Page PrécédenteTable des MatièresPage Suivante

 

CHAPITRE 3 DU PTB: SERVICES DE DÉVELOPPEMENT AU PROFIT DES ÉTATS MEMBRES

Grand Programme 3.1: Assistance aux politiques

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

25 680

 

Virements budgétaires

(600)

 

Programme de travail final

25 080

 

Résultats du Programme

24 565

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

515

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

2%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD)

11 598

 

Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires

42

 

Exécution PCT

4 867

 

Total exécution Programme de terrain

16 507

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

0.7

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

5 651

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

34%

Réalisations

378. Ce Grand Programme fournit aux pays des avis et une assistance concernant les politiques et stratégies nationales de développement du secteur agrorural. Il fournit un appui à la formulation de politiques et stratégies propres à créer des environnements économiques favorables à la sécurité alimentaire et au développement agricole et rural et à assurer que l'agriculture est prise en compte dans les programmes d'ajustement macro-économique. Il contribue au renforcement des capacités nationales en matière d'analyse, de formulation, de planification et d'exécution des politiques.

Programme 3.1.1: Coordination générale et soutien

379. Coordination de l'assistance aux politiques: Le programme est exécuté par la Division de l'assistance aux politiques (TCA) et apporte un soutien aux sous-divisions et unités de l'assistance aux politiques pour la formulation des politiques agricoles et la préparation des stratégies de développement agricole durable et de sécurité alimentaire. La Division a aidé cinq pays à formuler des politiques et des stratégies, en collaboration avec les sous-divisions et unités concernées. La Division a représenté la FAO lors de réunions de groupes consultatifs et de tables rondes concernant l'élaboration de programmes et a participé à la mise en œuvre du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation, y compris la participation et la contribution des sous-divisions et unités mentionnées plus haut à l'application du Programme cadre de formation aux négociations commerciales multilatérales sur l'agriculture au titre du suivi du Cycle d'Uruguay. Des ateliers nationaux d'une journée ont été organisés sur le suivi du Sommet mondial de l'alimentation, y compris la préparation de quatre projets régionaux du PCT pour aider les pays. Une assistance a été fournie pour la préparation des stratégies révisées de développement agricole national - horizon 2010. Les questions prioritaires ont été identifiées aux niveaux régional et national pour la sécurité alimentaire, l'agriculture durable et le développement rural. Le programme a contribué à la sélection des thèmes et à la préparation de notes de synthèse et de documents pour les conférences régionales.

380. Formation aux politiques alimentaires et agricoles: Les activités de formation ont couvert l'analyse des politiques, la planification et l'analyse sectorielles et sous-sectorielles, la planification des projets d'investissement, la planification décentralisée du développement et l'élaboration de méthodes et démarches pour les formations assurées par la FAO dans le domaine des politiques. Les activités ont été les suivantes:

381. Un soutien technique a été fourni à 25 projets de renforcement des capacités. Grâce à des fonds extrabudgétaires, 41 cours nationaux et quatre cours et ateliers de formation régionaux ont été organisés. En collaboration avec des institutions partenaires, essentiellement dans des pays en développement, un soutien a été assuré à 13 cours/ateliers régionaux et sous-régionaux. Un manuel de formation contenant les lignes directrices pour la préparation de politiques agro-industrielles a été publié, des manuels récents ont été traduits et publiés dans les diverses langues officielles et on a commencé à préparer des manuels concernant les politiques de décentralisation, le suivi des incidences des politiques, les politiques de gestion de l'eau, l'analyse des sous-secteurs agro-alimentaires et la formulation de stratégies agricoles. Un logiciel mis à jour sous Windows a été diffusé pour formuler des projets d'investissement. Une mise à jour des méthodes et démarches de formation de la FAO en matière de formulation et d'analyse des politiques est en cours sur la base de l'évaluation des nouveaux besoins de formation et des avantages comparatifs de la FAO. De nouveaux systèmes d'apprentissage utilisant des méthodes en ligne ont été étudiés et des cours pilotes d'enseignement à distance ont été testés en utilisant Internet. La formation sur place du personnel des sous-divisions/unités régionales/sous-régionales de l'assistance aux politiques avait été inscrite dans le PTB mais, faute de crédits suffisants, une seule activité de formation a été organisée, à savoir un atelier à Rome sur les accords liés à l'agriculture du Cycle d'Uruguay et les négociations commerciales multilatérales.

382. À la demande du Directeur général, une importante activité non prévue a été entreprise concernant le programme cadre de formation aux prochaines négociations commerciales multilatérales sur l'agriculture au titre du suivi du Cycle d'Uruguay, comme indiqué dans l'encadré ci-après:

Programme cadre de formation aux négociations commerciales multilatérales sur l'agriculture au titre du suivi du Cycle d'Uruguay

En 1998, un programme de renforcement des capacités a été lancé pour répondre au Sommet mondial de l'alimentation et aux organes directeurs de la FAO, aider les pays en développement pour les questions de commerce agricole et, en particulier, préparer les futures négociations commerciales multilatérales concernant l'agriculture, les pêches et les forêts, notamment grâce à des études, analyses et formations. Un programme cadre a été conçu et son exécution a été confiée aux sous-divisions et unités décentralisés de la Division de l'assistance aux politiques. Le programme comprend une série initiale de 14 ateliers sous-régionaux: quatre en Afrique, trois en Asie, deux en Europe, trois en Amérique latine et deux au Proche-Orient. Le coût, d'environ 2,2 millions de dollars E.-U., est pris en charge par des donateurs et le PCT.

Le programme doit toucher quelque 800 personnes dans 160 pays, pour l'essentiel des négociateurs officiels en matière d'échanges commerciaux ou des membres des délégations. Les ateliers proposent une couverture approfondie des principaux accords relatifs au commerce des produits agricoles:

  • Accords sur l'agriculture;
  • Mesures sanitaires et phytosanitaires;
  • Obstacles techniques au commerce;
  • Aspects des droits de propriété intellectuelle liés au commerce.

Huit divisions de la FAO et les sous-divisions décentralisées de TCA collaborent à ce programme. Quatre ateliers ont eu lieu en 1999 pour 57 pays et 250 participants d'Amérique centrale et des pays des Caraïbes hispanophones, le Proche-Orient, l'Afrique francophone et les pays d'Europe centrale et orientale. Un manuel de références, Négociations commerciales multilatérales sur l'agriculture, a été préparé dans trois langues de l'Organisation.


Programme 3.1.2: Assistance aux politiques dans les régions

383. Le programme concerne l'assistance aux politiques fournie par les bureaux régionaux et sous-régionaux et inclut les examens sectoriels et sous-sectoriels et l'analyse de certaines questions liées aux politiques. Un soutien a été fourni à 24 pays sur les questions ci-après:

384. Un soutien concernant les questions commerciales, y compris le commerce intrarégional et les conséquences du Cycle d'Uruguay sur la production agricole et la sécurité alimentaire, a été fourni à 50 pays. Une table ronde ministérielle intitulée "Au-delà de la crise asiatique: développement agricole durable et lutte contre la pauvreté à l'aube du nouveau millénaire" a été organisée.

385. Les représentants de la FAO ont été aidés à identifier des programmes de coopération technique dans 35 pays. À l'appui des représentants de la FAO, les documents du Cadre de coopération par pays (CCF) et du Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement (UNDAF) ont été examinés avec de hauts fonctionnaires et avec le PNUD. Les domaines de participation de la FAO à des programmes du PNUD ont été identifiés. Des ressources du PNUD pour le SDPP (soutien du système des Nations Unies pour le développement de la politique et du programme) et les Services techniques au niveau des projets (STS) ont été utilisés dans 27 pays et pour une activité régionale pour l'Asie.

386. Au cours de l'exercice considéré, 65 missions d'assistance aux politiques et 50 missions de programmation ont été effectuées; 35 projets de terrain ont été formulés et 60 projets ont bénéficié d'un soutien. Un appui a été fourni aux réseaux de politiques agricoles en Asie et au Proche-Orient. Les pays participant au PSSA ont également bénéficié d'un soutien concernant l'identification des obstacles qui empêchent les agriculteurs d'adopter des techniques améliorées et des pratiques de gestion et la formulation de propositions visant à surmonter les obstacles ainsi identifiés. Un soutien a été accordé pour l'identification de spécialistes susceptibles d'aider à la formulation de plans de relèvement d'urgence et à la préparation de stratégies de développement agricole.

Programme 3.1.3: Assistance juridique aux États Membres

386.a Le Programme, qui est exécuté par le Service droit et développement du Bureau juridique, fournit de nombreux avis et un soutien aux pays en développement en ce qui concerne la législation du développement agricole et rural. Des consultations ont été fournies sur de nouvelles questions juridiques découlant des récents accords internationaux en matière de pêche, avec des projets en Malaisie et en Namibie, et sur les problèmes complexes du pastoralisme au Mali et au Burkina Faso. Une assistance a également été fournie en matière de législation forestière, de protection des végétaux et de régime foncier. La base de données juridiques a encore été élargie au cours de l'exercice biennal par la mise sur Internet de quelque 5 000 textes non résumés et de 6 500 synthèses.

Tableau 3.1-1: Assistance juridique aux États Membres (selon certains indicateurs)

 

1996-97

1998-99

Missions sur le terrain de fonctionnaires et de consultants (mois/personne)

171

112

Exécution de projets (en milliers de dollars E.-U.)

   

· Projets gérés par le Bureau juridique

2 300

1 800

· Projets dont le Bureau juridique est l'unité technique principale

1 900

1 500

Documentation

 

 

· Synthèses de législation

6 500

6 500

· Publications (pages)

1 500

1 912

·Textes complets

 

5 000



Grand Programme 3.2: Soutien à l'investissement

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

50 504

 

Virements budgétaires

(650)

 

Programme de travail final

49 854

 

Résultats du Programme

46 352

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

3 502

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

7%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD)

1 452

 

Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires

0

 

Exécution PCT

1 743

 

Total exécution Programme de terrain

3 195

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

0.1

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

0

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

0%

Réalisations

387. Ce grand programme est venu en aide aux pays en développement et en transition en leur fournissant un éventail de services de soutien à l'investissement encore plus large qu'auparavant. Les ressources ont été concentrées sur l'assistance à la formulation de projets d'investissement destinés à obtenir un financement des instituts multilatéraux accordant des prêts pour des interventions dans les domaines de l'agriculture, du développement rural et de l'environnement. Les services de soutien à l'investissement sont exécutés par la Division du Centre d'investissement (TCI) au titre d'accords avec les principaux instituts de financement multilatéral, à savoir:

le Centre d'investissement fournit en outre une assistance technique au Programme alimentaire mondial pour la formulation, l'examen préalable et l'évaluation des stratégies, des programmes et des projets du PAM dans les pays, projets qui aboutissent souvent à la fourniture d'une aide alimentaire pour le développement dans ces pays.

388. La sous-utilisation des ressources d'un montant de 3,5 millions de dollars E.-U., qui apparaît dans le tableau ci-dessus, résulte essentiellement de la nécessité de réduire les dépenses durant l'exercice car la forte augmentation des recettes qui était prévue ne s'est pas matérialisée. Sur la base des remboursements effectués en 1996-97 au titre du Programme de coopération FAO/Banque mondiale ainsi que des entretiens informels qui ont eu lieu au moment de la préparation du PTB 1998-99, il semblait que les recettes et les remboursements pour le soutien à l'investissement seraient nettement supérieurs au niveau officiellement convenu entre la FAO et la Banque mondiale. Malheureusement, les projections concernant les recettes ont été trop optimistes et par conséquent les dépenses ont dû être ramenées dans les limites des faibles ressources disponibles.

389. La préparation des projets destinés à être financés par le Fonds pour l'environnement mondial revêt une importance croissante. Le Centre d'investissement est aidé par des fonctionnaires des divisions techniques de la FAO et des consultants spécialisés.

390. Ce grand programme englobe le Programme de coopération FAO/Banque mondiale, qui aide les États Membres à préparer des projets destinés à être financés par l'Association internationale de développement/Banque mondiale et le Programme de soutien à l'investissement, qui aide les pays à obtenir un financement pour des projets de la part d'autres instituts de financement associés. À l'heure actuelle, 75 pour cent du coût de l'assistance fournie par la FAO dans le cadre du Programme de coopération sont couverts par la Banque mondiale; les missions effectuées dans le cadre du Programme de soutien à l'investissement sont partiellement remboursées au titre d'accords de partage des coûts avec les instituts concernés. Le Programme de soutien à l'investissement est chargé d'aider les États Membres à préparer des projets d'investissement destinés à un financement interne et à formuler des projets d'assistance technique.

391. Le nombre de projets préparés avec une aide substantielle du Centre d'investissement et dont le financement a été approuvé est légèrement inférieur en 1998-99 à ce qu'il était en 1996-97 (Tableau 3.2-1) mais il est équivalent à celui des deux exercices biennaux précédents. En 1998-99, un financement a été approuvé pour 76 projets, contre 88 en 1996-97. Les investissements totaux se sont élevés à 4,7 milliards de dollars E.-U., contre 5,5 milliards de dollars E.-U. en 1994-95 et 5,4 milliards de dollars E.-U. en
1996-97. Les engagements de financement extérieur se sont élevés à 3,2 milliards de dollars E.-U. en 1998-99, soit légèrement moins qu'en 1996-97 (3,5 milliards de dollars E.-U.).

TABLEAU 3.2-1: PROJETS RELEVANT DU CENTRE D'INVESTISSEMENT DONT
LE FINANCEMENT A ÉTÉ APPROUVÉ

 

Banque mondiale

FIDA

Banques régionales
de développement

FENU

Autres

Total

Nombre de projets

1994-95

29

20

2

0

4

55

1996-97

46

19

13

1

9

88

1998-99

41

11

17

2

5

76

Financement extérieur, en milliers de $ E.-U.

1994-95

2 697 910

306 510

78 800

0

36 210

3 119 430

1996-97

2 600 890

341 770

457 090

5 550

70 860

3 476 160

1998-99

2 729 110

175 080

222 130

10 650

73 050

3 210 020

Fonds des gouvernements, en milliers de $ E.-U.

1994-95

2 089 590

137 050

118 350

0

11 480

2 356 470

1996-97

1 479 480

261 860

164 750

420

50 590

1 957 100

1998-99

1 302 960

67 140

37 400

790

53 820

1 462 110

Investissement total, en milliers de $ E.-U.

1994-95

4 787 500

443 560

197 150

0

47 690

5 475 900

1996-97

4 080 370

603 630

621 840

5 970

121 450

5 433 260

1998-99

4 032 070

242 220

259 530

11 440

126 870

4 672 130

392. En ce qui concerne les sources de financement, le pourcentage du financement extérieur engagé pour les projets ci-dessus était différent de celui de 1996-97. Le diagramme 3.2-1 montre que la Banque mondiale reste le principal partenaire en 1998-99, avec 85 pour cent du financement total (qui était auparavant de 75 pour cent). Le FIDA a financé 5 pour cent du total (contre 10 pour cent), les banques régionales de développement 7 pour cent (contre 13 pour cent) et les autres sources 3 pour cent (contre 2 pour cent). En ce qui concerne le FIDA, il convient de noter que, si sa contribution au financement extérieur total a baissé, sa coopération avec la FAO et les remboursements qui en résultent ont augmenté de près de 50 pour cent en 1998-99.

393. Le financement du FIDA et des banques régionales de développement étant revenu aux niveaux antérieurs après avoir atteint des sommets en 1996-97, l'investissement total est tombé en dessous de 5 milliards de dollars E.-U. en 1998-99 (Diagramme 3.2-2).

394. L'approche traditionnelle à la formulation des projets d'investissement, avec les phases d'identification, de préparation et d'évaluation, s'est transformée en un processus continu au cours duquel le pays, l'institut de financement et le Centre d'investissement peuvent participer tous ensemble, depuis la conception initiale jusqu'à l'approbation du financement. Donc, le Centre d'investissement, outre le rôle majeur qu'il joue dans la formulation des projets, apporte également une assistance spécialisée, quoique de moindre ampleur, à des stades critiques de l'élaboration d'un beaucoup plus grand nombre de projets. Grâce à l'amélioration des capacités nationales de préparation des projets, le Centre d'investissement assume moins fréquemment la responsabilité totale de la préparation des projets. Les ressources sont de plus en plus souvent utilisées pour soutenir les équipes nationales chargées de la préparation, ce qui nécessite des missions plus courtes, plus restreintes et plus fréquentes. Le nombre de missions est donc passé de 678 en 1994-95 à 1 059 en 1998-99 (Tableau 3.2-2).

TABLEAU 3.2-2: MISSIONS DU CENTRE D'INVESTISSEMENT

 

Analyse sous-sectorielle

Identification des projets

Préparation des projets

Évaluation des résultats des projets

Examen préalable
et supervision

Total

Nombre de missions

1994-95

45

103

324

71

135

678

1996-97

61

163

322

60

297

903

1998-99

69

109

361

67

453

1 059

Nombre de jours/homme

1994-95

2 105

5 924

25 590

4 160

3 775

41 554

1996-97

2 844

5 826

20 770

3 361

14 834

47 635

1998-99

2 761

4 738

22 053

2 530

12 121

44 203

395. La gamme de services fournis par le Centre d'investissement s'est élargie. Le nombre de projets d'investissement dont la formulation a été achevée (Tableau 3.2-3) est resté pratiquement identique: 64 en 1996-97, 66 en 1998-99. En 1998-99, la Division a aidé 46 pays à préparer le lancement ou l'élargissement du PSSA et à instaurer des accords de Coopération Sud-Sud. Durant la même période, la Division a exécuté 24 projets PCT (8 en rapport avec le PSSA), et elle a fourni un soutien à 31 projets PCT (21 en rapport avec le PSSA).

TABLEAU 3.2-3: NOMBRE DE FORMULATIONS DE PROJETS ACHEVÉES

 

Banque mondiale

FIDA

Banques régionales de développement

FENU

Autres

Total

1994-95

45

25

18

0

7

95

1996-97

36

12

12

1

3

64

1998-99

23

10

28

0

5

66

396. La méthodologie de conception des projets a été adaptée à l'évolution des priorités nationales et des besoins des instituts financiers. On a privilégié une participation accrue des bénéficiaires à l'identification et l'exécution des projets dans le but d'améliorer la pertinence, l'impact et la durabilité de ceux-ci. On a également accordé une attention accrue à l'évaluation de l'incidence environnementale des projets. Les principaux domaines sur lesquels ont porté les projets ont été la gestion des ressources naturelles, et notamment le développement de la foresterie; la fourniture d'intrants et de services agricoles améliorés; la conservation des sols et l'utilisation optimale des ressources en eau, notamment par la petite irrigation. Des activités de développement relevant du secteur privé ont été incluses dans un plus grand nombre de projets. Durant l'exercice 1998-99, le Centre d'investissement s'est plus particulièrement efforcé de mobiliser des fonds et de préparer des projets d'aide au redressement, intégrés à des secours d'urgence fournis par la FAO, le PNUD et le PAM au Kosovo, dans les pays d'Amérique centrale dévastés par le cyclone Mitch, en République populaire démocratique de Corée et en Angola.

397. Les modifications dans la répartition régionale des projets dont le financement a été approuvé en 1998-99 figurent au Tableau 3.2-4. Les projets en Afrique ont augmenté, passant de 36 pour cent en 1996-97 à 40 pour cent en 1998-99, tandis que les projets au Proche-Orient et en Afrique du Nord sont passés de 6 pour cent à 11 pour cent et les projets en Europe de 15 à 17 pour cent. Les projets approuvés en Amérique latine et aux Caraïbes ont baissé, de 25 à 18 pour cent et les projets en Asie et au Pacifique sont tombés de 18 à 14 pour cent.

TABLEAU 3.2-4: CLASSEMENT PAR RÉGION DES PROJETS RELEVANT DU CENTRE D'INVESTISSEMENT DONT LE FINANCEMENT A ÉTÉ APPROUVÉ

 

Afrique

Asie et Pacifique

Proche-Orient et Afrique du Nord

Amérique latine
et Caraïbes

Europe

Total

Nombre de projets

1994-95

24

12

6

10

3

55

1996-97

32

16

5

22

13

88

1998-99

30

11

8

14

13

76

Financement extérieur, en milliers de $ E.-U.

1994-95

449 600

1 531 900

394 230

640 600

103 100

3 119 430

1996-97

529 850

1 115 490

137 170

1 415 650

278 000

3 476 160

1998-99

558 760

940 900

567 580

899 200

243 580

3 210 020

398. La répartition du financement extérieur par région en 1998-99, par rapport à 1996-97 (Tableau 3.2.4), est restée pratiquement identique pour l'Afrique ( 559 millions de dollars E.-U., contre 530 millions de dollars E.-U.) et l'Europe ( 244 millions de dollars E.-U., contre 278 millions de dollars E.-U.). Il y a eu une augmentation du financement extérieur au Proche-Orient et en Afrique du Nord, de 137 millions de dollars E.-U. à 568 millions de dollars E.-U., avec un soutien accru aux projets de développement dans les pays du Maghreb. Le financement extérieur en faveur de l'Asie et du Pacifique est tombé de 1 115 000 000 dollars E.-U. à 941 millions de dollars E.-U., qui s'est accompagné d'un recul du nombre de projets approuvés. Le financement extérieur en faveur de l'Amérique latine et des Caraïbes a baissé de 1 416 000 000 millions de dollars E.-U. à 899 millions de dollars E.-U. Le diagramme 3.2-3. indique la valeur des projets d'investissement par région.

399. Le financement extérieur en faveur des pays les moins avancés (PMA) est resté stable.
Un léger déclin de 16 pour cent en 1996-97 à 15 pour cent en 1998-99 s'est accompagné d'une
diminution du nombre des projets de 29 à 26; la proportion des projets reste d'environ un tiers du total (diagramme 3.2-4).

Ampleur de la contribution du Centre d'investissement
au développement agricole et rural au Ghana

Le Ghana est un exemple de pays dans lequel le Centre d'investissement fournit un éventail de plus en plus large de services à l'appui de projets d'investissement portant sur différents aspects du développement agricole et rural. L'économie libérale et le système démocratique de ce pays qui délègue des pouvoirs aux régions et aux chefs traditionnels, offrent un milieu propice aux investissements privés et multilatéraux. Depuis 1969,le Centre d'investissement a aidé le Gouvernement à formuler 17 projets financés par la Banque mondiale, le FIDA, la Banque africaine de développement et l'aide bilatérale, pour un total de plus de 620 millions de dollars E.-U., dont 400 millions de dollars E.-U. de prêts extérieurs.

En 1998-1999, deux projets préparés avec l'aide du Centre d'investissement ont été approuvés, pour près de 40 millions de dollars E.-U.; ils sont axés sur les priorités du Gouvernement et de la FAO: un projet de gestion des ressources naturelles (avec un financement multidonateurs de la Banque mondiale, du Fonds pour la protection de l'environnement, de la Banque africaine de développement, du PAM, de l'UE et de fonds bilatéraux) et un projet financé par le FIDA visant la conservation des terres et la remise en état des petites exploitations. Le premier projet vise à protéger, remettre en état et gérer durablement les ressources de la terre, des forêts et de la faune et de la flore, tout en accroissant les revenus des communautés qui possèdent ces ressources. Le deuxième projet vise à améliorer l'agriculture irriguée et à déléguer des pouvoirs aux groupements de crédit et d'épargne rurale, et particulièrement aux femmes. En 1998-99, le Centre d'investissement a aidé à formuler trois projets supplémentaires, qui devraient être approuvés sous peu, portant sur l'amélioration de la petite irrigation, le développement des plantations et les services agricoles. De plus, des conseils pour la mise en valeur des sols et des eaux dans le cadre d'un Plan d'action national pour la fertilité des sols, ont été fournis au titre de l'Initiative pour la fertilité des sols FAO/BM/IFDC.

Le Centre apporte un soutien à la préparation du programme national d'investissement dans le sous-secteur des services agricoles, initiative multidonateurs parrainée par la Banque mondiale et visant à renforcer la capacité du gouvernement à soutenir le développement par la production et la diffusion de technologies, l'aménagement des ressources halieutiques, la petite irrigation et les organisations d'agriculteurs. Le Centre, soutenu par le personnel des divisions techniques de la FAO, met l'accent sur:

  • l'amélioration des programmes nationaux de recherche, de vulgarisation et de développement agricoles;
  • les services réglementant la production et la protection des animaux et des plantes;
  • l'ingénierie;
  • les statistiques;
  • l'information;
  • la formulation des politiques;
  • la surveillance;
  • l'évaluation.

Le soutien du Centre d'investissement devrait se poursuivre tout au long du programme. Les autres activités en cours au Ghana incluent le soutien au Programme spécial pour la sécurité alimentaire et la conception d'un projet pilote d'investissement pour le développement socio-économique des zones libérées de l'onchocercose, dans le cadre d'un programme interinstitutions des Nations Unies en faveur de 11 pays d'Afrique de l'Ouest.


Top Of PageTable des MatièresPage Suivante