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Libérer le potentiel de la zone de libre-échange de l'Afrique pour les femmes rurales

A l'occasion de la Journée internationale de la femme rurale, la FAO lance un nouveau guide - "Saisir les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine pour l'autonomisation économique des femmes dans l'agriculture"

15/10/2021

Le Bureau régional de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour l'Afrique a lancé un nouveau guide qui préconise de saisir les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour l'autonomisation économique des femmes dans l'agriculture. La publication est lancée aujourd'hui pour coïncider avec la Journée internationale de la femme rurale qui est célébrée chaque année le 15 octobre pour rendre hommage aux femmes et aux filles vivant dans les zones rurales.

La ZLECAf peut contribuer de manière significative à l'élimination de la pauvreté, à la création d'emplois et à l'amélioration de la sécurité alimentaire. Toutefois, la nouvelle publication intitulée "Saisir les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine pour l'autonomisation économique des femmes dans l'agriculture" met en garde contre le fait que la ZLECAf pourrait exacerber les disparités et les discriminations existantes entre les sexes et aggraver la situation des femmes engagées dans le commerce et l'agriculture si l'inclusion des femmes n'est pas une priorité.

La ZLECAf modifiera les pratiques commerciales existantes et formalisera les marchés, ce qui pourrait empêcher les femmes d'y accéder et les reléguer davantage dans des chaînes de valeur informelles et moins lucratives.

"Les femmes ne doivent pas être laissées pour compte", a déclaré Clara Park, responsable principale de la parité à la FAO. "Il est d'une importance capitale que nous créions des écosystèmes de soutien qui permettent aux femmes d'accéder aux opportunités créées par la ZLECAf et de redynamiser nos efforts pour lutter contre les inégalités existantes entre les sexes en matière d'accès et de contrôle des terres, des services, des technologies, des marchés et des connaissances. Nous devons amener les femmes et leurs organisations à la table des décisions", a-t-elle déclaré.

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