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DOMAINES PRIORITAIRES


49. Le Sous-Comité a rappelé que l’aquaculture est une activité à forte croissance dans le monde qui a des interactions complexes avec les environnements naturel, social, économique et politique. La mise en valeur de ce secteur nécessite des efforts intégrés afin d’harmoniser les besoins des secteurs public et privé et de préserver les droits intergénérationnels. Les futurs plans de développement devront donc reconnaître les différences considérables qui existent entre les dimensions géographiques, culturelles, sociales, économiques et techniques et accorder une place particulière à la contribution potentielle de l’aquaculture en matière de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté, tout en tenant compte du rôle des femmes dans ce secteur.

50. Le Sous-Comité a reconnu le rôle important que l’aquaculture est susceptible de jouer pour améliorer les moyens de subsistance, créer des revenus et stimuler le développement aux niveaux national et régional. Le Sous-Comité a aussi reconnu l’insuffisance des fonds affectés actuellement au titre du Programme ordinaire pour mener à bien les activités recommandées au cours de la présente session. Compte tenu de ce qui précède, le Sous-Comité a recommandé que le Département des pêches de la FAO examine la compatibilité de son Plan à moyen terme avec les recommandations formulées au cours de la présente session, et élabore de nouvelles entités de programme accompagnées des demandes de crédit, selon qu’il convient, pour couvrir ces besoins non financés, et les soumettent au COFI à sa prochaine session. Ces fonds proviendront du budget du Programme ordinaire ou de ressources extrabudgétaires. Le Sous-Comité a demandé au Département des pêches de la FAO de présenter un rapport sur les efforts déployés et les résultats obtenus à cet égard lors de la prochaine session du Sous-Comité.

51. Compte tenu de ses délibérations et de ce qui précède (paragraphes 49 et 50), le Sous-Comité a identifié les domaines prioritaires suivants pour les travaux futurs:

i. Création d’un environnement favorable au développement durable et à la gestion de l’aquaculture. Il s’agira notamment d’élaborer des directives pour la mise en place de procédures de certification transparentes et non discriminatoires, de réaliser des analyses des risques, d’établir des normes de qualité harmonisées pour l’aquaculture, de protéger la santé du consommateur et la rentabilité économique, d’effectuer des analyses comparatives sur le coût pour l’environnement de la production d’aliments d’origine aquatique par rapport aux autres secteurs de production d’aliments d’origine terrestre, de renforcer la participation du secteur privé et des producteurs au processus décisionnel et de créer une banque de données contenant les Codes nationaux et d’autres documents utiles produits par d’autres organisations.

ii. Établissement d’un cadre pour l’aquaculture rurale durable. Compte tenu de la contribution importante de l’aquaculture rurale à la sécurité alimentaire et à l’amélioration des moyens de subsistance durables, il faudrait accorder une place particulière à l’élaboration de directives et de stratégies pour le développement durable de l’aquaculture rurale. Ces activités devraient comprendre la sensibilisation, la diffusion de cas exemplaires, des services de vulgarisation efficaces, la protection des pêches et de l’environnement, la qualité et la disponibilité des semences et des aliments pour animaux, l’échange des expériences, les évaluations de risques, l'établissement de normes harmonisées de qualité pour l'aquaculture et les impacts socio-économiques notamment le rôle des femmes.

iii. Éducation, partage des informations et renforcement des capacités. Il s’agit d’un thème commun qui concerne la plupart des aspects du développement et de la gestion de l’aquaculture. L’accent devra être mis en particulier sur la collaboration Sud-Sud et sur le travail en réseau aux niveaux sous-régional, régional et bilatéral pour l’échange d’informations et, le transfert de technologies.

iv. Collecte de données et communication pour améliorer les connaissances et la gestion du secteur. Ce domaine comprendra l’éducation et la formation, collecte, analyse, stockage, gestion et diffusion des données ainsi que l’établissement de normes et de directives unifiées pour la collecte de données et la définition plus claire de la terminologie utilisée dans le secteur.


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