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Agriculture de conservation au Kénya: lutter contre la sécheresse et améliorer les récoltes

Au Kenya, la FAO et l’Union européenne aident des petites agricultrices à produire plus et à gagner plus en pratiquant l’agriculture de conservation (AC) et en facilitant leur accès aux marchés.

© FAO / Luis Tato

21/03/2018

Lucy Kigunda est membre de l’association de femmes Ithondio à Imenti nord, dans le centre du Kenya. Elle a récemment commencé à planter du sorgho, une espèce d’herbe cultivée pour ses grains – utilisée pour nourrir les humains et les animaux et pour produire de l’éthanol. Ses feuilles peuvent également être utilisées comme matériel de construction.

Bien que de nombreux fermiers dépendent encore et beaucoup de la culture du maïs - la plus rentable au Kenya - sa production a diminué en raison des fréquentes sécheresses. De plus en plus de fermiers prennent également conscience des nombreux atouts qu’offre la diversification des cultures et se tournent par exemple vers le sorgho.

« Avant de commencer à planter, nous avons mis en pratique ce que nous avons appris. Il est important de mettre en place un système de rotation entre les cultures et de conserver quelques résidus de culture pour pouvoir garder le sol relativement humide et le protéger. Ces nouvelles manières de travailler la terre nous ont permis d’améliorer nos activités agricoles et d’obtenir de bien meilleures récoltes, » s’est réjoui Lucy.

La FAO forme également des agricultrices afin qu’elles soient en mesure de mieux accéder aux informations et aux marchés. Cela leur permet de vendre leurs cultures à un meilleur prix tout en facilitant leur autonomie.

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