Rôle
|
Le mandat du Comité est défini à l'Article XXXIII du Règlement général de l'Organisation (RGO). Voir également le document sur la réforme du CSA (CFS:2009/2 Rev.2) intégré dans la Section Q du Volume II des Textes fondamentaux de la FAO. Les rôles du Comité de la sécurité alimentaire mondiale sont les suivants:
a) Coordination à l’échelle mondiale. Offrir une plate-forme de débats et de coordination, afin de renforcer la collaboration entre les gouvernements, les organisations régionales, les organisations et instances internationales, les ONG, les OSC, les organisations de producteurs vivriers, les organisations du secteur privé, les organisations philanthropiques et les autres parties prenantes concernées, en fonction du contexte et des besoins spécifiques de chaque pays.
b) Convergence des politiques. Favoriser une plus grande convergence et coordination des politiques grâce, notamment, à l’élaboration de stratégies internationales et de directives volontaires sur la sécurité alimentaire et la nutrition sur la base des pratiques optimales, des enseignements tirés des expériences locales, des apports reçus aux niveaux national et régional et des avis d’experts et opinions des différentes parties prenantes.
c) Appui et avis fournis aux pays et régions. À la demande des pays et/ou des régions, faciliter l'appui et/ou l'émission d'avis concernant l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de leurs plans d’action faisant l’objet d’une prise en charge nationale et régionale pour l’élimination de la faim, l’instauration de la sécurité alimentaire et l’application concrète des directives volontaires pour le droit à l’alimentation, qui seront fondées sur les principes de la participation, de la transparence et de l’obligation de rendre compte.
Dans la Phase II, le CSA exercera progressivement des fonctions supplémentaires, notamment:
a) Coordination aux niveaux national et régional. Faire office de plate-forme pour promouvoir le renforcement de la coordination et un meilleur alignement des actions sur le terrain, encourager une utilisation plus efficace des ressources et identifier les lacunes de celles-ci. Au fur et à mesure que la réforme progresse, le CSA s’appuie en tant que de besoin sur les travaux de coordination de l’Équipe spéciale de haut niveau des Nations Unies. Cette fonction s’appuiera sur un principe directeur consistant à tirer parti des structures et des liens existants avec les principaux partenaires, à tous les niveaux, et à les renforcer. Les principaux partenaires sont notamment les réseaux et mécanismes nationaux pour la sécurité alimentaire et la nutrition, les équipes nationales des Nations Unies et d’autres mécanismes de coordination comme l’Alliance internationale contre la faim et ses alliances nationales, des groupes thématiques sur la sécurité alimentaire, des organes intergouvernementaux régionaux et un grand nombre de réseaux de la société civile et d’associations du secteur privé opérant aux niveaux national et régional. Dans chaque cas, il conviendra d’établir la nature des contributions fonctionnelles de ces partenaires ainsi que la manière dont le CSA pourrait resserrer les liens et accroître la synergie avec eux.
b) Promouvoir l’obligation de rendre compte et la mise en commun des pratiques optimales à tous les niveaux. L’un des principaux objectifs du CSA a été de « suivre activement l’application du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation de 1996 » (PA du SMA). Bien que les pays prennent des mesures pour lutter contre l’insécurité alimentaire, les programmes spécifiques, tels qu’ils sont présentés, ne facilitent pas nécessairement le suivi quantitatif des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du PA du SMA. Le CSA devrait aider les pays et régions, selon qu’il convient, à établir si les objectifs sont bien en voie de réalisation et comment l’insécurité alimentaire et la malnutrition peuvent être réduites plus rapidement et plus efficacement. Cela supposera la mise au point d’un mécanisme novateur, comportant notamment la définition d’indicateurs communs, pour suivre les progrès accomplis vers les objectifs et les actions convenus, en tenant compte de l’expérience acquise par les CSA et autres initiatives de suivi précédents. Les observations de toutes les parties prenantes du CSA devront être prises en compte et les nouveaux mécanismes s’appuieront sur les structures existantes.
c) Élaborer un cadre stratégique mondial pour la sécurité alimentaire et la nutrition, en vue d'améliorer la coordination et de guider les actions synchronisées d’un large éventail de parties prenantes. Le cadre stratégique mondial est suffisamment souple pour pouvoir être ajusté en fonction des changements de priorité. Il s’appuie sur les cadres existants, comme le Cadre global d’action des Nations Unies (CGA), le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA) et les Directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale.
|