)
Representación de la Secretaría
de Medio Ambiente
Recursos Naturales y Pesca
(SEMARNAP)
México D.F.

MAROC

Mohamed ROUCHDI
Administrateur Principal
Secrétariat général
Ministère des pêches maritimes
Haut Agdal
Rabat

 

Ahmed AFAILAL
Représentant permanent adjoint
Ambassade du Royaume du Maroc
Via Lazzaro Spallanzani 8-10
00161 Rome
Italie

 

Ahmed JOUKER
Chef de la Division de la gestion
des accords de pêche
B.P. 476 Agdal
Rabat
Tel : +212 7 68 82 14
Fax : +212 7 68 82 13
Email : [email protected]

 

Hicham MASSKI
Océanographe
Institut National de recherches
halieutiques
2 Rue de Tiznit
20200 Casablanca
Tel : +212 2 22 02 49
Fax : +212 2 26 88 57
Email : [email protected]

MOZAMBIQUE

Rodrigues BILA
Permanent Secretary of Fisheries
Ministry of Fisheries
PO Box 1723
Maputo

 

Ananias Benjamin SIGAUQUE
Alternate Permanent Representative
Permanent Representation of Mozambique
to FAO
Via Filippo Corridoni 14
00195 Rome
Italy

PAYS-BAS

A. OUDE ELFERINK
Netherlands Insitute for the Law of the Sea
Ministry of Agriculture, Nature
Management and Fisheries
3512 Utrecht

 

E.J. MOLENAAR
Netherlands Insitute for the Law of the Sea
Ministry of Agriculture, Nature
Management and Fisheries
3512 Utrecht

NOUVELLE-ZÉLANDE

William EMERSON
Senior Policy Analyst
Ministry of Fisheries
101 The Terrace
Wellington
Tel: +64 4 470 2650
Fax: +64 4 470 2669
Email: [email protected]

 

Andrew BEDFORD
Operations Manager Compliance
Ministry of Fisheries
P.O. Box 862
Wellington
Tel: +64 4 460 4654
Fax: +64 4 801 5381
Email: [email protected]

NIGERIA

Moses Akin OBAKIN
Director of Fisheries
Federal Ministry of Agriculture
and Rural Development
PMB 135
Garki Area II
Abuja

 

Vincent Obafemi ADEBOLU
Deputy Director
Federal Ministry of Agriculture
and Rural Development
PMB 135
Garki Area II
Abuja

NORVÈGE

Johàn H. WILLIAMS
Director General
Ministry of Fisheries
Oslo

 

Jon RAMBERG
Deputy Director General
Ministry of Foreign Affairs
Oslo

 

Monica FURNES
Higher Executive Officer
Ministry of Foreign Affairs
Oslo

 

Terje LOBACH
Special Adviser
Directorate of Fisheries
P.O. Box 185
5804 Bergen

 

Dag BRISEID
Permanent Representative of Norway
to FAO
Royal Norwegian Embassy
Via delle Terme Deciane 7
00153 Rome
Italy
Tel: +39 065717031
Fax: +39 0657170316
Email: [email protected]

PAKISTAN

Adnan Bashir KHAN
Alternate Permanent Representative
of the Islamic Republic of Pakistan
to FAO
Embassy of the Islamic Republic
of Pakistan
Via della Camilluccia 682
00135 Rome
Italy
Tel: +39 0636301775
Fax: +39 0636301936

PANAMA

Horacio MALTEZ
Representante Permanente Adjunto
Representación Permanente de la
República de Panamá ante la FAO
Viale Regina Margherita 239 - piso 4
00198 Roma
Italia

PÉROU

Luis SHIMABUKURO
Vice Ministro de Pesquería
Ministerio de Pesquería
Calle Uno Oeste No. 060
Urb. Corpac, San Isidro
Lima

 

Ana María DEUSTUA CARAVEDO
(Sra)
Representante Permanente de la
República del Perú ante la FAO
Embajada de la República del Perú
Via Francesco Siacci 4 - Int. 4
00197 Roma
Italia

 

Miguel BARRETO
Representante Permanente Alterno de la
República del Perú ante la FAO
Embajada de la República del Perú
Via Francesco Siacci 4 - Int. 4
00197 Roma
Italia

 

Jorge A. ZUZUNAGA
Asesor del Despacho Viceministerial
Ministerio de Pesquería
Calle Uno Oeste No. 060
Urb. Corpac San Isidro
Lima

PHILIPPINES

Alberto A. ENCOMIENDA
Secretary General
Center for Maritime and Ocean Affairs
Department of Foreign Affairs
1330 Roxas Boulevard
Pasay City
Metro Manilla

 

Maria Luisa GAVINO (Ms)
Alternate Permanent Representative
of the Republic of the Philippines to FAO
Embassy of the Republic of the Philippines
Viale delle Medaglie d'Oro 112
00136 Rome
Italy

 

Noel DE LUNA
Alternate Permanent Representative
of the Republic of the Philippines
to FAO
Embassy of the Republic of the
Philippines
Viale delle Medaglie d'Oro 112
00136 Rome
Italy

POLOGNE

Marek GRELA
Permanent Representative of the Republic
of Poland to FAO
Embassy of the Republic of Poland
Via Pietro Paolo Rubens 20
00197 Rome
Italy

PORTUGAL

Maria Helena FIGUEIREDO
(Mme)
Directeur
Direction générale de la pêche
et aquaculture
Ministère de l’agriculture,
développement rural et pêche
Edificio Vasco da Gama
Alcantara Mar 1350
Lisboa

QATAR

Mohammed AL-THANI
Alternate Permanent Representative
of the State of Qatar to FAO
Embassy of the State of Qatar
Via Antonio Bosio 14
00161 Rome
Italy
Tel: +39 0644249450
Fax: +39 0644245273

 

Akeel HATOOR
Alternate Permanent Representative
of Qatar to FAO
Embassy of the State of Qatar
Via Antonio Bosio 14
00161 Rome
Italy
Tel: +39 0644249450
Fax: +39 0644245273

 

Abdulla FAKHROO
Alternate Permanent Representative
of Qatar to FAO
Embassy of the State of Qatar
Via Antonio Bosio 14
00161 Rome
Italy
Tel: +39 0644249450
Fax: +39 064245273

ROUMANIE

Ioan PAVEL
Représentant permanent adjoint
de la Roumanie auprès de la FAO
Ambassade de Roumanie
Via Nicolò Tartaglia 36
00197 Rome
Italie

SAINTE-LUCIE

Horace D. WALTERS
Consultant
P.O. Box 3074
Castries
Tel: +758 452 4478
Fax: +758 451 6490
Email: [email protected]

SÉNÉGAL

Mouhamadou Maktar CISSE
Directeur de Cabinet
Ministère de la pêche
4ème étage, Building Administratif
Avenue Léopold 5
Dakar
Tel: +221 822 32 63
Fax: +221 823 87 20
Email: [email protected]

AFRIQUE DU SUD

Marcel KROESE
Marine Conservation Inspector
Ministry of Environmental Affairs
and Tourism
PO X2
Rogge Bay 8012
Cape Town
Tel: +27 21 4023120
Fax: +27 21 4217406
Email: [email protected]

ESPAGNE

Carmen Paz MARTÍ DOMÍNGUEZ
(Sra)
Jefa de Área
Subdirección General de Organismos
Multilaterales de Pesca
Madrid

 

José Luis PAZ
Consejero Técnico
Subdirección General
Flotta Pesqueria y Formación
Madrid

 

Javier PIERNAVIEJA NIEMBRO
Representante Permanente Adjunto
de España ante la FAO y el PMA
Embajada de España
Largo dei Lombardi 21
00186 Roma
Italia
Tel: +39 066869539
Fax: +39 066873076
Email: [email protected]

SRI LANKA

Deeptha KULATILLEKE
Alternate Permanent Representative
of the Democratic Socialist Republic
of Sri Lanka to FAO
Embassy of the Democratic Socialist
Republic of Sri Lanka
Via Adige 2
00198 Rome
Italy

SOUDAN

Mohamed Said Mohamed Ali HARBI
Permanent Representative of Sudan
to FAO
Embassy of the Republic
of Sudan
Via Lazzaro Spallanzani 24
00161 Rome
Italy

SUÈDE

Stefan DE MARÉ
Director
Ministry of Agriculture
S-10333 Stockholm

TANZANIE

M. NDAGALA (Mrs)
Principal Fisheries Officer
Ministry of Natural Resources
and the Tourism
P.O. Box 2462
Dar-es-Salaam
Tel: +255 22 2116159
Email: [email protected]

THAILANDE

Suthiporn CHIRAPANDA
Deputy Permanent Secretary
Ministry of Agriculture and Cooperatives
Bangkok

 

Somsak CHULLASORN
Marine Fisheries Specialist
Department of Fisheries
Ministry of Agriculture and Cooperatives
Bangkok

 

Chao TIANTONG
Permanent Representative of Thailand
to FAO
Royal Thai Embassy
Via Angelo Messedaglia 6 - Int. 2
00191 Rome
Italy
Tel: +39 063339347
Fax: +39 0633222034
Email: [email protected]

TURQUIE

Ahmet SAYLAM
Alternate Permanent Representative
of Turkey to FAO
Embassy of the Republic of Turkey
Via F. Denza 27 – Int. 16
00197 Rome
Italy
Tel: +39 064469932/3
Fax: +39 0680662266
Email: [email protected]

ROYAUME-UNI

Andrew JACKSON
Head of Maritime
Foreign and Commonwealth Office
King Charles Street
London SW 1A 2AH
Tel: +44 20 7270 2628
Fax: +44 20 7270 3189
Email: [email protected]

 

T. PERFECT
Senior Executive Officer
Fisheries Section, Branch A
Ministry of Agriculture, Fisheries
and Food
Nobel House
17 Smith Square
London SW1

ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE

Rolland A. SCHMITTEN
Deputy Assistant Secretary
for International Affairs
US Department of Commerce
National Oceanic and Atmospheric
Administration
14th and Constitution Avenue, N.W.
Room 5809
Washington DC 20230-0001
Tel: +1 202 482 6076
Fax: +1 202 482 6000
Email: [email protected]

 

David BALTON
Director
Office of Marine Conservation
US Department of State
2201 C Street NW
Washington DC 20520

 

Justin LEBLANC
Vice President
Government Relations, NFI
National Marine Fisheries
Service
1901 N. Fort Myer Drive
Arlington VA 22209

 

H. STETSON TINKHAM
Senior Fishery Officer
Office of Marine Conservation
OES/OMC, Rm 5806
US Department of State
Washington D.C. 20520-7818
Tel: +1 202 647 3941
Fax: +1 202 736 7350
Email: [email protected]

 

Eugene PROULX
Special Agent in Charge
US National Oceanic and Atmospheric
Administration
3491 Executive Center DR.St
Petersburg
Florida

 

Robin TUTTLE (Ms)
Foreign Affairs Specialist
National Marine Fisheries Service
1315 East-West Highway
Silver Spring MD 20910

 

Linda CHAVES
Chief, Office of Industry
and Trade
US Department of Commerce
1315 East-West Highway
Silver Spring MD 20910

 

Mark STEVENS
Fisheries Campaigner
The Antarctica Project/Antarctic
Southern Ocean Coalition
1430 Connecticut Ave. NW
Washington DC 20009

 

Margaret HAYES
Assistant General Counsel
for Fisheries
National Oceanic and Atmospheric
Administration
1335 East-West Highway
Silver Spring MD 20910

 

Michael B. CERNE
Chief, Fisheries Law Enforcement
Commandant (G-OPL-4)
US Coast Guard
2100 Second St. S.W.
Washington DC 20593

URUGUAY

Julio Cesar LUPINACCI
Representante Permanente de la
República Oriental del Uruguay
ante la FAO
Embajada de la República Oriental del
Uruguay ante la Santa Sede
Via Antonio Gramsci 9
Int. 14
00197 Roma
Italia

 

Laura GALARZA (Sra)
Representante Permanente Alterno de la
República Oriental del Uruguay
ante la FAO
Embajada de la República Oriental del
Uruguay ante la Santa Sede
Via Antonio Gramsci 9 - Int. 14
00197 Roma
Italia

VANUATU

William NAVITI
Fisheries Department
Ministry of Agriculture, Livestock,
Forestry and Fisheries
Private Mail Bag 045
Port Vila

 

Anthony N. TILLETT
Deputy Commissioner of Maritime
Affairs
663 Switzer Street
San Diego, California 92101
USA

VENEZUELA

Ramón Antonio LOZADA
SAAVEDRA
Coronel (GNV)
Ministerio de la Producción y el Comercio
SARPA-MPC
Torre Este Piso 10 Parque Central
Av. Lecuna
Caracas

VIET NAM

Nguyen Thi Xuan HUONG
Alternate Permanent Representative of the
Socialist Republic of Viet Nam to FAO
Embassy of the Socialist Republic of
Viet Nam
Via Clitunno 34-36
00198 Rome
Italy

YÉMEN

Ahmed AL-HAWRI
Permanent Representative
Permanent Representation of the Republic
of Yemen to FAO
Via Alessandro Malladra 10B - Int. 10
00157 Rome
Italy

OBSERVATEURS D'ÉTATS MEMBRES DES NATIONS UNIES

FÉDÉRATION DE RUSSIE

Alexander CHISTIAKOV
Deputy Chairman
State Committee of the Russian Federation
of Fisheries
Moscow

 

Igor V. SHAPOVALOV
Minister Plenipotentiary
Observer of the Russian Federation to FAO
Via Gaeta 5
00185 Rome
Italy

 

Igor Z. SINELNIKOV
Alternate Observer of the Russian
Federation to FAO
Via Gaeta 5
00185 Rome
Italy

REPRÉSENTANTS DES NATIONAUX ET D'INSTITUTIONS SPÉCIALISÉES

NATIONS UNIES

André TAHINDRO
Senior Law of the Sea Officer
Division for Oceans Affairs and the
Law of the Sea
Office of Legal affairs
2 United Nations Plaza
Room DC, 2-0432
New York, NY 10017
USA
Tel: +1 212 9633946
Fax: +1 212 9635847
Email: [email protected]

BANQUE MONDIALE

David FREESTONE
Chief Counsel, Legal Department
The World Bank
1818 H St. NW, Washington DC
USA

OBSERVATEURS D'ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES

COMMISSION POUR LA CONSERVATION DES RESSOURCES BIOLOGIQUES MARINES DE L'ANTARCTIQUE

Jerzy RYDZY
CCAMLR
Ministero degli Affari Esteri
Direzione Generale per Paesi dell'Asia,
dell'Oceania, del Pacifico e l'Antartide
Piazzale della Farnesina 1, 00194 Rome
Italy
Tel: +39 0636914061
Fax: +39 0636915159
Email: [email protected]

COMMISSION SOUS-RÉGIONALE DES PÊCHES

Nabi Souleymane BANGOURA
Secrétaire Permanent
CSRP
Km 10,5 Bd du Centenaire
de la Commune de Dakar
B.P. 20505
Dakar, Sénégal
Tel: +221 8345580
Fax: +221 8344413
Email: [email protected]

CONSEIL DE L'EUROPE

Francis AGIUS
Chairman of the Sub-Committee
on Fisheries
House of Representatives
The Palace
Valletta CMR 02
Malta
Tel: +356 23 98 74
Fax: +356 466 966 304

COMMISSION DES THONS DE L'OCÉAN INDIEN

David ARDILL
Secretary
IOTC
PO Box 1011
Victoria
Seychelles
Email: [email protected]

COMMISSION INTERAMÉRICAINE DU THON TROPICAL

Brian HALLMAN
Resource Management Adviser
I-ATTC
c/o Scripps Institute of Oceanography
8604 La Jolla Shores Drive
La Jolla, CA 92037-1508
USA
Tel: +1 858 5467100
Fax: +1 858 5467133
Email: [email protected]

COMMISSION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DES THONS DE L'ATLANTIQUE

Peter M. MIYAKE
Assistant Executive Sercretary
ICCAT
Corazón de Maria, 8-6°
28002 Madrid
Spain

ORGANISATION DES PÊCHES DU LAC VICTORIA

Kaitira Ibrahim KATONDA
Deputy Executive Secretary
LVFO
PO Box 1625
Jinja
Uganda
Tel: +256 43 120205/6
Fax:+256 43 130123
Email: [email protected]

LIGUE DES ÉTATS ARABES

Khaldoun ROUEIHA
Lega degli Stati Arabi
Piazzale delle Belle Arti 6
00196 Roma
Italia
Tel: +39 063226897
Fax: +39 063611454
Email: [email protected]

COMMISSION DES PÊCHES DE L'ATLANTIQUE NORD-EST

Sigmund ENGESAETER
Secretary
NEAFC
22 Berners Street
London W1P 2DY
United Kingdom
Tel: +44 20 76310016
Fax: +44 20 76369225
Email: [email protected]

ORGANISATION LATINO-AMÉRICAINE POUR LE DÉVELOPPEMENT DES PÊCHES

Carlos MAZAL
Director Ejecutivo
OLDEPESCA
Las Palomas 422
10168 Lima 34
Peru
Tel: +511 4210245/2210162
Fax: +511 2210162
Email: [email protected]

OBSERVATEURS D'ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES

BIRDLIFE INTERNATIONAL

Daniel OWEN
c/o Dr. Euan Dunn
Royal Society for the Protection of Birds
The Lodge, Sandy
Bedfordshire SE19 2DL
United Kingdom
Tel: +44 1767 680551
Fax: +44 1767 692365
Email: [email protected]

GREENPEACE INTERNATIONAL

Matthew GIANNI
Oceans Campaign Coordinator
Greenpeace International
Keizersgracht 176
1016 DW Amsterdam
The Netherlands
Email:[email protected]

 

Wahid LABIDI
Politcal Unit
Greenpeace International
5 rue Mikael Nouaima
2010 Manouba
Tunisia
Email: [email protected]

 

Helene BOURS (Ms)
EU Oceans Campaigner
Route d’Amonines 15
B-6987 Rendeuxs
Belgium
Email: [email protected]

 

Simon REDDY
Oceans Political Advisor
Greenpeace International
Keizersgracht 176
1016 DW Amsterdam
The Netherlands
Email: [email protected]

 

Luisa COLASIMONE (Ms)
Press Officer
Greenpeace International
Keizersgracht 176
The Netherlands
Tel: +31 20 5236222
Fax: +31 20 5236200
Email:[email protected]

INTERNATIONAL COALITION OF FISHERIES ASSOCIATIONS

Alastair MACFARLANE
ICFA
Secretariat – National Fisheries Institute
1901 North Fort Myer Drive, Suite 700
Arlington VA 22209
USA
Tel: +1 703 5248880
Fax: +1 703 5244619
Email: [email protected]

CONFÉDÉRATION INTERNATIONALE DES SYNDICATS LIBRES

Jon WHITLOW
Assistant Secretary
ICFTU
49-60 Borough Road
GB London SE1 1DS
United Kingdom

CONSEIL INTERNATIONAL DES FEMMES

Lydia ROSSINI VAN HISSENHOVEN
(Ms)
Permanent Representative of ICW
Via Thailandia 26
00144 Rome
Italy

 

Yvonne MELCHIORRI (Ms)
Representative ICW
Viale Aventino 89
00100 Rome
Italy

FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES OUVRIERS DU TRANSPORT

P. Sand MORTENSEN
ITF
Specialarbejderforbundet i Danmark (SiD)
Centeruij 25
7730 Hanstholm
Denmark
Fax: +45 97962493

 

Hideo KON
All Japan Seamen's Union
ITF House
49-60 Borough Road
London SE1 1DS
United Kingdom

ALLIANCE MONDIALE POUR LA NATURE

Dorian FOUGÈRES
Marine and Coastal Policy Fellow
IUCN
1630 Connecticut Ave., NW, 3rd Floor
Washington DC 20009-1053
USA

 

Charlotte DE FONTAUBERT (Ms)
Marine Editor
3101 New Mexico Ave. NW
Washington DC 20016
USA

FÉDÉRATION SYNDICALE MONDIALE

Annalaura CASADEI (Ms)
Via G. Marangoni 10
00162 Rome
Italy
Tel/Fax: +39 068611077

FONDS MONDIAL POUR LA NATURE

Andy OLIVER (Ms)
Senior Program Officer
World Wildlife Fund/WWF
1250 24th Street NW
Washington, DC 20037
USA
Tel: +1 202 7789627
Fax: +1 202 8875293
Email: [email protected]

 

Margaret MOORE (Ms)
Senior Policy Officer - Marine
WWF Australia
1st Floor, 9 Church Street
Hawthorn VIC 3122
Australia
Tel: +61 3 98537244
Fax +61 3 98534156
Email: [email protected]

BUREAU DE LA CONSULTATION TECHNIQUE

Président:

M. Andrew Jackson (Royaume-Uni)

Vice-Président:

M. Luis Shimabukuro (Pérou)

Rapporteur:

M. Ba Pathé Demba (Mauritanie)

DÉPARTEMENT DES PÊCHES DE LA FAO

Ichiro Nomura
Sous-Directeur général

:

Z. Karnicki
Directeur
Division des politiques et de la planification de la pêche :

SECRÉTARIAT

David J. Doulman
Secrétaire de la Consultation
[email protected]

:

William R. Edeson
Juriste

:

Grant Bryden
Chargé de liaison
[email protected]

:

Janet C. Webb
Chargé des réunions
[email protected]

:

Marianne Guyonnet
Secrétaire
[email protected]

Indra Gondowarsito
Secrétaire
[email protected]

Rine Sola
Secrétaire
[email protected]

 

 

ANNEXE C

LISTE DES DOCUMENTS

 

 

 

FI:IUU/2000/1

Ordre du jour et calendrier provisoires

2

Rapport de la Consultation d'experts sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée organisée par le Gouvernement australien en coopération avec la FAO à Sydney (Australie), du 15 au 19 mai 2000

 

 

FI:IUU/2000/Inf.1

Liste provisoire des documents

Inf.2

Liste des participants

Inf.3

Allocution d'ouverture

Inf.4

Résumés des documents préparés pour la Consultation d'experts sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée organisée par le Gouvernement australien en coopération avec la FAO à Sydney (Australie), du 15 au 19 mai 2000

Inf.5

Déclaration des compétences et droits de vote de la Communauté européenne et de ses États Membres

 

 

ANNEXE D

PROJET DE PLAN D'ACTION INTERNATIONAL VISANT À PRÉVENIR, À CONTRECARRER ET À ÉLIMINER LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

I. INTRODUCTION

1. Dans le contexte du Code de conduite pour une pêche responsable et de son objectif global de pêche durable, la question de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans les pêcheries mondiales donne lieu à des préoccupations graves, qui vont croissant. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée compromet les efforts de conservation et de gestion des stocks de poissons dans toutes les pêches de capture. Lorsqu'ils se trouvent confrontés à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, les organes nationaux et régionaux de gestion des pêches voient leurs objectifs de gestion mis en échec. Cette situation entraîne la perte de perspectives sociales et de débouchés économiques tant à court qu'à long terme et nuit à la sécurité alimentaire et à la protection de l'environnement. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée peut provoquer l'effondrement d'une pêcherie ou porter gravement préjudice aux efforts de reconstitution des stocks déjà très appauvris. Les instruments internationaux existants visant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ont jusqu'ici été inefficaces, faute de volonté politique, d'un rang de priorité suffisant, de capacités et de ressources pour les ratifier ou y adhérer et pour les appliquer.

2. A sa vingt-troisième session, en février 1999, le Comité des pêches de la FAO a traité de la nécessité de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Le Comité s'est déclaré préoccupé par les informations indiquant un accroissement de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, y compris des activités des navires de pêche battant "pavillon de complaisance". Peu après, une réunion ministérielle sur la pêche organisée par la FAO en mars 1999 a déclaré que, sans préjudice des droits et des engagements des États au regard du droit international, la FAO "élaborera un Plan d'action mondial pour traiter efficacement de toutes les formes de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, y compris les activités des navires de pêche battant "pavillon de complaisance", au moyen d'efforts coordonnés des états, de la FAO, des organisations régionales de gestion des pêches et d'autres organismes internationaux compétents tels l'Organisation maritime internationale (OMI), conformément à l'article IV du Code de conduite." Le Gouvernement australien, en coopération avec la FAO, a organisé une Consultation d'experts sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée à Sydney (Australie), du 15 au 19 mai 2000. Par la suite, une Consultation technique de la FAO sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devait se tenir à Rome de 2 au 6 octobre 2000.

II. NATURE DE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE ET PORTÉE DU PLAN D'ACTION INTERNATIONAL

3. Dans le présent document:

3.1 Par pêche illicite, on entend des activités de pêche:

3.1.1 effectuées par des navires nationaux ou étrangers dans les eaux placées sous la juridiction d'un État, sans l'autorisation de celui-ci, ou contrevenant à ses lois et règlements;

3.1.2 effectuées par des navires battant pavillon d'États qui sont parties à une organisation régionale de gestion des pêches, mais qui contreviennent aux mesures de conservation et de gestion adoptées par cette organisation et ayant un caractère contraignant pour les États ou aux dispositions pertinentes du droit international applicable;

3.1.3 contrevenant aux obligations nationales ou internationales, y compris celles contractées par les États coopérant avec une organisation régionale de gestion des pêches.

3.2 Par pêche non déclarée, on entend des activités de pêche:

3.2.1 qui n'ont pas été déclarées, ou l'ont été de façon fallacieuse, à l'autorité nationale compétente, contrevenant ainsi aux lois et règlements nationaux;

3.2.2 entreprises dans la zone de compétence d'une organisation régionale de gestion des pêches, qui n'ont pas été déclarées ou l'ont été de façon fallacieuse, contrevenant ainsi aux procédures de déclaration de cette organisation.

3.3 Par pêche non réglementée, on entend des activités de pêche:

3.3.1 qui sont menées dans la zone de compétence d'une organisation régionale de gestion des pêches par des navires sans nationalité, ou par des navires battant pavillon d'un État non partie à cette organisation, ou par une entité de pêche, d'une façon non conforme ou contraire aux mesures de conservation et de gestion de cette organisation;

3.3.2 qui sont menées dans des zones, ou visent des stocks pour lesquels il n'existe pas de mesures applicables de conservation ou de gestion, et d'une façon non conforme aux responsabilités de l'État en matière de conservation des ressources biologiques marines en droit international.

3.4 Nonobstant le paragraphe 3.3, il peut arriver que des activités de pêche non réglementée se déroulent sans contrevenir au droit international applicable et qu'il ne soit pas nécessaire, par conséquent, de prendre à leur encontre les mesures envisagées dans le présent Plan d'action international.

4. Le Plan d'action international (PAI) est facultatif. Il a été élaboré dans le cadre du Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO, comme envisagé à l'Article 2 d) de celui-ci.

5. Le Code de conduite de la FAO, et en particulier ses articles 1.1, 1.2, 3.1 et 3.2, s'appliquent à l'interprétation et à la mise œuvre du présent Plan d'action international et à ses rapports avec d'autres instruments internationaux. Le présent Plan d'action international s'adresse également, selon qu'il convient, aux entités se livrant à la pêche.

6. Dans le présent texte, il est entendu que:

(a) la référence aux États inclut les organisations d'intégration économique régionale pour les questions qui sont de leur compétence;

(b) le terme "régional" inclut les entités sous-régionales, selon qu'il convient;

(c) l'expression "organisation régionale de gestion des pêches" désigne un organisme ou un instrument international, selon qu'il convient, habilité à prendre des mesures de conservation et de gestion des pêches;

(d) l'expression "mesures de conservation et de gestion" désigne les mesures visant à préserver une ou plusieurs espèces de ressources biologiques marines qui sont adoptées et appliquées conformément au droit international pertinent;

(e) l'expression "Convention des Nations Unies de 1982" désigne la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982;

(f) l'expression "Accord de 1993 de la FAO" désigne l'Accord visant à favoriser le respect par les navires de pêche en haute mer des mesures internationales de conservation et de gestion, approuvé par la Conférence de la FAO le 24 novembre 1993;

(g) l'expression "Accord de 1995 sur les stocks de poissons" désigne l'Accord aux fins de l'application des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 relatives à la conservation et à la gestion des stocks de poissons dont les déplacements s'effectuent tant à l'intérieur qu'au-delà des zones économiques exclusives (stocks chevauchants) et des stocks de poissons grands migrateurs; et

(h) l'expression "Code de conduite" désigne le Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO.

7. Le présent document constitue pour tous les États un nouvel engagement à mettre en œuvre le Code de conduite.

III. OBJECTIF ET PRINCIPES

8. Le Plan d'action international a pour objectif de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée en proposant à tous les États des mesures systématiques, efficaces et transparentes à mettre en œuvre par le biais, notamment, d'organisations régionales de gestion des pêches appropriées, établies conformément au droit international.

9. Le Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée intègre les principes et les stratégies ci-après. Toute l'attention voulue devra être portée aux besoins particuliers des pays en développement, conformément aux dispositions de l'article 5 du Code de conduite.

9.1 Participation et coordination: Pour être pleinement efficace, le Plan d'action international devrait être mis en œuvre par tous les États soit directement, en coopération avec d'autres États, soit indirectement, par le biais d’organisations régionales de gestion des pêches compétentes ou de la FAO et d’autres organismes internationaux appropriés. Le succès de sa mise en œuvre reposera notamment sur une coordination et une consultation étroites et efficaces, et le partage, entre les États et les organisations régionales et mondiales compétentes, des informations permettant de réduire l'incidence de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La pleine participation des parties prenantes, qui incluent l'industrie, les communautés de pêcheurs et les organisations non gouvernementales, à la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devrait être encouragée.

9.2 Mise en œuvre progressive: Les mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient reposer sur la mise en œuvre la plus rapide possible des plans d'action nationaux et sur des actions régionales et mondiales conformes au présent Plan d'action.

9.3 Approche systématique et intégrée: Les mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient porter sur tous les facteurs intéressant les pêches de capture. Dans cette optique, les États devraient envisager des mesures s’appuyant sur le principe de la responsabilité première de l’État du pavillon et tirant parti de tous les pouvoirs dont ils disposent conformément au droit international, notamment des mesures relevant de l’État du port ou de l’État côtier, ainsi que des mesures à caractère commercial ou visant à obtenir que leurs ressortissants ne soutiennent ni ne pratiquent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Les États sont encouragés à utiliser toutes ces mesures, selon qu’il conviendra, et à coopérer afin que ces mesures soient appliquées de manière intégrée. Le Plan d'action devrait viser toutes les incidences, qu’elles soient économiques, sociales ou écologiques, de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

9.4 Conservation: Les mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient être compatibles avec la conservation et l'utilisation durable à long terme des stocks de poissons et avec la protection de l'environnement.

9.5 Transparence: Le Plan d'action international devrait être mis en œuvre de manière transparente, conformément à l'article 6.13 du Code de conduite.

9.6 Non-discrimination: Le Plan d'action international devrait être élaboré et appliqué sans aucune discrimination de forme ou de fait à l'encontre d'aucun état ou de ses navires de pêche.

IV. MISE EN OEUVRE DE MESURES VISANT À PRÉVENIR, À CONTRECARRER ET À ÉLIMINER LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

10. Supprimé.

RESPONSABILITÉS DE TOUS LES ÉTATS

Instruments internationaux

11. Les États devraient donner pleinement effet aux normes appropriées du droit international, en particulier telles qu'elles sont exprimées dans la Convention des Nations Unies de 1982, afin de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

12. Les États sont encouragés, de manière prioritaire, à ratifier ou à accepter la Convention des Nations Unies de 1982, l'Accord des Nations Unies de 1995 sur les stocks de poissons et l'Accord de la FAO de 1993 ou à y adhérer, selon qu’il convient. Les États qui n'ont pas encore ratifié ou accepté les instruments internationaux pertinents, ou qui n'y ont pas encore adhéré, ne devraient pas agir d'une manière incompatible avec l’esprit de ces instruments.

13. Les États devraient mettre en œuvre pleinement et efficacement tous les instruments internationaux appropriés relatifs aux pêches qu’ils ont ratifiés ou acceptés ou auxquels ils ont adhéré.

13bis. Le présent Plan d’action ne se substitue pas aux obligations énoncées dans l’Accord des Nations Unies de 1995 sur les stocks de poisson et dans l’Accord de la FAO de 1993 sur le respect des obligations, pour les États parties à ces instruments.

13ter. Les États devraient appliquer pleinement et effectivement le Code de conduite et les plans d’action internationaux qui y sont associés.

13quat. Les États dont des ressortissants pêchent en haute mer dans des pêches non réglementées par une organisation régionale de gestion des pêches compétente devraient s'acquitter pleinement de leurs obligations au titre de la section VII de la Convention des Nations Unies de 1982 et prendre vis-à-vis de leurs ressortissants toutes les mesures nécessaires pour assurer la conservation des ressources biologiques de la haute mer.

Législation nationale

Législation

14. La législation nationale devrait porter de manière effective sur tous les aspects de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

15. La législation devrait porter, notamment, sur les normes de valeur probante et la recevabilité, y compris, le cas échéant, sur l'utilisation de preuves électroniques et des nouvelles technologies.

Contrôle de l'État sur ses ressortissants

16. À la lumière de l'Article 117 de la Convention des Nations Unies de 1982 et sans préjudice de la responsabilité principale de l'État du pavillon, chaque État devrait autant que possible prendre des mesures ou coopérer pour s'assurer que ses ressortissants placés sous sa juridiction ne s'adonnent pas à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ou ne la favorisent pas. Tous les États devraient coopérer pour identifier leurs ressortissants qui possèdent effectivement ou exploitent des navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

16bis. Les États devraient dissuader leurs ressortissants de placer leurs navires de pêche sous la juridiction d'un État qui ne s'acquitte pas de ses obligations d'État du pavillon.

Navires sans nationalité

17. (Intégré dans le paragraphe 16)

18. Les États devraient prendre des mesures, conformément au droit international, au sujet des navires sans nationalité s'adonnant en haute mer à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Sanctions

19. Les États devraient s'assurer que les sanctions applicables à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée sont d'une sévérité suffisante pour contrecarrer efficacement ce type de pêche et pour priver les contrevenants des profits qui en découlent. Il pourra être nécessaire d'adopter un régime civil fondé sur un mécanisme de sanctions administratives. Les États devraient assurer l'application cohérente et transparente des sanctions.

États non coopérants

19 bis. Toutes les mesures possibles devraient être prises, conformément au droit international, pour prévenir, contrecarrer et éliminer les activités d'États qui ne coopèrent pas avec une organisation régionale de gestion des pêches compétente et qui pratiquent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Suivi, contrôle et surveillance

20. Les États devraient s'engager à exercer un suivi, un contrôle et une surveillance (SCS) systématiques et efficaces de la pêche, du commencement des opérations jusqu'à la destination finale, sans oublier le lieu de débarquement, notamment par les moyens suivants:

20.1 en mettant au point et en appliquant des régimes d'accès aux eaux et aux ressources, y compris un régime d'autorisation des navires;

20.2 en tenant le registre de tous les navires et de leurs propriétaires et exploitants actuels placés sous leur juridiction autorisés à mener des opérations de pêche;

20.3 en mettant en place, le cas échéant, un système de surveillance des navires, conformément aux normes nationales, régionales ou internationales pertinentes, y compris en exigeant que les navires placés sous leur juridiction aient à bord un système de surveillance des navires;

20.4 en mettant en place, le cas échéant, un programme d'observateurs, conformément aux normes nationales, régionales ou internationales pertinentes, y compris en exigeant que les navires placés sous leur juridiction accueillent des observateurs à bord;

20.5 en assurant la formation et la sensibilisation de toutes les personnes participant aux opérations de suivi, contrôle et surveillance;

20.6 en planifiant, en finançant et en menant les opérations de suivi, contrôle et surveillance de façon à renforcer le plus possible leur capacité de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

20.7 en faisant comprendre au secteur des pêches la nécessité d'activités de suivi, contrôle et surveillance pour éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et en l'incitant à une participation volontaire à cet effet;

20.8 en faisant mieux connaître les questions de suivi, contrôle et surveillance dans le cadre des systèmes judiciaires nationaux;

20.9 en établissant et en entretenant des systèmes d'acquisition, d'archivage et de diffusion de données de suivi, contrôle et surveillance, compte tenu des règles applicables en matière de confidentialité;

20.10 en assurant l'application effective de régimes d'arraisonnement et d'inspection nationaux et, le cas échéant, convenus à l'échelon international qui soient conformes au droit international et tiennent compte des droits et obligations des chefs de bord et des inspecteurs.

Plans d'action nationaux

21. Les États devraient, dans un délai de deux ans à compter de l'adoption du présent Plan d'action, élaborer et appliquer des plans d'action nationaux pour mieux atteindre les objectifs du présent Plan d'action international et donner pleinement suite à ses dispositions dans le cadre de leurs programmes et budgets de gestion des pêches. Ces plans devraient également prévoir, le cas échéant, des mesures visant à donner suite aux initiatives prises par les organisations régionales de gestion des pêches compétentes en vue de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ce faisant, les États devraient encourager la pleine participation et l'engagement de toutes les parties prenantes intéressées, qui incluent l'industrie, les communautés de pêcheurs et les organisations non gouvernementales.

22. Au moins tous les quatre ans, à partir de l'adoption de ces plans d'action nationaux, les États devraient examiner leur état d'avancement afin d'identifier des stratégies économiquement rationnelles permettant d'en accroître l'efficacité et de s'acquitter de leurs obligations en matière d'établissement de rapports destinés à la FAO au titre de la Section VII du présent Plan d'action.

23. Les États devraient veiller à la cohérence des efforts nationaux visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Coopération entre Etats

24. Les États devraient coordonner leurs activités et coopérer directement et, le cas échéant, par le truchement des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. En particulier, les États devraient:

24.1 échanger des données ou des informations, de préférence sous présentation normalisée, provenant des registres des navires qu'ils ont autorisés à pêcher, en respectant toutes les règles applicables en matière de confidentialité;

24.2 coopérer à l'acquisition, à la gestion et à la validation en bonne et due forme de toutes les données et informations appropriées se rapportant aux opérations de pêche;

24.3 autoriser leurs agents de suivi, contrôle et surveillance ou leurs responsables de l'application des lois à coopérer aux enquêtes sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et leur donner les moyens voulus pour ce faire; à cet effet, les États devraient recueillir et tenir à jour des données et des informations relatives à ces opérations de pêche;

24.4 coopérer aux transferts de compétences et de technologies;

24.5 coopérer pour rendre les politiques et les mesures compatibles;

24.6 élaborer des mécanismes de coopération qui permettent, notamment, de réagir rapidement aux pratiques de pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

24.7 coopérer aux activités de suivi, contrôle et surveillance, y compris dans le cadre d'accords internationaux.

Publicité

24 bis. Les États devraient faire largement connaître au public, y compris grâce à la coopération avec d'autres États, tout ce qui se rapporte à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux mesures prises pour l'éliminer, sans préjudice des règles applicables en matière de confidentialité.

25. (devient 13quat.)

Capacités techniques et ressources

26. Les États devraient veiller à ce que les capacités techniques et les ressources nécessaires pour appliquer le Plan soient disponibles, y compris, le cas échéant, en instituant des fonds spéciaux aux niveaux national, régional ou mondial.

26bis. À la lumière de l'Article VI de l'Accord de 1993, les États du pavillon devraient mettre à la disposition de la FAO et, le cas échéant, d'autres États et organisations régionales ou internationales compétentes, des renseignements sur les navires qui sont radiés de leurs registres ou dont l'autorisation de pêcher a été annulée, indiquant si possible les raisons de ces changements.

26ter. Afin de faciliter la coopération et l'échange d'informations, chaque État et chaque organisation régionale ou internationale devrait désigner et faire connaître des points de contact officiels initiaux.

26quat. Les États du pavillon devraient envisager de conclure des accords ou des arrangements avec d'autres États et coopérer en vue de l'application des lois pertinentes et des mesures ou dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial.

RESPONSABILITÉS DE L'ÉTAT DU PAVILLON

Immatriculation des navires de pêche

27. Les États devraient s'assurer que les navires de pêche battant leur pavillon ne s'adonnent à aucune activité de pêche illicite, non déclarée et non réglementée et ne favorisent pas ce type d'activité.

28. L'État du pavillon devrait s'assurer, avant d'immatriculer un navire de pêche, qu'il peut s'acquitter de son obligation de veiller à ce que le navire ne soit pas utilisé pour la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

29. Les États devraient éviter d'accorder leur pavillon à des navires qui, dans le passé, sont contrevenus aux dispositions en matière de conservation et de gestion, sauf dans les cas où:

29.1 le navire a changé de propriétaire et le nouveau propriétaire peut établir de manière probante que le propriétaire ou l'exploitant précédent n'a plus d'intérêts juridiques, financiers ou de fait dans le navire, ni n'exerce de contrôle sur celui-ci ; ou

29.2 ayant pris en considération tous les faits pertinents, l'État du pavillon conclut qu'attribuer son pavillon au navire n'aurait pas pour conséquence de faciliter la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

30. Tous les États parties à un contrat d'affrètement, y compris les États du pavillon et d'autres États acceptant un tel contrat, devraient, dans les limites de leurs juridictions respectives, faire en sorte que les navires affrétés ne s'adonnent pas à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

31. Supprimé.

32. Les États du pavillon devraient contrecarrer le changement de pavillon visant à contrevenir aux mesures ou aux dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial. Autant que possible, les mesures et les normes qu'adoptent les États du pavillon devraient être uniformes afin de ne pas inciter les propriétaires à changer leurs navires de pavillon.

33. Les États devraient prendre toutes les mesures possibles, y compris refuser à un navire l'autorisation de pêcher et de battre leur pavillon, pour prévenir les changements successifs de pavillon, pratique consistant à changer un navire de pavillon afin de contourner les mesures ou les dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial ou de faciliter le non-respect de telles mesures ou dispositions.

34. Bien que les fonctions d'immatriculation d'un navire et de délivrance de l'autorisation de pêcher soient distinctes, les États du pavillon devraient envisager de les exercer de manière à ce que chacune tienne dûment tenu compte de l'autre. Les États du pavillon devraient veiller à établir des liens appropriés entre la tenue de leur registre des navires et celle des registres des activités de leurs navires de pêche. Lorsque ces fonctions ne sont pas assurées par une même entité administrative, les États devraient veiller à ce que les entités chargées de ces fonctions coopèrent et s'informent mutuellement, selon qu'il convient.

35. L'état du pavillon devrait envisager de subordonner sa décision d'immatriculer un navire de pêche à la possibilité pour lui d'autoriser ce navire à pêcher dans les eaux placées sous sa juridiction, ou en haute mer, ou à la délivrance au navire, par un état côtier, d'une autorisation de pêcher une fois qu'il sera placé sous la juridiction dudit État du pavillon.

Registre des navires de pêche

36. Chaque État du pavillon devrait tenir un registre des navires de pêche autorisés à battre son pavillon. Le registre des navires de pêche de chaque État du pavillon devrait inclure, pour les navires autorisés à pêcher en haute mer, tous les renseignements indiqués dans l'Article VI i) et ii) de l'Accord de 1993 de la FAO. Il peut aussi inclure:

36.1 les noms précédents, le cas échéant, s'ils sont connus;

36.2 le nom, l'adresse et la nationalité de la personne physique ou morale qui immatricule le navire;

36.3 le nom, l'adresse physique, l'adresse postale et la nationalité des personnes physiques ou morales chargées de gérer l'exploitation du navire;

36.4 le nom, l'adresse et la nationalité des personnes physiques ou morales ayant la propriété effective du navire;

36.5 l'historique du nom du navire, ainsi que la liste de tous ses propriétaires précédents et l'historique des activités de ce navire contraires aux mesures ou dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial, s'il est connu; et

36.6 les dimensions du navire et, le cas échéant, une photographie prise au moment de son immatriculation ou après la dernière modification apportée à sa structure, montrant le profil latéral du navire.

36.6bis Les États du pavillon peuvent aussi exiger que les renseignements énumérés au paragraphe 36 figurent dans leur registre des navires de pêche qui ne sont pas autorisés à pêcher en haute mer.

Autorisation de pêcher

36ter. Les états devraient adopter des mesures pour faire en sorte qu'aucun navire ne puisse pêcher à moins d'y avoir été autorisé conformément au droit international dans le cas de la haute mer ou à la législation nationale pour ce qui est des zones sous juridiction nationale.

36quat. L'État du pavillon devrait s'assurer que chacun des navires pêchant dans des eaux situées hors de sa juridiction ou de sa souveraineté détient une autorisation valide de pêcher délivrée par ledit État du pavillon. Lorsqu'un État côtier délivre une autorisation de pêcher à un navire, l'État du pavillon de ce navire devrait s'assurer qu'aucune activité de pêche n'a lieu dans les eaux de cet État côtier sans autorisation de pêcher délivrée par ledit État du pavillon.

37. Les navires devraient être munis d'une autorisation de pêcher qu'ils devraient, le cas échéant, conserver à bord. Chaque autorisation délivrée par un État indiquera, au minimum:

37.1 le nom du navire et, le cas échéant, de la personne physique ou morale autorisée à pêcher;

37.2 les zones de pêche autorisées, ainsi que la portée et la durée de l'autorisation;

37.3 les espèces, les engins de pêche autorisés et, le cas échéant, d'autres mesures de gestion applicables.

La délivrance d'une autorisation peut aussi être sujette à d'autres conditions visant, notamment:

37.4 les systèmes de suivi des navires;

37.5 l'établissement de rapports sur les captures. Ceux-ci peuvent devoir inclure:

37.5.1 des séries chronologiques de statistiques sur les captures et l'effort de pêche, par navire;

37.5.2 les captures totales, chiffrées ou en masse nominale, ou les deux, par espèces (ciblées et accessoires) selon qu'il convient pour chaque campagne saisonnière de pêche (la masse nominale se définit comme l'équivalent du poids vif des captures);

37.5.3 des statistiques sur les rejets, y compris estimations, le cas échéant, exprimées en nombre ou en masse nominale par espèce, selon qu'il convient pour chaque pêche;

37.5.4 des statistiques sur l'effort de pêche, selon qu'il convient pour chaque méthode de pêche; et

37.5.5 le lieu de pêche, la date et la durée de la pêche et d'autres statistiques sur les opérations de pêche.

37.6 les rapports et autres obligations relatives au transbordement, lorsque celui-ci est autorisé;

37.7 la présence d'un observateur;

37.8 la tenue de journaux de pêche et de journaux de bord;

37.9 le matériel de navigation permettant de respecter les limites de zones et les zones d'accès réglementé;

37.10 le respect des conventions internationales pertinentes et des lois et règlements nationaux relatifs à la sécurité en mer, à la protection de l'environnement marin et aux mesures ou aux dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial;

37.11 le marquage des navires de pêche, conformément aux normes internationalement reconnues, telles que les spécifications et directives normalisées de la FAO pour les marques d'identification des navires de pêche. Les engins de pêche des navires seront eux aussi marqués conformément aux normes internationalement reconnues;

37.12 le cas échéant, le respect d'autres aspects des accords de pêche applicables à l'État du pavillon; et

37.13 chaque fois que possible, un numéro d'immatriculation unique, reconnu sur le plan international.

38. Les États du pavillon devraient s'assurer que leurs navires de pêche, de transport et d'appui ne s'adonnent pas à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et ne la favorisent pas. À cet effet, les États du pavillon devraient s'assurer qu'aucun de leurs navires ne réapprovisionne des navires de pêche s'adonnant à de telles activités ou ne transborde des poissons dans ou à partir de tels navires.

39. Les États du pavillon devraient s'assurer que, dans toute la mesure possible, tous leurs navires de pêche, de transport et d'appui effectuant des transbordements en mer disposent d'une autorisation préalable à cet effet et rendent compte à l'administration nationale des pêches ou à une autre institution désignée:

39.1 de la date et du lieu de tous leurs transbordements de poissons en mer;

39.2 de la masse par espèce et par zone de pêche des captures transbordées;

39.3 du nom, de l'immatriculation, du pavillon et de toute autre information ayant trait à l'identification des navires participant au transbordement; et

39.4 du port de débarquement de la capture transbordée.

40. Devient 26quat.

41. Devient 26bis.

42. Devient 26ter.

43. Les États du pavillon devraient mettre à la disposition des organismes nationaux, régionaux et internationaux appropriés, y compris la FAO, les données figurant dans les rapports sur les captures et les transbordements, agrégées par zone et par espèce, de manière complète, ponctuelle et régulière, en tenant compte des règles applicables en matière de confidentialité.

MESURES DU RESSORT DES ÉTATS DU PORT

44. Les États devraient prévoir des mesures permettant à l'État du port de contrôler les navires de pêche. Les mesures prises par l'État du port devraient être conformes au droit international et appliquées de manière équitable, transparente et non discriminatoire.

44bis. Telle qu'utilisée dans la présente section, l'expression "accès au port" signifie l'accès des navires de pêche étrangers aux ports ou aux installations terminales au large aux fins, notamment, du réapprovisionnement en carburant, de l'avitaillement, du transbordement et du débarquement, sans préjudice de la souveraineté d'un État côtier, conformément à sa législation nationale et à l'Article 25.2 de la Convention des Nations Unies de 1982, ainsi qu'à d'autres dispositions pertinentes du droit international.

44ter. Nonobstant les paragraphes 44 et 44bis, l'accès au port devrait être autorisé, conformément au droit international, en cas de force majeure ou de détresse ou pour dépanner des personnes, des navires ou des aéronefs en danger ou en détresse.

45. Avant d'autoriser l'accès au port, les États devraient exiger des navires de pêche qui demandent à entrer dans leurs ports qu'ils présentent un exemplaire de leur autorisation de pêcher et des renseignements détaillés sur leur sortie en mer et la quantité de poisson se trouvant à bord, compte dûment tenu des règles applicables en matière de confidentialité.

46. Supprimé.

47. Les États devraient faire connaître les ports auxquels les navires battant pavillon étranger peuvent être autorisés à avoir accès et devraient s'assurer que ces ports ont la capacité d'effectuer des inspections.

47bis. Dans l'exercice de leur droit d'inspecter les navires de pêche, les États du port devraient recueillir les informations ci-après pour les communiquer à l'État du pavillon et, le cas échéant, à l'organisation régionale de gestion des pêches compétente:

47bis.1 État du pavillon et identification détaillée du navire;

47bis.2 nom, nationalité et qualifications du chef de bord et du maître de pêche;

47bis.3 engin de pêche;

47bis.4 captures présentes à bord, y compris origine, espèces, forme et quantité;

47bis.5 le cas échéant, d'autres informations exigées par les organisations régionales de gestion des pêches ou d'autres instruments internationaux; et

47bis.6 capture totale débarquée et transbordée.

47ter. Si, au cours d'une inspection, il est constaté qu'il y a un motif raisonnable de suspecter que le navire s'est adonné à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans des zones situées hors de la juridiction de l'état du port, celui-ci devrait, outre les mesures qu'il peut prendre conformément au droit international, notifier sur le champ ses observations à l'État du pavillon du navire et, le cas échéant, aux États côtiers concernés et à l'organisation régionale de gestion des pêches appropriée. L'État du port peut prendre toute autre mesure avec le consentement ou à la demande de l'État du pavillon.

47quat. En appliquant les dispositions des paragraphes 47bis et 47ter, les États devraient assurer la confidentialité des informations ainsi recueillies, conformément à leur législation nationale.

48. Les États devraient établir et publier une stratégie et des procédures nationales régissant le contrôle par l'état du port des navires menant des opérations de pêche et des activités connexes, y compris définir des prescriptions en matière de formation, de soutien technique et de qualification et des directives opérationnelles générales à l'intention des agents de l'état du port chargés des contrôles. Les États devraient également tenir compte, lors de l'élaboration et de la mise en œuvre de cette stratégie, de la nécessité éventuelle de renforcer les capacités.

49. Les États devraient coopérer, selon qu'il convient, bilatéralement, multilatéralement et dans le cadre des organisations régionales de gestion des pêches afin d'élaborer des mesures compatibles en matière de contrôle exercé par l'état du port sur les navires de pêche. Ces mesures devraient porter sur les informations à recueillir par l'État du port, les procédures de collecte des informations et les dispositions à prendre en cas de suspicion que le navire est contrevenu aux mesures adoptées dans le cadre des systèmes nationaux, régionaux ou internationaux.

50. Les États devraient envisager d'élaborer, dans le cadre des organisations régionales de gestion des pêches pertinentes, les mesures à prendre par les états du port, en partant du principe que les navires de pêche battant pavillon d'un État non coopérant aperçus pêchant dans la zone régie par une organisation particulière risquent de compromettre l'efficacité des mesures de conservation, de gestion et de répression de ladite organisation, et peuvent interdire le débarquement et le transbordement des captures, à moins que le navire ne puisse établir que la capture a été effectuée conformément auxdites mesures.

51. Les États devraient renforcer leur coopération, notamment en faisant circuler l'information pertinente au sein des organismes régionaux de gestion des pêches et des États et entre eux, au sujet des contrôles exercés par les états du port.

52. Modifié, devient 81bis.

53. Supprimé.

MESURES RELATIVES AU COMMERCE INTERNATIONALEMENT CONVENUES

54. Les États devraient prendre toutes les mesures nécessaires, conformément au droit international, pour empêcher que du poisson pêché par des navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée fasse l'objet d'un commerce ou soit importé sur leur territoire. Les mesures relatives au commerce devraient être conformes au droit international, notamment aux principes, droits et obligations établis dans les Accords de l'OMC, et être appliquées de façon équitable, transparente et non discriminatoire. Les mesures unilatérales sont à éviter.

55. Les États devraient coopérer, notamment par le biais des organisations mondiales et régionales de gestion des pêches compétentes, en vue d'adopter les mesures relatives au commerce qui pourraient être nécessaires pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée visant des stocks ou espèces de poissons spécifiques. À cet égard, des mesures multilatérales pourraient être utiles pour appuyer les efforts de coopération visant à ce que le commerce de certains poissons et produits dérivés n'encourage en aucune façon la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et ne compromette pas l'efficacité des mesures de conservation et de gestion qui sont conformes à la Convention des Nations Unies de 1982.

56. Les mesures relatives au commerce visant à réduire ou à éliminer le commerce de poissons et de produits dérivés provenant de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée pourraient inclure l'adoption de normes multilatérales en matière de documentation et de certification des captures, ainsi que d'autres mesures appropriées convenues sur le plan multilatéral, telles que les contrôles ou les restrictions à l'importation et à l'exportation. Lorsque de telles mesures sont adoptées, les États devraient faciliter leur application.

57. Des mesures relatives au commerce concernant certains stocks ou espèces spécifiques peuvent être nécessaires pour réduire ou éliminer les incitations économiques qui font que les navires s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

58. Supprimé.

59. Les États devraient prendre des mesures pour améliorer la transparence de leurs marchés de façon que l'origine du poisson ou des produits dérivés puisse être identifiée.

60. Les États devraient aider tout autre état qui le leur demande à contrecarrer le commerce du poisson et des produits dérivés pêchés de manière illicite dans la juridiction de cet État.

61. Les États devraient prendre des mesures pour s'assurer que leurs importateurs, transbordeurs, consommateurs, fournisseurs de matériel, banquiers, assureurs et autres prestataires de services, ainsi que le public, sont conscients des effets négatifs des relations commerciales qu'ils pourraient entretenir avec des navires dont les États, pour ce qui est des navires soumis à leur juridiction, ou les organisations régionales de gestion des pêches compétentes ont établi qu'ils s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et devraient envisager de prendre des mesures pour lutter contre ce type de relations commerciales. L'identification de tels navires devrait avoir lieu de manière équitable, transparente et non discriminatoire.

62. Les États devraient prendre des mesures pour s'assurer que leurs pêcheurs sont conscients des effets négatifs des relations commerciales qu'ils pourraient entretenir avec des importateurs, transbordeurs, consommateurs, fournisseurs de matériel, banquiers, assureurs et autres prestataires de services dont les États, pour ce qui est des navires soumis à leur juridiction, ou les organisations régionales de gestion des pêches compétentes ont établi qu'ils entretiennent des relations commerciales avec des navires dont ils ont établi qu'ils s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et devraient envisager de prendre des mesures pour lutter contre ce type de relations commerciales. L'identification de telles personnes ou de tels navires devrait avoir lieu de manière équitable, transparente et non discriminatoire.

63. Supprimé.

64. Devient 66bis.

65. Les États devraient s'efforcer d'utiliser le Système de désignation et de codification des marchandises pour les poissons et les produits dérivés, afin de contribuer à promouvoir la mise en oeuvre du présent Plan d'action international.

66. Les exigences en matière de certification et de documentation devraient, autant que possible, être normalisées et des dispositifs électroniques devraient être mis en place, chaque fois que possible, pour assurer leur efficacité, réduire les possibilités de fraude et éviter de surcharger inutilement les opérateurs commerciaux.

RECHERCHE

66 bis. Les États devraient encourager la recherche scientifique sur des méthodes permettant d'identifier les espèces de poissons à partir d'échantillons de produits transformés. La FAO devrait faciliter la mise en place d'un réseau de bases de données de marqueurs génétiques et autres permettant d'identifier les espèces de poissons à partir du produit transformé, et notamment le stock d'origine, chaque fois que possible.

ORGANISATIONS RÉGIONALES DE GESTION DES PÊCHES

67. Supprimé.

68. Supprimé.

69. La coopération de tous les États étant importante pour que les mesures prises par les organisations régionales de gestion des pêches compétentes, qu'ils en soient ou non membres, en vue de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée soient couronnées de succès, les États devraient assurer le respect et l'application des politiques et des mesures se rapportant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée qui sont adoptées, conformément au droit international par toute organisation régionale de gestion des pêches compétente et par lesquelles ils sont liés. Les États devraient coopérer à la mise en place de telles organisations dans les régions où il n'en existe pas actuellement.

70. Les États, agissant par le biais des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, devraient agir pour renforcer ces organes et élaborer des solutions novatrices, conformes au droit international, pour contrecarrer, prévenir et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Les mesures ci-après devraient être envisagées:

70.1 renforcement institutionnel, selon que de besoin, des organisations régionales de gestion des pêches en vue d'accroître leur capacité de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

70.2 définition de moyens d'assurer le respect des mesures de conservation et de gestion, conformément au droit international;

70.3 élaboration et mise en œuvre d'un ensemble de dispositions relatives à l'établissement obligatoire de rapports;

70.4 établissement d'un système d'échange d'informations sur les navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et coopération à cet effet;

70.5 établissement de registres des navires pêchant dans la zone de compétence de chaque organisation régionale de gestion des pêches, qu'il s'agisse de navires autorisés à pêcher ou de ceux qui s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

70.6 mise au point de méthodes de compilation et d'exploitation des informations commerciales aux fins de la surveillance de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

70.7 perfectionnement des systèmes de suivi, contrôle et surveillance, y compris promotion de leur application par les membres de l'organisation dans leurs juridictions respectives, sauf disposition contraire d'un accord international, des systèmes de suivi en temps réel des captures et des navires et, le cas échéant, d'autres nouvelles technologies, de la surveillance des débarquements, du contrôle dans les ports et de l'inspection et de la réglementation des transbordements;

70.8 mise en place de programmes d'observateurs;

70.9 le cas échéant, mesures relatives au commerce, conformément au présent Plan d'action international;

70.10 définition des circonstances dans lesquelles des navires seront présumés s'être adonnés à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

70.11 élaboration de programmes d'information et de sensibilisation;

70.12 mise au point de plans d'action; et

70.13 comme convenu par les membres de ces organisations, examen des contrats d'affrètement qui pourraient donner lieu à des opérations de pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

71. Les États, agissant par le biais des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, devraient encourager les parties non contractantes intéressées à devenir membres de ces organisations et à participer pleinement à leurs travaux. Lorsque ce n'est pas possible, les organisations régionales de gestion des pêches devraient encourager et faciliter la participation et la coopération des parties non contractantes, conformément aux accords internationaux pertinents et au droit international, à la conservation et à la gestion des ressources halieutiques pertinentes et à l'application des mesures adoptées par les organisations compétentes. Les organisations régionales de gestion des pêches devraient étudier la question de l'accès aux ressources, afin de stimuler la coopération et d'accroître la durabilité de la pêche conformément au droit international.

72. Supprimé.

73. Les États, agissant par le biais des organisations régionales de gestion des pêches, devraient compiler et mettre à la disposition des autres organisations régionales de gestion des pêches et de la FAO, dans les meilleurs délais et au moins chaque année, les informations permettant de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et notamment:

73.1 des évaluations de l'ampleur, de l'importance et du caractère des activités de pêche illicites, non déclarées et non réglementées dans leur zone de compétence;

73.2 l'exposé détaillé des mesures prises pour contrecarrer, prévenir et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

73.3 les registres des navires autorisés à pêcher, selon qu'il convient; et

73.4 les registres des navires qui s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

74. Le renforcement des institutions et des politiques des organisations régionales de gestion des pêches pour ce qui est de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devrait notamment viser à permettre à celles-ci:

74.1 de déterminer leurs objectifs en ce qui concerne la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, à des fins tant internes que de coordination avec d'autres organisations régionales de gestion des pêches;

74.2 de renforcer leurs mécanismes institutionnels, selon qu'il convient, y compris leur mandat, leurs fonctions, leur financement, la prise de décisions, leurs besoins en matière de rapports ou d'information et leurs moyens de coercition, en vue de la mise en œuvre optimale des mesures visant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

74.3 de régulariser autant que possible la coordination avec les mécanismes institutionnels d'autres organisations régionales de gestion des pêches pour ce qui est de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, en particulier en ce qui concerne les aspects relatifs à l'information, l'application effective des mesures et au commerce; et

74.4 d'assurer la mise en œuvre rapide et efficace des politiques et des mesures tant sur le plan interne qu'en coopération avec d'autres organisations régionales de gestion des pêches et organisations régionales et internationales compétentes.

75. Lorsqu'un état ne s'assure pas qu'un navire de pêche battant son pavillon ou dans toute la mesure possible ses ressortissants respectent les mesures de conservation et de gestion d'une organisation régionale de gestion des pêches compétente à laquelle cet État est lié, les États Membres, agissant par le biais de l'organisation, peuvent convenir de porter le problème à l'attention dudit état. Si la situation de non-respect n'est pas rectifié, les membres de l'organisation peuvent convenir d'adopter des mesures appropriées par le biais de procédures convenues, conformément au droit international.

V. BESOINS PARTICULIERS DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

76. Les États, avec le soutien de la FAO et des institutions et mécanismes financiers internationaux pertinents, le cas échéant, devraient coopérer pour appuyer la formation et le renforcement des capacités et envisager d'apporter une aide financière, technique ou autre aux pays en développement, et en particulier aux moins avancés d'entre eux et aux petits États insulaires en développement, de façon qu'ils puissent s'acquitter pleinement des engagements qu'ils auront souscrits au titre du présent Plan d'action et de leurs obligations en vertu du droit international, y compris de leurs responsabilités en tant qu'États du pavillon et États du port.

77. Les États, avec le soutien de la FAO et des institutions et mécanismes financiers internationaux pertinents, le cas échéant, devraient coopérer:

77.1 à l'examen et à la révision des législations nationales et des cadres réglementaires régionaux:

77.2 à l'amélioration et à l'harmonisation des pêches et de la collecte de données y relatives;

77.3 au renforcement des institutions régionales; et

77.4 au renforcement et au perfectionnement des systèmes intégrés de suivi, contrôle et surveillance et plus particulièrement des systèmes de surveillance par satellite.

VI. ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS

78. Les États et les organisations régionales de gestion des pêches devraient rendre compte à la FAO des progrès accomplis dans l'élaboration et l'application de leurs plans visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans le cadre de leur rapport biennal à la FAO sur le Code de conduite. Ces rapports devraient être publiés par la FAO en temps opportun.

VII. LE ROLE DE LA FAO

79. La FAO, selon les modalités et dans la mesure qu'établira sa Conférence, rassemblera toutes les informations et données appropriées qui pourraient permettre d'analyser plus avant, pour les identifier, les facteurs et les causes qui contribuent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, tels que notamment, le manque de contrôles de gestion des intrants et des extrants, les méthodes de gestion des pêches non durables et les subventions dont profitent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

80. La FAO, selon les modalités et dans la mesure qu'établira sa Conférence, appuiera l'élaboration et la mise en œuvre de plans nationaux et régionaux visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée par le biais de projets d'assistance technique spécifiques menés dans les pays, au moyen de fonds du Programme ordinaire et en utilisant des fonds extrabudgétaires qui seront mis à la disposition de l'organisation à cet effet.

81. Supprimé.

81bis. La FAO devrait, en collaboration avec d'autres organisations internationales compétentes, notamment l'OMI, continuer à étudier la question de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

82. Supprimé.

83. La FAO devrait convoquer une consultation d'experts sur l'application du paragraphe 66 du présent Plan d'action

84. La FAO devrait étudier les avantages qu'il y aurait à établir et à tenir à jour des bases de données régionales et mondiales, regroupant, mais pas exclusivement, les informations stipulées à l'article VI de l'Accord de 1993 de la FAO.

85. Le Comité des pêches de la FAO rendra compte tous les deux ans des progrès accomplis dans la mise en œuvre du présent Plan d'action international, en se fondant sur une analyse détaillée effectuée par le Secrétariat.

 

ANNEXE E

PROJET DE TEXTE: 5.2 BIS - MESURES DU RESSORT DE L'ÉTAT CÔTIER

 

(1) Sans préjudice des droits souverains des États côtiers de conserver et gérer les ressources biologiques marines sous leur juridiction, conformément à la Convention des Nations Unies de 1982 et au droit international, chaque État côtier devrait veiller à ce que les mesures de conservation et de gestion des stocks de poissons qu'il a adoptées ou par lesquelles il est lié d'une façon ou d'une autre soient appliquées grâce à "

(2) (2) Chaque État côtier devrait, conformément à sa législation nationale et au droit international, adopter des mesures pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Il devrait notamment:

(3) Dans l'exercice de ses droits et obligations en vertu de la Convention des Nations Unies de 1982, un État côtier devrait réglementer l'accès des navires de pêche à ses eaux d'une façon qui contribue à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.