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Réduire la pauvreté des jeunes et des femmes des zones rurales en Éthiopie

«Au-delà de l’argent que je gagne, je suis heureux de travailler dans mon propre petit élevage, que je peux développer et agrandir», a-t-il déclaré.

© Emily Enberg Packer

11/12/2020

Pour de nombreux jeunes éthiopiens pauvres, l’Arabie saoudite était la terre promise. Ils s’engageaient dans des périples dangereux, payaient à des trafiquants la traversée jusqu’au Yémen, où ils entraient dans une zone de guerre pour tenter d’atteindre la frontière saoudienne.

Kiflom, 24 ans, était l’un de ces nombreux jeunes, partis en quête d’une vie meilleure. Il a quitté l’Éthiopie en 2013, espérant rentrer avec le capital de départ pour démarrer une petite activité commerciale dans sa ville d’Atsbi-Wenberta, à une centaine de kilomètres de Mekele, capitale du Tigré.

He found work as a shepherd in Saudi Arabia, but his dream came crashing down around his ears when the Gulf state began cracking down on illegal migrants.

In six months in 2017 alone, the Saudi authorities deported an estimated 70 000 Ethiopians.

Il a trouvé un emploi de berger en Arabie saoudite mais son rêve s’est effondré lorsque ce pays du Golfe a commencé à réprimer l’immigration illégale.

Rien qu’en 2017, les autorités saoudiennes ont expulsé 70 000 Éthiopiens en six mois, selon les estimations.

«Ça a été une expérience traumatisante car j’ai dû abandonner tout ce que je possédais, a-t-il expliqué. Il fallait que je reconstruise ma vie de A à Z.»

Cependant, les perspectives de Kiflom se sont améliorées lorsqu’il a commencé à participer à un projet pilote qui aide les jeunes et les femmes sans terres à créer des entreprises d’engraissement de petits ruminants. 

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