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En Tunisie, le goût pour les palourdes contribue à rendre les femmes plus autonomes

Inciter les touristes à s’intéresser aux méthodes de pêche et à la cuisine locales serait une façon d’améliorer les revenus des communautés locales et de développer des chaînes de valeur durables sur toute l’année.

Particulièrement savoureuses, les palourdes tunisiennes sont de plus en plus recherchées, ce qui permet d’améliorer les moyens de subsistance de nombreuses Tunisiennes. ©FAO/Amine Landoulsi

06/03/2020

Saviez-vous que les meilleurs spaghetti alle vongole, les traditionnelles pâtes aux palourdes italiennes, se préparent avec des coquillages qui viennent d’Afrique du Nord, de l’autre côté de la mer Méditerranée? On trouve la palourde Tapes decussatus autochthonous sur les côtes de Tunisie, de Libye, d’Égypte et du Maroc. Ses qualités gustatives et culinaires l’ont rendue particulièrement populaire auprès des restaurateurs.

La palourde d’Afrique du Nord est encore ramassée à la main, et non pas par des moyens mécaniques, ce qui garantit la haute qualité du produit. En Tunisie, cette pêche est le plus souvent pratiquée par des femmes, qui passent des journées entières à travailler sous un soleil de plomb. Leur rôle se limite souvent au ramassage et elles gagnent moins de 1 USD par kilo.

Des prix plus justes pour un travail bien fait

Étant donnée la forte demande en palourde nord-africaine en Italie et dans le sud de l’Europe, la FAO a lancé un projet dans le golfe de Gabès, l’une des principales zones de pêche à la palourde en Tunisie. Le projet vise à améliorer l’efficacité de la filière et donc à accroître les revenus des pêcheuses de palourdes.

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