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Asie: lancement de nouveaux fours pour fumer le poisson

La méthode traditionnelle pour fumer du poisson dans cette petite communauté de pêcheurs de l'est du Sri Lanka implique que les femmes passent des heures à fumer le poisson au-dessus d'un maillage de fer à inhaler la fumée. Les risques sanitaires découlan

Dans son village, au Sri Lanka, Kopalapillai Theivarmallar fume le poisson en ayant recours à la méthode traditionnelle.

04/12/2017

Cette situation est amenée à changer avec l'introduction de nouveaux fours destinés à fumer le poisson, et développés par la FAO, dans le cadre d'un programme financé par l'Union européenne. En juin dernier, la FAO a introduit pour la première fois la nouvelle technologie de fumage de poisson en Asie, en commençant au Sri Lanka où le poisson représente une source majeure de nutrition et est essentiel aux moyens d'existence.

«La première chose que j'ai remarqué est que cette nouvelle technologie me fait gagner du temps», a déclaré Kopalapillai Theivarmallar qui gagne sa vie en fumant du poisson et peut ainsi se permettre de subvenir aux besoins de ses trois filles.

«Avant, je passais au total 12 heures pendant deux jours à suivre, à sécher, puis à fumer le poisson et j'avais recours à l'ancienne méthode avec les mailles de fer. A présent, il me faut 6 à 7 heures pour fumer un poisson. Cela me donne beaucoup plus de temps pour prendre soin de mes enfants et m'occuper de mes tâches ménagères», a -t-elle ajouté.

Depuis 2008, la FAO travaille au développement du FTT-Thiaroye, un four pour sécher et fumer du poisson. Le four peut être fabriqué sur mesure, tandis que la cheminée capturant la fumée, les plateaux récupérant l'huile et d'autres éléments peuvent ensuite être ajoutés au four. Le four est conçu pour améliorer l'efficacité énergétique en capturant la chaleur et la fumée. Il s'agit également de réduire les risques sanitaires menaçant les usagers du four, en grande majorité des femmes.

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