L'équipement indiqué ici est un équipement minimum permettant un coût d'exercice aussi réduit que possible.
Faute d'éclairage artificiel, beaucoup d'abattoirs et de postes d'abattage des zones rurales ne peuvent travailler qu'après le lever du jour. Si beaucoup d'acheteurs de viandes fraîches se présentent habituellement en début de matinée, il est difficile de les satisfaire.
Quand on possède les moyens financiers et techniques nécessaires, il faut donc installer l'éclairage artificiel pour augmenter la durée du travail et le débit de l'abattoir. L'éclairage devra être suffisant pour la bonne conduite des opérations d'abattage et des inspections ante et post-mortem. L'intensité sera d'au moins 215 lux. Si l'on peut raccorder l'abattoir au réseau électrique, ce sera la meilleure solution. Sinon il faudra constuire un générateur qui augmentera les frais d'installation et les frais généraux d'entretien.
Après son passage sur un chevalet de dépouillement, la carcasse est hissée au rail aérien à l'aide d'un jambier. Les figures 43 et 44 montrent l'agencement des chevalets destinés au dépouillement des grands animaux. Ces chevalets peuvent être fixes mais il faut prévoir un beroeau mobile dans les abattoirs où l'on tue des chameaux. La figure 45 montre un chevalet pour petits animaux. L'agencement du jambier est représenté dans les figures 46, 47 et 48. On admet un débit horaire d'environ six bovins par chevalet.
Pour les grands animaux, on recommande un rail plat (Figures 46, 47 et 48). Pour les porcs et les petits animaux, il suffit d'un rail tubulaire (Figure 49).
La hauteur du rail (distance entre le plancher et le bord supérieur du rail - voir figures 57 et 58) doit être la suivante:
Bovins: | au poste de saignée | 4500 mm |
dans la halle d'abattage | 3500 mm | |
pour les abats comestibles | 2000 mm | |
Petits animaux: | 2000 mm | |
Porcins: | 2400 mm |
On peut calculer comme suit le nombre d'animaux qu'un réseau aérien permet de suspendre :
2 | bovins par mètre de rail |
3 | porcins par mètre de rail |
5 | petits animaux par mètre de rail |
Les figures 48, 50, 51, 52 et 53 montrent les diverses sortes de crochets utilisés dans les abattoirs. Les crochets entrant en contact direct avec les viandes doivent être tenus rigoureusement propres.
Dans les plans d'abattoirs et de postes d'abattage présentés ici, on a prévu l'utilisation de treuils à main. Au poste de saignée des bovins, on utilise un treuil et un chariot suspendu à un rail en I (Figure 48), pour amener la carcasse jusqu'au chevalet de dépouillement. Au poste d'abattage, pour remonter la carcasse affalée sur le chevalet de dépouillement, on manoeuvre le jambier à l'aide d'un treuil d'applique (Figure 43).
L'abattoir aux porcins utilise un treuil analogue pour transporter les carcasses en provenance de l'aire de saignée. (Figures 34 et 39).
Le pistolet permet d'humaniser l'abattage des animaux. Il ne tire pas de projectile qui pourrait provoquer des accidents par ricochet. Il convient à tous les animaux et peut être utilisé même par un ouvrier non spécialisé.
Les seaux devraient être de préférence en acier inoxydable mais à défaut on pourra se contenter de tôle de fer ou d'aluminium galvanisée. Il faut proscrire les seaux en bois.
Les plus importants sont les couteaux, les haches et les scies. Les couteaux, de formes et de dimensions multiples, servent à saigner, écorcher, parer et désosser. Il faut utiliser un couteau spécial pour chaque opération si l'on veut un travail rapide et de qualité. Pour les maintenir en bon état, il faut des pierres à aiguiser et des rateliers. Les haches sont utilisées pour fendre les carcasses mais les couteaux à désosser peuvent servir également à ce travail.
Le fond et les côtés doivent être imperméables, le nettoyage facile, la construction légère, la manutention aisée.
Dans la halle d'abattage des grands animaux, on utilisera des plates-formes mobiles pour la fente en demis et l'habillage des carcasses. La hauteur pourra varier selon les habitudes locales. Pour faciliter l'entretien, on préfèrera la tôle d'acier galvanisée ou la tôle d'aluminium épaisse. Le bois est à proscrire.
Pour l'abattage des porcins, il faut une cuve d'échaudage. On choisira un récipient d'acier d'une capacité proportionnée aux besoins de l'abattoir. L'eau chaude proviendra de la chaudière on bien la cuve aura ses propres appareils de chauffage. La cuve d'échaudage doit être flanquée d'une table à épiler (figure 42) d'où la carcasse sera enlevée par un jambier pour traitements ultérieurs. Le dessus de la table sera en acier inoxydable, en tôle de fer galvanisée ou en tôle d'aluminium épaisse.
Pour stériliser les outils à main, il faut des autoclaves agencés comme le montrent les figures 25 et 26. Les détails de construction d'un autoclave sont représentés dans la figure 54.
Pour effectuer l'abattage conformément aux règlements sanitaires et pour nettoyer les locaux et stériliser les outiles après la journée de travail, on a besoin d'une chaudière. Pour la'stérilisation, l'eau doit avoir une température minimum de 82°C (180°F).
Le type de combustible devra être le plus économique au lieu donné. Le type de chaudière dépendra du type de combustible. La taille de la chaudière dépendra de la capacité de l'abattoir.
La figure 55 montre l'agencement de la salle de chauffe et la figure 56 le mode de fixation des tubulures. La figure 25 montre la place de la chaudière dans le circuit d'eau de l'abattoir.
Capacité: 0 – 750 kg
Graduation: 200 grammes
Diamètre du cadran: environ 600 mm
Construction en acier épais, à l'épreuve de la corrosion.
Capacité: 0–100 kg
Le reste comme au poste 3.14
Capacité: 0 – 250 kg
Le reste comme au poste 3.14.