Guinée
Dans le cadre de l'accord de pêche Guinée/CEE, la construction du Centre de Recherche Halieutique a vu le jour avec la dénomination “Laboratoire des Pêches”, puis “Centre de Recherche Halieutique de Boussoura” (CRHB). Cette dernière appellation s'est avérée plus convenable en raison de la forte intégration des programmes de recherches aux milieux pêcheurs. L'équipe scientifique composée de 26 chercheurs guinéens et de 10 expatriés est pluridisciplinaire (biologistes, économistes, géographes, sociologues et anthropologues).
Le Centre de Recherche Halieutiques de Boussoura (CRHB) est placé sous la tutelle du Secrétariat d'Etat à la Pêche. Le statut qui lui confère l'autonomie n'est pas encore ratifié. Cependant, il comprend une administration et trois départements scientifiques à savoir:
Pêche Artisanale Maritime;
Pêche Industrielle;
Pêche Artisanale Continentale.
Autour de chacun de ces départements s'articulent deux grands axes de recherches (les recherches en sciences sociales et économiques et les recherches biologiques).
Depuis 1985 jusqu'à ce jour, un programme de recherche a été identifié et est en cours d'exécution avec le financement du Fonds d'Aide et de Coopération (FAC, Gouvernement Français). L'assistance scientifique du Centre est assurée par l'Institut Français de Recherche Scientifique pour le Développement en Coopération (ORSTOM).
Le Centre de Recherche Scientifique de Conakry Rogbane (CERESCOR) est un centre de recherche guinéen dépendant du Ministère de l'Enseignement Supérieur. Il emploie actuellement 106 guinéens qui sont sur place, 20 guinéens en formation et 17 experts soviétiques. Le financement du Centre est assuré jusqu'en 1993 par L'URSS. Des travaux y sont consacrés principalement à l'océanographie, à l'énergie solaire et aux matériaux de construction.
Guinée-Bissau
Dans la perspective d'une meilleure connaissance de la ressource halieutique et du milieu marin, le gouvernement de la Guinée-Bissau a créé en 1986 le centre de Recherche Aplliquée (Ministère des Pêches). A ce jour, 12 spécialistes y travaillent: 7 biologistes marins, 2 océanographes, 3 technologues (conservation et transformation).
Jusqu'à maintenant les activités se sont limitées à des camapagnes de recherche à bord de navires océanographiques de pays étrangers. Le traitement des données de ces campagnes se fait également dans ces paysalgré la bonne volonté des gens impliquées dans la recherche, le Centre n'a pu jusqu'à maintenant mener les études projetées dû à un manque de moyens matériels ainsi qu'au manque d'expérience du personnel. Il y a nécessité d'une assistance au niveau de la formation.
Sierra Leone
The institutions of fisheries research in Sierra Leone are the Fisheries Department and the Institue Marine Biology and Oceanography (IMBO). They both have been collaborating in joint research surveys with the soviet institution ATLANTNIRO, for more than a decade and their efforts in the spheres of ichthyology, hydrography and planktonology. Regional surveys have also been carried out during this period in Sierra Leone. Lasters on board R/V Dr. FRIDTJOFF NANSEN and LAGON PESEA; and sometimes acoustic surveys are also included.
With all these activities significant contributions have been made to our present knowledge of the marine resources and the shelf environment as a whole. The regional cruises unlike the soviet ones have trented the studies more collectively on a wider subregional basis there by affording direct comparison of biological and ecologicel parameters of the stocks of different countries.
Presently there is the need to intensify efforts on particular species and families. The study of their reproduction and growth, which are immediately beneficial to the national programme of studies and to the shares knowledge of stocks in the subregion. Much data have already been collected from which much information are expected to be derived, but there is however the lack of processing facilities to handle and analyse these results. The unfortunate situation of the national economy has brought about this handicap and frustrated efforts in research for long.
Nevertheless, it is expected that with the changes taking place in the administration of the national fisheries will dawn the realisation of the fundamental role research play in the formation of management policies.
