Comment la douce musique des abeilles a changé la vie d’une Ouzbèke
Des formations et un matériel moderne permettent aux populations rurales de continuer à vivre d’activités traditionnelles
Autrefois effrayée par les abeilles, Gulhayo Khaydarova est désormais une apicultrice chevronnée dont le miel est réputé.
©FAO/Guzal Fayzieva
Le jour se lève sur Durmon, un village tranquille situé dans la région de Boukhara dans le sud de l’Ouzbékistan. Pas d’agitation comme dans une grande ville. On entend juste le chant des oiseaux et la rumeur de la campagne paisible.
C’est dans ce cadre que vit Gulhayo Khaydarova, une femme de 35 ans native de Durmon. Elle débute sa journée de travail avant même le lever du soleil, comme le faisaient ses grand-mères et arrière-grand-mères.
Balayer la cour, traire la vache, nourrir les poules, voilà les tâches matinales de Gulhayo. Elle prépare ensuite le petit-déjeuner, puis envoie ses deux garçons à l’école.
Après le départ de ses enfants, il est temps pour elle de passer à son second travail. Bien qu’elle ne l’aurait jamais imaginé autrefois, Gulhayo est apicultrice depuis de nombreuses années. Le miel artisanal qu’elle produit est réputé dans tout le village.
Dans la famille Khaydarov, les traditions et secrets d’apiculture sont transmis de génération en génération. Ravshan, le beau-père de Gulhayo, connaît le métier sur le bout des doigts.