Etude sur les femmes dans la production laitière
Causes de la détérioration des cuirs et peaux dans l'est de l'Ethiopie
En Inde, la production laitière n'est pas une opération commerciale spécialisée; on pratique généralement une agriculture mixte associant cultures et élevage. Les agriculteurs dépendent beaucoup de l'élevage, surtout quand il n'y a pas de mousson. De plus, le bétail a une connotation socio-religieuse, et c'est un signe extérieur de richesse. Le plus souvent, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail; pourtant les programmes de développement, de vulgarisation et de formation n'incluent pas les femmes dans leurs activités. Toutefois, depuis une dizaine d'années, les chercheurs et les organismes publics s'intéressent à la spécificité du rôle des hommes et des femmes. On a décidé d'entreprendre des études sur les femmes dans la production agricole, et de leur consacrer des programmes spécialisés. Cet article présente les premiers résultats d'une étude globale menée dans les zones les moins développées du Gujarat et du Rajasthan.
L'Ethiopie a le plus grand cheptel de toute l'Afrique subsaharienne. Le bétail et les produits dérivés sont au deuxième rang, en valeur, pour les exportations de produits agricoles, après le café. Les cuirs et peaux représentent plus de 70 pour cent bu total. Cependant, la mauvaise qualité des cuirs et peaux exportés à l'état brut ou transformés dans les tanneries éthiopiennes entraîne des pertes de plusieurs millions de dollars de devises chaque année. La plupart de ces produits viennent de la région de Hararge, dans l'est de l'Ethiopie, qui possède 11 pour cent de la population estimative de bovins, ovins et caprins. En moyenne, plus de 53000 pièces de cuir, 83000 peaux d'ovins et 250000 peaux de caprins sont collectées chaque année, traitées et envoyées sur les marches centraux. Cette étude examine les défauts visibles du cuir observés dans un abattoir situé à Dire Dawa, la plus grande ville de l'est du pays.
